Bonjour, bonsoir,

Cette petite histoire m'es venue dans la soirée alors que je désespérais sur les interviews donné par les producteurs de la série, je suis retombé sur ce qu'a dit Stephen Amell sur ces erreurs qu'allaient commettre Oliver et Felicity avec de la vodka russe et boum...c'est sortit ça !

Bonne lecture,

Votre auteur dévouée,


- Oliver ! Mon américain préféré !

- Anatoly !

Les deux hommes se serrèrent dans les bras de l'autre, le chef de la mafia russe tapota son dos avec enthousiasme et bonne humeur.

- Comment vas-tu mon frère ?

- Bien je te remercie mais j'ai été surpris de recevoir ton appel et encore plus de savoir que tu es venu dans ma ville.

- Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eu de tes nouvelles et j'ai appris par Vladimir que mon vieil ami Oliver est devenu le Maire de sa ville et qu'il s'était marié sans même m'inviter... Me voilà donc !

Oliver soupira et s'installa sur la chaise en bois à coté de lui, le russe sorti sa fidèle bouteille de vodka avec deux verres qu'il posa sur le bureau en chêne, il servit d'abord son ami et l'incita à prendre le verre d'un signe de la tête.

- Je ne me suis pas marié Anatoly... Elle m'a quitté et je ne vois pas pourquoi ça t'intéresse que je sois Maire.

- Oh mon pauvre ami, je ne l'ai rencontré qu'une fois mais j'ai vu à quel point tu l'aimais, es-tu sur de ne pas pouvoir la reconquérir ?

Oliver ne voulait pas en parler à son ami, son cœur étant encore trop brisé pour en parler tout court.

- Peut-on s'il te plaît passer aux choses sérieuses ? Pourquoi es-tu là ?

- J'avoue être venu pour vérifier la branche américaine de la Bratva, Marius ne fait presque plus de bénéfice, beaucoup de ses hommes ont été arrêté par la police et le justicier. Lorsque je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas demandé ton aide alors que tu es le Maire, il m'a dit que tu ne faisais plus partie de notre fraternité, je n'ai pas compris d'où venait cette information... Je ne t'ai jamais répudié Oliver.

Oliver soupira une nouvelle fois en secouant la tête. Comme s'il n'avait déjà pas assez de problèmes ! Il continua de discuter pendant une bonne heure avec son vieil ami russe avant de rejoindre Felicity, ils étaient certes séparés, mais elle faisait toujours autant partie de sa vie.

- Et bien tu en fais une tête de six pied de long !

Oliver soupira encore une fois, il ne faisait que ça aujourd'hui, il hésita un instant avant de se détendre encore plus contre la chaise de Felicity.

- Anatoly est en ville et il se demande pourquoi, alors que je suis Maire, je n'aide pas la fraternité à faire plus de bénéfice, pourquoi je ne l'ai plus contacté et ainsi de suite.

- Oh.

Répondit Felicity en venant s'appuyer contre la station d'ordinateurs.

- Que lui as-tu dis ?

- Pour le coup je ne m'y attendais pas du tout et je suis resté les bras ballants, j'ai fini par lui répondre que c'était tout simplement par amour pour toi, que tu avais rompu nos fiançailles parce que tu n'étais pas d'accord avec certains de mes choix et que si j'ai coupé les ponts avec la fraternité c'était pour toi, pour être l'homme sans tache que tu mérites ainsi qu'un Maire droit !

Le visage de la blonde se froissa un instant avant de prendre un air pensif et d'hocher la tête pour lui signifier qu'il avait eu une bonne idée.

- Et qu'a-t-il dit ?

Le visage d'Oliver se contorsionna pour prendre l'expression de bonhomie perpétuelle du russe.

- Oh mon pauvre ami Oliver, tu as raison ! Oublie la Bratva, occupe-toi de ta charmante femme ! Il faut reconquérir ta femme nom de dieu sois un homme, tu dois tout faire pour ! Tu sais ce qu'il faut pour réussir une bonne vie matrimoniale ? De la vodka russe ! Vous buvez de la vodka et tout passe ! Fini les problèmes de couple !

Felicity éclata de rire face à la mauvaise imitation de son ex-fiancé et en se penchant un peu son regard tomba sur une bouteille en verre ouverte à coté de son clavier.

- Oliver ! Combien de fois t'ai-je dis de ne pas mettre de liquide près de mes bébés ?! Et si ça tombe dessus ?

- Désolé ché... Je veux dire Felicity.

Combien de fois s'est-il retenu de l'appeler chérie où mon amour à la dernière seconde ? Trop de fois pour toutes les compter !

