Disclaimer: Les persos de Supernatural ne sont pas à moi, mais si vous voulez me faire un super cadeau, je veux bien un Dean !
Les lyrics en anglais ne sont pas de moi, ils appartiennent à : Metallica (Unforgiven, Unforgiven 2, Unforgiven 3, Nothing Else Matters et Fade to Black), Scorpions (Send me an Angel), Bob Dylan (Knockin' on Heaven Door), Guns'n'Roses (November Rain) et Dave Navarro (Rexall)
Warning : Spoil de la saison 4 !

Hebichu.

Stairway to Heaven
1

Avez-vous déjà connu l'horreur la plus total, les cris, l'agonie, le sang et des choses que l'on préférerait ne pas voir, non, jamais, car ces visions nous lacèrent le cœur et l'esprit, même les yeux clos d'une barricade qui ne peut nous protéger de ce mal intangible. J'ai vu des hommes supplier, des gens sensés devenirs fou, là sous mes yeux, sous mes doigts. J'avais oublié qu'un jour j'avais été comme eux, qu'un jour moi aussi j'étais arrivé là, et que c'était mes souvenirs qui m'avaient aidé à survivre.

New blood joins this earth
And quikly hes subdued
Through constant pain disgrace
The young boy learns their rules

With time the child draws in
This whipping boy done wrong
Deprived of all his thoughts

J'ai souffert avec l'espoir que bientôt mon frère viendrait me sauver. J'ai fermé les yeux, imaginé son visage, ses lèvres, sa peau, son odeur, subissant, déchirures et tortures en tout genre. Si il n'y avait pas eut Sam, j'aurais succombé plus vite, plus ardemment. Les gerbes de sang et des viscères, de peaux en décomposition qui se soignent trop rapidement. Une éternelle souffrance sans mort pour vous libérer Une prison de supplice dans laquelle je voyais mes organes mis à nus dans une douleur inconnue. J'en ai connu des souffrances, j'en ai connu des peurs, j'en ai vu des blessures, brûlures, déchirures, brisures, mais rien ne peut vous préparer à ça, à l'enfer brûlant qui vous désosse et vous soigne pour mieux vous faire hurler à la mort quelque courtes secondes de répit plus tard. Pendant des jours, des années, sans boire, sans manger, sans dormir, une usure pour l'éternité sans temps mort. J'ai été le plus coriace des prisonniers. Nombres ont tourné leur veste et finissaient par faire eux-mêmes toutes ces atrocités un gouffre dans le regard…
Il est facile d'oublier son humanité dans ces ténèbres inondées de cris. J'ai tenu, tenu, des années entières priant au fond de moi qu'un quelconque miracle m'enlève de ce mal qui me rongeait fur à mesure toute pensée cohérente. J'ai supplié, j'ai pleuré, j'ai hurlé, dans une agonie meurtrière me rattachant à tout ce qui avait un sens pour moi. John, mon père qui avait réussi à sortir vainqueur de ce tourment sans fin. Je suis fort, peut-être moins que lui, mais chaque heure je me jurais que je sortirais moi aussi, que je trouverais un moyen de m'enfuir. Chaque jour je fermais les yeux et j'attendais qu'un souvenir me frôle pour qu'il m'emmène loin d'ici. Les paroles d'une chanson, le visage de mon frère, la silhouette d'une femme, le touché de l'Impala…. Ces images flottantes, presque réelles pour quelque temps, quelques secondes….

Here I am
Will you send me an angel
Here I am
In the land of the morning star

Un échos furtif d'une vie que je regrette à présent. Qui a dit que j'étais inutile, qui a dit que je ne servais et ne faisais rien de bien ? Comment ai-je pu me tromper ainsi sur mon compte et souhaiter une mort que je ne méritais pas. Ma vie, je ne l'ai pas choisie, j'ai pris un chemin tortueux à la suite d'un père qui ne m'a jamais considéré comme un enfant, mais un soldat. Mes épaules se sont peut-être élargies mais pas mon cœur, pas mon âme. La sensibilité écrasée par une épaisse couche de… ce que je me refusais d'être à cause de ma mission, pour un frère qui ne devait pas goûter le malheur ma propre détresse. J'en suis venu à me haïr, à oublier qui j'étais. J'en suis venu à ne plus me souvenir de ce cœur tendre qui ne demandait qu'un peu de tendresse et qui n'a obtenu que des armes et des coups. Ma vie je ne l'ai pas choisie, non, mais quelque part j'en suis fier. Je suis fier de ce que j'ai été, de ce que j'ai représenté. J'ai subi sans me plaindre, j'ai encaissé sans m'être brisé, je suis souvent tombé, mais je me suis toujours relevé. C'est fou… ce que l'on peut faire par amour… c'est fou ce que l'on peut subir et dépasser par ce qu'on aime quelqu'un et qu'on veut le protéger. J'ai pris toutes les blessures morales ou physiques, pour veiller à ce qu'il n'ait rien. Pour qu'il soit équilibré dans notre monde de ténèbres, pour qu'il garde sa fraîcheur le plus longtemps possible et qu'il ne suive pas la route de John. J'ai toujours pensé Sam trop chétif et trop fragile pour supporter ces chasses d'errances et de dangers. Je le voulais heureux et libre ; cette même liberté que je m'étais refusée pour son bien.

