Titre : Homines

Rating : T pour l'instant, mais y'a de très forte chance que ça passe en M au court de l'histoire.

Personnages/Paring : Pour les personnages, se reporter en bas du chapitre pour voir qui est qui, si problème de compréhension. Les noms humains sont utilisés. Présence de quelques OCs (Les vieilles Nations, la famille du Royaume-Uni au grand complet, etc.). Pour les Paring, plusieurs, mais pour l'instant je vous laisse la surprise !

Genre : Friendship, Family, Hurt/Comfort, Adventure, Romance, Angst, Drama, Humor... Un peu de tout, quoi.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Hidekaz Himaruya. Le contexte et l'histoire son de moi. Le scénario aussi.

N/A :

Bonjour, bonsoir, coucou tout le monde ! Alors, je me lance dans une fic Hetalia (avec pas mal d'appréhension tout de même). L'idée me trottait dans la tête depuis un moment, j'ai noté toutes mes idées, et ensuite mon premier chapitre que voilà. Alors, il y aura plusieurs parties, sûr. Combien de chapitre, par contre, j'en ai strictement aucune idée ~

Pour le temps de postage entre chaque chapitre... Alors là, je suis désolée, j'ai déjà testée, mais je suis parfaitement incapable de respecter des délais. *meurt* Donc, ce sera vraiment au gré de mon inspiration... J'espère pouvoir les écrire rapidement !

Sinon, je remercie mes deux meilleures amies, Rosavy, qui a lu en avant-première et qui a accepté d'être ma bêta-lectrice sur cette histoire ; et Louna qui a gentiment lu aussi et qui m'encourage toujours. Merci les filles, je vous adore ! ;)

Bon, et sinon, j'ai pas grand-chose à dire... J'espère que le contexte va vous plaire, que l'histoire en elle-même va vous plaire... Aller, on y croit ! /SBAM/

Bonne lecture ! :3


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HOMINES

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Partie une

Un Seul As par Jeu

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Chapitre un :

Commencement du Jeu


La Terre. Une planète abritant de nombreux habitants, de la faune ou de la flore.

Une planète contrôlée par les Mafias.

Plus ou moins importantes, plus ou moins riches, ces dernières régissent l'ordre du monde. À leurs têtes, plusieurs grandes familles, connues et célébrées. Ces organisations sont puissantes ; elles sont les reines de ce monde.

Si on appartient à une Mafia, la survie de notre famille est assurée ; si on aide une Mafia, on ne sera pas inquiété. Les autres vivent dans la peur constante, avec moins de richesses, plus de douleur.

Si elles contrôlent le monde, elles se regroupent toutes dans une ville, une seule, qui sert de terrain neutre. C'est là-bas qu'elles vivent, qu'elles s'affrontent, qu'elles contrôlent. Une ville qui voit les plus grands affrontements pour la souveraineté du monde. Une ville du nom de Homines... La seule ville dont la plupart des habitants ont perdu toute humanité.

Les plus grandes Mafias sont au nombre de deux, plus une troisième qui les rejoint peu à peu.

L'une d'elle est celle appelée Latine. La prestigieuse famille Vargas est à sa tête, avec pour dirigeant le père de famille, un homme du nom de code Rome. Une famille qui possède sous sa coupe presque le tiers du monde.

La deuxième est la Germanique. Germania, nom de code de son dirigeant, est le chef de la famille Beilschmidt. Eux aussi possèdent un tiers de ce monde.

Une troisième Mafia est en train de prendre de l'importance, celle des Soviétiques. Mais peu d'informations en filtrent ; son dirigeant, sa famille, sont même inconnus.

D'autres Mafias existent encore ; les Asiatiques, les Nordiques, et bien d'autres. Mais, bien moindre, elles n'ont que peu de poids dans la balance du pouvoir.

Mais tout ne fait que commencer.


« Debout ! »

Antonio gémit, sa cachant sous sa couette pour ne pas brûler la rétine de ses yeux à la lumière qui entrait à flots dans sa chambre. Beaucoup trop enjoué au goût de l'espagnol, son frère Francis se tenait au pied de son lit, les mains sur les hanches et un grand sourire sur le visage.

