-Salut à tous ! La tarée vampirique est de retour avec une fic sans grand intérêt… bon d'accord, sans intérêt… Qui a dit "Encore !" ? Oui, j'admet, j'ai pas mal de truc en cours mais pour l'autre bidule, ça fait plus d'un an ½ que je planche dessus alors je fait une pause.

Cette fois-ci, j'ai décider de traumatiser le Seigneur des Ténèbres le plus fêlé de Grande-Bretagne, j'ai nommé, le saint Patron des Causes désespérées, le grand - mais maigrichon - , le terrifiant, le puissant, le pot-pourri des vices, le…

- Tristana, on a compris…

Le grand Manitou des névrosés psychopathes de tous poils, le Méchant attitré du monde pottérien…

- TRISTANA, ABREGE !

Si on peu même plus s'amuser sur ce PC… Je parlais de Voldy, bien sûr.

Disclaimer : Si je me faisais du fric là-dessus, je ne le vous dirais pas paske j'ai pas envie de me faire trucider par celles et ceux qui écrivent des fics, somme toute bien meilleures que les miennes. Je ne me fait pas un seul kopeck. C'est pour ça que je suis pas partie en vacances… Z'avez pas de bol.

Spoiler : a mon humble avis - qui ne tolère aucune remarque - vous ne trouverez pas de références précises, sauf peut être au 1er mais je n'avais pas le choix si je voulais parler des vacances forcées de Voldy dans les limbes…

Tristana, le vampire fracturé du placard à neurone vous présente… (roulement de tambours)


Le penseur à la pensée perturbée

Qui a dit que la vie d'un seigneur des Ténèbres était une sinécure ? Certainement pas lui. Et le Diable savait bien qu'il avait une longue expérience dans ce domaine.

Sa vie n'est qu'une longue suite de contrariétés. C'est vrai, quoi, on pourrait penser que le monde entier se ligue contre lui pour lui pourrir la vie, en fichant en l'air ses plus beaux projets. On a bien le droit de vouloir être immortel, non ?

Bon, d'accord, il n'est pas tendre avec les autres, mais mettez-vous un peu à sa place : se faire démolir par un nourrisson, il y a quand même de quoi s'interroger. Un jour, il a entendu l'un de ses mangemorts faire allusion à ce que les moldus appellent la "loi de Murphy". C'est une maladie ? Ça se soigne ?

Bref. Il était occupé à élaborer des plans machiavéliquement géniaux lorsque l'un de ses sous-fifres fit son entrée. Sans frapper ! C'est à se demander si ses collaborateurs ont jamais reçu une éducation décente. Pas celui-ci en tout cas.

"Mais je t'en prie Wormtail, fait comme chez toi." La chose répugnante et larmoyante allait-elle comprendre le message ?

"Merci Maître, je ne voulais pas que vous soyez en colère." Apparemment pas… Il se pris l'arête du 'nez' entre le pouce et l'index, tout en inspirant profondément. 'Restons calme,' pensa-t-il.

"Qu'y a-t-il de si urgent ?" 'Pour que tu oses déranger mon auguste personne', ajouta-t-il en son for intérieur.

"C'était juste pour vous dire que… Enfin, disons que…"

Mon Dieu mais parle espèce d'abruti congénital, on va pas y passer 150 ans ! Surtout que je ne suis pas immortel. Pas encore. Je l'aide ou je l'aide pas ? Il jeta un coup d'œil pensif à cet être pitoyable qui rampait devant lui. D'un côté il aimait assez être le témoin de la terreur qu'il inspirait à ses employés. De l'autre, les pleurnicheries de Wormtail étaient nettement moins… jouissives que les hurlements d'une Bellatrix soumise au Doloris.

Quoique de ce côté-là, il fallait qu'il se calme, sinon le cerveau de la pauvre femme n'allait pas s'en remettre. Quoiqu'il ait subit des dommages irréparables de ce côté-là, sur les bords et au milieu. Ce n'est pas de sa faute si elle a trouvé le moyen d'éprouver de la culpabilité à l'idée d'avoir tué son cousin. Décidemment, ces Black sont des créatures étranges. Si je pratiquais une vivisection comprendrais-je mieux le phénomène…

Il fut ramené à la réalité pas les gémissements de Wormtail, qui n'avait toujours pas trouver les mots pour dire ce qu'il avait à dire. Pitoyable.

"Tu as bientôt finit ?" C'est pas que j'en ai pardessus la tête mais presque.

"C'est difficile à dire…"

Nom d'un chien, mais il est pire qu'un elfe de maison ! … Minute. On est le combien ? (Le 20...) Merci. Ah, oui, ça me reviens. Demain, les mangemorts sont tous loin. C'est-y pas mignon tout plein ? Il me ficheront un paix royal. Enfin, plus de bruit de bagarres dans les salles d'entraînement. Enfin seul avec son génie… Que demander de plus ?

"Je vois de quoi tu veux me parler, Wormtail. Ne te fatigue pas. Il n'y a rien que tu puisse faire." Sauf virer ton gros derrière adipeux de cet endroit avant que je me décide à demander à Macnair de nous faire du "Petit Gros à la broche entrelardé d'abrutissement". Berk. Vite, le faire sortir d'ici avant de tombe ren pâmoison de dégoût.

"Tu peux disposer." Enfin, le vers de terre se décida à débarrasser le plancher.

Le plus grand mage noir d'Angleterre pu enfin s'avachir dans son fauteuil tel une loque, et soupirer d'aise en contemplant à nouveau les plans diaboliques qu'ils allait inventer pour faire de la vie de poularde et de ses habitants un véritable enfer. Quitte à ne pas pouvoir avoir ce que l'on veut, autant s'occuper comme on peut avec les moyens du bord. Sans pour autant oublier son but premier : donner des sueurs froides à cet andouillette pur porc de Ministre et à toute sa clique. On est un Seigneur des Ténèbres ou on l'est pas.

