Auteur : RatselGott (anciennement Marieke5)

Origine : Gravitation

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Maki Murakami. Inutile de tenter de rivaliser, je ne pourrais jamais imaginer des histoires plus délirantes que les siennes !

Genre : Lime yaoi (ou peut-être lemon, je sais pas encore), PWP, humour

Pairing : Eiri/Shûichi

Blabla : Pff… Voila une de mes idées les plus débiles. Et dire que c'est ma première fic sur Gravi… Pff… (L'auteur : RG est complètement désespérée.)

LE SHÛICHI A LA CREME

Les stars ont toutes leurs petits secrets. Il n'y a pas que leur métier dans leur vie. Elles ont aussi des amis, des loisirs…

Justement, parlons en de leurs loisirs ! Yuki Eiri, par exemple. Le golf, les courses de chevaux, très peu pour lui. En fait, sa passion secrète, c'est la cuisine. Ce que le détenteur du prix Naoki aime le plus, c'est inventer de nouvelles recettes à partir d'autres qui lui plaisent particulièrement. Mais les lecteurs de Gravitation n'ignorent pas que cet écrivain peut-être parfois… un peu dérangé. C'est ainsi qu'un jour, il créa le "Shûichi à la crème", mélange entre les gâteaux à la crème dont il raffole et son amant : Shindô Shûichi.

Quand on vous disait qu'il était dérangé…

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En rentrant du studio ce jour là, Shindô Shûichi, chanteur de son état, trouva son cher et "tendre" avachi sur le canapé (gigantesque) du salon (immense) en train de se gaver de pâtisseries françaises en tout genre.

"Bonjouuuuuuur Yuki !!!!!!!!" hurla Shûichi en se précipitant aux côtés de l'écrivain. "Qu'est-ce que tu manges ?"

Sans se défaire une seconde de son air blasé, Yuki répondit la bouche pleine.

"'es 'â'eaux." (RG : Trad. s'il en est besoin : "Des gâteaux")

"Oui, je vois bien," répondit le chanteur avec une moue boudeuse sur le visage. "C'est toi qui les as achetés ?"

L'écrivain prit le temps de finir sa bouchée avant de dire :

"C'est Seguchi… L'est venu, m'a donné les gâteaux… Il voulait qu'on prenne un bain ensemble aussi, mais j'l'ai mis à la porte."

"Seguchi-san voulait prendre un bain chez toi ? Pourquoi ? Sa salle de bain est bouchée ?" demanda Shûichi, avec toute l'innocence qui lui était propre.

Mais Yuki ne sembla pas juger utile de lui répondre. Il se contenta de prendre un autre gâteau dans la boîte cartonnée qui trônait sur la table, ouverte face à lui. Shûichi regarda à l'intérieur et compta les espaces vides pour en déduire le nombre de pâtisseries déjà passées dans l'estomac de l'écrivain de son cœur. Une bonne douzaine semblait manquer. Le jeune homme allait le faire remarquer à son amant quand il entendit celui-ci râler.

"Merde…'chier."

Shûichi leva son regard vers lui. Yuki venait de mordre dans un Paris-brest regorgeant de crème pâtissière. Et évidement, comme toujours avec ce genre de gourmandise, ladite crème s'était fait la malle au premier coup de dent, tombant en petit pâté sur le pantalon super méga cher de l'écrivain.

Shûichi n'était pas particulièrement friand de crème pâtissière. Mais il eu le réflexe de ne pas laisser le pantalon de son aimé dans cet état. Du bout des doigts, il recueilli le fourrage et le porta à sa bouche. Mais l'écrivain fut plus rapide et arrêta son geste pour porter à sa propre bouche les doigts du chanteur. Il les suçota consciencieusement, faisant légèrement rougir Shûichi. Quand il eu fini, il expliqua :

"La crème, c'est ce que je préfère et ce sont MES gâteaux. Alors la crème est pour moi."

Il regarda son vis-à-vis avec insistance pendant de longues secondes, celui-ci ne sachant quoi dire, intimidé comme il l'était par ce regard. Soudain, Yuki revint à son Paris-brest et l'ouvrit en deux. Il reposa la partie sans crème dans la boîte et se tourna de nouveau vers Shûichi.

"Enlève ton Tee-shirt." ordonna-t-il.

"Hein ? Mais pourquoi, Yuki ?" demanda Shûichi qui avait enfin retrouvé sa langue.

"J'ai trouvé un moyen très simple de profiter de mes deux friandises favorites en même temps." répondit-il simplement en continuant de faire signe au chanteur de se mettre torse nu.

Tout content car ayant comprit où voulait en venir son amant, le plus jeune se déshabilla prestement. Yuki se rapprocha de lui et entreprit de tartiner généreusement de crème le torse de son amant. Quand il eu terminé, il se recula un peu pour admirer son œuvre.