« Tonio... Sois raisonnable, faut se lever ! C'est l'heure ! C'est la rentrée aujourd'hui !

- Y a que toi pour être excité par la rentrée, Franny...

- Toutes ces jeunes filles en fleurs n'attendent que de tomber sous mon charme... Enfin, Tonio, ce n'est pas raisonnable de les faire attendre ! ~

- Depuis quand tu as besoin de moi pour draguer ?

- Tonio... »

L'espagnol avait replongé sous ses couvertures. Francis soupira.

« Je vais finir par être obligé de faire appel à Blanca... »

A la mention de sa grande sœur, Antonio ouvrit de grands yeux paniqués. Ils connaissaient tout les deux très bien les réveils de la jeune femme. Et Antonio n'avait plus envie d'expérimenter ! Il rejeta la couette d'un mouvement et sauta sur ses deux pieds.

Lorsqu'il vivait encore chez sa mère, avec son jeune frère et sa sœur Blanca, cette dernière trouvait toujours un moyen de le réveiller chaque matin. Cela allait du classique seau d'eau à l'original cactus en pot glissé dans le lit, en passant par le jeter d'Antonio dehors – et sous la pluie de préférence. Blanca savait se montrer très inventive.

Quand il ressortit de sa salle de bain, attenante à sa chambre, l'espagnol constata que son frère avait déjà quitté la pièce. Soupirant, il attrapa son sac de cours préparé la veille et descendit. Sa chambre, ainsi que celles de tout ses autres frères – plus celle, tout au bout du couloir, désertée de la présence de tout propriétaire, dans l'espoir vain que ce dernier revienne – se trouvaient au deuxième étage de l'immense manoir qu'ils habitaient avec leur père. Demi-frères était un terme plus juste, d'ailleurs ; si ils avaient tous le même père, aucun d'eux n'avait la même mère – sauf les jumeaux, bien entendu.

Antonio émergea de ses pensées.

Quand il passa le pas de la porte de la cuisine, son regard émeraude se posa sur Herakles, qui dormait encore, la tête posé à côté de sa tasse de café. Bah, il passait ses journées à ronfler, de toute façon.

Il sourit en voyant Francis devant les fourneaux. Le jeune homme avait attaché ses cheveux blonds bouclés pour pouvoir préparer le petit-déjeuner tranquillement, chose qu'il adorait faire. Sa mère, française, lui avait tout appris et il s'en servait pour ravir les papilles gustatives de sa famille.

« C'est bon, tu as réussi à sortir de ton lit ?

- Hinhin, très drôle. » marmonna Antonio avant de croquer dans un petit pain.

Francis avait beau être son cadet de quelques mois, il se conduisait comme un vrai papa poule avec tout le monde. Enfin, Antonio avait l'habitude. Nés la même année, les deux garçons avait rapidement appris à se connaître, et étaient devenus les meilleurs amis du monde en moins de deux jours. Et c'était ce qu'ils étaient, avant d'être frères : des amis.

Le blond se posa calmement devant lui, un verre de jus de fruit dans une main et sa tasse de café dans l'autre. D'un coup de pied habilement placé il réveilla Herakles, lui indiquant sa tasse d'un geste de la tête. Le jeune homme, un an plus vieux qu'eux, leur lança un regard encore endormi. Puis son cerveau sembla se mettre en marche et il but son café d'une traite avant de se rendormir. On en pouvait décidément pas douter de ses origines grecques.

« Putain bastardo ! Rêve !

- Vee ! Mais, fratello...

- Fiche-moi la paix, connard ! »

L'un en jurant et l'autre en pleurant, les petits derniers de la famille entrèrent dans la cuisine. Le plus vieux des deux, Lovino, arriva le premier, visiblement remonté. L'autre, Feliciano, le suivait en retenant ses larmes, sa petite mèche de cheveux châtain clair tremblotant sous sa tristesse. Physiquement, à part leurs couleurs de cheveux et d'yeux, les jumeaux se ressemblaient beaucoup. Au niveau du caractère, c'était tout autre chose...

« Lovi, sois donc plus gentil avec Feli... »

Le jeune italien lança un regard incendiaire à Herakles, qui avait choisi le mauvais moment pour se réveiller. Il grinça des dents avant de se laisser tomber lourdement sur une chaise. Il saisit son petit-déjeuner préparé par les bons soins de Francis et commença à manger, lançant des regards noirs autour de lui.

