(Je n'ai pas souvenir d'avoir vue une Fanfic sur Aethyta, française du moins. Alors je me permet de rectifier le tir, parc'ce que, personnellement, je trouve le personnage absolument génial, et touchant si l'on se penche sur son sujet.

Il y aura des personnages OC, puisque l'histoire tourne autour d'un personnage secondaire de la Saga Mass Effect, principalement une romance Asari, dont le personnage principal est OC.

Je m'excuse d'avance pour les fautes, mon Omnitech à tendance à buger... humhum...

Je souhaite une agréable lecture. La Fiction est écrite petit à petit, donc en plusieurs publications, de taille globalement similaire.)

Chapitre un: Retrouvailles.

Ronflant sous une épaisse couverture laineuse, la Matriarche la plus originale de Thessia se faisait odieusement déranger par les maigres rayons de soleil, traversant la fenêtre double vitrage, jamais assez épaisse pour l'Asari qu'était Aethyta. Depuis la destruction des Moissonneurs, le retour de Shepard, et le bonheur de sa fille, Aethyta avait vue son statue vue radicalement à la hausse parmi ses semblables. Elle faisait partie de celles qui s'étaient battues avec acharnement contre les envahisseurs, sa fille était devenue une légende, et c'est sans compter sa belle fille Shepard. Un palmarès scintillant.

Mais Thessia était une planète en souffrance, et pour ça, Aethyta souffrait chaque jours de voir sa terre natale... Terre de toutes Asaris saigner de la sorte.

Ouvrant un œil aux lueurs noisettes, la Matriarche luttait pour ne pas briser en éclats les vitres de son appartement, une décharge biotique et tout serrait réglé dans la minute, sauf la facture de réparation... Décidée à ne pas toucher au compte en banque, elle se leva de sa couche, allant d'un pas lasse vers sa cuisine. Des rires vinrent à ses orifices auditifs, et elle sourit en voyant sortir deux Demoiselles (Asari de cent ans ou moins) d'une des chambres de son appartement. Depuis la guerre contre les Moissonneurs, la Matriarche était retournée sur Thessia, désireuse de retrouver une place qui jadis fut bafouée par ses semblables Matriarches. A présent son nouvel appartement abritait des Asaris, ex-commando, simples habitantes de Thessia, ou encore vagabondes et réfugiées de guerre. C'était d'un comme un accord qu'elle avait accordée à l'Assemblée Asari de prêter quelques couches, si toutes fois la location était éphémère, le temps que chacune retrouve un habitat fixe. Aussi, Aethyta rencontrait régulièrement de nouvelles locataires, sans jamais demander le pourquoi du comment elles étaient arrivées ici.

Habillée d'une robe col montant, habit civil des plus prisé chez les Asari, Aethyta décida aujourd'hui d'enrouler une écharpe pourpre en accord avec son teint violé, pour affirmer sa personnalité. Mais en se regardant au miroir, elle ne put retenir un maigre sourire.

*-Par les tétons azur de mes ancêtres, pourquoi faut-il que je lui rentre dedans dès son arrivée?* Dit-elle, se rappelant avec exactitude qui avait laissée cette écharpe sur ses épaules. Ce n'était autre que la Matriarche Aträ L'Oëk, une Asari tout aussi âgée qu'elle, environnant donc les milles cinq cent ans. De souvenir, elle avait la peau bleu foncée, rappelant avec envie l'obscurité séduisante de la nuit, quelques tatouages blanc ornant avec élégance le bout de son arrête crânienne se divisant en six tentacules fixes, recourbées en arrière. Aethyta avait beau être frivole, elle n'avait pas oubliée cette nuit de délice, s'unissant à cette autre Asari, qui, pour la première fois depuis des siècles, avait sue lui faire oublier le goût savoureux des lèvres de Benezia, la Mère de Liara T'soni, sa fille.

Empruntant un taxi, le véhicule s'envolait sur sa trajectoire habituelle, longeant les bâtiments en construction de ce que fut Thessia à son apogée, Aethyta se dirigeait vers l'un des temples encore debout après la guerre. Mettant pieds à terre, payant à l'aide de son Omnitech le conducteur, elle observait avec lassitude ses crédits ainsi débités vers le compte du protagoniste, une Asari discrète dont Aethyta ne savait rien, et ne voulait rien savoir.

