Note de l'auteure: Bon, je souhaite un Joyeux anniversaire à Diane! Voici un autre cadeau, une fanfiction sur ton couple préféré, que t'aime tant le Zosan!
En collaboration avec Wolfiereings. !
Disclaimer: Et oui les personnages ne m'appartiennent pas.
Avertissements: /!\ : Lemon, Yaoi et OOC. Vous êtes prévenus.
Bonne Lecture!
"Je ne voulais pas tomber amoureux. Mais tu as souri et j'ai fondu. "
La mer sur laquelle voguait mon âme n'était que pernicieuse, tumultueuse. En ces eaux troubles, mon esprit s'était martelé d'interrogations perpétuelles sur ce qu'était ma véritable quête. Et je n'allais pas tarder à savoir qu'est-ce qui allait advenir de mon destin...
La soirée battait son plein et je m'étais finalement retrouvé un instant seul, accoudé au bar dans l'espoir vain de quelques quiétudes. Un grand homme aux cheveux verts vêtus d'une chemise rouge et un jean noir vint me tenir compagnie. Il paraissait moins ivre que les autres mecs de la salle mais demeurait tout de même assez entreprenant. Il m'invita à danser et je n'avais pas pu refusé, ayant l'envie soudaine de danser.
Il n'avait pas vraiment l'air de manier sa gestuelle, et cela lui donnait un certain charme, malgré que je demeurais inquiet quant à cet individu plutôt étrange. Il se dandinait nerveusement devant moi, courbant ses longues jambes, comme l'aurait fait un flamant rose. De temps à autre, son regard écarquillé venait se poser sur le mien, perplexe. Je mis au compte de l'alcool cette cocasse désinhibition et il continua à gesticuler de façon désordonnée et incohérente, trop saoul pour éprouver aucune forme de honte. Il était donc prêt à faire n'importe quoi pour se foutre en l'air ! je n'en doutais pas avant, mais j'avais devant moi la confirmation vivante de ces suppositions. Après s'être lâché le diable au corps pendant un bon quart d'heure, il me proposa d'aller boire dehors. J'avais hoché la tête puis, nous nous étions installé sur des tabourets préalablement disposés pour les fumeurs. Le barman s'approcha vers nous en inclinant ses épaules pour prendre notre commande.
« Ce sera de la tequila pour moi, demanda l'homme près de moi avant de me fixer une fois de plus.
- Blue Lagoon, répondis-je timidement, assez stressé.
Le barman partit en direction de la salle.
-Alors...Vous essayez de vous saouler alors que votre état était déjà en train de s'empirer ? Vous allez finir à l'hôpital, et la soirée ne devrait pas se terminer d'une telle façon.
- Et, tu es médecin pour me dire ce genre de choses ?
- Je pourrais l'être, répliquais-je avec tact.
- Tu n'es qu'un gamin… On ne me l'a fait pas à moi.
Ses dents blanches masquèrent son désarroi, et je sus instantanément que ma réponse l'avait quelque peu laissé indécis.
-J'ai 21 ans, l'avais-je corrigé.
- Comme je le disais, tu n'es qu'un gamin.
Il pouvait dire ce qu'il souhaitait, ce n'était pas le gamin qui se trémoussait comme une dinde sur une piste où tout le monde reluque tout le monde.
- Quel âge avez-vous?
- 22 ans.
Quoi ? Il ose se moquer de mon âge alors qu'il a qu'un an de plus que moi ? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui, décidément ? Déjà qu'il m'avait foutu la honte, il fallait en plus qu'il me juge, cet hypocrite, alors que l'on avait seulement qu'un an d'écart ? Et quelle importance ça avait ? Je m'étais confronté au fait que moi aussi, j'étais probablement aussi bourré que lui, en vu de la quantité innombrable de boissons que j'avais ingéré. De plus, je sentais mon cœur qui battait de plus en plus vite, mon sang circulait plus rapidement et ma respiration s'accélérait à une vitesse considérable.
- Et je suis plus grand que toi dans le sens que je suis plus responsable, quand même, ai-je souligné, mon ego blessé.
- Ta réaction est puérile, tu n'es donc pas aussi mature que tu le prétends.
Je voulais partir, quitter cet endroit et m'endormir. Je me suis résigné à me rebeller intérieurement, en poussant un petit grognement.
-Quel est votre nom ?. Il s'était enfin lancé après plus d'une demi-heure.
- Sanji et vous ?
- Zoro.
Zorro comme le héros légendaire?
