Petit préambule:

-Mon histoire est de rating M, donc attendez vous à du Lemon.

-Elle ne comportera pas beaucoup de chapitres, je ne sais pas encore combien.

-Sirius est en vie, Dumbledore lui est bien mort.

-Vous pouvez me faire des suggestions si vous le souhaitez.

-Enfin, bonne lecture et laissez moi des avis s'il vous plaît


-Hermione, Hermione ! Réveille toi !

Je me contentais de grogner et d'une voix endormie, répondis :

-Ron?

-Oui ?, répondit il, curieux.

-Mon poing, ta tête, tes parties génitales. Tu fais le rapprochement ?, dis-je d'une voix sérieuse tout en gardant les yeux fermés.

Je l'entendis déglutir, sachant que j'étais parfaitement capable de mettre à exécution mes menaces.

-Mione, s'il te plaît! Harry vient tout juste d'arriver ! C'est notre première journée ensemble, il faut qu'on en profite !

Oh non, pas cette voix suppliante. J'étais absolument incapable d'y résister... J'ouvris un œil, grave erreur. L'iris bleue d'un de mes deux meilleurs amis me fixa. Il me faisait ses yeux de cockers. Vous savez, comme s'il allait à tout moment fondre en larmes. Grrr...

-J'arrive dans une demi-heure, le temps que je prenne ma douche, grommelais-je, vaincue.

-Je peux venir avec toi ?, lança Fred en débarquant dans ma chambre, un grand sourire sur les lèvres.

Pour toute réponse, je lui balançai l'oreiller dans la figure, le faisant rire. Sans demander son reste, il sortit, tout comme Ron sûrement pour aller rejoindre Harry et les autres Weasley en bas. Ils m'énervent, mais qu'est ce qu'ils m'énervent !

Sur cette pensée, je me levai, simplement vêtue de mon pyjama (short et débardeur) et me dirigeai au rez-de-chaussée, préférant déjeuner avant d'aller me laver. J'arrivai donc dans la cuisine, ou Molly m'embrassa avec sa ferveur habituelle et me laissait tomber sur la chaise. J'avisai l'heure. 10H30. Tu m'étonnes toi que je suis encore si fatiguée ! Hier je n'ai presque pas dormi, ayant passé ma soirée en boîte de nuit accompagnée des jumeaux... Mes songes furent interrompus par ces derniers qui débarquèrent dans la cuisine, en train de rire pour ne pas changer, et qui vinrent me faire chacun une bise sur la joue.

-J'adore ton pyjama Mione, fit Fred avec un clin d'œil.

Avant, j'aurai été affreusement gênée mais ce n'était plus le cas. J'avais changé cette été, dans tous les sens du terme notamment grâce à ces deux têtes brûlées. Ils avaient le don de transformer les gens avec leurs blagues et leurs paris, stupides mais amusants.

Finissant mon petit dej', je me souvins brusquement de la raison pour laquelle Ron était venu me réveiller, et me tournai dans tous les sens, cherchant le fameux brun à lunettes. Molly m'indiqua qu'il serait de retour dans une demi-heure, ayant accompagné Arthur pour emmener Ginny à la gare, celle-ci partant dans une colonie pour sorciers.

J'eus un pincement au cœur, sûrement dû à la déception de ne pas l'avoir vu. Alors, je décidai d'aller prendre ma douche.

