Cet Os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème « ABSURDE » en une heure. Bon celle là je n'en suis pas tout à fait satisfaite, mais pas le temps pour les détails et le plus important est la discussion dans le bureau de Gates.
Bonne lecture
Le ridicule tue... apparemment.
Le capitaine Gates jeta le journal sur son bureau, elle ne décolérait pas. La police était la risée des journalistes. Elle poussa un soupir d'agacement quand son regard se posa une nouvelle fois sur le gros titre de la une.
« MORT DE HONTE, UNE TROISIEME VICTIME ! LA POLICE RIT JAUNE ! »
Elle se leva et ouvrit la porte de son bureau d'une geste vif.
- Beckett ! Castle ! Dans mon bureau sur le champ !
Les deux intéressés qui examinaient les documents affichés sur le tableau sursautèrent. L'écrivain et sa muse échangèrent un regard qui voulait dire : ça va barder et obéirent à l'ordre.
Ils entrèrent dans le bureau, le capitaine se retourna et brandit le journal sous leurs yeux.
- Le département de police est ridiculisé par les journalistes ! Trois ! Trois morts dans les locaux de la police ! Et le dernier chez nous ! Le commissaire ne me lâche pas, il veut que tout ce cirque prenne fin, il veut une explication !
- Mais chef, les trois médecins légistes, le Dr Parish y comprise ont tous conclu qu'il s'agissait d'une mort due à un arrêt cardiaque et...
- Je suis au courant Détective Beckett ! Mais je veux que votre équipe et vous recherchiez la ou les personnes responsables de ces mises en scènes absurdes qui ont humilié les victimes qui sont mortes juste après. Apparemment le ridicule tue ! nous avons une ou des personnes qui ont trouvé une nouvelle arme...la honte.
- Je vais demander au 54ème et au 32ème les dépositions des deux premières victimes et les rapports des officiers qui ont portaient secours à ceux-ci
Le capitaine Gates et Beckett tournèrent la tête en même temps vers Castle lorsqu'il émit un petit raclement de gorge pour attirer leur attention.
- Je...J'ai...le regard de Gates le rendait hésitant.
- Je vous préviens Castle je ne suis pas d'humeur pour supporter d'entendre l'une de vos théories absurdes.
Castle recula d'un pas malgré lui devant le ton menaçant du capitaine.
- Euh...d'accord. Et si les crises cardiaques n'étaient pas naturelles mais, il hésita, mais provoquées. Les légistes ont tous dit que la personne qu'il avait autopsiée était en parfaite condition physique.
Gates ne dit rien, semblant évaluer la possibilité que l'écrivain ait raison. D'ailleurs ce dernier encouragé par son silence poursuivit.
- J'avais fait des recherches pour un de mes romans et je sais par exemple que plus de 25 g de potassium injecté en intra veineuse peut provoquer un arrêt du cœur. Les deux premières victimes ont été rendues à leur famille mais nous avons toujours le dernier au frais.
- CASTLE ! S'écrièrent les deux femmes en même temps.
- Très bien Monsieur Castle, Beckett et vous allez exposer votre théorie au Dr Parish.
Il s'avéra que la théorie de Rick était bonne. Les trois victimes avaient été droguées et mises en situation humiliante dans un lieu public la nuit. Ce n'est qu'au petit matin qu'elles avaient été vues par les passants. Des patrouilles les avaient secourues et amenées dans leurs locaux pour prendre leurs dépositions, et elles y étaient mortes un peu plus tard.
Tous les médecins avaient vu la piqûre sur le bras, mais l'avaient attribuée à l'injection du sédatif. Ils trouvèrent l'assassin, un ouvrier du bâtiment, veuf depuis peu. Il avait agit par vengeance, le banquier lui avait pris sa maison, l'assistante sociale son fils et le contremaître l'avait viré.
