Note d'auteur : Voici une fanfiction sur le Whitesquareshipping, soit un ship romantique entre Écho et Ludvina, protagonistes félinins de Pokémon Noir/Blanc 1 & 2. Je prévois de suivre une trame scénaristique, ainsi que d'en introduire des éléments plus doux et moins centrés sur le scénario. L'écrit sera à la première personne, et le regard sera échangé entre les deux protagonistes pour des raisons scénaristiques. En terme de descriptions, il sera à considérer que les personnages non décrits sont similaires ou presque à leur version en jeu. N'hésitez pas à donner votre avis, car en tant qu'autrice amatrice, je souhaite progresser. Bonne lecture ~
Ludvina x Écho
Chapitre I : Chovsourir ; le Couple Séparé
Personnages :
(caméra) Écho
Ludvina
La représentation se terminait. L'artiste conclut une magnifique interprétation des Vivaldaim, la salle est comblée. Avec humour, le violoniste remerciait
« Je n'aurais jamais pensé qu'un café puisse être aussi rempli et aussi amusant. Merci à vous tous, habitués de la Mélodie du Répit pour me l'avoir fait découvrir !
— Non, lui rétorque le gérant, c'est à vous qu'on doit nos remerciements, monsieur. »
L'artiste est modeste, mais sa musique est agréable. Dans une ville aussi excitée que Volucité, j'ai toujours apprécié de venir ici, et de prendre une boisson fraîche pour les quelques représentations ayant lieu à cette heure. Cependant... tout est en mouvement, après avoir échangé quelques mots avec l'artiste et m'être informée sur les prochaines représentations de musicien, je m'en allait, retournant au bruit.
Le bruit que j'entendais n'était pas celui des gens acharnés qui courent le long des rues : il s'agissait de cris de peur ou de stupeur. Regardant le long de la rue, j'apercevais les passants s'écartant au passage d'un Chovsourir en panique. Les mouvements désordonnés, et les cris aigu du petit Pokémon introduisent un véritable brouhaha dans cette rue qui est d'ordinaire la plus calme de la ville. Je décidais de calmer le Pokémon. Très brièvement, je m'avançais sur le chemin du Pokémon. En un seul moment et quelques secondes, le chahut s'était interrompu. J'avais enlacé la petite boule de poil dans mes bras. Afin de l'apaiser, je suis chuchotais à voix basse
« Qu'il y a-t'il, petit ? Il fait encore jour, pourquoi as-tu si peur ? »
À force de caresses et de chuchotement, le petit Pokémon et le bruit de la rue se sont effacés. Cependant, cette crise d'effroi n'était pas naturelle, le Chovsourir était encore inquiété.
J'ai emmené le petit Chovsourir vers la place centrale, où sa présence n'effraierait ni ne dérangerait personne. Là, je lui présentais un de mes compagnons, mon Mushana, Morphée. La capacité à matérialiser les rêves des pokémons et des gens se trouvant dans sa brume me permettrait de comprendre la raison de cette agitation. Morphée est très bien entraîné, je peux également traduire le langage des Pokémons dans la brume. La voix aiguë du Chovsourir résonnait
« Je viens d'une grotte près d'un grand château dans le désert. Étais avec une amie. On a été attaqués, on devait fuir. On a été séparés par des gros rochers... Veux la retrouver... »
Un château dans le désert… Récemment, des secousses ont provoqué l'ensablement des voies d'accès au Château Enfoui… J'allais justement enquêter sur ces secousses s'étendant. En tant que dresseur, nous ne pouvons pas nous occuper de chacun des troubles chez les Pokémon sauvages, cependant ce Chovsourir semble lié à ce que je veux découvrir. Je le rassurais, il aura mon aide.