Aujourd'hui était un jour spécial, Aträ L'Oëk venait d'arriver sur Thessia depuis Illium, le voyage depuis Nos Astra avait due être éreintant, et son humeur allait certainement en être la première victime. Aethyta ne la connaissais pas vraiment, à dire vrai, une nuit d'amour en un instant de folie, ne faisait pas d'elles des amies proches, ni des connaissances proches... au final c'étaient des étrangères. Mais le message reçue la veille avait attisée la curiosité de la Matriarche, simple et bref quoi qu'un peut trop protocolaire à son goût.

*Omnitech-Messagerie-Aträ L'Oëk: De retour sur Thessia, Baie d'amarrage Temple d'Athamé, même si pour l'heure, nous pourrions le renommer temple Prothéen. J'espère vous y revoir. Amicalement, Aträ L'Oëk Dirigeante Du Regroupement Commerciale Entre Nouvelles Cultures d'Illium. DDRCENCI.*

Pressant le pas, Aethyta s'empressait de monter les marches du temple, en arrivant, elle fut amusée de voir une tripotée de Demoiselles fourmillant autour d'Aträ. Ses souvenirs étaient fondées, Aträ était la grâce même, la sévérité, probablement à cause de ses sourcils sombres tatoués finement sur ses arcades. La Matriarche bleu nuit signait quelques paperasses, dans la précipitation, elle faisait de son mieux pour satisfaire toutes les Demoiselles et Matrices (Asari en phase Adulte, entre Demoiselle et Matriarche), jusqu'à qu'un garde du corps Buttarien ne s'interpose, les repoussant aussi froidement que possible, pour faire comprendre que ce petit jeu était terminé.

Quelques Asaris plus âgées vinrent à leurs tour gratifier l'arrivante, mais le regard bleu océan d'Aträ se verrouilla dans celui, serte plus modeste, mais tout aussi charmant, d'Aethyta. Un instant, Aethyta eu l'impression que sa gorge rétrécissait à vue d'œil, sa respiration fut plus difficile, et elle due reprendre son souffle à grandes bouffées, avant que l'Asari ne la rejoigne, accompagnée de son garde du corps.

*-Je craignais de ne jamais vous revoir Matriarche Aethyta.* Dit-elle, courbant l'échine avec élégance, sa crête bleutée composée de six tentacules ornées chacunes de tâches blanche, imitaient avec perfection le ciel étoilé, sans était presque rageant d'être aussi belle.

*-Je n'suis pas vraiment loin du Temple, dix minutes à peine en Skycard.* Haussant les épaules, celles-ci habillées de l'écharpe pourpre. Ce que ne manqua pas Aträ d'observer.

*-Vous la portez pour moi?* Demanda t-elle, un fin sourire à la commissure de ses lèvres bleu nuit, légèrement vernies pour l'occasion.

*-Je ne me souviens pas t'avoir offert quoi que ce soit en échange, alors, la porter et la moindre des choses.*

*-Vous m'avez offert bien plus que de choses matérielles. Et vous le savez-fort bien.*

Aethyta déglutie, elle ne se souvenais pas avoir était abrutie de la sorte d'un simple timbre de voix, celui ci faisant frémir chaque parcelles violette de son épiderme.

*-Tu ne m'as pas fait venir pour rien je suppose. Nous dînons ensembles?* Demanda t-elle, sous le regard amusé de son interlocutrice.

*-J'espérais en réalité, que vous m'inviteriez, mais si je dois, comme à mes habitudes, préparer un programme pour la journée alors...* Dit Aträ d'un ton exagérément lasse.

*-Par-ce que tu as toute la journée de libre là... pour moi?* Courbant ses arcades, Aethyta s'empressa de poursuivre.* Okay... et bah... on va faire à ma manière. J't'invite!* Dit-elle tapant dans ses mains, tout en prenant le bras d'Aträ, qui ne put qu'échapper un rire franc et clair à cet empressement. *-Il va nous suivre partout celui la?* Demande Aethyta, tout en observant d'un mauvais oeil mauvais le Butarien armé.

*-Je le craint mon amie, à moins biensur que vous ne sachiez assurer ma protection? J'ai ouïe dire que l'accoutrement militaire vous va à ravir.* Aträ se mordit la lèvre inférieure, celle-ci bien pleine et luisante, douce promesse aux yeux d'Aethyta, qui eu un mal fou à réunir ses neurones pour pouvoir, marcher, regarder les lèvres de sa partenaire, et parler, sans qu'un fils de bave ne vienne souiller son menton.

