Disclam (puisqu'il faut bien y passer): non il ne sont pas à moi, et je ne peux donc pas jouer aux playmobiles avec, et si je suis pas contente, j'avais qu'à les inventer avant ce cochon de Conan Doyle... Ayé? Je l'ai dit, vous êtes content?!

Bon passons, donc ce truc m'a été inspiré par une chanson de Mylène Farmer et NON, ma fic ne respire pas la scarification rituelle, le meurtre de petits animaux avant de s'abreuver de leur sang, ni la danse macabre dans un cimetière sous une lune pleine et noire... non mais vous avez de ces clichés!! Après ça, comment veux-tu...?

Je ne vous dis pas tout de suite de qu'elle chanson il s'agit pour ne pas vus planter la surprise du 2° chap (oui je m'y mets!! et négriers en plus, non mais elle est belle la jeunesse!!)... Cellulose devrait la fermer...

Oh pu... courtisane!!(une fille ne doit pas être vulgaire! Est-ce qu'Adler est vulgaire?! ditez-moi que je ne suis pas la seule à être atteinte au point de la prendre en exemple!)

C'est le w-e de pâques!! ce qui veut dire orgie de cabri chez cette bande de vampires croates qui me sert de famille... et orgie chocolatée aussi... donc calories et crise de foie... Je vais tenter de garder à l'esprit que la première de la pièce pour laquelle j'ai 7 costumes (!) est vendredi 9 avril, donc dans une semaine, et que je dois impérativement rentrer dans tous, robes à corsage comprises...

Ok, enjoy pendant que je mange une banane...


Watson retourna à pas de loup dans la chambre sombre pour récupérer son manteau. Marchant sur la pointe des pieds, il jeta un regard en arrière qu'il aurait voulu furtif. Mais il ne put le détacher de ce qui se trouvait sous ses yeux. « Dieu qu'elle est belle » fut la seule pensée qui parvint à se former dans son esprit malade depuis qu'elle l'occupait.

Il s'approcha sans bruit de Mary et s'assit à côté d'elle. Il la regarda respirer lentement quelques secondes, encore endormie, caressa doucement sa joue chaude et se penchant, y déposa un baiser un peu trop long pour ne pas la réveiller. La sentant remuer légèrement, il lui murmura ;

"Je reviens. Je t'aime…"

Puis il se retira, la laissant se réveiller tranquillement dans la chaleur de ses couvertures qu'il aurait bien partagé avec elle.

Mais ce matin, il avait un patient qu'il devait voir. Enfin ce n'était pas vraiment un patient. C'était un dépressif chronique. Un dépravé, un homme des cavernes, un drogué, un monstre de cruauté avec les chiens… le chien, un désordonné compulsif… Bref, il avait probablement besoin que quelqu'un lui rappelle qu'il existait un monde réel en dehors de sa bulle qui, Watson le savait, empestait le whisky, l'opium et le tabac froid. Il avait sûrement besoin que quelqu'un vérifie s'il était toujours en vie. Et Mrs. Hudson avait sûrement besoin d'être rassurée quant à l'état de cet appartement qu'elle allait bien devoir se résoudre à nettoyer un jour où l'autre. Quoique sur ce point, John préfèrerait probablement garder le silence, puisque pour la réconforter, il aurait dû minimiser l'étendu des dégâts dans la… zone de démolition, ce qui serait revenu à lui raconter un mensonge gros comme le London Bridge.

Après avoir traversé la rue au pas de course, il arrêta un jeune garçon qui vendait des journaux à la criée et lui en acheta un, songeant aux moyens et aux arguments qu'il allait employer pour faire sortir Holmes de sa grotte. Mais lorsqu'il déplia son journal et lu la une, la solution lui vint immédiatement, comme une évidence. C'allait être un vrai jeu d'enfant… Une seule raison pouvait le mener à rejoindre la civilisation de son plein gré.

Souriant, il glissa la clef qu'il avait tout de même conservé dans la serrure du 221b de Baker Street, son journal replié sous son bras. Il entendait déjà les notes de violon discordantes descendre jusqu'à lui. Il gravit les escaliers et entra sans frapper pour trouver le détective assis en tailleur par terre, en train d'accorder les cordes de l'instrument. Il dut plisser les yeux pour le voir et tousser pour se dégager les poumons, car la pièce était un vrai fumoir, et en tant que médecin et ami de la victime, il préférait ne pas savoir ce qui avait été fumé, ni au moyen de quel procédé tordu cela l'avait été.

Sans dire le moindre bonjour, il se dirigea vers la fenêtre qu'il ouvrit à la volée.

"Holmes, pour l'amour du ciel ! Quand allez-vous arrêtez de vous suicidez à petit feu ?!"

"Watson… Une autre découverte majeur et fondamentale pour l'avenir et l'équilibre de ce bas monde est à nos portes", répondit une voix d'ahuri quelque part dans la fumée.