Le soir approche… J'aurais directement orienté mes recherches vers le désert s'il n'y avait pas eu ces ensevelissements : on ne peut pas toujours aller sur la Route 4 à cause des tempêtes de sable balayant la partie Nord. Le Chovsourir est visiblement venu par le seul endroit restant : les égouts de Volucité. Plus on s'en approchait, et plus il se resserrait à moi... Je l'ai invité dans mon sac, là où il ne sera ni en danger, ni dangereux.
En été, errer dans les égouts peut s'avérer risqué. Les Grotadmorv font de l'ensemble de la zone leur territoire, et sont enclin à repousser quiconque les offensent par leur présence. Je me dirige vers un passage menant directement au Chemin Enfoui, c'est un trou dans le mur qui a été préservé pour des raisons de site archéologique ; en effet, il mène à une grotte directement reliée au Château Enfoui. Tout est bien calme… même l'eau ne bouge pas, comme si les Grotadmorv n'étaient pas là…
À force d'avancer, j'avais l'impression d'être suivie. Je me suis retournée plusieurs fois sans rien ne remarquer aux alentours. Pas un Nosferapti ne croisait mon chemin, c'était des plus étranges… À quelles ampleurs s'étendent les perturbations sismiques ? Un nouveau vent frais m'effleure encore une fois. En plaquant mon sac contre moi, je me suis mise à courir ; l'entrée du Chemin Enfoui n'est plus loin.
L'espèce de déplacement d'air s'est estompé une fois dans la grotte. Je ne sais pas si l'on me poursuit encore… Si le potentiel danger se déplace si vite, je sais à qui faire appel. Mon Pharamp, Soleil, pourra s'avérer utile ; il émet de la lumière, et sa capacité Statik pourra démasquer mon poursuivant. Le chemin sera long d'ici le château, je n'aurais pas fini avant la nuit. Quelque chose me perturbait dans cette grotte ; le plafond semble s'être amenuisé, les éboulements ont certainement joué dans cette situation.
Je ne suis plus très loin de l'entrée du château, mais j'ai à nouveau cette impression d'être suivie. Si l'inconnu décide d'agir, il tombera dans le filet de Statik et ne pourra pas plus avancer. J'affichais un air méfiant en poursuivant mon chemin. Un courant d'air sans bruit ; le poursuivant approche… En un clignement d'œil, je sentis une bourrasque filer juste à mes côtés, sans s'arrêter à un seul moment. Le temps de le réaliser, mon sac avait disparu dans la bourrasque. Cherchant le sens du vent, je demandais à mon Pharamp d'illuminer les lieux ; à un moment, la lumière croisa un Pokémon.
C'était un Léopardus, il me fixait, mon sac d'où dépassait le Chovsourir dans la bouche. L'air de me jauger, il restait là sans bouger… En un battement de queue, il se retourna, comme pour me prévenir de quelque chose avant de détaler dans une nouvelle direction en enfermant mon protégé dans le sac.
« Soleil, reviens ! » je me hâtais d'aller à la poursuite du Léopardus.
Le voleur semblait davantage me guider que me fuir ; il s'enfuyait à la même vitesse que je le rattrapais. En avançant, je comprenais ; ce Pokémon a subi un entraînement, il est très probablement à un dresseur, et les rochers qui apparaissent au fur et à mesure de notre progression ne trompent pas, ce même dresseur doit être bloqué dans un éboulement.
Le Léopardus s'est arrêté. Je l'ai rattrapé à bout de souffle, il avait déposé mon sac à terre, le Chovsourir s'est accolé à moi. Une voix appelait en réponse aux cris du Léopardus
« Il y a quelqu'un ?! Je n'aurais rien contre un coup de main !
C'était une voix de femme qui résonnait derrière un amas de rochers, je répondais
— À quel point la cavité vous laisse de la place ?
— J'aimerais qu'on évite de faire sauter les rochers ! Je suis avec un Pokémon qui ne pourra pas tenir le choc, à ce rythme ! J'ai très peu de place ici et l'air est restreint ! »
Je ne sais pas depuis combien de temps cette personne s'est retrouvée là, mais il fallait agir.