Comme à chaque fois que l'eau brûlante se versait sur ma peau, mes pensées dérivèrent. Je pensai tout d'abord à mes parents, victimes de ma propre baguette du sortilège de l'oubli, impossible à controverser, ainsi la tentation n'en était plus une. J'étais devenue orpheline, en quelque sorte, bien que je sache qu'ils étaient en parfaite santé. C'était le meilleur à faire. Et pour cause, cette année, nous ne retournerons pas à Poudlard, nous irons à la chasse aux Horcruxes pour détruire le plus grand mage noir de tous les temps. Et c'est face à cette réalité que je me suis rendue compte que nous allons probablement tous mourir, car la bataille contre Lord Voldemort semblait imminente. Et c'est ainsi que je me suis métamorphosée en quelque sorte, ça a été une véritable prise de conscience. Et mon corps m'a suivi, comme si c'était le déclic qui me manquait. Je me suis intéressée à la mode, le maquillage, et les garçons. J'avais bien eu en quatrième une aventure amoureuse avec Victor Krum, mais ma jeunesse et ma timidité avaient un peu rendues les choses...plates. Alors, me rappelant de sa proposition de passer quelques temps chez lui, je suis partie une semaine sans prévenir personne. Et j'ai goutté aux ébats corporels. Jamais je n'aurai cru que c'était si...bon. Quand je couchais avec un homme, j'oubliais tout, et n'étais que plaisir et désir. Au retour de cette merveilleuse semaine, j'étais devenue beaucoup plus à l'aise quand il s'agissait de séduire. Je voulais juste être heureuse, prendre du bon temps, m'amuser, profiter de ma jeunesse bouffée par ces satanés mangemorts le temps d'un été. Les conquêtes, les sorties, les verres d'alcool, les cigarettes se sont enchaînées naturellement, et pour une fois j'ai perdu le contrôle. Et ça me faisait incroyablement du bien. Je suis maintenant prisonnière de mes addictions, mais je ne m'en plains pas. Après tout, je suis une jeune femme, j'allais bientôt fêter mes 17 ans et je suis condamnée à devoir me battre dans quelques temps, peut être même à mourir. Alors personne ne pouvait m'en vouloir.

Nous étions en Août, il me restait encore un mois avant que les choses pénibles ne commencent. On s'était mis d'accord pour ne commencer les recherches qu'en septembre. Harry était parti le mois dernier chez Sirius, si bien que je ne l'avais pas vu. Et il me manquait affreusement. Je n'avais qu'une envie, le revoir, son visage hantant toutes mes pensées.

Je sortis de la douche, m'habillai d'une robe bustier décontractée couleur saumon assortie d'une paire de talons. Puis, je séchai mes cheveux qui formèrent de magnifiques anglaises, et, satisfaite du résultat, je les laissai au naturel. Je les avais désépaissi, et du coup fini la crinière hirsute et indomptable. A défaut de pouvoir les avoir lisses, je pouvais au moins les laisser détacher ainsi.

Je me maquillai légèrement, juste un peu de crayon noir et de mascara puis avisai mon reflet dans le miroir. Mon visage paraissait assez doux, ma peau hâlée faisant ressortir mes yeux chocolats. Mes lèvres plutôt pleines étaient pincées tandis que je me jugeai et je savais qu'elles cachaient de belles dents blanches et parfaitement alignées. Fini les dents de lapin, à l'aide de madame Pomfresh j'avais remédié à ça il y a quelques temps. Mon regard descendit ensuite sur ma silhouette, fine et élancée, puis sur mes courbes typiquement féminines d'une taille raisonnable. Ce qu'il faut où il faut comme on dit. J'étais assez musclée, en effet tout l'été je m'étais adonnée corps et âme au jogging et à la natation (M Weasley avait fait installer une piscine creusée chez lui). Mon ventre était plat, et mes jambes longues et fuselées. Je ne me trouvai pas exceptionnelle, mais pas mauvaise non plus. Les regards emplis de désir des garçons me forçaient peu à un peu à changer mon opinion. Mais j'avais toujours été exigeante envers moi-même, et je suppose que ça ne changerait jamais.

-Hermione tu te dépêches ! Harry est là !, cria Ron.

Aussitôt, je sortis et me rendis au salon. Il était là, dos à moi, ses cheveux bruns toujours indomptables. Je remarquai qu'il avait encore grandi, il me dépassait d'une demi-tête malgré mes talons. Il portait un tee-shirt blanc moulant ses muscles, développés grâce au Quidditch, et révélant une peau assez bronzée. Son pantacourt en jean lui donnant des fesses absolument...irrésistibles !

Il choisit ce moment pour se retourner vers moi, laissant de côté sa conversation avec M Weasley à propos de je ne sais quelle invention moldue. Sans réfléchir, je me jetai dans ses bras.

-Oh Harry, tu m'as tellement manqué !, soupirais-je en humant son odeur naturelle.

-Toi aussi Mia, ce mois sans vous a été affreusement long !

Je me détachai de lui, reculant de quelques pas pour mieux l'observer. Ma première pensée en le détaillant fut de nouveau « Wahou » ! Il avait tellement changé, tout en restant le même en si peu de temps ! Les traits de son visages s'étaient renforcés, lui donnant à présent l'allure d'un homme plutôt que d'un adolescent. Ses yeux étaient eux toujours aussi bleus, et j'eus l'impression de me noyer dedans. Il n'était pas tout à fait rasé, ce qui lui donnait une virilité incroyable sans parler de ses dents blanches qui m'éblouirent presque. Ça, c'est du sourire Colgate moi je vous le dis ! Ses joues rosirent quelque peu, et je devinai qu'il venait de découvrir mon évolution physique si je puis dire.