- Sanji, es-tu prêt à passer une soirée mémorable ?
- Pardon ? Qu'entendez-vous par là ? demandais-je
- On pourrait la continuer dans un endroit très sympa comme un hôtel. On ne sait jamais ce que nous réserve l'avenir, répondit-il avec un sourire perturbant.
Je m'étais mis à le fixer en l'espace de quelques secondes. Il n'avait pas tord, de plus le lendemain serait un autre jour et on se verrait plus. Autant oublier cette journée de merde que j'ai eu au staff.
- D'accord, je te suis.
-On se tutoie maintenant ?
-Oui, c'est mieux je pense.
J'avais à peine terminer mon verre qu'il m'avait pris par le bras et traîner derrière le bar.
Puis, je lui fis la remarque suivante : Tu n'as pas payer le barman.
L'homme aux verts s'était vite entiché de moi, puisqu'il continua d'avancer mon bras toujours sous son emprise.
« Mais, laisses-moi payer mon addiction, insistais-je par manque de patience.
Il se retourna et posa sur moi un regard furibond.
- Le propriétaire de ce bar est un ami de longue date, je le ferai plus tard. Au passage, je payerai tes frais.
J'avais acquiescé et nous avions continué de marcher. N'empêche qu'il était vraiment bizarre cet homme : il semblait être lunatique en vu qu'il changeait d'humeur en quelques secondes.
Arrivés devant une Prado noir, il sortit de sa poche arrière des clés - sûrement de la voiture - et il m'invita à y entrer.
Si je refusais, il m'y contraindrait probablement peut être avec la force et puis, de toute manière, que pouvait-il m'arriver de pire en dormant avec un « gentleman ». Je pris place dans le véhicule côté co-pilote et il enclencha le moteur.
Il se gara devant un hôtel et j'attendis que le gardien de l'immeuble contourne le véhicule pour m'ouvrir la portière. Zoro donna ses clés à un homme vêtu de noir et m'attendit pour entrer dans le hôtel. L'hôtel se tenait devant mes yeux dans toute sa splendeur
Le goût du faste.
A la réception, il m'emmena à l'étage qui était tout aussi grand que l'entrée. Nous marchâmes jusqu'au fond du couloir et nous entrâmes à la porte de droite.
J'étais entré et avais remarqué que la chambre était vraiment spacieuse. Le lit était grand et soigneusement dressé, un rideau blanc couvrait la porte qui menait au balcon. Je m'étais installé sur le lit, tandis qu'il se préparait – avais-je songé en me grattant le menton. Je revins de mes pensées quand je le vis debout près moi, me regardant.
«Hey… »
Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes avec une légère violence. Il poussa d'un geste brusque sur mon torse, plaquant tout son corps le long du mien. J'acceptais immédiatement à son contact, encore plus vivement que d'habitude. Mes doigts s'agrippèrent à ses cheveux, rapprochant son visage du mien. Ma langue s'enfonça dans sa bouche, et à cet instant, j'avais aperçu son visage qui savourait ceci en fermant les yeux. Les battements de son cœur rythmaient avec sa respiration. Tout son corps trahissait le sentiment qui l'emplissait: Le désir. Je pouvais sentir sa température augmenter sous mes doigts, sa virilité s'épanouir contre moi .
Je l'avais plaqué à mon tour, le dominant cette fois. J'avais ôté mes mains de ses cheveux et ouvris sa chemise pour enfin pouvoir toucher cette poitrine bombée. Il avait de quoi se vanter avec. Zorro enleva délicatement mon t-shirt avec le même empressement dont je faisais preuve. Il caressa de ses doigts fins les lignes de mon dos. Il attrapa le derrière de mes cuisses et me hissa sur lui. Il ne supportait donc pas être dominé. Je n'avais pas détacher mes jambes de ses hanches, profitant de la proximité de son corps. Puis ne tenant plus, je l'avais retourné pour m'enlacer contre lui.
Il ne fut pas le seul à rendre cette soirée mémorable.
J'avais enlevé sa fermeture éclair et fis glisser le pantalon sur ses hanches. Je posais ma bouche sur le renflement de son boxer avant de lui enlever aussi. Son sexe libéré, je fermais ma main autour de sa base et l'introduisis dans ma bouche. Il gémit, puis j'avais relevé mon visage pour le regarder. Mes yeux rencontrèrent les siens, il me caressa les cheveux. Je le pris plus profondément, son grognement fut ma récompense. Il s'humecta les lèvres avec la langue. Son sexe palpitait, chaud, contre ma langue.