*-Et bien... Je doute que l'on nous attaquent où nous irons, je connais le quartier comme ma poche. Et puis, ici, personne ne saura qui vous êtes, je vous en fais la promesse.*

*-Vous avez entendue?* Dit Aträ, tout en s'extirpant gentiment de la prise d'Aethyta, pour faire face à son garde du corps.* Retrouvez moi ce soir à l'hôtel des Perles d'Azur, à vingt et une heure, heure standard galactique.* Face à l'air agacé et peut assuré du Butarien, Aträ poursuivit sur le ton de l'amusement.* Vous savez comme moi que mes forces biotiques pourraient sans mal désarmer une dizaine d'Hommes, et en pulvériser le double en une fraction de seconde, alors... de vous à moi Agent Thargo, vous n'êtes utile ici, que d'apparence.* Hochant du chef, indéniablement convaincu, le Butarien se permis de grogner, bougon, avant de tourner des talons et se diriger sagement vers un Skycard militaire.

*-On peut dire que tu sais êtres convaincante.* Souriant largement en voyant le Butarien rentrer dans son véhicule.

*-Et vous n'avez encore rien vue...* Susurra Aträ, s'amusant du regard hébété de sa voisine.

...

Assises toutes deux à un bar de fortune, l'établissement ne payait pas de mine, un simple troquet de ruelle, où la plupart des clients étaient des Asaris rescapées de guerre. Deux barmaids Asaris se chargeaient du lieu, l'une faisait le service en salle, l'autre au bar.

*-Toujours des lieux typiques.* Dit Aträ dans un amusement certain. Tout en croquant dans ce qui semblait être, des frites, odieuses créations de l'Homme aux goût renversant.*Et la nourriture, y est... comment dire, originale.*

*-Ce sont des Pommes de Terre. Tu sais que sur Terre, ils en font des touts écrasés, ce sont des sortes de galettes pas plus épaisses qu'un ongle. Des ship's. C'est une amie qui m'en à ramenée, soit disant que je ne suis pas ouverte aux cultures d'autres races, mais regarde.* Croquant dans une frite.* Je suis ouverte.*

Aträ se mis à rire, sous le regard interloqué d'Aethyta.

*-Quoi... qu'est-c'que j'ai dis encore?* Fronçant ses arcades, avant que les doigts fins de sa consœur ne viennent caresser sa joue.

*-Rien qui ne change à vos habitudes Aethyta, vous êtes... spontanée, surprenante, et parfois quelque peut cocasse.* Souriant presque nostalgique, avant de savourer une autre frite du bout des doigts.* Tout ce que j'aimes en l'occurrence.*

Aethyta déglutie, avant de s'empiffrer d'une poignée de frites, pour encaisser correctement le compliment.

Le repas se poursuivait paisiblement. Jusqu'à ce que la serveuse, ne vienne apporter de nouvelles liqueurs Asaris aux deux protagonistes.

*-A votre santé Aträ!*Levant son shooter, avant d'en réclamer un autre.

*-Toujours se penchant pour les bonnes boissons.* Dit Atrâ, tout en savourant lentement la liqueur.

*-Et encore, tu ne m'as jamais croisée après une soirée à l'alcool Hanari, ça sa défrise. * Aethyta lui lança un regard de défis, avant que les deux Asaris ne rient de ses pitreries, avalant le contenue de leurs verres.

...

Bras dessus bras dessous, Aethyta arborait un air naturellement satisfait, peut-être un brin provocatrice, lorsqu'une Asari osait les regarder de travers, Aethyta exagérée leur posture de couple confirmé. Il faut dire que le couple entre Asari, malgré la guerre et les renouveaux, n'était pas toujours bien vue, notamment entre Matriarches. Mais tout ceci, Aethyta s'en fichait bien, laissant sa main dans le creux du dos de sa partenaire, les deux asaris prenaient le temps de marcher côte à côte, oubliant les skycars et autres moyens de transport bruyants à des centaines de mètres au dessus de leurs têtes.

*-Je ne reconnais plus Thessia, mais je suppose qu'il faut se montrer satisfaite du résultat, il vaut mieux une terre en ruine, que plus de chez-nous du tout.* Dit Aträ, le timbre de sa voix tremblant, morose, son visage marqué par la peine. Aethyta ralenti le pas, jusqu'à s'arrêter, se tournant vers sa congénère, dont le rapprochement devenait odieusement provoquant.