Mais on a beau être un mage aussi puissant que renommé, cela ne voulait pas dire que l'on n'était jamais soumis à quelque impondérable en l'occurrence, le raffut intolérable produit par ses mangemorts qui s'entraînaient. Ils le font exprès ou quoi , s'interrogea le grand Lord V. Ils le savaient pourtant. Autant de boucan l'empêchait de réfléchir mais aussi provoquait chez lui d'atroces maux de tête - quoique pas aussi atroce que le Doloris que vont subir la bande de sauvages qui se croient autorisés à faire un tel ramdam à l'heure de la sieste.

Pourquoi ils sont pas au boulot d'abord ? (On est dimanche, patate !) Dis-donc, Miss la retranscripteuse, tu peux faire ton boulot sans être désagréable ? (Chef, oui chef !) Tristana... (Oui, ça va, j'arrête.) Merci quand même… (…) Bon, je vais quand même aller leur remonter les bretelles à cette bande de zigotos. Pourquoi Lucius n'a pas réagit ? Pas grave.

Tout de même, il allait finir avec une monstre migraine. Ces migraines ne peuvent pas être mises sur le compte de la ménopause - il est peut être un chouia efféminé mais biologiquement, il reste un homme - sous peine de se prendre un méchant Doloris dans la figure. Faut pas que déconner, quand même. Et NON, les pantoufles en peluche ne sont pas un indicateur d'efféminisation outrancière. C'était la seule chose qui pouvait protéger ses augustes petons du froid sépulchral de l'endroit. On pouvait être Le mage noir et apprécier d'avoir les pieds au chaud.

Il finit par se lever, puis de se mettre en quête de la source du bruit. Silencieux et rapide tel la Mort. Il prenait grand soin de faire tourbillonner sa cape dans son sillage afin d'avoir l'air encore plus imposant qu'il ne l'était en réalité. C'est vrai que quand on pèse 50 kilos tout mouillé, on ne fait pas vraiment le poids face à des malabars comme Crabbe ou Goyle. Une asperge contre deux T-bones.

Des hurlements retentir de plus en plus fort et résonnaient comme dans une cathédrale. Pourquoi donc avait-il écouté ce sombre crétin d'architecte qui lui a dit que l'insonorisation préexistante grâce aux murs était amplement suffisante, que non, il n'avait pas besoin de rajouter des parois isolantes. Soit ledit architecte était un incompétent soit ses'serviteurs' étaient vraiment bruyant. Ou les deux.

Bref, arrivé devant la porte de la salle, il s'arrêta, prit une profonde inspiration, tel le plongeur du haut de son promontoire. Il arrangea les plis de sa cape. Puis, il ouvrit en grand les portes d'un sort avant de les passer, tel César rentrant à Rome après une éclatante victoire.

Il fit donc une entrée remarquée. C'est en tout cas ce qu'il pensait. Il y eut comme un instant de flottement puis les "combats" reprirent de plus belle. Des adolescents en train de soigner leur pulsions hormonales. Voldy s'autorisa un sourire en coin. Des gamins. Mais des gamins capables de tuer. Et des gamins apparemment plus occupés à se crêper le chignon qu'autre chose... Seigneur... Qu'allait-il bien pouvoir faire d'eux? Les vendre? Quoique franchement, avec sa chance, il y avait fort à parier qu'il devra encore payer de sa poche pour se débarasser d'eux.

Ainsi, Lord Voldemort se retrouva cloué sur place devant un spectacle pour le moins ahurissant qu'il ne contrôlait pas. Et qui implique une définition plus élaborée.

Imaginez un peu le tableau : une vingtaine d'adultes soi-disant responsables en train de se taper dessus allègrement sans prendre en compte la présence de leur cher patron, lequel en est passablement énervé. Pour ne pas dire excédé.

Il prit son mal en patience et entreprit de taper du pied sur le sol, histoire de bien montrer que, très franchement, ils se conduisaient tous comme des gamins – des gamins moldus. Le niveau sonore passait les limites du supportable et c'est alors que Voldemort eu la vision à la fois éphémère et comique de rugbymen en train de fêter leur victoire. Pas qu'il regardait le rugby sur la télévision de contrebande qui capter une version pirate du câble.

Ce n'est que lorsqu'un certain sorcier répondant au nom de Lucius Malfoy vint s'écraser contre le mur de gauche que Voldy décréta qu'il fallait agir. C'était sans compter le degré de rage vexatoire subie par le blond.

"NOM DE DIEU BELLATRIX ! T'as péter une durite ou quoi !"

"Fait pas ta chochotte Luc', ça arrive à tout le monde de se faire mettre au tapis…"

"Par une femme !"

BANG ! Rodolphus rencontra le mur opposé. On ne se moque pas impunément de Lucius Malfoy. Non mais.

"Tu m'as pris en traître !"

"Hum hum," fait le Voldy en colère. C'est que la conversation risquait fort de dévier du sujet initial assez rapidement. Ce qui n'aurait pas eut l'heur de plaire au maître des lieux. Constatant, pour son plus grand malheur, que l'éclaircissement de gorge ne servait à rien, il décida d'employer les grands moyens.


je sais, faut que je me soigne. Je continue, j'arrête ? Pour le savoir, rendez vous sur la fenêtre review où vous direz tout le bien que vous pensez de moi. Ceci n'est pas une option, au cas où.

Tristana (qui recorrige ça en mars 2012... si si)