Bonjour ! Voici donc ma première fanfic, alors s'il vous plait ne vous retenez pas de m'aider à m'améliorer j'en serais ravie. Je tiens à vous prévenir quand même que l'histoire met en scène une relation homosexuelle, je conseille donc à toutes les personnes contre de quitter cette page.

Merci et bonne lecture !


Je marche le dos droit, rendant honneur à mon statut d'ancien militaire dans mon uniforme. Je m'avance vers le milieu de la pièce, puis je m'arrête. Je regarde devant moi et je vois un homme en noir dont la bouche semble se mouvoir au rythme de paroles que je n'entends pas. Je distingue derrière lui une silhouette qui me ramène en arrière, à ce moment où je la comptemplais pareillement.

Cela fait deux ans aujourd'hui. Oui, aujourd'hui même. Deux ans que j'avais assisté à son enterrement. Deux ans que je l'avais supplié de revenir. Et deux ans qu'il n'était pas revenu. Mais j'ai compris maintenant. Il ne reviendrait pas. Il est bel et bien mort. Je n'arrivais pas à croire ses dernières paroles, je les nie toujours même. Par contre, il m'a fallu assimiler sa disparition. Si Mary ne m'avait pas aidé à surmonter sa perte, je ne serais pas là. Alors quand on me posa la question "John Hamish Watson, acceptez-vous de prendre pour épouse Mary Brighton ?", je lui devait ma reconnaissance éternelle:

"Oui"


La voiture se faufile à travers les faubourgs de Paris. C'est sur la capitale française que s'est arrêté le choix de Mary pour notre voyage de noce.

Je repense à lui. Encore. En même temps, c'est normal, il était – malgré son symptôme avéré de sociopathie – mon meilleur ami. Et en plus Mary choisit ce jour pour se marier. Comment la cérémonie aurait pu avoir un sens plus morbide que ça ? Je l'ignore. Enfin, on aurait dit qu'il n'y avait que moi pour se souvenir de la symbolique de cette date, à voir les sourires radieux de Lestrade, Mrs Hudson et Donovan.

Le véhicule s'arrête devant l'hôtel. Je descends et me dirige vers la réception accompagné de celle qui est désormais ma femme. J'obtiens les clefs de la suite dans laquelle je suis désormais assis. Mary viens près de moi et me fixe droit dans les yeux. Je l'interroge du regard:

- "Qu'es-ce qu'il y a ?

- Ce serait plutôt à toi de me le dire, répliqua-t-elle. Tu as eu une tête d'enterrement pendant toute la journée ! On dirait que tu n'es pas heureux.

- Mais non, arrête de te faire des idées. Je suis très content !, m'exclamais-je sans grande conviction.

- Si c'est vraiment le cas alors pourquoi tu es entrain de me parler quand tu devrais accomplir ton devoir conjugal ?

C'est vrai ça. Qu'es-ce que je fais ? Pourquoi ces pensées m'obsèdent-elles au point de me faire oublier ma propre lune de miel ?

- "Tu as raison. Vas dans la chambre, j'arrive."

Elle obtempéra et quitta le salon.

Elle a raison. Franchement, ce n'est pas le moment de replonger dans ces douloureux souvenirs. Je viens de me marier quand même ! Je devrais être empli de joie incommensurable, de bonheur intense ... Pourtant, malgré cela il me manque. Malgré Mary.

Je me lève et me dirige à mon tour vers la chambre à coucher. J'y entre et m'apprête à me mettre à l'aise quand je reçois un message. Je me figea immédiatement quand je parcouru le petit écran.

Reviens immédiatement. Tu as

un service à me rendre. -SH


Était-ce possible ? Es-ce que c'est vraiment Sherlock qui lui avait envoyé ce message ? Ne serait-ce pas une blague douteuse d'une quelconque personne ?

A vrai dire, John n'en avait ouïe dire de ces questions. Dès qu'il avait vu les initiales, il n'avait pas hésité une seconde et avait déjà pris la décision de retourner à Londres.