*-Thessia est toujours vivante, malgré la rage destructrice des Moissonneurs, les Asaris sont toujours debout, moins nombreuses nous n'en sommes que plus féroces Aträ.* Hochant du chef, avant de sentir sa partenaire fondre en larme entre ses bras. Hésitant les premières secondes, Aethyta laissa Aträ se blottir au creux de son buste, laissant perler quelques larmes, preuves irréfutables de son chagrin.

*-J'aurais aimée faire plus, j'aurais aimée être là pour vous soutenir.* Crispant ses doigts fins dans le dos d'Aethyta, Aträ semblait fragilisée, affaiblie par la vision navrante des ruines de Thessia en rénovation.

*-Nous allons toutes de l'avant. Grace à Shepard, grâce à nous même. Nous ne pouvions toutes êtres au devant de la scène, chacune à luttée pour sa vie, et celles des autres, ne te blâme pas Aträ, comme des milliers d'entre nous, tu as fais ce que tu as put.* Caressant la crête étoilée d'Aträ, Aethyta eu le sentiment qu'il était temps d'agir. Empoignant la nuque marbrée de l'Asari, elle la força un instant à reculer la tête, son regard sauvage réchauffant celui glacial de sa partenaire, avant de laisser ses lèvres épouser les siennes.

L'instant sembla couper du monde les deux Asaris, Aträ figée de surprise, ne sue s'extirper de la poigne tendre et à la fois ferme de sa partenaire. Leurs lèvres scellées, chacune d'elle donnait à l'autre autant qu'elle le pouvait, et c'est sans gêne aucune, en extérieur, sous les regards incertains, curieux ou accusateurs, qu'Aethyta offrit à sa congénère, le plaisir de contempler l'Éternité ensembles.

Plusieurs secondes s'écoulèrent, leurs corps se crispants sous la tension enivrante de l'action. Contempler l'Éternité, voulait dire tout, et rien à la fois. Déchirant les frontières du concret, malléable, à l'absurde distorsion de l'esprit, souvenirs ou prédilections. Aträ se perdit l'espace d'une seconde dans les souvenirs terrifiants de la guerre, souvenirs qui fut immédiatement happés, broyés, détruit par la présence spirituelle d'Aethyta, qui se voulait bien plus forte qu'elle ne le prétendait. En quelques instants à peine, Aethyta repoussa chagrin et torpeur chez sa partenaire, une fois l'acte conclu, Aträ se rendit compte avec qu'elle force psychique sa partenaire pouvait, ou non, repousser ses peurs les plus enfouies.

*-Merci...* Dit-elle, manquant de tomber à la renverse après ça. Aethyta la maintenait fermement entre ses bras, avant de s'assurer que leur équilibre commun soit de nouveau revenu à la normale.

*-Tu dois rentrer tôt ce soir à ton hôtel?* Demanda t-elle, ignorant totalement les regards curieux sur leurs personnes.

*-A dire vrai, je commence à me dire, que je ne rentrerais pas du tout ce soir.* Relevant son regard de glace vers Aethyta, les iris océan de l'Asari étaient larmoyants, sa détresse en disait long sur ses intentions, elle voulait, et désirait avec hardeur son amie, connaissance, collègue, peut lui importe le sobriquet, elle voulait s'unir à Aethyta, comme elles le fient jadis, pire encore, elle en avait besoin.

...

De retour chez elle, Aethyta invita sans attendre son amie à rentrer dans l'appartement. Une Demoiselle à l'épiderme rosée sortie de la salle de bain, une maigre serviette sur les hanches. Recouvrant ses seins, elle s'empressa de retourner dans sa chambre, sous le regard médusé d'Aträ.

*-Vous avez une fille?* Surprise, courbant ses arcades.

*-Oui, mais, ce n'est pas elle. Pas du tout même.* Ricanant grossièrement, en refermant derrière elle grasse à la fonction de son omnitech pour verrouiller l'entrée de ses appartements aux étrangers.

*-Ha oui? Et qui est donc celle jeune Asari à moitié nue dans votre chambre?* Le ton fut plus agressif que prévue, et Aträ fit de son mieux pour contenir sa frustration, sous le regard surpris d'Aethyta.

*-Ma parole, déjà jalouse? Nous avons couchaient ensembles depuis des lustres pourtant, je laisse donc un si bon souvenir qu'on en devient mordante?* Demanda t-elle, venant enlacer la taille d'Aträ, qui repoussa aimablement, mais fermement, sa congénère. Avant qu'Aethyta ne lui attrape le bras, et ne la tire de force dans ses bras, l'embrassant plus férocement que de raison. *Ne soit pas stupide, elle est trop jeune, et ses seins ne font pas le quart des tiens, aucune chance de se côté là!* Dit elle, ricanant en voyant Aträ se crispée furieusement entre ses bras.