La roche était trop lourde pour un Léopardus, j'annonçais à la femme de l'autre côté que j'allais extraire les pierres au plus vite. Morphée et Roxy vont m'aider ; allier la puissance dont peut faire preuve un Lucario et l'habileté d'un type psy permettront d'extraire la femme en un rien de temps.
Roches par roches, les gravats s'entassent le long des murs tandis que la cavité se découvre. Quand un espace fut formé, un petit Pokémon sortait du trou ; c'était un Chovsourir. Le Chovsourir m'accompagnant fila droit vers lui ; ce devait être son amie. La réunion des Pokémon Cupidon fut brève dans la liste des événements. Les derniers rochers étaient extraits, et l'on parvint à découvrir le dresseur enseveli. Une grande femme svelte portant une queue-de-cheval brune presque noire décoiffée ainsi qu'aux yeux bleu-vert apparaissait ; habillée d'une veste ouverte noire, d'un débardeur simple blanc et d'un pantalon de trekking noir. Elle a brièvement inspecté la cavité dans laquelle elle s'est retrouvée, et s'est retournée. Elle m'adressa une sorte de regard surpris avant de s'expliquer
« Je suis venue depuis la sortie de Port Yoneuve… Ce Chovsourir, là-haut, faisait un raffut pas possible. Visiblement, ça avait à voir avec les activités sismiques de la zone. En arrivant, j'ai eu affaire à je ne sais pas combien de Pokémon ; le temps de les disperser, je crois que l'auteur des séismes m'a remarquée. Merci de m'avoir sortie de là, je m'appelle Ludvina. Je ne pouvais pas envoyer un seul de mes Pokémon à cause de l'espace disponible. Au Moins, Prune a pu s'enfuir.
— Elle m'a guidée jusqu'ici, je n'aurais pas pensé qu'un autre dresseur soit là également. Je m'appelle Écho. Avez-vous besoin d'aide pour rentrer ?
— Je ne compte pas sortir de là avant d'avoir résolu le problème de séismes. Je ne suis pas blessée, ne t'inquiètes pas. Sinon, on va dire que je ne m'attendais pas à voir quelqu'un en jupe dans cette grotte ! »
Elle déclinait mon offre avec un sourire. Elle a beau ne pas être blessée, ses bras sont couverts de poussière et le tissu de ses vêtements est totalement sali. Après avoir frotté un peu les poussières, elle est partie en direction de là où je suis venue. En se retournant vers moi, elle se mit à rire
« Je ne t'ai pas volé ton objectif, j'espère ? On a affaire à un gros Pokémon pour faire de tels séismes, si tu comptes continuer, autant s'y prendre à deux !
— Toutes les galeries sont vides, je n'ai vu aucun Pokémon sauvage en venant ici. Tu as dit que tu en avais croisé, c'est bien ça ?
— Il y avait des chefs agressifs. Une galerie de Venipatte a été percée, c'est en repoussant les Brutapode que les autres colonies se sont enfuies. Pour ce qui est des Pokémon usuel, c'est de là que je tiens l'idée qu'on s'en prend à un énorme Pokémon ; ils sont toujours là, mais la présence sismique est si grande que leur peau vaut mieux que leur territoire. D'ailleurs… J'ai une idée ! Ludvina sortit une Pokéball de son sac et la lança au sol. Moi qui me demandais comment j'allais la nommer, chuchotait-elle, Écho ! On a besoin de toi ! »
Un Scobolide sortait de la Pokéball… Elle a nommé son Scobolide d'après moi ?! Le Pokémon ne semblait pas autant effrayé que l'indiquait Ludvina pour les colonies, il semblait même prêt à attaquer à tous moments. En s'appuyant sur son Scobolide, elle descendait à sa hauteur et expliquait
« Celle-ci semblait en vouloir suffisamment au Pokémon qui a détruit sa colonie. Je lui ai offert mon aide, car son attitude est méritante. Hein, Écho ? Elle semblait s'adresser au Scobolide
— D'abord, pourquoi mon nom pour un Scobolide ? lui demandais-je, en attendant également son plan
— Pour le plan, c'est que ce Scobolide sait où se trouve le nouveau maître de ces galeries, et n'oublions pas qu'elle désire nous aider, ça nous fait plus de nombre. Sinon, ce Scobolide porte ton nom à cause de ta coupe de cheveux ; je veux dire, si tu regardes bien la forme, c'est la même chose. Une boule qui évolue en une longue mèche ; je ne prévois pas de capturer un second Scobolide, cependant.