"Oh, un Chou-ichi à la crème !" s'exclama-t-il.

Comme il restait à le regarder, "Chou-ichi" le rappela à la réalité.

"Ben alors, Yuki ! Tu veux pas goûter ?"

"N'ai pas un sourire gourmand comme ça !" ordonna Yuki. "C'est moi qui vais te manger, toi tu n'auras rien !"

"Si tu le dis…" répondit Shûichi sans pour autant se défaire de son sourire.

Yuki lui donna une poussée sur les épaules pour le faire s'allonger sur le sofa, puis s'assit à califourchon sur lui. Il admira encore quelques instant la tartine géante avant de se pencher sur elle pour commencer à lécher la crème. Cela ne tarda pas à faire frissonner le chanteur, mais l'écrivain fit comme si de rien n'était. En fait, il était tellement concentré sur sa tâche qu'il ne le remarqua même pas. Il continua de balader sa langue sur le ventre de son amant, n'épargnant aucunes des parcelles couvertes de crème.

"Ah… Yuki…" souffla Shûichi.

Le leader de Bad Luck commençait à trouver que la température de la pièce augmentait drôlement vite. Ce que remarqua l'écrivain, c'est que l'augmentation de la chaleur corporelle de sa tartine était en train de faire fondre la crème. Il accéléra alors ses coups de langues, les faisant plus approfondis, plus langoureux, de façon à ne pas laisser à la crème le temps de fondre.

"Yuki…"

Yuki s'attarda un peu plus sur le nombril de Shûichi, le creux de la cicatrice étant complètement rempli de crème pâtissière. Il prit soin de bien en explorer tous les recoins avec sa langue, pour être sûr qu'il n'y resterait plus la moindre trace de crème quand il en aurait fini.

Ce traitement était sur le point de rendre Shûichi complètement fou. Sa respiration était haletante et son cœur battait la chamade.

Quand il en eu terminé avec le ventre et le nombril de son amant, Yuki remonta le long des abdominaux de Shûichi pour enfin atteindre ses pectoraux. Il entreprit de suçoter sa peau douce afin de profiter de son goût légèrement salé qui faisait ressortir le sucré du fourrage du Paris-brest. Yuki atteignit bientôt un des tétons du chanteur qui se trouvait déjà ailleurs, à mi chemin entre le pays des merveilles et le septième ciel.

"Chou-ichi" murmura l'écrivain juste avant de…

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Sur la haie, le long de l'avancée bétonnée qui menait chez l'écrivain favori de ces dames, piaillaient des oiseaux. Picorant par-ci, picorant par-là, piou-pioutant dans tous les sens… Quand soudain…

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !! YUKI !!!!"

Effrayés, les piou-piouteurs s'envolèrent sans demander leur reste, laissant l'allée déserte.

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Surprit par le cri (RG : Le hurlement !) de son amant, Yuki se redressa et lui demanda calmement : "Ben quoi ?"

"Quoi ? Tu me demandes quoi ?" s'écria Shûichi en se redressant, repoussant par le même geste l'écrivain qui se trouvait toujours assit sur lui. "Tu m'as mordu, salaud !! Quand t'as dit que t'allais me manger, je pensais pas à un truc de cannibales !"

Sans se démonter un instant, Yuki répondit d'un air pas vraiment désolé : "J'ai pas pu m'en empêcher, ça te va trop bien, la crème pâtissière !"

Bien que très fâché (RG : Enfin, autant que Shûichi puisse l'être envers son Yuki !), le chanteur ne bougea pas. L'écrivain gourmand le regarda avec un sourire on ne peut plus pervers avant de se pencher sur son épaule.

"Il t'en reste un peu là" expliqua-t-il en la suçotant.

"Ouais, c'est ça !" râla le chanteur sans pour autant le repousser.

"Quoi ? Tu ne me crois pas ? Tu veux goûter ?" proposa Yuki en délaissant son épaule pour le regarder dans les yeux.

"Je croyais que la crème n'était rien que pour toi…" marmonna Shûichi, un peu boudeur.

"J'ai changé d'avis" souffla-t-il avant de l'embrasser langoureusement.

Quand ils séparèrent enfin, Shûichi se lécha les lèvres d'un air coquin.

"Ils sont drôlement bon, les gâteaux de Seguchi-san." Il approcha son visage de celui de Yuki et ajouta : "Je peux en avoir encore un peu ?"

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Owari !

J'ai eu beaucoup de mal à finir cette fic : je n'arrêtais pas d'éclater de rire comme une malade ! C'est vraiment trop débile ce truc! Oh… j'ai honte -.-" !

A la prochaine !