- Soit je te pardonne.

Dit-elle en faisant fi de son lapsus comme à chaque fois que ça arrivait et prenant la bouteille dans sa main.

- De la vodka russe ? Tu as décidé de suivre le sage conseil de ton ami ?

Il se demandait tout le temps comment elle faisait pour compartimenter ses émotions de cette manière, si il ne la connaissait pas si bien il se demanderait où était passé son amour pour lui qui avait brillé si fort il y a peu de temps alors que lui n'arrivait même pas à arrêter de l'appeler par ses petits surnoms domestique qu'il adorait tant. On ne pourrait pas le croire mais c'était lui qui n'arrivait pas à cacher ses sentiments et émotions, toujours prêt à s'enflammer alors qu'elle savait rester tout à fait lucide et logique voir de marbre.

Bien sûr à l'intérieur c'était autre chose. Oliver savait grâce à l'intimité qu'ils avaient partagé qu'une fois seule, quand personne ne pouvait la voir et qu'elle laissait ses barrières s'écrouler, toutes les émotions qu'elle enfouissait en elle pouvait ressortir.

Oliver avait été impressionné et surpris durant l'été passé il avait toujours su que Felicity était une femme complexe mais pas autant, elle cachait si bien son jeu, sous une façade de rire et de gentillesse, une femme encore plus forte qu'il ne l'avait d'abord cru ainsi qu'une colonne vertébral de fer se tenait devant lui. Alors la voir s'abandonner à lui avec tout ses secrets et ses pensées intimes l'avait honoré comme jamais il ne l'avait été auparavant. Oliver songea avec culpabilité à ses moments là... En y repensant il avait trahi sa confiance de plus d'une façon... Il n'osa pas tenter de se souvenirs de tout les mensonges qui lui avait fait... Il y en avait trop... Beaucoup trop.

Et à quoi ça avait servi ? Rien ! Son fils était loin, il ne le verrait jamais grandir et ne serrait jamais son père et même si Felicity était proche de lui à présent elle était au finale encore plus loin que son fils. Ils auraient dû être mariés depuis deux mois.

- Oui je me suis dis autant essayer, un peu de lucidité me ferait du bien.

La blonde pencha la tête en faisant la moue et fini par ouvrir la bouteille et boire cul sec. Sa descente impressionnait toujours autant Oliver, elle pouvait boire n'importe quel alcool cul sec sans problème, mais ce n'était pas étonnant sachant qu'elle avait grandi à Vegas avec sa mère.

- Pas mal ! Tu en veux ?

Oliver prit lui prit la bouteille des mains et posa ses lèvres à l'endroit exacte où elle avait laissé une trace de rouge à lèvres magenta et but cul sec lui aussi, sachant qu'il l'avait fait exprès Felicity laissa échapper un petit gémissement. Il l'avait l'impression de l'embrasser, il ferma les yeux pour savourer le goût laissé sur sa bouche. S'il y avait une chose qui n'avait pas changer c'était leur alchimie, leur attirance sexuelle et physique pour l'autre, la tension sexuelle était presque plus forte que l'été après le siège de la ville par Slade Wilson. A tour de rôle ils burent la vodka, les yeux dans les yeux, faisant bien attention de poser leurs bouches au même endroit, bientôt la bouteille se vida et leur lucidité aussi.

Oui ils savaient tenir l'alcool mais même un gros russe de cent-cinquante kilos ne tiendrait pas face à la puissance du breuvage. Ni Felicity ni Oliver ne surent qui avait fait le premier pas. Peut-être avaient-ils avancé en même temps... Qui sait ?! Ils se jetèrent l'un sur l'autre, s'embrassant voracement, comme si il n'y avait pas de lendemain et c'était sans doute le cas.

Oliver embrassa la gorge de Felicity comme un homme affamé depuis des jours, il voulait la dévorer, il descendit jusqu'à la naissance de sa poitrine posant des baisers mouillés, une de ses main quitta ses omoplates pour se glisser sous les plis de sa robe, caressant sa cuisse si douce et soyeuse, sa main remonta brusquement vers ses fesses et les agrippa la faisant gémir plus fort.

