* Bonsoir tout le monde ! J'ai décidé de me lancer dans une série de Prompts ayant pour pairing Evan Lorne et David Parrish.
Je ne connais pas bien l'univers de Stargate : Atlantis (je m'y connais mieux en SG1) donc si vous avez des suggestions ou des remarques, n'hésitez pas à m'en parler ! Je ne mords qu'en présence de Wraiths !
Je réunirai toutes les histoires en plusieurs chapitres, chaque histoire étant un chapitre différent. Elles n'ont pas d'ordre précis. Certaines seront pré-slash, d'autres « established relation ». Je vous fait confiance pour suivre cette ligne imaginaire ! Je vous présenterai un petit disclaimer avant chaque prompt.
Bonne lecture ! =) *
Fandom : Stargate Atlantis.
Pairing : Evan Lorne / David Parrish
Genre : Romance/ Hurt Comfort.
Disclaimer: Les personnages intervenant dans cette histoire appartiennent à la franchise Stargate: Atlantis. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits.
Note : Merci, comme toujours, à dexash pour ses relectures et ses avis. Merci également à Nanichou.
Listen to the rain.
Comme il était plaisant d'être sur Terre, enfin de retour chez soi. Bien qu'Atlantis soit sa deuxième demeure, Evan Lorne ne pourrait jamais chasser de son coeur la planète qui l'avait porté. Il avait profité d'un week-end de permission pour revenir, aller visiter sa soeur, son neveu et sa nièce. Le samedi avait été ensoleillé et ils avaient pu organiser un énorme barbecue dans le jardin. Cela faisait du bien de retrouver des activités toutes simples à partager en famille. Le Major avait retrouvé le sourire et la motivation nécessaire pour combattre les Wraiths et autres races aliens menaçant sa planète. Essayant de ne pas penser au mauvais côté de sa profession, il continua à dessiner le petit jardin qui se trouvait devant sa maison. Bien à l'abri de la pluie, Evan se sentait en sécurité derrière la protection de ses murs. Malgré son foyer, sa famille et ses amis, Evan n'arrivait pas à exprimer ce qui lui manquait terriblement pour que le tableau soit enfin complet.
Assis au comptoir de sa cuisine, sirotant un thé jasmin, David Parrish regardait les plantes de son jardin qui ouvraient leurs corolles, accueillant la pluie bienfaitrice qui leur permettait de croître. Lui aussi avait pu bénéficier d'une permission et avait passé son temps à s'occuper de son coin de paradis personnel. Des plantes, toujours des plantes. Qu'elles soient d'origine extraterrestre comme il en cultivait sur Atlantis ou communes au sol terrien, il n'avait d'yeux que pour elles. Tant d'espèces différentes qu'il faudrait bien plus d'une vie pour pouvoir toutes les étudier. Mais qu'elles soient annuelles, grimpantes ou vivaces, elles avaient toutes besoin d'un même élément: l'eau. Pourtant, c'était ce même élément qui permettait à ses plantes chéries de continuer à vivre qui le privaient du plaisir de les manipuler comme il l'entendait. Derrière la vitre, David écoutait les cliquetis de la pluie cogner contre le carreau et se sentait coupé de l'unique monde auquel il se sentait profondément rattaché. Car mis à part ce son, la pièce où il se trouvait était plongée dans le silence. Pas un chat qui ronronait, pas une pendule qui sonnait tous les quarts d'heure. Ce silence qui aurait pu être réconfortant ne faisait que le plonger dans le doute et parfois, le désespoir. Il ne faisait que lui rappeler que cette demeure était vide, la plupart du temps sans vie et le biensouvent, sans âme. Il était seul et c'était ainsi depuis toujours. Une mère abusive, un père absent et une soeur méprisante. Voilà ce qu'était réellement sa famille, bien loin de la vie rêvée qu'il avait toujours espérée.
Sa main serra sa tasse de thé avec force, ses articulations virant au blanc. Malgré la pluie battante, il se décida à bouger. Empoignant sa veste, il sortit et se mit à marcher, se moquant de là où le conduiraient ses pas. Il se moquait bien d'avoir froid, de savoir qu'il pouvait attraper la pneumonie... tout cela n'avait aucune importance. Il ne sut pas combien de temps il avait marché ni où il se trouvait et il aurait pu continuer à marcher jusqu'à ce que ses jambes le lâchent s'il n'avait pas entendu une voix qu'il aurait pu reconnaître entre mille. SA voix qui appelait son neveu et sa nièce. David s'arrêta net, se tournant vers l'homme qui lui faisait à présent face, à quelques pas de lui.
-"Parrish?" lança Evan, incrédule de voir le botaniste sur le pas de sa porte. En l'observant, il le vit trempé jusqu'aux os, bien sur à cause de la pluie. Mais son visage d'habitude si souriant avait l'air contrit. Evan pensa qu'il avait du pleurer. Le scientifique ne bougea pas, Evan pouvant observer à loisir son corps élancé et fin trembloter comme une feuille. Il franchit les quelques pas qui le séparaient du botaniste et observa son visage, ses yeux rougis, ses lèvres fines qui collectaient les gouttes de pluie. Machinalement, Evan passa une main dans les cheveux du botaniste, le consolant comme un enfant qui aurait fait une mauvaise chute. Devant ce simple geste de tendresse, les dernières barrières qui empêchaient le scientifique de se briser s'écroulèrent et il éclata à nouveau en sanglots.
-"David?" l'interrogea Evan, fronçant les sourcils d'inquiétude. Il s'était toujours douté d'une certaine sensibilité chez le scientifique mais jamais celui-ci n'avait exprimé ses émotions devant d'autres personnes. Voyant que le botaniste n'était plus en pleine possession de ses sens, Evan finit par passer un bras autour de sa taille et l'attira à lui, posant une main dans son dos et l'autre au creux des cheveux auburn du scientifique.
A cet instant, il n'y avait plus un militaire et un scientifique. Seulement deux hommes qui s'enlaçaient sous une pluie battante, sans se poser de question. Evan, avec la certitude qu'il avait peut-être trouvé la pièce manquante à son puzzle et David qui pensa avec soulagement que son monde deviendrait probablement beaucoup moins silencieux dans les jours à venir...
