Voilà, le retour de moi...(mais qui s'en soucie ?), avec une petit One-Shot, en attendant que j'ose enfin publier le début d'une de mes fanfics. Les idées fusent mais la confiance en moi suit pas. Surtout que ça va pas en s'arrangeant... Enfin bref. Ce One-shot est pas joyeux, lui non plus... Enfin je vous laisse voir ça, pour ceux qui veulent. Les reviews seront pas de trop (sauf si c'est par pitié...) Merci d'au moins me lire.
Disclaimer : Les persos sont à JKRowling, à qui je dois beaucoup. Le texte est à moi, en revanche, mais je ne gagne rien avec.
Severus Snape
Je l'ai aimée à en mourir. J'aurais dû me laisser mourir, j'aurais du mourir à sa place. Dire que c'est moi qui… qui ai plus ou moins contribué à sa mort, ainsi qu'à celle de sa famille. Je suis vraiment un salaud. Je n'ai pas à me voiler la face : c'est moi qui l'ai tuée. J'aurais tant voulu lui dire ce que je ressentais, et qu'elle me dise qu'elle l'aime aussi. Mais elle ne l'aurait jamais fait, puisqu'elle l'aimait lui. Lui, celui que tout le monde admire. Celui qu'on aime, celui qui m'humiliait.
Mais, à quoi cela aurait-il servi, si je lui avais tout avoué ? Aurions-nous fini ensemble ? Sûrement pas. Et puis, de toute façon, elle le savait. Elle faisait juste comme si elle ignorait tout. Pour ne pas montrer son embarras. Pour ne pas avoir à me dire que non, ça ne pouvait pas être. Si elle savait, et si elle le voulait, elle aurait fait. Parce qu'elle savait tout. Même sans que je le lui dise. C'était évident. Trop, peut-être. Lui, prenait peut-être plaisir à m'humilier à cause de ça. Je le hais. Je le hais pour la chance qu'il a eue. Pour sa famille, qui ne sera jamais la mienne. Pour ses amis, qui ne seront jamais les miens. Je le hais pour celle qui l'aimait. La femme la plus parfaite au monde. Tellement parfaite qu'elle ne voyait pas ses défauts. Voyait-elle les miens ? Je suppose que oui.
Elle me parlait quand même un peu, parfois. Mais c'était par pitié, sûrement. Elle me défendais aussi, mais… elle voulait sûrement le contrarier, lui. Puisqu'ils aimaient se tourner autour, s'énerver. Peut-on seulement s'imaginer à ma place, moi, qui les regardait tous s'amuser, rire, s'aimer, toujours, et sans pouvoir rien faire, ni les rendre malheureux, ni être heureux avec eux ? C'est possible aussi de désirer le bonheur d'une personne à tel point qu'on puisse la laisser partir avec n'importe qui, sans un peu d'égoïsme ? J'en doute, sincèrement.
J'aurais rêvé d'une vie meilleure… Une vie avec de vrais amis. Pas ceux qui te côtoient uniquement pour leurs intérêts. Une vie sans Mangemorts. Sans forces du mal. Une vie sans prophéties. Une vie sans lui, sans elle, sans eux. Une vie sans moi… Une vie sans vie.
Alors ? C'était si mauvais que ça ? Court, ça je suis complètement d'accord... Enfin, jvoudrais bien avoir votre opinion "...