… Je ne savais pas comment répondre. Elle se releva et fixa les Chovsourir
Je suppose que tu n'as pas non plus capturé le second, lança-t-elle. Au moins, ils sont ensemble à nouveau. Je m'en serais voulu de plus les mêler à ça. »
Les deux Chovsourir sont partis de leur côté. Nous nous sommes donc mises à suivre le Scobolide, tandis que le Léopardus se tenait à l'écart, comme en alerte permanente.
La galerie était bien plus creusée qu'à mon souvenir… Bardane, le champion d'arène de Port Yoneuve cherchait désespérément à exploiter ces galeries, mais cela a été abandonné car les vestiges du Château Enfoui sont devenus un site prisé et protégé. C'est également un endroit où un tel forage des galeries serait inenvisageable pour un humain ; nous passons sous l'un des estuaires d'Unys, percer à l'aveuglette entraînerait l'inondation totale des lieux.
À force de poursuivre la descente, un poids semblait peser sur le Scobolide. Ludvina l'arrêta
« Hé, Écho, si tu es fatiguée, tu n'as qu'à te reposer. Montre le davantage, ou tu ne pourras pas tenir ce qui nous attend là-bas. C'est une galerie fraîche, je sais déjà à quoi nous avons affaire… On y sera d'ici peu. Je te fais rentrer dans ta Pokéball et on se revoit quand on y sera, d'accord ?
— Tu as l'air très proche de tes Pokémon, commentais-je. C'est amusant de voir comment tu les traites.
— Venant de quelqu'un qui a remporté la Ligue Pokémon il y a quelques années de là, c'est ton commentaire qui est étonnant. Hein ? Maître Écho de Pavonnay ? Je fais attention à mes Pokémon et ils me rendent l'attention. J'ai eu affaire à des gens qui maltraitent leur Pokémon, à des gens qui y font attention ; je n'atteins cependant pas un niveau aussi fusionnel avec les Pokémon qu'une certaine personne que j'ai pu rencontrer par le passé. Pas dans le même genre, en tout cas !
— Ce devait être quelqu'un de doué, s'il était si proche de ses Pokémon.
— Il avait beau pouvoir directement leur parler, ses idéaux ont eu énormément de temps à s'accorder à la réalité des choses. Il est très intéressant, mais à trop se reposer sur l'idéal, il s'est retrouvé manipulé par l'idéal d'un autre... »
Cette dernière parole semblait plus mélancolique… J'ai connu quelqu'un qui m'a raconté une histoire similaire, un personnage étrange surnommé N.
La galerie touchait à sa fin. Nous avons découvert une énorme impasse circulaire. Au moment d'avancer davantage, Ludvina me retint
« Prépare-toi avant de l'agresser. Dès qu'on va arriver, il faudra savoir comment l'apaiser. Si tu n'as pas encore remarqué, c'est un Steelix qui a creusé ces galeries. Il faut cependant s'attendre à quelque chose ; il est incroyablement perturbé. C'est probable qu'il nous affronte dès qu'on entre. Il faut à tout prix éviter les murs lors de nos attaques, il ne faut pas aggraver l'état de la zone. Si on doit le mettre K.O. pour le raisonner, ce sera fait. »
J'acquiesçais à ce qu'elle indiquait et préparait mes Pokémon. Les Steelix attaquent en mouvements circulaires, il faudra miser sur le mouvement si nous voulons en triompher.