-Tu...Tu es magnifique Mia.

J'adorais lorsqu'il m'appelait ainsi, sa voix se faisait presque chantante et était emplie d'une douceur infinie.

-Toi aussi Haribo.

Je l'avais surnommé ainsi l'année dernière, et j'aimais le taquiner avec ce surnom. Nos regards se croisèrent pour ne plus se lâcher, et je sentis une chaleur étonnante m'envahir. Pourquoi ? Aucune idée... Évidemment, Ron rompit se moment en se précipitant sur nous et en nous entourant dans une étreinte étouffante.

-Le Trio d'Or le retour !, s'exclama t-il. Alors, que va t-on faire avant de sauver le monde ?

Cette réplique nous arracha un sourire. Notre complicité était d'une rareté précieuse, et j'osai espérer qu'elle dure toujours.

-Déjà, je pense qu'on va laisser Harry s'installer, répondit Molly. Hum, le problème c'est que toutes les chambres sont prises. Ron est avec Charlie et Percy, Bill avec Fleur, George avec Fred. On peut t'installer un matelas avec Hermione. Ça ne te dérange pas ma chérie ?

-Oh euh non pas du tout !, répondis-je.

Une étrange sensation s'empara de moi à l'idée de partager ma chambre seule avec Harry... Mais ça ne serait pas la première fois, même si d'habitude il y avait Ron. J'étais idiote de me sentir si ...bizarre !

-Parfait ! Montons !

Nous montâmes donc jusqu'à la chambre de Ginny dans laquelle je dormais. Elle était assez simple, d'environ 12 mètres carré, de couleur bois essentiellement. La cadette des Weasley possédait un balcon donnant sur leur jardin, et j'adorai m'y accouder le soir. Je reportai mon attention sur le brun. Un détail m'avait dérangé sur le visage de Harry et je mis enfin le doigt dessus.

-Tu n'as plus tes lunettes ?

-Non, je mets des Linvisibles, enfin des lentilles quoi.

Je m'approchai de lui, tentant de discerner la pellicule et je le vis se tendre légèrement. Je me rendis compte que nos corps étaient très proches. Je me reculai, un tantinet gênée.

-Elles sont vraiment invisibles, c'est impressionnant.

-Failamalle !, s'exclama Ron en pointant sa baguette sur la valise de Harry.

Chose peu étonnante, la valise explosa et les vêtements s'éparpillèrent partout dans la pièce, y compris sur nous. C'est ainsi que Ron se retrouva couvert de deux chaussettes, une rouge sur la tête et une noire sur l'épaule Harry de sa serviette de bain et moi, grande chanceuse que je suis, de deux caleçons. Nous restâmes un instant silencieux et je ne savais pas comment réagir. M'énerver ou rire ? La deuxième option prit le dessus et nous explosâmes de rire devant ce spectacle.

-Ronald !, articulais-je difficilement, Tu n'es définitivement pas fait pour les sortilèges !

Au bout d'une dizaine de minute, le ventre et la mâchoire douloureux, nous parvînmes à nous calmer. Mais hélas, lorsque je croisai les yeux rieurs de Harry, mon fou rire reprit, de même pour mes meilleurs amis. Et ce fut presque rampants sur le sol, les yeux pleins de larmes que Fleur nous découvrit. La fiancé de Bill eut une moue étonnée et rieuse avant de me dire :

-Tu peux me suivre Hermione ? Molly a besoin de nous pour le repas.

-J'arrive tout de suite !, fis-je en me relevant.

Je sentis un regard me fixer, et en descendant les escaliers, entendis :

-Elle a changé, hein ?

-Oui, elle est si...

Frustrée de ne pas avoir entendu la fin de la phrase, je rejoins la mère de Ron, occupée à râler contre son poulet qui était définitivement...cramé.

-Zut ! Par Merlin, je ne fais que des bêtises aujourd'hui ! Ah les filles vous êtes là ! J'ai besoin de vous, je ne sais vraiment pas quoi faire à manger rapidement, pour 10 estomacs affamés !

Fleur haussa les épaules, n'ayant pas d'idée.

-On pourrait aller chercher des pizzas ?, proposais-je.