« Vee... Fratello ne veut pas qu'on aille ensemble à l'école ! » se plaignit Feliciano.

Francis leva les yeux au ciel. A chaque rentrée, c'était la même histoire. Lovino râlait pour y aller tout seul, pour pas « que vous me foutiez la honte, bastardo ! ». Mais au final, si ils avaient le malheur de partir sans lui, ils se faisaient hurler dessus par le jeune garçon.

Le reste du repas se passa comme à l'accoutumée : Antonio essayait de dérider Lovino qui l'insultait à qui mieux mieux, Francis cuisinait tout en faisant la conversation à Feliciano, et Herakles dormait comme un bienheureux, se réveillant de temps en temps pour manger un petit pain.

« Au fait. » commença le français. « L'un de vous a des nouvelles de Gupta ?

- Hum... Si mes souvenirs... sont bons... Il a déjà... recommencé... les cours... » réfléchit le grec.

Gupta était leur frère aîné. D'origine égyptienne, il était retourné dans son pays d'origine afin d'y poursuivre ses études. Il envoyait régulièrement des nouvelles à ses cadets. Il s'était un peu inquiété à l'idée de partir au début, étant donné que c'était lui qui surveillait les plus jeunes, leur père étant incapable de les punir.

« Vee ~ Il a téléphoné hier ! Il a dit qu'il allait bien !

- Il a dit aussi qui si vous faisiez une connerie, il vous enverrait une malédiction. » grommela Lovino.

Amusé, Francis ne dit rien, alors qu'Antonio prenait son petit frère dans ses bras pour lui faire un câlin. Herakles regarda sa montre et tiqua.

« Il est huit heure quinze... »

Le silence s'abattit sur la petite fratrie.

« MIERDA ! Les cours commence dans dix minutes ! »

Dans un même mouvement, les cinq frères saisirent leurs sacs de cours et se précipitèrent vers le garage. Le plus vieux s'installa au volant, Antonio à ses côtés et les trois autres à l'arrière.

« Herakles, t'as intérêt à appuyer sur l'accélérateur. » prévint Francis en jetant un regard à sa propre montre.

Le grec ne se le fit pas dire deux fois. Il démarra au quart de tour et sortit la voiture sur la route. L'aiguille du compteur n'alla pas en-dessous de quatre-vingts-dix kilomètres heures de tout le trajet.


Gilbert bailla. Il replongea la tête dans sa tasse de café, se frottant les yeux au passage.

« Tu es fatigué, Grand Frère ? » demanda doucement Eva.

La jeune fille de quatorze ans posa son regard vert feuille sur son frère aîné. Gilbert sourit et ébouriffa tendrement la chevelure blonde de sa sœur.

« Un peu, ouais. Et puis, j'ai du mal à me réhabituer à habiter ici. » Son regard devint nostalgique.

« Tu n'as qu'à repartir, si tu n'aime pas être ici. » intervint Vash.

Le jeune homme, de quelques mois le cadet de l'autre, lisait tranquillement le journal en buvant sa tasse. Gilbert plissa les yeux. Sentant la dispute venir, Eva but d'une traite le reste de son chocolat chaud et sortit rapidement après avoir débarrassé ses affaires.

L'albinos se leva, ne lâchant pas du regard Vash, qui avait fini par lâcher son journal et le fixait à présent, ses yeux verts planté dans ceux rouges de son aîné. Ils ouvrirent la bouche avec un parfait synchronisme pour parler lorsqu'une voix retentit.

« Que faites-vous ? »

Ses cheveux bruns savamment coiffés, avec seule une mèche rebelle qui partait du côté droit de son front pour remonter vers le haut, Roderich les toisait avec tout le dédain dont il était capable. La tension monta encore d'un cran.

Les trois avaient beau vivre ensemble, ils avaient toujours autant de mal à s'entendre.

« Vous trois. J'espère que vous avez finis de manger, on y va. »

Un jeune garçon blond d'une quinzaine d'année venait d'apparaître dans l'embrasure de la porte. Ses yeux bleus les fixaient, calmes. Gilbert ne put retenir le sourire idiot qui vint orner son visage.