Ludvina avait raison, le Steelix s'est levé d'un amas de pierre dès que l'on a approché. Il nous faisait face, sans un bruit, Ludvina s'avançait vers lui. Je ne comprenais pas la scène, leurs regards se croisaient, tandis que la galerie se chargeait d'une énorme tension. Le corps du Steelix se mit à luire d'une lumière argentée. En un signe, je saisissais ; il va falloir le vaincre.
Ludvina envoyait le Scobolide ainsi qu'un Darumacho au combat, tandis que je profitais des premiers affrontements pour envoyer Lucario exécuter Close Combat à bout portant. Scobolide défendait nos Pokémon grâce à Abri et par la distraction ; le Darumacho, quant à lui, ne frappait qu'uniquement la tête avec son Poing de Feu. Les attaques du Steelix sont terrifiantes, parfois même lancée vers nous. En essayant d'envoyer un ordre à Lucario, je ne remarquais pas que le Steelix dirigeait sa queue dans ma direction, c'était trop tard pour l'éviter.
Un instant noir : je ne vois rien, ne sais rien, n'entends rien… Je suis consciente, mais j'ai tant pris peur que je ne perçois rien... Ressaisissant mes esprits, je distinguais le dos de Ludvina, elle se tenait droite, comme si elle m'avait protégée. Elle pencha la tête vers moi, et je pouvais deviner un rictus se dessiner sur son visage. Mes esprits entièrement repris, le spectacle que je voyais était des plus impressionnants ; des hordes de Rhinolove maîtrisaient le Steelix avec leurs ultrasons, nos Pokémon avaient cessé le combat qui était devenu un ensemble des couleurs rose et bleue. Un cri fendit l'air et les ultrasons, Ludvina s'adressait directement au Steelix
« Steelix ! Le mal qui t'oppresse doit se dissiper ! La confusion que l'on t'inflige est désormais terminée ! Tu as déjà fui la source de tes douleurs, alors redevient le maître de ton cœur ! »
Tout s'est arrêté en un instant, le calme était revenu, le Steelix s'était effondré suite à la fatigue qui lui a été infligée. Ludvina me tendait la main
« Ça fait plaisir d'avoir travaillé avec vous, maître. Cependant, il semblerait que ce genre de batailles soit trop dangereux pour vous. Avez-vous besoin d'aide pour rentrer ?
— C'est bon, disais-je en attrapant sa main, j'ai été imprudente. Tu avais prévu tout ça depuis le début ?
— Les Rhinolove, oui. Le coup de queue, je me remercie d'être réactive. Quand il allait t'atteindre, Scobolide a dévié le choc, ça l'a directement mise hors combat. On peut remonter à Port Yoneuve, cette affaire doit remonter aux oreilles du vieux Bardane. »
J'acceptais de suivre Ludvina, ou plutôt… Elle ne me donnait pas le choix. Son attitude le montre, elle s'était inquiétée quand je me suis évanouie.
En nous dirigeant vers la sortie, le couple de Chovsourir est arrivé face à nous. Celui que j'avais trouvé s'est directement collé à moi, comme pour me remercier. Sa compagne est arrivée par la suite. Juste après nos adieux, ils entamèrent une danse… Sans plus vraiment m'adresser à qui que ce soit, je chuchotais
« Chovsourir, le Pokémon Cupidon évolue par bonheur. Ces deux là dansent pour sceller ce vœu de bonheur, d'être à nouveau aux côtés de leur proches, et d'être à nouveau en sécurité. »
Une fois à l'extérieur, je constatais que la nuit était clairement tombée ; il est très bientot minuit. Ludvina semblait avoir très peu apprécié d'être restée dans cette mission si tard. J'ai l'autorisation de louer une loge sur-le-champ à Port Yoneuve, j'eus à peine le temps de proposer d'en partager une à Ludvina qu'elle avait déjà accepté.