*-Alors qui est-ce?* Serrant les dents, à deux doigts de mordre le nez de sa tortionnaire.

*-Une réfugiée de guerre, j'en abrite cinq car j'ai de la place, ça se fait pas rendement, un peut compliqué, et j'ai des choses plus importantes à faire là dessuite.* Souriant, espiègle, essayant de croquer le col montant de sa partenaire.

*-Des réfugiées.* Sembla soulagée Aträ, avant de se tendre tel un arc bandé.* Cinq?! Et vous allez me faire croire que vous n'en touchez pas une seule? Vous?! La plus frivole d'entre nous toutes?*

*-Guère de flatteries Chérie, je n'ai pas la patiente ce soir, détends toi.* Dit Aethyta, essayant de glisser ses mains sous les jupons de sa Dame, avant que celle-ci n'use de biotique pour emprisonner les mains d'Aethyta dans son dos.

*-Aträ!?* S'exclama Aethyta, frustrée du retournement de situation.

*-J'apprends que vous abritez non pas une, mais cinq Demoiselles sous votre toit, et de plus, que vous aimeriez Contempler l'Eternité de la façon la plus charnelle qui soit, avec ses Asaris comme voisines de chambre? Me prendriez-vous pour une de ses petites soubrettes, à peine capable de remuer des hanches pour le premier barmaid généreux du quartier dont vous pourriez abusez jusqu'à plus soif des services physiques contre une maudite somme de crédit?!* Fronçant les arcades, déjà tatoués de sourcils froncés, l'air colérique ne la rendit que plus désirable, et Aethyta ne put qu'hausser les épaules, s'avançant vers sa partenaire, malgré ses mains liées dans le dos.

*-Vous en avez envie autant que moi, et je puis vous assurez, que tous les culs que j'ai eu le bon plaisir de sauter ici et là, n'ont jamais rivalisaient avec vous. Pas même, vous savez qui...* Hochant du chef. Aträ sembla se détendre quelques instants, laissant même Aethyta l'acculer contre un coin du mur, leurs corps se rapprochant dangereusement.

*-Aethyta... vos mots ont toujours choqués la populace, mais ... la significations n'en est toujours que plus franche. Si je suis retournée à Thessia, ce n'est pas pour les affaires du DDRCENCI, mais... pour espérer une relation un peut plus stable qu'une simple nuit de débauche.* Baissant les yeux, Aträ déglutie, avant de croiser le regard surpris d'Aethyta.

*-Comment ça?* Demanda celle-ci à mi-mot.

*-Je suis venue demander votre main. Et tout le ramassis de grossièretés qui va avec l'Asari en question.* Reprenant sa respiration Aträ dénoua les liens biotiques aux mains d'Aethyta. Poursuivant d'une voix moins assurée. *Je ne suis pas Bénézia, je ne suis pas non plus la légendaire Favorite, ou que sais-je. Mais je suis assez âgée pour espérer finir mes jours en compagnie d'une autre Asari, aussi sage et vieille que moi. Vous l'êtes, et votre attitude typique me semble complémentaire à la mienne, bien plus conventionnelle. Je... ne suis plus en âge de vouloir cacher quoi que ce soit, aussi, c'est sans détours, que je suis ici pour espérer votre approbation. Aussi modeste soit ma demande.* Baissant la tête, Aträ sentie ses genoux trembler, demander Aethyta en mariage frisais probablement la plaisanterie absolue aux yeux des autres, bien qu'encore la Matriarche Aethyta était à présent respectée, mais aux yeux d'Aträ s'était un honneur que de partager sa vie avec une Asari si ancienne et originale en toutes choses.

*-Et bien... je devrais peut-être me servir un autre verre, et réfléchir à tout ça en effet.* Se frottant les poignets, tout en observant étrangement Aträ, comme elle avait observée son premier humain.

*-Je ne voulais pas vous l'annoncer ainsi... excusez moi. Je devrais rentrer à l'hôtel, avant que la situation ne devienne trop gênante à mon goût.* Se redressant du mur, Aträ quitta les lieux la mine basse, il était évident qu'elle se sentait stupide, honteuse, probablement une gêne inimaginable, mais Aethyta ne put bouger le petit doigt, tant la nouvelle avait broyée le peut de bon sens qu'il lui restait.