Auteur : Daiya

Titre : Péché au goût de passion

Origine : GW

Disclamer : Je ne les ai pas, mais je ne renonce pas ! En attendant… je ne fais que les utiliser (il faut bien se contenter de quelque chose…)

Genre : UA, Pov Duo, yaoi (plus tard… lol)

Couple : Pour le moment 02+L+02, 01xLx01... Mais tout de même future 02x01 ;)

Note : Ce ne devait être un OS… Finalement elle risque de durer !

Cette fic est tout d'abord un cadeau pour Sailor Sayuri, ma 100ème revieweuse pour Tout S'efface. La voilà enfin ! J'espère qu'elle va te plaire ! Donne moi ton avis…

Elle est aussi dédié à ma goth à moi que j'aime ! HK power ! Mdr (courage, plus que… 7 mois !) Et à ma tite poufinette ! Même si t'es un chieur, ta Barbie t'aime quand même (enfin, je te supporte… mdr). Vive la prépa (on y croit !), et surtout… VEY POWER ! (je suis sûr qu'elle adorerait cette histoire ;pp)

Pour cette fic, je me suis inspirée d'une pièce de théâtre que j'ai vu deux fois, et que j'ai vraiment adorée. Je m'en sers comme base uniquement. L'histoire ne sera pas identique.

Péché au goût de passion

chapitre 1

Ma vie n'est qu'une succession de catastrophes.

A 19 ans, c'est déprimant.

Pour faire court, ma vie de famille est aussi animée qu'une salle de ciné devant un film muet, j'ai décidé (j'aurais mieux fait de me couper les doigts ou me jeter de ma fenêtre ce jour là)de continuer mes études en Classe Préparatoire Littéraire (Hypokhâgne, nom aussi barbare que le boulot qu'on nous donne), et le pire de tout… je suis gay.

Bah ouais, faut bien enfoncer le clou sinon c'est pas drôle !

M'enfin, ne croyez pas que je n'assume pas ce que je suis.

Non, je l'assume… mais en moi…

C'est à dire ?

Et bien mon moi le sait, je le sais, et puis ça s'arrête là ! Que voulez-vous, c'est déjà assez chiant , alors si en plus vous devez supporter les remarques et les regards révélateurs et bien vous êtes mal barrés !

Donc, conclusion, je suis gay, et je l'assume intérieurement !

Bien sûr que c'est frustrant, je ne le vous cache pas…

Surtout quand vous entendez à longueur de journée Lya vous demandez pourquoi vous n'avez pas de copine et que « toutes les nanas sont folles de toi, même Anaïs, sui est une véritable bombe » et que « un mec aussi beau que toi ne devrait pas être célibataire ! »

Lya est gentille, mais bon, Anaïs à trop de formes et pas assez de… enfin vous avez compris ! Bref, pas du tout mon style.

Lya, c'est ma meilleure amie. On se connaît depuis qu'on à 6 ans, on ne se quitte jamais, on fait tout ensemble.

Je ne peux imaginer ma vie sans elle, vous comprenez ?

Elle est tout pour moi.

Je sais, ça fait kitch, mais c'est ce que je ressens…

Unis comme deux parties d'un même être.

Je connais tout d'elle, elle sait tout de moi.

Sauf ça

J'y arrive pas, je ne sais pas pourquoi, je fais une sorte de blocage.

Je sais qu'elle accepterait.

Enfin je pense…

Enfin j'espère

Et pourtant… pourtant je ne peux pas.

Et je m'en veux.

Mais si elle me rejette, si elle s'éloigne de moi… je m'écroule comme un vieux mur décrépi

Comme un vieil arbre mort de l'intérieur…

Alors je lui souris et je lui réponds avec cette assurance qui me caractérise : « J'ai pas trouver la bonne, c'est tout ! . Elle me sourit en retour, soupire de manière significative et rétorque affectueusement : « Tu es trop romantique, Duo, ça te perdra ! »

Ouais, peut-être.

Mais peut-être aussi que je suis trop con.

Je me suis souvent dit que j'étais juste malade, qu'un jour j'allais me réveiller et me rendre compte que les nanas c'est le top et que j'adore les seins.

Mais je me suis résigné.

Quand j'ai vu que ça de passait pas, que les seins c'était pas mon truc et que je préférais les pecs.

Alors je me suis rendu compte que je devais m'y faire.

Que je ne pouvais pas enlever ça de moi.

Pas de vaccin, pas de médic, pas de cure de désintox'.

Mais juste moi avec ce truc dans mon corps.

J'étais gay, et je ne pouvais rien y changer.

C'était il y a un an.

