Réservation pour deux (Party of Two)

Résumé : Une enquête sur un double homicide prend une tournure assez étrange lorsque Castle et Beckett sont amenés à passer une soirée à l'opéra... C'est alors qu'ils vont se retrouver embarquer dans un jeu étrange et mortel...

Avant de commencer il faut avant tout quelques précisions sur le pourquoi de cette fanfiction. Car oui, il y a une histoire derrière cette histoire xD . Party of Two a été écrite par 2 auteures, myrtillez et moi même. Tout à commencé une soirée d'octobre 2010 et cela s'est terminé en février 2011 à raison d'un chapitre par semaine.

Au départ on ne cherchait pas à faire quelque chose de bien sérieux, c'était juste pour déconner et puis on a assez vite changé notre façon de voir et c'est devenu une histoire sérieuse. Quand on s'est lancé là-dedans, on ne se connaissait pas plus que ça et de toute façon qui aurait pu imaginer qu'on se mette toute les deux à écrire une histoire puisqu'on ne peut pas être plus différente. Elle aime les histoires romantiques, moi les drames. Elle aime écrire sur Beckett moi Castle. Elle aime les couteaux, moi les armes à feux... Puis on a finit par prendre ses différences pour les mettre dans une seule et même histoire. Ainsi naquit Party of Two (Réservation pour deux).

Difficile de rester cantonner à uniquement deux 'genres' pour cette fanfiction puisqu'il y a vraiment de tout : action, drame, romance, comédie, suspense...

Il y en a peut-être quelques personnes qui préfèreraient lire cette histoire en anglais, et bien c'est possible. En vous rendant sur le profil de myrtillez sur ce même site, histoire ; Party of Two.

Enfin, avant de vous laisser commencer je tenais à remercier Aurélie - ma meilleure amie - qui a eu l'immense courage de corriger toute cette histoire. C'est juste un peu plus de 200 pages sous Word, après tout xD . Aurélie, je t'aime et encore une fois merci :D

Sans plus attendre, voici le prologue où on a écrit chacune une partie. Ensuite on alternait pour les chapitres.


Réservation pour deux (Party of Two)

Prologue

Lorsque la sonnerie du téléphone retentit dans le silence de son appartement, Kate Beckett grommela. Elle sortit une main de sous son oreiller et tâta sa table de nuit à la recherche de la source de la nuisance sonore. La tête toujours enfouie dans l'oreiller et les yeux fermés, elle porta le téléphone à son oreille.

- « Beckett. »

Elle savait très bien ce que cet appel allait lui annoncer. Aucune personne sensée ne l'appelait à cette heure-ci à part le commissariat pour l'envoyer sur le lieu d'un meurtre.

Lorsque son interlocuteur eut fini de lui donner les informations dont elle avait besoin, elle posa le téléphone à côté d'elle sur le lit et resta un moment allongée là, immobile, les yeux fermés.
Comme à chaque fois, elle avait besoin de prendre cette minute pour démarrer sa journée. Le temps de se réveiller, de se préparer mentalement à la nouvelle journée qui l'attendait; le temps de se souvenir aussi, car une journée dans la vie de Kate Beckett ne commençait jamais sans une pensée pour sa mère, pour l'évènement qui l'avait amené à cette carrière, qui faisait qu'en ce jour de mai à... elle ouvrit un œil sur son réveil... sept heures dix du matin son téléphone sonnait pour l'inviter à se rendre dans la chambre d'un des hôtels les plus huppés de New-York pour enquêter sur un double homicide.

Lorsque le zéro rouge se changea en un, elle ouvrit les yeux et repoussa ses draps. Elle attrapa l'élastique qui reposait sur sa table de nuit et attacha ses cheveux dans un rapide chignon.
Elle se dirigea vers sa garde-robe et en sortit un jeans bleu marine et une chemise cintrée beige qu'elle déposa sur son lit. Elle prit alors la direction de la cuisine pour y enclencher sa machine à café avant de se rendre dans la salle de bain, se débarrassant de son long t-shirt et de son short en chemin.

Elle ressortit quelques minutes plus tard, une serviette autour du buste, un peigne à la main qu'elle passait avec attention dans ses longs cheveux.
Elle repartit dans la cuisine et tandis qu'elle continuait de démêler ses cheveux d'une main, elle versa son café dans une tasse de l'autre.
Tasse et peigne à la main, elle marcha jusque dans sa chambre où elle se débarrassa de sa serviette qui tomba à ses pieds.

Elle prit une gorgée du liquide noir avant de le poser sur sa table de nuit et grimaça.

Elle détestait son café. Dans la mesure du possible elle attendait toujours d'être au commissariat pour se délecter d'un délicieux café préparé par la machine à expresso que Castle leur avait offert. Un cadeau fort appréciable, même si elle ne le lui avait jamais avoué et ne le lui avouerai sans doute jamais.
Mais les matins où elle devait se rendre directement sur le lieu d'un meurtre, elle n'avait pas d'autre choix que de se faire son propre café. Au moins pour se réveiller avant de s'acheter un café digne de ce nom plus tard.

Elle enfila son pantalon et sa chemise et, tasse à la main retourna dans la salle de bain, récupérant au passage la serviette qu'elle avait abandonnée par terre.

Elle en ressortit quelques minutes plus tard, coiffée et maquillée, une tasse de café vide à la main.