The wise man said just find your place
In the eye of the storm
Seek the roses along the way
Just beware of the thorns

Et maintenant ? Je suis là à perdre l'esprit à me noyer dans mes souvenirs pour ne pas perdre la raison, survivre dans le vain espoir que je puisse quitter ces lieux avant que ce ne soit trop tard, avec que cette voix qui murmure au creux de mon oreille ne gagne ma conscience et que cette dernière vacille dans l'horreur primale. Ce chuchotement je ne le discernais à peine il y a quelques années… mais aujourd'hui une voix distincte m'appelle. Elle connaît mon nom elle connaît ma souffrance… et si elle n'était pas si douce et mielleuse je pourrais croire que oui… c'est quelqu'un venu pour mon bien.
Survivre pour Sam, survivre pour mon Sammy, savez-vous où peut vous emmener votre esprit quand il ne reste que lui pour vous protéger de tout ? Il peut aller loin, très loin, si loin qu'au bout de quelques jours, vous êtes persuadé que vos fantasmes sont réels que ces souvenirs, ces espoirs s'emmêlent et vous ne distinguez plus la vérité de la pure invention. Sam était mon garde fou, à trop dépendre de quelqu'un on peut en devenir fou, et c'est mes pensées qui le sont devenues. Divaguer sur son corps, sur sa peau, les contacts que l'on a eut et que je repoussais toujours, je les espérais à présent, sentir ses bras autour de moi, sentir son odeur, sa chaleur… me blottir dans ses bras et le retrouver, le toucher, le désirer, le toucher, encore et encore, l'embrasser lui faire l'amour… Oui, je parle bien de mon frère… Mais quand tout ce que l'on entend, voit et ressent n'est que douleur et torture, on finit par n'aspirer qu'à de l'amour, qu'à un contact physique doux et réconfortant. Et dans les ténèbres qui m'entouraient quelle pensée pouvait encore me faire tenir sinon celle d'un accord parfait entre deux corps, un acte pure et simple sans souillure, sans fausse note. Quelle autre personne pouvait me soutenir à part Sam ? Vous ne pouvez pas comprendre, ni ne pouvez juger, il n'y a que là au fond de ces abîme que l'on peut comprendre le cheminement d'un esprit prêt à rendre les armes. A travers les larmes et les regrets, à travers les illusions qui disparaissent sous une douleur aigue…

The wise man said just raise your hand
And reach out for the spell
Find the door to the promised land
Just believe in yourself
Hear this voice from deep inside
It's the call of your heart
Close your eyes and your will find
The way out of the dark

Que quelqu'un vienne me chercher… je sens mon esprit se déchirer lentement, tandis que la voix se fait plus pressente contre mon oreille. J'ai cru voir une lueur autour de moi, j'ai cru que tu étais venu me chercher mon frère, j'ai cru que tu me sauverais, que tu trouverais ce moyen que tu cherchais si ardemment durant ces derniers mois, dans le monde humain, loin là-bas ou je n'irais plus jamais… Et quand le moral vacille que le mental ne vous soutient plus, alors… alors… vous vous retrouvez seul au monde, perdu. Je ne sais plus combien de temps j'ai tenu, mais je suis prêt à rendre les armes, je suis prêt à écouter cette voix qui m'attire de plus en plus. Je souffre, j'ai peur, je pleure, mais la voix est là, elle est douce, si douce… elle ressemble à la voix de Sam. Mes yeux s'ouvrent enfin, je ne sais si c'est encore une image de mon cerveau en plein délire, mais il est là. Juste devant moi, il me sourit, il me tend la main… enfin… enfin…

