Notes: Me voilà de retour HAHAHA! -'

Non sérieux, après une grande panne d'inspiration pour la suite des "leçons" (que je reprendrai pendant les vacances je pense, lorsque ces p***** de bac blanc seront passés) et j'ai décidé, après plusieurs mois d'écriture, de vous poster le premier chapitre de ma nouvelle fic' (il n'y en a que certains qui l'ont lu). Ne me demandez pas, cette idée est venue comme ça. Si vous trouvez ça insultant, très spécial, je comprendrais (c'est même ce que j'éprouve^^)

Cette fic' risque d'être violente et bien sûr, avec des scènes hot!

Personnages: Bien ûr pas à moi. Regardez ce que j'en ferai s'ils étaient à moi!

Spoilers: Saison 7

Chapitre 1:

Voilà deux mois, deux mois qu'elle avait disparue, deux mois qu'il se morfondait chez lui, au boulot, deux mois que l'hôpital était perturbé de la disparition de leur directrice, deux mois qu'il ne vivait plus et que Wilson tentait de lui remonter le moral, mais en vain, Cuddy n'était plus là.

FLASH-BACK

C'était un soir d'hiver, il faisait déjà nuit et il était plutôt tard. Pour la première fois depuis des mois, Cuddy finit son boulot à une heure avancée, ce qui n'était plus arrivé depuis qu'elle avait adopté Rachel et surtout depuis qu'elle sortait avec House.
Elle n'avait pas mis les pieds dehors depuis le matin. Enfin, mettre les pieds dehors était un bien grand mot, par, quoi… Romantisme si elle pouvait dire ainsi, House l'avait déposée devant l'entrée de l'hôpital pour éviter qu'elle attrape froid. Du coup, elle était obligée de prendre les transports en commun ce soir là, n'ayant aucune voiture à sa disposition.
Le froid glacial lui flagella le visage et elle remonta un peu plus le col de son manteau. Elle marchait vite, voulut rester dehors le moins longtemps possible et se rendit à la station de bus la plus proche et attendit que le bus arrive.

HHH

House était rentré à l'heure normale, Cuddy l'avait prévenu qu'elle ne pourrait pas rentrer avant vingt-deux heures et lui avait demandé d'aller chercher Rachel à la crèche, ce qu'il avait fait sans rechigner. Du coup, il avait dû prendre la voiture et laisser Cuddy et ses pieds.
Maintenant, il éprouvait des remords en voyant la tempête de neige qui se préparait au-dehors, et le bruit strident du thermomètre qui annonçait que la température était descende sous le seuil de zéro.
Il regarda sa montre, elle ne devrait pas tarder à rentrer. Il l'attendait bien au chaud sur le canapé, reposé d'une petite sieste faite auparavant. Il pensait à elle qui devait mourir de froid avec ses vêtements serrés en train d'attendre le bus. Bon, résolution, ne plus jamais la laisser revenir seule du bureau !
Il avait attendu jusqu'à minuit, et puis avait finit par paniquer. Il avait appelé Wilson, son équipe, et puis… Sait-on jamais, Lucas. Rien de fluctuant pour chacun. Et là, il avait vraiment peur. Il l'avait cherché toute la nuit, après avoir déposé Rachel chez Wilson, à un tel point qu'il ne ressentait plus le froid qui s'imprégnait de part en part dans sa peau.

FIN FLASH-BACK

Et voilà, voilà deux mois qu'il cherchait inlassablement, qu'il espérait la revoir vivante. Tous les scénarios possibles et inimaginables étaient passés dans son esprit, et les pires étaient restés gravés dans sa mémoire.
Ce soir là, il était encore plus démoralisé que de coutume. C'était censé être son anniversaire, ils en parlaient depuis longtemps, ils avaient pleins de projets pour cette date particulière, ses quarante ans.
Alors pour noyer sa peine dans autre chose que des photos, House prit ses clés de moto et roula, roula jusqu'à ne plus savoir où aller.
Cela faisait un peu plus d'un mois que Rachel vivait chez Wilson et Sam. Il n'arrivait plus à s'en occuper sans pleurer, sans repenser à Cuddy.
Il stoppa sa moto devant un bar réputé pour être un bar à putes et entra sans se poser de questions. Il adressa à peine un signe de tête au barman et alla s'installer à la table située au fond de la salle.
En attendant qu'on prenne sa commande il détailla un peu les lieux. C'était un tout petit bar avec, presque à chaque table, un homme qui discutait avec une prostituée. Il se demandait d'ailleurs pourquoi aucune ne venait vers lui, mais il se dit qu'il devait avoir une tête tellement horrible à voir qu'il repoussait tout le monde.
Le serveur lui apporta son bourbon et il s'y noya le plus vite possible. Il aurait pût le boire chez lui, mais pour lui, rester dans son appartement qui contenait tous ses souvenirs avec Lisa l'insupportait de plus en plus.
Il sentit le liquide lui faire beaucoup de bien et il en recommanda un autre. En attendant une fois de plus, il regarda la pièce d'une façon bien différente de la première fois. Il remarqua cette fois-ci une table autour de laquelle discutaient quatre prostituées relativement bonnes. Elles discutaient de tout et de rien, de la dernière pire de chaussures à la mode, de la dernière passe, de leurs ambitions.
Voilà des femmes qui avaient de l'ambition mais qui étaient tombées tellement bas qu'elles étaient obligées d'offrir leur corps au premier homme venu. Il tendit un peu plus l'oreille quand elles parlèrent à la quatrième fille qui n'avait pas encore ouvert la bouche.