Felicity racla ses ongles contre son cuir chevelu juste comme il aimait, tirant sur ses cheveux un peu plus long que d'habitude, elle suça le lobe de son oreille puis le mordilla doucement de ses dents envoyant directement un soubresaut dans son pantalon, sa main droite essaya de détacher sa chemise mais sans succès. Sa main gauche réussie à déboucler sa ceinture, Felicity repoussa son pantalon et son caleçon d'un coup. Il palpa son sein à travers le tissu bleu de sa robe, elle ne portait pas de soutien-gorge ce qui l'excita encore plus, il reposa sa bouche contre la sienne pour danser avec sa langue, jamais il ne se lasserait de l'embrasser c'était le meilleur sentiment au monde. Il remonta jusqu'à ses cheveux couleur soleil et les tira vers l'arrière afin de faire pencher sa tête pour lui embrasser la gorge, il voulait lui laisser un cadeau... Un suçon... Il savait qu'elle détestait ça mais c'était trop tentant pour résister, s'appliquant de toutes ses forces il le vit se former doucement sous ses yeux émerveillés.

Oliver jeta un regard autour de lui pour trouver une surface plane et il tomba nez à nez avec la longue table qui servait de bureau, il passa ses mains sous ses cuisses les apportant à sa taille et la souleva sans cérémonie.

D'une main il jeta tout les papiers et stylos sur le sol et posa son précieux fardeau avec délicatesse, Oliver se releva pour la regarder et resta la bouche grande ouverte face à tant de beauté, il prit une seconde pour lui enlever ses lunettes et les poser à coté, il se pencha pour la regarder dans les yeux se noyant dans le bleu incroyable qui étaient noircis par la luxure et l'amour.

Avec un regard partagé qui disait tellement de choses ils surent que cet instant était inévitable peu importe qu'elle veuille le nier plus tard.

Il attrapa sa robe et la lui enleva, la laissant juste en culotte de dentelle... Hasard ou destin c'était sa favorite... Il traça le contour du bout de son index la faisant frissonner d'impatience, remontant vers ses seins qu'il caressa, il pencha la tête pour poser un baiser dans la vallée entre eux et finit par en prendre un dans sa bouche ne pouvant résiste, ils lui avaient tant manqués, elle haleta sous sa douce torture et se cambra, une fine pellicule de sueur fit briller sa peau dorée par le soleil.

Sa bouche descendit sur son ventre dont il traça des motifs imaginaires, Oliver embrassa longuement les cicatrices par balle dû à l'attaque de décembre dernier. Au niveau de sa culotte blanche il posa un baiser sur l'os de sa hanche et fit descendre le morceau minuscule de tissu le long de ses magnifique jambes qui le faisait rêver depuis des années, il poussa son pantalon à ses chevilles pour avoir plus de mouvement.

Elle écarta ses cuisses avec lenteur pour le faire trépigner d'impatience et une fois fait sa bouche s'arrosa, elle était si humide... Pour lui, rien que pour lui.

« Si ta femme et toi buvez cette bouteille ensemble, tous vos problèmes seront résolus de la meilleure des manières possibles mon ami américain, avait dit le russe avec un clin d'œil lubrique. »

Alors qu'Oliver entra à l'intérieur d'elle lentement pour savourer la sensation, il sut qu'il n'avait pas d'autre maison qu'elle, elle était son tout, son monde entier, il allait tout faire pour qu'elle lui pardonne, et il se promit que cette fois-ci il n'échouerait pas. Il serait l'homme qu'elle méritait, l'homme dont elle avait besoin.

- Je t'aime mon amour.

Gémit-il entre deux poussées plus fortes et il alla plus vite comme elle le désirait. Le plaisir aveuglant ses sens il entendit à peine sa litanie de « je t'aime » murmurés entre plusieurs gémissements mais ils gonflèrent son cœur lui donnant encore plus de vigueur pour l'amener a l'orgasme. Il savait qu'il ne durerait pas très longtemps alors il chercha le bouton de plaisir qui la ferait venir plus vite et appuya, elle hurla et son corps se cambra contre le sien, elle était si proche... Encore un peu... Encore... Il sentit ses murs se resserrer autour de lui et sut qu'elle était enfin venue l'envoyant directement dans les étoiles à son tour.

Se laissant retomber contre elle, Oliver posa un petit baiser sur sa joue et la prit dans ses bras tendrement, elle s'endormit en quelques secondes après lui avoir sourit amoureusement.

Oliver enleva maladroitement sa chemise et la posa sur elle, elle aurait froid plus tard, il n'avait pas la force de les porter jusqu'au lit de fortune derrière les ordinateurs, ses jambes devenues de la gelée. Il brossa quelques cheveux collés à son front par la sueur et posa sa tête contre son cœur, fermant les yeux à son tour. Demain ils parleraient. Peu importe si demain elle disait que ça avait été une erreur, Oliver allait se battre, pour elle, pour eux, pour leur avenir.

Il n'abandonnerait pas !


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