Comme mon pseudo le laisse penser, j'écris principalement sur le manga One Piece, mais l'heure est grave. En effet, après la lecture de la trilogie(préquels non compris) de l'Epreuve de James Dashner, quelque chose me dérange. La fin du livre « Le remède mortel » m 'a laissée perplexe. Je trouvais la fin trop brutale et pas très précise. C'est pourquoi j'ai décidé d'écrire une fiction(je ne sais pas encore le nombre de chapitres) qui est une suite de ce même livre. Bien sûr c'est moi qui l'ai inventée.

Bref, sur ce bonne lecture et n'hésitez pas à laisser une petite reviews en dessous de ce prologue, je serai ravie d'y répondre sur le prochain chapitre.


Droits d'auteur : Tout appartient à James Dashner.

Mots : Environs 1500

Rating : K+


Tout était verdoyant autour de Thomas. Il y avait même du bétail qui broutait plus loin dans un champs clôturé. La seule chose anormale aux yeux de l'adolescent était la cabane fumante qui abritait le transplat qui leur avait sauvé la vie la vielle.

Tout semblait si improbable pour Thomas. Hier encore il était à deux doigts de se faire disséquer le cerveau pour la science. Hier encore, Teresa et Newt étaient encore en vie.

Le rappel de ses deux amis défunts lui laissa un goût amer dans la bouche. Il ramena ses genoux contre sa poitrine en fixant les décombres de la cabane.

- Tu ne sauras plus fermer les yeux à force de fixer cette foutue épave.

Il sursauta en voyant celui qu'il considérait maintenant comme son meilleur ami. Mihno venait de s'asseoir à ses côtés, sur l'herbe. Thomas eut un bref rire amer. L'ironie et l'humour de son ami le réconfortait un peu.

- J'ai l'impression de rêver, confia Thomas à voix basse.

Un léger soupire traversa les lèvres de l'asiatique.

- Plus rien ne m'étonne. J'ai vécu plus de deux ans entre quatre murs dans un bloc entouré de Griffeurs où mes journées se résumaient à courir pour survivre. J'ai traversé cent-cinquante kilomètres parmi les fondus et la Braise. Et tout ça pour une expérience vouée à l'échec.

- On a pas eu de chances, conclut Thomas.

- Malheureusement, je ne peux pas te contredire.

Le silence et le calme reprirent leurs droits et les deux amis se levèrent.

- Allons manger, sinon Poêle-à-Frire ne nous laissera que les restes.

Mihno prit les devants et trotta vers le centre de la zone habitable où c'était réunis tous les survivants. C'était une vaste étendue dénuée d'arbre. Un peu comme au bloc, mais en plus grand. Thomas suivit son ami et se remémora son mince passé de coureur en suivant ainsi son ami. Mihno avait déjà prit ses repères et tournait à chaque intersections entre les arbres sans hésitations. Thomas doutait même qu'il avait fait un plan qu'il avait étudié. Mais faire tout ça en une seule journée était impossible, même pour l'ex-maton des coureurs.

Après quelques minutes de courses, ils débouchèrent près dans immense feu de camp. Tous étaient installés en cercle autour de ce dernier. Le groupe A et le groupe B se mélangeait enfin. Pareil pour les inconnus aux deux groupes. Des affinités se formaient déjà entre les immunisés et les anciens « rats de laboratoire » du WICKED.

Son ami cuisinier, aidé d'une fille qui devait avoir le même rôle dans l'autre groupe, servait dans des coupelles de fortunes le repas de ce soir : Un ragoût de gibier chassé cet après-midi. Il donna une coupelle à chacun sans aucun traitement de faveur. Tout le monde avait la même quantité.

Mihno prit sa part et alla s'installer auprès de Harriet. Thomas, lui opta pour Brenda, son amie. Il s'assit à ses côtés.

- Salut, lui lança-t-elle presque joyeuse en voyant le brun s'approcher.

- Salut, répondit le brun par automatisme en s'asseyant en tailleur.

La jeune fille fut surprise de la réponse monotone de son nouvel ami, mais décida de ne rien ajouter. Ce qui arrangea Thomas qui n'avait aucune envie de discuter avec la jeune fille ce soir. Ils avaient déjà assez longuement parlé hier soir, lors de leur arrivée dans cet endroit bizarre.

Il se perdit de nouveau dans ses souvenirs, du moins ceux qu'il avait gardé après l'Effacement, et mangea sans vraiment s'en rendre compte sous l'œil inquiet de Brenda.

Le repas se termina assez rapidement et l'adolescent décida de s'éclipser.

Alors qu'il sortait de la zone « bloc » et allait pénétrer dans la forêt avoisinante, Brenda le rattrapa et lui empoigna le bras.

- Hé ! Dis-moi ce qu'il ne va pas ? Tu es tout bizarre depuis ce matin.