-Des quoi ?, firent en cœur Fred, George, Arthur, Percy et Molly.

-Des pizzas. Vous n'avez jamais goutté ?

-Non !, dirent ils.

-Et bien il n'est jamais trop tard ! Mais je ne vais pas pouvoir tout ramener toute seule.

Mon choix fut vite fait, je ne me voyais pas venir avec les « vieux » Weasley, leurs vêtements bien trop sorciers ni même avec les jumeaux qui ne pourraient s'empêcher de faire une bêtise.

-HARRY POTTER RON WEASLEY DESCENDEZ IMMEDIATEMENT ! , hurlai-je.

-Eh beh, elle a de la voix la Mione, fit Fred.

-Qu'est ce que ça doit être au lit, renchérit George

Cela leur valu une claque sur la tête de la part de leur mère. Mes deux meilleurs amis arrivèrent en courant, essoufflés.

-Quoi, quoi ?, s'affola Ron, qu'est ce qui se passe ?

Harry était dans le même état que lui, nous faisant rire.

-Rien, j'ai besoin de vous pour m'accompagner à la pizzeria !

Le roux me regarda, l'air de dire « t'es sérieuse là ?! » tandis que Harry se détendait, voyant qu'il n'y avait aucun danger manifeste.

-Euh nan je crois pas nan ! Il y a un match de foot à la télé, je dois le voir ab-so-lu-ment !, fit Ron.

Decidemment, l'installation de la télévision ne profitait pas qu'à Arthur Weasley.

-Harry, s'il te plaît !, fis-je en lui faisant la moue la plus adorable que j'avais en stock.

-Roh d'accord, je cède, sourit-il amusé.

-Merci !, fis-je en lui sautant au cou pour la deuxième fois de la journée.

-Eh bien, je devrai te dire oui plus souvent Hermione !, rit-il surpris par mon débordement de joie.

Je lui donnai une claque amicale derrière la tête, appréciant au passage la douceur de ses cheveux.

-On revient d'ici une demi-heure, fis-je aux autres.

J'attrapai les doigts fins de Harry et nous fis transplaner dans un « plop » sonore.

-Bonjour, nous accueillit le serveur avec un énorme sourire charmeur. Que voulez vous ?

Je passai donc la commande, que j'avais mémorisée très facilement tandis que Harry allait s'installer sur une chaise. Je sentis son regard sur moi, ce qui provoqua quelques frissons sur ma peau.

-Vous n'auriez pas des origines françaises ?, me demanda l'homme au bout de quelques minutes.

Je reportai mon attention sur lui. Sa peau était hâlée, et ses yeux verts brillaient d'une lueur qui commençait à m'être connue...

-Si tout à fait, comment avez vous deviné ? Demandais-je d'une voix sensuelle.

Son sourire s'agrandit.

-Votre peau, fit il en effleurant ma joue. Lisse et douce comme de la soie.

Ce petit manège fut interrompu par Harry qui, la voix sèche, demanda :

-Les pizzas sont prêtes?

Je le regardai avec étonnement, ne le voyant pas souvent s'énerver. Le jeune homme, ne voulant pas risquer de perdre son job, s'écrasa et amena la commande. Je payai et souris en le sentant glisser son numéro de portable dans ma main. Après un dernier clin d'œil à mon encontre, il s'occupa du prochain client.

-Je peux savoir ce qu'il t'a pris Harry ?

-Non mais il te draguait ouvertement, tu n'as pas remarqué ? C'est incroyable ! Comme si tu ... Comme s'il...

-Bien sûr que si qu'ai vu, je ne suis pas aveugle ! Et ce n'est ni le premier, ni le dernier ! Cela t'étonne à ce point qu'un homme puisse s'intéresser à moi ?, m'emportais-je, vexée.

Sans attendre de réponse, je transplanai le plantant sur place. Je me composai un faux sourire chaleureux en installant les pizzas sur l'immense table des Weasley bien que toujours en colère. Harry arriva peu de temps après et me lança un regard désolé que je me contentais d'ignorer.

-A table !, hurla Molly, faisant souffrir nos pauvres oreilles.

En moins de temps qu'il ne faut pour dire le mot Quidditch, toutes les têtes rousses étaient attablées, prêtes à dévorer. Je me retrouvai entre les deux jumeaux. Hum, ils me préparent un mauvais coup où je ne les connais pas. D'un coup de baguette, chacun fut servi. Les conversations débutaient sur divers sujets, mais je n'étais toujours pas rassurée.