« Ludwiiiiiiiiiiiig ! West ! Mein klein Bruder ! Viens faire un câlin à ton awesome Bruder ! »

Il ouvrit les bras assez grand pour que son petit frère puisse y venir.

« Nein. »

L'albinos partit déprimer dans un coin de la cuisine, sous les regards moqueurs de Vash et Roderich.

Eva arriva derrière Ludwig, son sac et ceux de ses frères dans ses bras. Une jeune femme d'un peu moins la vingtaine se tenait derrière elle.

« Les garçons, vous venez ? »

Seul Ludwig se tourna vers elle, la saluant d'un signe de tête.

Agacée, la plus vieille des deux filles posa ses mains sur ses hanches.

« Si vous ne vous dépêchez pas de monter dans la voiture et de cesser vos disputes ridicules, je vous assomme à coups de poêle. »

Bizarrement, ce coup-ci, elle fut parfaitement entendue. En deux temps trois mouvements, les trois jeunes hommes avaient disparu.

« Merci Elizabeta...

- Je t'en prie ! »

Toujours joyeuse, le jeune femme partie en direction du garage, suivie d'Eva qui adressa un sourire au blond en passant devant lui. Ludwig le lui rendit doucement. Il avisa du regard la tasse de café à moitié finie sur la table. Il l'attrapa et le finit d'une gorgée, posant l'ustensile dans l'évier en passant devant. Puis il se dirigea à son tour vers le garage, sachant qu'on l'attendait pour partir.

Il ne vit pas l'ombre qui passa rapidement derrière lui.


Confortablement installé dans un siège, dans une salle remplie de mobilier mais vide de toute autre présence humaine, le jeune homme sourit doucement. Il fit tourner sa boisson dans son verre.

Une porte s'ouvrit, cédant le passage à un autre jeune homme. Il tendit une lettre à celui qui était assit. Ce dernier la saisit.

« Les informations que vous aviez demandés, monsieur. »

Seul un sourire de prédateur lui répondit.


Le dernier carton fut posé au sol. L'homme se releva en gémissant, se massant le bas du dos au passage. Une jeune fille entra derrière lui, tenant par la main un petit garçon visiblement hyperactif.

« Tout est installé !

- Bien. »

Il se frotta doucement les mains avant de prendre l'enfant dans ses bras avec un sourire paternel. Ses yeux brillèrent d'un nouvel éclat.

« Il est temps que le monde apprenne qui nous sommes. »


La jeune femme rouvrit doucement les yeux. Elle caressa l'accoudoir de son fauteuil, reprenant pied dans la réalité.

Son regard fut attiré par la fenêtre. Elle voyait encore la voiture de ses cadets s'éloigner vers l'école. Elle se retourna vers son vis-à-vis.

Ce ne fut qu'un chuchotement, mais les mots résonnèrent pourtant dans leurs esprits.

« Ça commence. »


Alors, dans l'ordre d'apparition, nous avons :

Antonio, qui vous l'avez reconnu, n'est nul autre qu'Espagne.

Francis, notre charmant France.

La grande sœur qui traumatise Antonio, Blanca, est Catalogne.

Herakles, vous l'aurez deviné, est Grèce.

Les jumeaux Lovino et Feliciano sont respectivement Italie du Sud/Romano et Italie du Nord/Veneziano.

Gupta est Égypte.

Gilbert est l'Awesome Prusse.

Eva est la gentille Liechtenstein.

Vash le glacial est Suisse.

Roderich est l'aristocrate Autriche.

Ludwig est ce cher Allemagne.

Elizabeta qui manie la poêle à la perfection est Hongrie.

Et pour les autres... Vous ne saurez pas tout de suite, mouhaha !


Pour le lexique...

Bastardo : Italien - Je crois qu'il n'y a pas vraiment besoin de traduction...

Fratello : Italien - Je pense que là aussi ça se passe de traduction.

Mierda : Espagnol - Pas de traduction utile ?

West : Allemand - Ouest.

Mein klein Bruder : Allemand - Mon petit frère.

Nein : Allemand - Non.


Une pitite review ? :3