Et depuis, rien a changé…

Perdu dans mes pensées profondes, il me faut deux bonne minutes pour m'apercevoir que la sonnerie a retenti et que le cours de littérature est terminé.

Soupir.

J'en ai maaaaaare de la prépa !

« Duo, qu'est-ce que tu fais, tu viens ? »

Je la suis sans entrain, lui jetant des petits coups d'œil discrets (enfin, j'essaie). Elle est bizarre depuis ce matin…

Nous traversons les couloirs interminables (ce lycée est un vrai labyrinthe) en direction du cours d'espagnol.

Une fois arrivés à destination, je me plonge dans la contemplation de la fine rayure sur la porte verte pâle.

Lya me tire soudain par le bras, et je grogne.

Je commençais à voir un sapin de noël…

« Duo, j'ai quelques chose à te dire. »

Je lève les yeux vers ma meilleure amie.

Les siens brillent doucement.

Mon cœur se sert.

Un peu

« Quoi ? »

Elle nous met à l'écart.

La prof est en retard.

Pourquoi est-elle toujours en retard ?

Je ne veux pas…

Je…

« J'ai trouvé quelqu'un »

Je sens la douleur en moi.

Aiguë.

« Tu as quoi ? »

Les mots sortent de ma bouche, agressifs, plein de rage.

Lya baisse le regard, sa main me serre un peu plus fort.

« Je… j'ai un copain. »

Elle lève brusquement la tête.

Ses yeux tremblent.

Miroirs de son âme…

« S'il te plait Duo, ne t'énerve pas. Je… »

D'un coup brusque d'épaule, je me dégage de son étreinte.

Elle soupire doucement.

« Depuis combien de temps ? »

Je sens son regard sur moi.

Sur le tic nerveux de ma mâchoire.

« C'est récent, Duo. »

« Combien de temps ? » je martèle, ma colère ne quitte pas mon corps.

Fureur

« Un mois »

Déception

« Un mois ! Et tu ne m'en parles que maintenant ? »

Mal, en moi.

Trahison

Je me détourne.

« Duo ! Je ne savais pas comment te le dire, j'avais peur de ta réaction je… »

Je m'éloigne.

Je perçois son sanglot.

Je sais pertinemment que je la fais souffrir de par mon attitude.

Mais je m'en fiche.

Elle le mérite…

« Tu sais que je t'aime Duo ! Tu le sais ! Alors arrête de te comporter comme un gamin ! Tu es mon meilleur ami, tu es la personne que j'aime le plus au monde. Et tu le sais. Je ne vais pas t'abandonner. Je serai toujours avec toi, comme d'habitude. Duo, s'il te plait… J'ai besoin de toi ! »

Je ferme les yeux.

J'ai mal.

La jalousie soulève ma poitrine.

Jalousie, douleur, colère…

Litanie incessante…

« Ok. Et qu'est-ce que tu attends de moi à ce sujet ? »

J'entends ses pas vers moi.

Je sens sa chaleur, son amour.

« Je voudrais que tu le rencontres. Tout à l'heure, après les cours. Je suis sûre que tu vas l'aimer. Il est gentil et… »

C'est bon, j'ai compris. » je grogne.

Je l'aime tellement…

« C'est d'accord, mais me demande pas de faire ami-ami avec lui, ok ? »

Je t'aime trop, Lya.

« Merci Duo »

Tes bras enserrent ma taille, ta tête se niche sur mon omoplate gauche.

Je t'aime trop, et lui, je le hais déjà.


« Oui, on t'attend, on est près de la fontaine. Hum, à tout de suite. Moi aussi… »

Voix émoustillée, petit gloussement.

Ça m'écœure.

« Il fait quoi ? » je crache, toute haine dehors.

« Il arrive » me répond Lya d'une voix douce. « Il a été retenu par un prof. »

Ouais, tu parles !

Lya s'approche de moi et glisse ses doigts sous mon menton.

« Eh, Duo, regarde-moi. »

Je lui obéis. Mes yeux brûlants de colère la trouble légèrement.

« Lui ce n'est pas toi, ok ? Jamais quelqu'un ne pourra te remplacer. »

« Ouais, c'est ce qu'on dit ! » Je suis énervé, je suis vexé, et je le fait savoir.

Je lui fais mal. Je vois ses yeux qui vacillent.

M'en fiche, c'est le but.

Elle relève la tête dans un signe de fierté.

« Duo ! » gronde-t-elle « Je… »

« Lya ! »

Cette voix, grave, derrière moi, remplace la tristesse par la tendresse dans le regard de ma meilleure amie.

Elle se détache de moi et me dépasse.

M'ignore.

Je ne me retourne pas.

Je les entends chuchoter, je perçois distinctement les bruits mouillés de leur baisers.

