Bonjour chers lecteurs,

Tout d'abord, c'est ma première Fanfic' Hetalia. J'ai décidé d'écrire seulement du point de vue d'Allemagne, parce que j'ai trouvé qu'il était assez riche pour remplir mes chapitres. La Fanfic' a un thème assez différent, par rapport à l'oeuvre originale. L'intrigue sera développée, au cours des chapitres. Bref, je n'ai pas grand chose à dire, du moins, pour l'instant.

Enfin, j'espère que vous aimerez ce chapitre.

N'hésitez pas à poster vos avis et/ou conseils.

Bonne lecture !


Chapitre 1

C'était un jour habituel et merveilleusement banal pour Ludwig. Il se trouvait chez lui, dans son pays : l'Allemagne. Pour une matinée quotidienne, il s'était levé tranquillement -trop tranquillement-, habillé, avait mangé seul, un plat allemand en guise de déjeuner, s'était entraîné sans avoir à crier sur qui que ce soit et avait même eut le temps de travailler à son bureau sans être dérangé. Il n'y avait rien qui semblait le désorganiser. Il avait tout prévu -comme à son habitude-.

Il était assis à son bureau et remplissait des papiers d'administration, de politique. Cette table de travail était toute à son image. Aussi rangée et ordonnée qu'il s'était habillé, coiffé. A la gauche de l'homme blond était placé en biais un téléphone, modèle PTT24 Grammont. A sa droite était posé parfaitement -ou presque- droit, le bouchon de son stylo plume. Il avait du le déposer très soigneusement, dé à droite, un peu plus haut que le bouchon, était disposée une pile de feuille qui n'attendait que d'être remplies. Une même pile mais cette fois-ci, comportant les feuilles qu'il avait déjà révisées, se trouvait en face de lui. Tout était parfait. Rien ne devenait encombrant ou ennuyeux pour le Germanique. Tout allait pour le mieux et c'est bien ce qui l'inquiétait. Il savait pertinemment que ce calme si apaisant n'allait pas durer. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'Italie rapplique en criant "Doitsu ! Doitsu !" et en déballant ses problèmes ou bien en lui faisant part d'une trouvaille inutile. Lui et le Transalpin faisait, certes, partie de la même alliance mais ils s'opposaient presque en tout point. Allemagne lui était grand, fort, sérieux et soigné, grave et faisait attention aux importantes nouvelles dans le monde. D'ailleurs c'était -le plus souvent- lui qui dirigeait les opérations de l'Axe. Au contraire d'Italie qui lui semblait ne penser qu'à s'amuser, jouer, se divertir, manger et aborder les jeunes filles. Sans compter qu'il ne cessait de tomber dans des pièges futiles, où il demandait de l'aide à ses compagnons de l'Axe pour sortir de son pétrin. C'était -trop souvent- par sa faute qu'ils se trouvaient dans des batailles inutilement coûteuses. L'Aryen soupira, désespéré.

"-Il est vraiment fatigant et énervant...-"

Les yeux bleus étaient à présent très ouverts. Ludwig était choqué par ses propres mots. Venait-il de penser à haute voix qu'il vaudrait mieux qu'Italie ne vienne plus ? Qu'il ne soit plus là ? Pensait-il aussi mesquinement ? Depuis quand avait-il une telle réflexion ? Le stress montait rapidement chez l'Allemand. Après tout il venait de dénigré son "seul" ami. Il est vrai qu'Italie était plus ou moins son seul ami. Bien entendu, il y avait Japon mais celui-ci gardait toujours une certaine distance avec ses camarades. Et l'Italien était tout à l'opposé de cela. Il agissait de manière familière envers les gens qu'il connaissait et qu'il appréciait.

La tension était à son plus haut point. On pouvait entendre le bruit structuré de l'horloge en bois ciré, accrochée au mur. Allemagne suait légèrement et ressentait maintenant l'envie pressante de -re-voir l'Italien. Il voulait s'excuser. Se faire pardonner.