"Quand on respire un oxygène malsain, on meurt ?"

"La présence de la fumée à une influence néfaste sur les cordes de violon…Elle les distend au point qu'il devienne impossible de les accorder..."

"J'en informerai les médias… "Soupira-t-il, ouvrant les volets, levant les yeux au ciel et remuant la tête, exaspéré par les expériences sans le moindre intérêt de cet abruti.

Mais soudain, il sentit quelque chose de pointu s'enfoncer au creux de son cou. Il rentra alors lentement la tête à l'intérieure de la fenêtre, pour découvrir l'archer qui menaçait de lui percer la jugulaire.

"Watson, je dois terminer ce que j'ai commencé, aussi veuillez fermer cette vitre…" Déclara Holmes avec un regard de fou, de l'autre côté de l'archer, portant son immonde peignoir élimé, comme à son habitude.

"Holmes, aucune personne saine d'esprit ne jouerait de violon dans de telles conditions, ni ne s'intéresserait à ce cas de figure improbable", répondit calmement John, usant de toute sa patience de médecin pour ne pas le tuer.

"Laissez-moi finir et je vous assure qu'ils y viendront tous…"

Watson ferma les yeux et poussa un profond et douloureux soupir excédé. « Pourquoi ne suis-je pas resté avec Mary déjà ? Songea-t-il. Ah oui, c'est vrai… »

"Holmes, trêve d'enfantillages, vous voulez bien ? Tenez, lisez ça", trancha-t-il en lui enfonçant dans la poitrine le journal qu'il avait gardé sous le bras.

"Oh non, encore une énigme sans intérêt qui dévaste et panique le commun des mortels…" Se lamenta le détective.

"Vous présumez trop de votre sens de la déduction, mon vieux, éluda Watson en s'affalant sur un fauteuil. Il ne s'agit ni d'une énigme, ni de mortels. Quoique, cette chose vous est énigmatique et n'est pas mortelle. Je crois…"

Il avait toujours su comment éveiller l'intérêt de son ami. Et il le voyait maintenant déplier les feuillets avec une avidité flagrante. Puis son regard se posa sur la première page. Watson vit ses yeux rougis par la fumée la parcourir rapidement. Trop rapidement peut-être pour quelqu'un de normal qui n'aurait pas eu le temps de lire à cette vitesse, mais il savait que le cerveau de Holmes ingérait toutes ces informations bien plus vite que la moyenne. Après quelques secondes, celui-ci releva la tête vers le médecin qui lui souriait d'un air entendu. Sauf que pour le coup, Holmes ne comprenait pas vraiment pourquoi…

"Watson, vous attendez de moi que je vous invite à allez nous pavaner à Buckingham, et à baver devant les bijoux de la Couronne ?" Interrogea-t-il, sceptique.

"Holmes, combien de substances avez-vous assimilées, pour ne pas voir le but de la manœuvre ?"

"Je crois ne plus être en mesure de les compter…"

"Bien, se résolu Watson, un gala est organisé par notre reine bien aimée, afin que toute la bonne société de Londres puisse tomber en pamoison devant les restaurations apportées aux bijoux de la Couronne."

"Et ?"

Watson roula des yeux.

"Et qui dit gala, bonne société et joyaux hors de prix, dit…"

Et il vit enfin les iris de Holmes reprendre vie et se mettre à pétiller. Il avait compris.

"Voleu$e !"

"Bien, votre cerveau n'est pas si englué que ça…"

"Bon sang, mais c'est bien sûr !.... Attendez, attendez, il s'agit des joyaux du royaume, pas d'un vague diamant volé à un bourgeois sans importance. Vous croyez vraiment qu'elle s'y attaquera ?"

"Holmes, ce n'est pas moi qui suis fasciné par elle…"

Celui-ci fronça les sourcils et parut réfléchir aux probabilités de la voir tenter un si gros butin.

"Elle sera là et tentera quelque chose ! Assura-t-il, l'air convaincu. Elle est incapable de résister à quoi que ce soit de brillant !... Pour quand est-ce prévu ?" Demanda-t-il en se replongeant dans le journal à la recherche de la réponse.

"Demain soir, éluda Watson en cherchant quelque chose autour de lui. Où est mon chien ?"

"Notre chien… Demain soir vous dîtes ? Elle doit déjà être à Londres", jubila Holmes.

"Vous n'achevez pas votre expérience ?"

"Pardon ? Quelle expérience ?"

Watson sourit à nouveau en regardant son ami, amusé par sa réaction à la nouvelle. « L'amour !… »


TBC...

voilà pour la mise en place.

tout le monde à bien compris qui va voler les bijoux?

mon sexfriend (reportez-vous à mon profil...) m'a abandonné, je sens venir la dépression... (tout le monde pense post-enquête!) post-calin, alors j'ai grandement besoin de review$ si vous voulez pas que je me jette sur les pralines... ok, j'avoue que c'est déjà fait...