-Tu ne finis pas ta pizza ? fit George en chopant le morceau que j'allais porter à mes lèvres.

Comment se faire piquer sa part sous le nez, par G.W. Comme je le pressentais, Fred me souffla à l'oreille.

-Dis Mione, c'est notre tour. Ces conversations sont mortellement ennuyeuses, que dirais-tu de parler de Vivi ? Plus précisément de la petite semaine secrète que tu as passé chez lui début Juillet ?

Et merde, comment ils ont su ? Je voulais que personne ne le sache...

-Alors, cap ou pas cap ?, renchérit George à ma gauche.

Et oui, ce jeu puérile c'était installé entre nous trois. Si jamais je refusai le défi, je devais obéir à leurs ordres une journée entière. Et pour avoir refusé une fois, je savais à quel point c'était fatiguant et extrêmement long. Hors de question de perdre, même si pour cela je devais casser l'image que s'étaient faite de moi les Weasley. Je profitais que Ron parle de Quidditch pour glisser comme si de rien était :

-Victor possède un terrain comme celui de Poudlard chez lui, pour s'entraîner. C'est impressionnant.

Les réactions ne se firent pas attendre : Harry s'étrangla dans son jus de citrouille, Ron garda la bouche ouverte, les jumeaux rirent et les autres me fixaient d'un air étonné.

-Tu...tu...tu..., bafouilla le brun

-Je ?, répliquais-je d'un ton sec.

-TU AS ETE CHEZ KRUM !, cria Ron.

-Oui, j'y suis allée en début d'été.

-Mais combien de temps ?, demanda Molly.

-Une semaine.

Re étranglement pour Harry qui avait eu la mauvaise idée de boire pour atténuer sa quinte de toux.

-Et comment sont ses balais ?, demanda George.

Je compris immédiatement où il voulait en venir. Cela ne tarda pas à venir.

-Oui, comment est son manche à balais ? Il est réputé pour être assez adroit et vigoureux...

Je les déteste. Je vais les tuer, les écorchez, les étripez vivant !

-Mais enfin Fred..., commença Ron.

-Il ne faillit pas à se réputation si tu veux tout savoir Freddy.

Hoquet de stupeur de l'ensemble de la table, sauf des deux crapules, insectes, nuisibles et autres créatures répugnantes qui qualifiaient les deux jeunes adultes. Néanmoins George fut un peu surpris de ma réponse et j'en profitai pour lui chiper sa dernière part de pizza et de l'engloutir. Il se mit à gémir de protestation avant de se jeter sur moi, chatouillant ma peau et me faisant rire. Et au passage détournant la conversation.

Le repas continua sans encombres, mais je sentais les regards étonnées de mes deux meilleurs amis. Le fait d'apprendre que je n'étais plus vierge devait rester surprenant pour eux. Ma colère ne fit qu'augmenter un peu plus.

-Alors Harry tu as fait quoi chez Sirius ?, demanda Charlie, revenu de Roumanie pour les vacances.

Ce dernier détourna les yeux de moi.

-Oh c'était génial. Il m'a raconté énormément de choses sur lui, ses voyages, sur mes parents.

-Le connaissant vous avez du faire pas mal la fête non ?, rit George.

Le sourire de Harry s'agrandit tandis qu'il acquiesçai.

-Alors, tes conquêtes ?, fit Fred avec un clin d'œil.

-Hum, disons qu'elles étaient assez divertissantes, rit le brun.

Ils continuèrent à discuter et je commençai à être vraiment excédée. Sûrement les hormones. Oui, ça doit être ça... Sans vraiment m'en rendre compte, je me levai de table, reposant brusquement ma serviette, et montai droit vers ma chambre.

-Qu'est ce qu'il lui prend ?, entendis-je Ron demander.

Il n'eut pas de réponse. Pour ma part, je pris un livre et m'installai tranquillement sur le lit. Chassez les habitudes et elles reviennent au galop. L'après midi passa vite, rien n'atténuant ma mauvaise humeur. Pour le repas du soir, je ne fis aucun effort, me contentant de manger en silence. Oui, je suis plus têtue qu'un troupeau de mule. Finalement, la fatigue reprit le dessus aux alentours de 22 heures et je m'endormis sur le lit deux places de Gin' en donnant au passage un puissant coup de pied dans le matelas destiné à Harry. J'eus tout juste le temps de me mettre en pyjama que je m'endormis.

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