La porte s'ouvrit. Il la fixa en espérant -priant- pour que ce soit l'amoureux des pâtes. A son grand désespoir ce n'était que l'Asiatique. Il semblait chercher quelque chose -quelqu'un-.

"-Que cherches-tu ?"

Le pays du "Soleil Levant" regarda l'homme assis au bureau, pendant quelques secondes, songeant certainement aux mots qu'il allait emprunter pour lui répondre. Car oui, il prêtait toujours une grande attention à ses paroles. Elles devaient être simples à comprendre et pourtant si polies -voire distinguées-.

"-Je cherche Italia-kun, mais il ne semble pas être ici."

Le Germain sursauta en entendant la nouvelle. C'était un terrible hasard que le sujet de "l'Italien" revienne si vite et de façon si imprévue.

"Italia aurait disparu ? Impossible... Il ne passe pas inaperçu, quelqu'un l'a forcément vu."

Japon s'apprêtait à quitter la salle quand Allemagne lui proposa son aide. Il accepta. Ils ont alors décidé de se séparer afin de le retrouver plus rapidement. C'est ainsi que ces deux membres de l'Axe recherchèrent leur camarade.

Il était maintenant dix-neuf heures. Trois heures s'étaient écoulées depuis l'absence de l'Italien. Le blond qui effectuait les recherches dans son pays -parce qu'il était l'incarnation même de la culture, de la vie Allemande- marchait sur les pavés des rues allemandes, réfléchissant à tous les endroits où Feliciano aurait pu se trouver.

Où était-il ? Que faisait-il ? Pourquoi n'était-il pas rentré ? Pourquoi il ne l'avait pas vu une seule fois de la journée ? Pourquoi s'était-il éclipsé ce jour là précisément ? Le jour où Ludwig voulait à tout prix lui parler. S'excuser. Se justifier -en avait-il le droit ?-. Il n'avait jamais ressenti une culpabilité telle que celle-ci. Il voulait le retrouver. Il voulait retrouver son ami. Son précieux ami.

Il s'empressa de chercher dans tous les emplacements qu'il connaissait.

"Où est-il ?"

Ses pas s'accéléraient au fur et à mesure que le temps passait. Il courrait de lieux en lieux. Rien.

"Où est-il...?"

Le temps s'écoulait encore. Il fouillait recoin par recoin. Toujours rien.

"Où est-il ?!"

Il s'arrêta un moment pour reprendre sa respiration. Il était en sueur après s'être déplacé aussi rapidement pendant près d'une heure et quart. Il souhaitait que le temps s'arrête. Que plus personne ne puisse rien faire et surtout, qu'Italie ne puisse plus se déplacer -être déplacé-.

Le cœur de l'Allemand manqua un battement. Il se passa une main sur le front comme accablé, mais aussi pour essuyer la transpiration qui coulait lentement. Il était pris de sueurs froides. De lentes, longues et horribles sueurs froides – presque gelées-.

Et s'il ne le retrouvait jamais ? Pourquoi serait-il parti ? Est-ce qu'il... L'aurait entendu... ? Pourqu-

"-Avez-vous vu Romano ?!"

Le Germanique se retourna vivement en entendant la question.

C'était Espagne. Il s'était adressé à des passants qui ne montraient aucune compassion mais plutôt un rejet -passif- de la situation. Il semblait totalement paniqué et exténué. S'il était en Germanie c'était très certainement parce qu'il espérait -se persuadait- que Lovino soit avec son petit frère car il avait cherché -pendant trop longtemps- dans son pays mais également en Italie du Sud.

"Le frère d'Italia ?"

Allemagne s'approcha à grands pas de l'Espagnol pour lui demander plus d'explications. L'Hispanique se retourna et vit l'homme en uniforme arriver. Il s'était sûrement dit qu'il pourrait avoir un renseignement sur l'absence de son "protéger".

"-Le frère d'Italia a disparu lui aussi ?