Après avoir déposé la tasse dans son évier, elle repartit dans sa chambre et se dirigea vers sa commode. Elle en sortit la bague de sa mère qu'elle se passa autour du cou et la montre de son père qu'elle attacha autour de son poignet, en profitant pour vérifier l'heure; sept heures trente-sept.
Du tiroir du dessous, elle sortit son arme et son étui qu'elle plaça à sa hanche, accrochant par la même occasion son badge sur le devant de son jeans.

Elle chaussa une paire de talons et enfila une veste en cuir noir, récupéra son portable et retourna une dernière fois dans la cuisine. Elle sortit un petit pain d'un des tiroirs et empoigna ses clés posées sur le comptoir. Elle ouvrit son portable et appuya longuement sur la touche '2'.
Alors qu'elle fermait sa porte, le téléphone sonnait toujours...


Alors qu'il tentait de retrouver le sommeil, l'écrivain entendit une musique qui ne lui était pas inconnue :

"She's nothing like a girl you've ever seen before!
Nothing you can compare to your neighborhood whore!"

Il finit par se rendre compte qu'il s'agissait de Beckett. Depuis qu'il avait changé la sonnerie qui lui était dédiée, il ne pouvait pas s'empêcher de chanter. Ce qui n'était pas vraiment pratique quand quelqu'un vous téléphone puisque vous êtes censé répondre, et non vous mettre à chanter et faire patienter votre interlocuteur.

"I'm trying to find the words to describe this girl without being disrespectful!"

Tout en gardant les yeux fermés, il tenta de mettre la main sur son iPhone. Il poussa son oreiller qui termina sa course sur la moquette. A force de chercher à l'aveuglette, il finit par perdre patience et se leva tant bien que mal, alluma la lumière et se dirigea vers le fauteuil où il avait jeté son pantalon hier soir.

"Damn Girl!
Damn, you's a sexy bitch, sexy bitch!
Damn, you's a sexy bitch!"

En fouillant les poches, il finit par en sortir l'objet responsable de son réveil. La prochaine fois, il le poserait sur sa table de nuit au lieu de le laisser dans son pantalon.
Tout en portant son téléphone à son oreille, il ne pu s'empêcher d'esquisser un petit sourire en pensant à Beckett et cette sonnerie qu'il lui avait dédié. Il savait qu'il jouait sa vie si elle venait à l'apprendre, mais il adorait vivre dangereusement. Il se racla la gorge comme s'il voulait masquer le fait qu'il venait à peine de quitter Morphée puis il finit par répondre.

- « Castle ».

Elle venait de lui dire amoureusement qu'il devait être prêt dans vingt minutes car elle passait le prendre pour l'emmener sur une scène de crime : un double homicide. Tant de romantisme de si bon matin, rien de tel pour commencer une bonne journée. Il posa son téléphone sur son lit et se dirigea vers l'armoire, il l'ouvrit, et resta quelques secondes immobile devant ses vêtements : « Qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre aujourd'hui ? » se dit-il, avant de jeter son dévolu sur un jeans Levi, une chemise blanche et une veste en daim. Il les garda en main avant de regarder furtivement sa montre : 7h57. Beckett n'allait pas tarder, ce serait dommage qu'elle le surprenne sous la douche…

Il se dirigea vers la salle de bain, vêtements en main, tout en baillant et en passant l'une de ses mains dans ses cheveux comme pour tenter de diminuer les épis.

Quelques minutes plus tard, il ressortit, cette bonne petite douche venait de le réveiller.

Il alla ensuite dans la cuisine, chercher de quoi se sustenter, mais alors qu'il venait à peine d'ouvrir le frigo il entendit quelqu'un sonner à la porte : « Non pas déjà ? … Je n'ai même pas déjeuné en plus... ».
Il ferma le réfrigérateur, à contre cœur, ajusta sa chemise tout en marchant vers la porte, puis il l'ouvrit. Un petit sourire fit son apparition en voyant l'inspectrice de New-York sur son pallier.

- « Bien le bonjour, Beckett. »
- « Bonjour Castle. Vous êtes prêt, on y va ? »
- (Regardant en direction de la cuisine) « C'est-à-dire que je n'ai pas encore mangé. »
- « Et moi donc, vous croyez que j'ai eu le temps de le faire ? »

Castle fit rapidement un aller/retour à la cuisine pour prendre une petite brioche qu'il mit dans sa bouche pour enfiler sa veste puis ferma la porte à clef. Alors qu'ils attendaient l'ascenseur, Beckett en profita pour lui voler la brioche.

- « Ma brioche ! » protesta Castle.
- « Fallait en prendre deux. »
- « Mais j'ai faim… »
- « Ah non, vous n'allez pas commencer à vous plaindre parce que votre estomac est vide. »
Elle décocha un petit sourire tout en évitant son regard.
- « Mais ? » Il la regarda un instant, avant de chuchoter. « Mais, ce n'est pas juste. »

L'estomac de l'écrivain en profita pour émettre des sons de protestation.

La journée venait à peine de commencer et il y en avait déjà un qui faisait la moue et l'autre heureuse comme tout, de pouvoir (enfin) enquiquiner son collègue.

« Je me vengerai », lança timidement l'écrivain avec de prendre place dans le véhicule.