Hello ^^ Voilà une autre collab' que j'ai faite avec armonia Granger ^^

J'espère qu'elle vous plaira

Merci à ma beta d'avoir corrigé cette fic'

Bonne lecture

Chapitre 1 :

« De toute manière, je ne vois pas pourquoi je resterai avec toi ! Tu m'empoisonne la vie !
-Eh ben alors dégage ! Je ne te retiens pas ! C'est pas comme si j'avais tout sacrifié pour toi ! »

Je vis Remus monter à l'étage puis redescendre une dizaine de minutes plus tard, valise à la main.

Il prononça froidement un dernier « adieu » et s'en alla en claquant la porte de notre…De ma maison.

Durant plusieurs minutes, mon regard resta fixé sur la porte d'entrée, puis je me secouais et partit dans le salon, attrapant au passage une bouteille de Whisky Pur Feu.

Je m'affalais dans un vieux fauteuil, le regard vague, buvant l'alcool à même le goulot.

Le liquide ambré me brûlait la gorge, mais je m'en fichais. Le mot « imbécile » tournait en boucle dans ma tête, jusqu'au moment où je fus trop ivre pour le comprendre clairement.

Je me levais avec peine et montait dans la chambre que je partageais avec Remus.
Les larmes me montèrent aux yeux. Sans les affaires de mon ex-petit-ami, la pièce semblait bien plus grande et bien moins accueillante.
Je vis une photo posée sur le lit. La seule chose, avec le lit pour deux personnes, qui prouvait que quelqu'un d'autre avait vécu là.
Une photographie de nous deux, amoureusement enlacés. Elle datait d'à peine quelques mois.
Dire que j'avais encore tout gâché !
Alors que j'allais de nouveau me mettre à pleurer, je la rangeai dans le tiroir de ma table de nuit, comme pour oublier toute notre histoire.
Je partis me passer de l'eau sur le visage et me déshabiller, puis revint dans la chambre pour me mettre au lit.
Lorsque je me fus glissé sous les draps, ceux-ci me parurent bien froids.

OoOoOoOoO

Comment avait-il pu ?

Je tentais de ravalé les larmes qui menacer de couler. Me trahir comme ça, comme si je n'avais pas de sentiments !

Mes pas résonnaient dans les rues de Londres tandis que je me dirigeais vers une auberge à l'allure plus que douteuse, mais tant pis ça ferais l'affaire.
J'entrais donc à l'intérieur quand le propriétaire sortit de ses appartements en entendant la clochette signalant mon arriver, il était petit et trapus, son crâne était dégarnis mais le pire était encore ses yeux, deux balle noir enfoncé dans leurs orbites. Un frisson me parcourra l'échine. Il s'était installé derrière le comptoir et m'avais lancé un regard appuyé.

- B'jour vous v'llez une chambre ?

- Bonjour, oui s'il vous plaît.

Il me regarda alors de haut en bas.

- Pour combien de temps ? Pour une personne je suppose ?

Ses yeux se posèrent sur ma valise.

- Pour deux ou trois jours, et oui pour une personne.

- Très bien, ça fera deux gallions et dix mornilles s'vous plaît.

Je lui tendis l'argent et lui la clé.

- Chambre vingt-deux directement à votre gauche au premier étage.

J'hochais la tête, pris mes valise et monta jusque devant la chambre.

J'ouvris celle-ci et mi engouffra.
Elle était petite et peux meubler, seule un lit trônais au milieu de la pièce. La tapisserie était déchirée. Je fis un rapide tour de la salle de bain et d'un coup de baguette rangea mes affaires dans une armoire qui se trouvait dans un coin.
J'enlevai ma veste, ma chemise et mon pantalon après une rapide toilette.
Mes jambes me dirigèrent directement vers le lit et je m'effondrai dans celui-ci, les coussins accueillant les larmes que j'avais refoulées.
Moi, qui voulait me reposer je ne pus pas, les souvenirs de la journée me revenant malheureusement.

J'avais finis le travail une heure plus tôt et étais donc rentrer chez moi.
Après avoir transplané j'étais arrivé chez moi. Mes affaires avaient été déposées dans le salon et je montai pour me reposer dans ma chambre.

Je n'aurais pas dû.

Dès que j'étais arrivé au premier étage des cris avait retentit. J'avais d'abord pensé à un cambriolage dû au fait que Sirius travaillait encore mais je me rendis compte bien vite que ce n'étais pas le cas. C'était des cris de plaisir.
Ma baguette alors brandi je m'étais avançait vers la provenance des cris, redoutant ce que j'allais découvrir.
Ma main c'était posé sur la poignée et, je l'avais actionné.

Encore une fois, je n'aurais pas dû. L'image restera à jamais gravée sur ma rétine.

Un homme blond était sur le lit, dos à moi. Une fine couche de sueur recouvrait son épiderme. Un autre homme était devant lui, à genoux.
Le blond tirait les longs cheveux de l'autre tout en lui mordant l'épaule et en lui assenant des coups de reins.
À chaque nouvelle poussée du premier homme tout deux criaient. Je ne pouvais plus bouger.
Au bout de quelques secondes, le tortionnaire se cabrât.

- Sirius ! Et tout deux jouir en même temps.

Ce fût trop.

-Sirius. Mes mots bien que murmure résonnèrent sur les deux hommes qui étaient allongé l'un sur l'autre, nu et transpirant.

Le blond ouvrit les yeux et sauta du lit en me voyant, d'un coup de baguette (qui était posé sur la table de chevet) il se retrouva habillé en une fraction de seconde. Je pu ainsi reconnaître avant que celui-ci ne parte en me frôlant, Josh, le patron de Sirius. Je regardais toujours Sirius, celui-ci me fixait avec des yeux ronds, il se releva et serra le drap autour de sa taille.

- Remus,...Remus ce n'est pas ce que tu crois, je te le jure, crois-moi. J'ai fait ça pour nous…

Je retirai violemment la main qu'il avait posé sur ma joue et me mis à crier :

- Ce n'est pas ce que je crois ?! Tu te fiche de moi, je viens de te voir coucher avec ton patron mais non, Monsieur n'a rien fait ! J'en ai marre ! Et puis, à ce que je vois je devais déranger non ? Vous avez l'air de tellement vous amusez tous les deux ! Et après tu dis que t'a fait ça pour moi ?!

Je repris alors mon souffle.

Et c'est donc après de longues heures à nous disputer que j'arrivai ici.
Mes larmes redoublèrent d'intensité et je m'endormis, un goût amer en bouche.