-Bon alors ! E toi Lizzie, ta première passe, comment ça s'est passé ?
-L'homme était… Bizarre. Enfin je veux dire par là qu'il voulait tout toucher tout de suite ! Mais il m'a donné un bon paquet de billets.
-C'est normal l'effet que ça t'a fait. Ca nous a fait ça à toute la première fois. Après, t'oublie presque que ce sont des pervers qui te touchent.

House ne pouvait pas voir la nouvelle qui était de dos, mais il pouvait lire dans son dos qu'elle était dégoutée et qu'elle avait que très peu d'expérience dans ce domaine. Il remarqua qu'elle avait les cheveux bruns attachés en une espèce de natte défaite, qu'elle portait un débardeur rose pâle bien trop grand qui laissait entrevoir l'armature d'un soutien-gorge noir. Il pensa à ce que ce débardeur laissait voir devant et, pour la première fois depuis la disparition de Lisa, il sentit son excitation reprendre du dessus. Il n'aurait jamais pensé qu'après Cuddy une simple pute le ferait bander. Lors qu'il s'en étonnait, une nouvelle prostituée entra dans le bar et se rendit à la table des quatre filles aussi vite que possible.

-Bon anniversaire Lizzie ! Cria-t-elle.
-C'est ton anniversaire ? S'étonna l'une des quatre.
-Oui.
-Quel âge ?
-Je… Je ne sais pas… Murmura la nouvelle qui baissa les yeux de honte.
-Comment ça tu ne sais pas ?
-Lizzie a subit un accident qui l'a rendu amnésique. C'est mon boss qui me l'a amené pour que je lui apprenne tout sur le métier. Elle ne savait qu'une chose, qu'elle s'appelait Lizzie et que son anniversaire était le 21 mai.
-C'est fou cette histoire.

Oui, c'était fou cette histoire, et surtout qu'il soit là pour l'écouter. Ce ne pouvait décemment pas être possible. Sa Lisa prostituée ? Il les écoutait parler plus attentivement, il la détailla plus attentivement.
C'est vrai, brune comme Cuddy, les mêmes courbes avantageuses, le même surnom que sa famille lui donnait, la même date d'anniversaire. Il n'y avait que sa voix incertaine qui la différenciait, mais il y avait trop de coïncidences pour que ne soit pas elle.
Alors il tenta une approche, il fit tomber un mouchoir en tissu, qui avait appartenu à Cuddy et qu'il gardait toujours dans sa poche, sur le sol près de la chaise de la femme, se baissa pour le reprendre et posa une main sur l'épaule de la jeune femme pour lui rendre. Pas le même parfum. Celui-ci était agressif et piquait les yeux.

-Mademoiselle, vous avez fait tomber ceci.

Elle vrilla son regard dans le sien et il se sentit partir. C'était elle, il en était certain. Le même éclat dans les yeux, la même expression du visage lorsqu'elle ne comprenait pas quelque chose.

-Lisa… Murmura-t-il avant de fermer les yeux convulsivement.
-Monsieur ? Vous vous sentez bien ? S'inquiéta-t-elle.
-Lisa… Réitéra-t-il.
-Heu non… Vous devez faire erreur. Je m'appelle Lizzie. Et ce mouchoir n'est pas à moi.

House rouvrit les yeux et la vit se tenir droite devant lui. En plus de son débardeur trop petit elle portait une minie jupe au raz des fesses et des bottes en cuire noir à très haut talons.

-Faites-moi plaisir, gardez-le.
-On se connait ? Demanda-t-elle en voyant l'animosité avec laquelle il la regardait.
-Non, vous me faites juste penser à une femme qui vous ressemble étrangement.
-Ah. Merci… Fit-elle peu convaincue.

Houe la regarda une dernière fois avant de quitter la pièce. Il était tellement perturbé qu'il avait oublié de payer.
Lizzie resta plantée debout au beau milieu du bar, le mouchoir dans la main.

-Et bin ! C'est ce qu'on appelle le coup de foudre !
-Ne dit pas n'importe quoi Brendy.
-Est-ce que t'as remarqué comment il te regardait ?
-Oui. J'étais juste à son goût, c'est tout.
-Non, il est tombé amoureux de toi ! Et tu rougie alors toi aussi !
-Arrête ça ! Hurla Lizzie avant de sortir du bar.

TBC