Disclamer : les personnages de NCIS ne m'appartiennent pas.
Seconde histoire en progression : un chapitre par semaine maximum pour l'instant.
Rien de sexuel, mais quelques scènes très NCIS
---------------------
QG du NCIS : jeudi 25 août 2005 vers 17h45.
Gibbs rentra dans l'ascenseur, il était… non depuis une heure il avait franchit ce stade.
« Je vais lui en donner moi des coups de téléphone ! Il va m'écrire « je serai toujours joignable » jusqu'à ce qu'il en ait mal à la main. Non il trouverait le moyen d'y échapper, mille fois c'est mieux.»
Les portes s'ouvrirent sur l'Open Space anormalement désert, plongé dans la mi-ombre des stores tirés. Pourtant un doux ronflement semblait provenir du bureau de…
« DINOZZO ! »
Il y eut un … puis une envolée de feuilles de rapport, un bruit de chaise qui basculait, enfin un bruit de chute.
« Non mais ça va pas ? … Gibbs que fais-tu ici ? Tu n'es pas en vacances ? »
« Bravo qu'elle pertinence. Tu ne réponds plus au téléphone ? »
« Le bâtiment est isolé, tout le monde est sorti, alerte à la bombe, j'étais aux archives, je n'ai rien entendu, je dois rester jusqu'à… » Il vérifia l'heure. Une sonnerie retentit. Les PC se remirent en route, les stores s'ouvrèrent inondant la pièce de lumière. « Ce que tout rentre dans l'ordre, c'est fait. Heureux de t'avoir revu. » Il était déjà sur le départ.
« Ton téléphone ? »
« Plus de batterie. Les autres victimes de la « cellule de crise »».
« Les mails ? »
« Tu plaisantes, de toutes façons tu ne sais pas comment te servir de la messagerie. Aie… »
« Ouvres tes E-mails. »
Gling-gling « Vous avez un nouveau message. »
« DiNozzo rendez-vous à 18h00 à Dulles. Terminal S. Signé GIBBS»
« Que se passe-t-il ? »
« Tu attends quoi pour t'affoler, une invitation de la Maison Blanche. » Tony prit ses affaires, et se précipita à la suite de son patron.
« Dis Boss comment es-tu entré ? »
« En cas de crise les accès sont ouverts en premier pour faciliter l'évacuation d'éventuels blessés. J'attendais derrière la porte depuis…»
Le trajet jusqu'à l'aéroport se fit dans le silence le plus complet. Gibbs lui avait littéralement balancé le dossier de leur mission à travers la figure. Le vibreur du téléphone se mit en route, il le lança à son subalterne.
« Réponds. Si tu sais encore comment faire. »
« DiNozzo. Entendu Kate je lui dis, à tout de suite.» Il se tourna vers Gibbs « L'avion a 3 heures de retard, suspicion de maladie contagieuse à bord, les passagers ont été dérouté. »
« Tu ne t'en sors pas trop mal. »
Ils retrouvèrent McGee et Kate, ainsi qu'un asiatique agent de la CIA nommé Lee Wong.
Les deux agents se saluèrent froidement.
« DiNozzo. »
« Wong. »
« Vous vous connaissez ? » McGee le gaffeur venait encore de frapper.
Parfois Gibbs désirait avoir une télécommande, et fermer le volume.
Lee Wong prit la tête des opérations.
« Nous avons le temps, si nous allions dîner. »
Ils le suivirent jusqu'à la cafétéria.
Gibbs, Tony, McGee, prirent une salade composée. Kate du poisson, Wong un tie-bone frites. La serveuse lui demanda la cuisson, Tony fut le plus rapide.
« Bien cuit, carbonisé si vous le pouvez. »
Wong le fusilla du regard, puis porta son attention sur la jeune serveuse.
« A point ce sera parfait. »
Tout au long du repas, piques et sous-entendus de la part de l'agent du NCIS se succédèrent. A la fin Gibbs ne tenait plus. Tony se leva.
« Excusez-moi. » Il se dirigea en direction des toilettes, suivi rapidement par son supérieur.
Quelques minutes après.
« Qu'y-a-t-il DiNozzo, que se s'est-il passé entre toi et Wong ? »
« … »
« Et ne me dit pas rien. »
« Ca ne te regarde pas.
« Si cela doit compromettre la mission, je dois savoir. »
« Je ferai mon travail, assures-toi qu'il fera le sien. »
Gibbs lui barrait l'accès à la porte.
« Tu ne sortiras pas sans avoir donné d'explications. »
Les deux hommes s'affrontèrent du regard, la tension était perceptible.
Le jeune agent ne voulait pas céder, il s'approcha déterminé.
L'affrontement physique semblait inévitable.
« Tu ne comprendrais pas. »
« Tony j'ai toujours été là pour chacun d'entre vous. »
« C'est différent ici, tu as tes ordres. »
« Et toi les tiens, travailler avec Lee Wong, protéger le témoin jusqu'à l'audience de samedi. Je ne reposerai pas la question une seconde fois. Quel est le lien entre vous ? »
« Tu ne peux pas me le demander. »
« Non mais je peux de l'ordonner. Ou te virer c'est à toi de choisir. »
Le regard du jeune agent se fit très dur, déterminé, meurtrier, rien à voir avec celui qui disait il y a encore peu « Tout le monde m'aime, je suis un gentil garçon. »
« Laisses-moi passer. »
Gibbs s'écarta. DiNozzo se retourna alors une dernière fois.
« C'était en juin 1999 alors que je travaillais à Philadelphie. »
« Nous avons encore le temps. Tu veux te confier ?»
« Je veux être déchargé de l'affaire. »
« Sans explication ce n'est pas possible. »
« Tu veux vraiment savoir, avec quel salaud tu vas obliger ton équipe à travailler ? »
« … »
---------------------