Et je sens en moi la haine douloureuse, qui rend mon corps tremblant.

« Duo »

Appel plein de douceur, suppliant, presque… désespéré…

Je respire profondément.

C'est bien parce que je t'aime, Lya

Et je me retourne.

Je vois d'abord le visage rayonnant de ma meilleure amie.

Puis des bras autour de se taille fine.

Et je le vois lui.

Lui…

Il me fixe, le regard dur et froid.

Ses yeux légèrement bridés, d'un bleu saisissant me foudroient avec mépris.

Il me hait aussi ?

Très bien.

Tant mieux même.

« Duo, je te présente Heero Yuy » commence Lya en faisant un pas vers moi.

Quant à moi, je ne peux me détacher de son regard.

J'y met ma rage ma rancœur.

Et il me regarde de la même façon, avec un certain snobisme insupportable.

« Et Heero, voici Duo Maxwell, mon meilleur ami. » continue Lya.

Je sens qu'elle nous observe, l'un après l'autre.

Je sens sa tension

« Et, euh, j'espère que vous allez… bien … vous… entendre »

Sa voix se transforme en un murmure.

L'autre es revenu enlacer sa taille.

Je détourne le regard violemment.

Je les hais.

« Heero fait du Taekwondo. Il fait même des compétions. »

« Génial. » je réponds ironiquement.

« Il a le permis. Et il est en deuxième année. Maths Spé. »

Je me tourne vers eux.

Je fulmine.

« Mais dis-moi, il est parfait ! »

L'autre me regarde, un air suffisant peignant ses traits fins.

« Plutôt oui. J'aime la perfection. Je n'aspire qu'à cela. Et il y en a qui devrait peut

être s'y atteler… »

« Heero ! » s'exclame Lya.

Elle lui lance un regard noir, puis vient vers moi.

Elle accroche ses mains autour de mon cou et se dresse sur la pointe des pieds pour

me fixer dans les yeux.

« S'il te plait, Duo, fais un effort. Fais le pour moi… » sa voix est douce, si douce

Oh, Lya ! Je t'aime ! Pardonne-moi, mais je ne peux pas.

Je sens ses doigts caresser subrepticement ma nuque.

Je souffle sur ses lèvres pour lui montrer mon amitié.

Mon amour

« Arrêtez ou je vais finir par être jaloux. »

La voix de l'autre rompt ce moment de tendresse.

Ce connard commence déjà à briser notre amour.

Lya soupire.

Elle me lâche.

J'ai froid

Je dévisage l'autre, avec un sarcasme prononcé.

« Eh bien, eh bien ! Je pensais que tu étais parfait ! La perfection ne craint pas

l'imperfection, pourtant, n'est-ce pas ? Aurais-tu peur que tes nombreux… charmes…

ne soient pas assez irrésistibles ? »

Son regard se durcit.

Et je jubile.

« Tu as raison, je suis parfait, mais pas encore complètement, et je peux craindre

que les personnes réellement parfaites me dépassent mais… mais en ce qui te

concerne, je me dis que je n'ai aucune inquiétude à avoir ! »

Je renifle, méprisant.

Mon regard se pose sur ma meilleure amie.

« Franchement, Lya, tu me déçois. Choisir un abruti pareil pour copain… C'est pas digne de toi. »

« L'abruti t'emmerde, Maxwell. »

Sifflement de haine.

Je souris avec mépris, m'approche de lui et jette, un doigt pointé sur son torse (parfait, soit dit en passant… ) :

« Je ne suis pas ton pote, connard. Lya veut se gâcher la vie avec toi, c'est son problème, pas le mien. Mais je te préviens tout de suite : si jamais tu la fais souffrir, d'une manière ou d'une autre, je t'explose ta petite gueule de bourgeois suffisant, champion de Taekwondo ou non. C'est clair. »

Je plonge mon regard haineux dans le sien.

Sans émotion. Je vois juste percer une lueur d'ironie.

« Bien, puisque tout est clair, je vais vous laisser en amoureux. J'ai des devoirs à faire, et comme je suis loin d'être parfait… » je ris narquoisement « Bonne aprem' ! »

Je me retourne et me dirige vers la porte, la démarche fière.

J'entends Lya m'appeler.

Je ne me retourne pas.

J'ai mal.

Mais je m'en fout.

Ouais, je m'en fout…

A suivre…

Alors, verdict ?

Je sais que c'est assez (beaucoup ? ) niais, mais je vous promets que ça ne va pas durer ! regard lubrique

Et pour celles et ceux qui se demandent pourquoi pas Hilde et bien… parce que ! Mdr. Je voulais changer un peu lol.

Donnez-moi votre avis.

Merci de m'avoir lu…

Daiya