La franchise de la brune surprenait toujours le brun. Il se retourna vers elle et croisa son regard.

- Rien, tout va bien, mentit-il.

Elle soupira, peu crédule, et l'entraîna dans la clairière. Il se laissa tirer sans convictions et ils arrivèrent aux abords d'une longue rivière qui se perdait entre les collines. Brenda s'arrêta et il fit de même. Elle s'assit à terre, imitée par son ami. Elle le lâcha une fois qu'il fut à terre.

- Bon, et maintenant ? Tu m'expliques ce qui se passe.

- Ce qui se passe ?! Explosa Thomas en se relevant brusquement.

Il balaya le paysage d'un geste de la main avec un air un peu théâtrale.

- Hier on débarquait ici. Dans un endroit luxuriant où la vie est possible alors que l'on vient d'un monde tout à fait opposé .

- Je ne vois pas pourquoi tu t'en plains ?

- C'est inimaginable, souffla-t-il.

- C'est notre devoir.

- Notre devoir ? Répéta Thomas en se calmant.

Brenda baissa les yeux et joua avec des brins d'herbe arrachés à l'instant. Thomas se rassit à ses côtés et lui prit la main. Il lui fit lâcher les malheureux brins et enlaça ses doigts pour l'encourager à s'expliquer.

- C'était le plan B, avoua-t-elle.

Thomas la fixa, curieux d'entendre la suite. Cette histoire de devoir le rendait malade. Il n'en pouvait plus d'être ignorant à son insu.

- Tout était prévu.

Il fronça les sourcils, mais la laissa continuer en se posant mille et une questions. Était-ce de nouveau une épreuve ? Faire croire que tout est terminé était peut-être une nouvelle variable. Il secoua la tête et se donna une gifle mentale afin de ne plus y penser. Tout allait dépendre de ce que Brenda allait lui dévoiler.

Il caressa sa main qu'il enlaçait toujours du pouce pour l'encourager à développer ses propos.

- Si le schéma final échouait, je devais, avec l'aide de la chancelière Paige et Jorge, conduire tous les immunisés ici.

Thomas resta pendu aux lèvres de son interlocutrice. Le WICKED contrôlait encore et toujours son destin. Tout était calculé, dans les moindres détails. Peut-être que la mort de Teresa l'était aussi tout comme celle de Chuck. Cette organisation le rendait fou à s'en arracher les cheveux. Il serra, sans s'en rendre compte, la main de son amie et celle-ci ma dégagea sous la douleur.

- Je suis désolée . Je ne pouvais rien te dire au risque que cela ne marche pas. Je sais que je t'ai menti dans la Terre Brûlée, mais fais-moi confiance. C'était pour sauvé un maximum de monde.

Elle tremblait légèrement. C'était la première fois que Thomas la voyait dans un tel état. Elle qui avait un fort caractère et qui ne se laissait pas marcher sur les pieds était prise de remords. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait bien accordé son pardon à Teresa pour bien pire, Brenda le méritait amplement.

Sans comprendre son geste, il l'a prit dans ses bras et la consola. Il frotta amicalement son dos.

Elle lui rendit son étreinte et cela réchauffa son cœur.

- Mais maintenant nous sommes libres de nos pensées et de nos mouvements, murmura-t-elle dans son cou.

Un délicieux frisson parcourra l'échine de Thomas et son cœur manqua un battement. Cette fille lui fessait perdre la tête.

- Oui, on est libre, répéta Thomas.

Elle releva la tête et déposa un baiser sur sa joue, puis sur les lèvres. C'était la deuxième fois qu'ils s'embrassaient et il y avait toujours cette délicieuse sensation qui picotait les lèvres du brun. Il lui rendit son baiser avant de lui demander :

- Quel est ce « devoir » dont tu m'as parlé ?

Elle s'écarta de lui et il fit de même à contre-cœur.

- Notre devoir est de repeupler la Terre. La Braise est loin de nous maintenant, mais elle sévit toujours. La race humaine va bientôt s'éteindre. A nous de faire en sorte de la préserver.

Il la fixa longuement, mais finit par comprendre ses paroles.

Ils devaient se reproduire , mais il s'en sentait incapable. Il n'était pas prêt pour ce genre de chose. Il n'avait que seize ans et ne pensait pas encore aux enfants. Encore moins avec le monde ravagé par la maladie qu'il a connu de l'autre côté de ce transplat.

Ici, ils allaient devoir tout reconstruire de A à Z. Plus aucunes technologies pour les aider, rien qu'eux même. La nature les entourait. Ils allaient devoir s'adapter à leur nouveau environnement. C'était ici, leur refuge.


Hé voilà. Un petit prologue assez court afin de remettre les choses en place. N'hésitez pas à laisser une reviews en anonyme ou non. N'oubliez pas de suivre et/ou mettre en favoris cette histoire si vous attendez la suite avec impatience.