-Qu- Comment ça "lui aussi" ?!

-Italia à lui aussi disparu..."

Les frères Italiens se seraient envolés d'un seul coup ? Était-ce vraiment une coïncidence ? Cela paraissait vraiment étrange. Japon qui avait fait ses recherches de son côté -en Italie du Nord- surprit la conversation entre les deux Européens qui en entendant la voix de l'Asiatique se retournèrent.

"-Serait-ce une fugue entre frères ?"

Ludwig resta sceptique. La question qu'il se posait depuis le début n'était pas résolue malgré cette -pertinente ?-hypothèse. Cependant, ce fut le Méditerranéen qui prit la parole en premier.

"-Pourquoi auraient-ils fui ?

-... Ils auraient été contrarié ?"

L'Aryen s'imposa une pression.

"Contrarié.. ?"

Par qui ? Lui ? De quoi ? Ses propos ?

"C'est ma faute."

Il baissa la tête.

Il ne pensait que ça. Sans arrêt. "C'est ma faute". C'était sa faute. A cause de lui. C'était les conséquences de la bassesse de son attitude, de sa pensée. Il se le répétait encore et encore. Il l'avait sûrement pensé près d'une vingtaine de fois maintenant. Puis il fut interrompu par la voix du Japonais.

"-Doitsu-san ? Tu es sûr que ça va ?"

Il secoua légèrement la tête bougeant par la même occasion, ses mèches blondes qui étaient décoiffées après toute son agitation, puis il passa sa main sur ses yeux azurs. Il soupira et prit une grande inspiration avant de souffler. Il avait compris qu'il devait surmonter ses sentiments perturbateurs. Il ne pouvait plus se laisser distraire par cela pour le moment. Et puis, si pour Italie c'était bien de sa faute, qu'en était-il de l'autre Italien qui s'était également volatilisé ?

Il s'arrêta un moment. Il savait si peu sur la cause de la disparition d'Italie. Or si c'était bien une fugue fraternelle, alors qu'en était-il des nouvelles sur la "fuite" de l'aîné Vargas ?

Ce fût comme une illumination pour lui ! S'il ne trouvait rien sur Italie. Alors pourquoi ne pas chercher sur le frère ?! Mais la question était là. Qu'en était-il du "grand frère" ? Que pouvait-il apprendre sur lui ?

Après réflexion, il avait choisi.

Il allait poser la question qui allait forcément donner une réponse même si celle-ci ne serait pas d'une importance extrême. Il savait qu'elle allait permettre d'avancer -du moins, c'est ce qu'il pensait-. Il ne perdit plus de temps et interrogea ses deux "collaborateurs".

"-Depuis quand... Depuis quand le frère d'Italia a disparu ?

-Depuis quand... ?! Cela fait deux jours sans compter cette journée, que je le cherche !"

L'Allemand écarquilla les yeux. Deux jours. L'Espagnol venait de dire que Lovino Vargas (Romano) était porté disparu depuis DEUX JOURS entiers. Si lui était recherché depuis plus de quarante-huit heures alors cela ne pouvait pas être une "petite escapade" entre frères. Cette nouvelle avait alors éclairée toutes les idées d'Allemagne. Il avait alors tout compris. Il avait su pourquoi l'Ibérique avait été si paniqué. Il avait su que ce n'était pas à cause de ce qu'il avait dit plus tôt sur Italie qu'il était maintenant introuvable. Non, c'était impossible que ce soit à cause de ses paroles. Pour la simple et bonne raison qu'il avait certainement déjà disparu avant d'avoir pu entendre quoique ce soit. Une personne avait fait en sorte que les frères Vargas ne retournent pas chez eux tout de suite -cette personne avait-elle pensé ne serait-ce qu'un instant au fait qu'ils retournent "chez eux" ?-. Allemagne s'était alors rendu compte de ce qu'il se passait réellement -ou plutôt... De ce qu'il s'était passé-.