Ce n'était pas la première fois que je suçais , loin s'en fallait, et pourtant j'avais l'impression de m'y connaître. Quelque chose changeait. Le lit sous nous. Le poids de ses testicules contre ma paume, même la taille de son sexe semblait différents des autres conquêtes.
Je fis coulisser ma main sur son sexe encore instant avant de me relever pour ôter mon jean et être tout nu avec lui. Nos sexes se caressaient lorsque je me déhanchais sur lui, le contact me chatouillait, nous chatouillaient et ajoutaient au plaisir. Il s'accrocha à mes hanches. Je me laissai glisser sur son sexe, doucement. Son regard de prédateur toujours encré sur moi. Il souleva ses hanches pour venir plus loin en moi, ses mains parcouraient mon corps, ses caresses sur ma peau semblaient différentes de tous les autres. Le frôlement de ses paumes contre mes boutons de chairs m'arracha un cri que je ne connaissais pas, la pression de son doigt sur mes miches fit naître des sensantions que je ne savais pas exister.
Je perdis la notion du temps. Le plaisir étira les secondes, ou peut être comprima les heures, je n'aurais pas su dire. Comme en transe, je bougeais lentement sur lui la tête penchée en avant, mon visage caché par ses cheveux. J'avais les mains à plat sur son torse, son coeur résonnait contre ma paume. Je me balançais au rythme de ses battements. Zoro s'accordait à ma cadence, ses mains rivées sans me presser ni me ralentir.
Je le baisais, il me baisait : nous faisions l'amour.
La lumière de dehors attira mon attention au moment même où le premier spasme me secouait. Je crispais les doigts enfonçant sans le vouloir mes ongles dans sa chair. Il gémit et ce son brisé attisa le plaisir. L'orgasme gagna mon corps, je tressautais en serrant mes cuisses le long de ses flancs. Mon sexe était prêt à exploser. Remarquant ma gêne, il le prit à main et commença à me mastuber. Il donna un autre coup de rein, puissant, presque violent, et une onde exquise mais implacable m'enveloppa jusqu'à ce que je me laisse tomber en avant, comblé et rompu.
Zoro continua de m'embrasser pendant de longues minutes, faisant durer cet instant alors qu'il s'activait toujours en moi. Nous avons tous les deux atteints la jouissance ultime, mais le plaisir semblait encore plus fort maintenant que nos peaux étaient devenues ultrasensibles. La sueur perlait sur son front, ses cheveux étaient humides et ses yeux pétillaient comme si des mitrailleuses d'or y étaient.
Enfin, nous nous couchions. Il m'enserra dans ses bras pour me coller à lui. Ses lèvres baisant mes épaules. Ma température avait considérablement augmenté avec le temps que nous avions passé si près l'un de l'autre. J'avais presque l'impression d'égaler la sienne. C'est dans ce moment d'intense satisfaction que je m'endormis.
Bouger ou ne pas le faire ? Non. J'étais trop bien dans cette position mon corps le long de celui qui m'énervait. Il n'y avait même pas une heure, qui plus est. Le téléphone sonna - enfin vibra plutôt- une fois , une deuxième fois, une troisième fois, puis rien.
Il s'était enfin décider de décrocher, poussant un soupir d'exaspération.
-Oui ? dit-il
-Monsieur Roronoa, où êtes-vous? Votre fiancée Kuina, vous attend depuis des heures. On vient vous chercher?
Il est fiancé ? Un gosse de riche...
- Non. Je suis occupé, je serai là demain. Dites la d'aller se coucher sans moi.
-Monsieur... Elle va nous .. Elle est effrayante lorqu'elle s'énerve, appellez-la pour lui annoncer.
- Rien à faire. Je suis occupé, démerdez vous tout seul.
Puis je n'entendis plus rien, il avait raccroché. Il m'enserra sur son torse et cala sa tête sur mes épaules, son souffle caressant mes tempes.
Monsieur Roronoa , ce n'était pas le nom de mon patron? Non impossible, même si je n'ai jamais vu mon patron, il devait sûrement être un vieux grincheux, pas un putain de beau gosse de 22 ans. De plus tout le monde porte ce nom .Impossible. Oui c'était ça. Demain ce sera une autre journée de merde au staff autant dormir...
Voilà.
Je suis pas trop pour le Zosan mais j'espère que celà vous a plu !
On se dira à la prochaine pour la suite. Merci à wolf. Et bonne anniv!