Here I am
Will you send me an angel
Here I am
In the land of the morning star

Il est arrivé. Je souris fébrilement, tandis que les liens qui me coupaient la chaire disparaissent. Sa main me serre et je glisse dans ses bras, comme un enfant en quête d'un simple réconfort. J'ai soif, j'ai faim, j'ai sommeil, oui tellement sommeil. Sa main glisse dans mes cheveux, ses lèvres dans mon cou, et je commence à me douter qu'il n'est pas réel que ce n'est peut-être pas le sauveur que j'attendais mais qu'importe. Je m'accroche à cette image, aussi fermement qu'un naufragé à sa bouée et j'espère… j'espère que je ne me réveillerais pas et qu'il restera au près de moi. Quand j'ai rouvert les yeux, je n'avais plus mal, je n'avais plus peur… pour la première fois depuis des années, j'éprouvais presque un peu de bien-être. Un sourire en face de moi, deux mains qui me couvrent de caresses et de baisers, j'attire à moi cette fausseté, ma conscience me le cri depuis son arrivée miraculeuse, tout le monde le sait, les anges n'existent pas. Personne ne me sauvera. J'ai choisi de croire en cette voix, j'ai choisi la facilité, faire souffrir plutôt que de souffrir. Je suis devenu son pantin, celui qui avait pris les traits de mon frère et qui se faisait nommer Alister. Je l'ai laissé jouer avec moi, je l'ai laissé faire tout ce qu'il voulait de moi… Je lui ai obéis, j'ai fait toutes ces choses qui me suivront pour l'éternité et encore plus. J'ai regardé les gens dans les yeux, me nourrissant de leur frayeur, de leur douleur… et peu à peu, j'ai aimé faire ça au nom d'un Sam qui n'était pas mien. Je vivais dans l'angoisse de toujours lui plaire, lui plaire, oui, et être toujours le meilleur. Alister ne devait pas se détourner de moi, car la seule chose réconfortante dans ce monde c'était l'illusion matérielle qu'il m'offrait. J'ai torturé pendant des années, juste pour pouvoir glisser dans les bras d'une copie de Sam et de ressentir une présence chaque soir. Là au fond de ses draps. J'ai vendu mon âme, j'ai vendu mon corps, vendu mon cœur… pour un simple contact humain. Et je savais que dans ses yeux heureux et mesquins il aimait le pouvoir qu'il exerçait sur moi, qu'il aimait jouer avec moi, être gentil et affectueux puis me violer sans scrupule, me serrer dans ses bras et me menacer quelques secondes plus tard.
Je me suis persuadé que je l'aimais, nan plus cet amour fraternel, nan, que j'aimais Sam comme un homme aime une femme, que je ne pouvais plus vivre sans lui, que rien n'importait à part lui, même si ce lui n'était pas vrai. Et au fur et à mesure ce corps que j'embrassais se transformait. Sam a bientôt disparut pour faire place à un homme brun au corps monstrueux. Mais j'ai continué à lui vouer un amour incommensurable, j'ai continué à glisser dans ses bras et me donner tout les contacts physiques qu'il voulait. De la douceur, de la violence, de la fougue, j'ai aimé, tout aimé de lui puis j'ai oublié de le haïr pour ce qu'il me faisait faire, j'ai oublié de me méfier…
Aimer son propre bourreau, je crois que c'est un comportement humain lorsque le mental ne distingue plus le vrai du faux. Lorsque l'on se perd, on ne dépend plus que de lui et on apprécie les cours moment d'amour qu'il nous offre et surtout.. on est prêt à tout pour qu'il ait un mot doux, un geste tendre à notre égard qu'importe si l'on doit tuer ou torturer des enfants pour ça !

The wise man said just walk this way
To the dawn of the light
The wind will blow into your face
As the years pass you by
Hear this voice from deep inside
It's the call of your heart
Close your eyes and your will find
The passage out of the dark

Et puis un jour l'emprise disparaît, et puis un jour, le charme se rompt et c'est une lente agonie mentale qui commence. On se rend compte de tout, tout ce cheminement qui nous à amener à ça… je me suis souvenu de mes supplications muettes, de cet espoir de voir venir un ange me sauver, de ces fantasmes incestueux et rétrospectivement on voit la descente que l'on a effectué. Il est dur de se voir passer d'humain à pion démoniaque, et bien plus dur encore de faire revenir une étincelle d'humanité dans l'état où l'on est à ce moment. J'ai failli… failli glisser dans les ténèbres, failli accepter le nom qu'il m'offrait et les pouvoirs qui allaient avec. Il est difficile de faire machine arrière, rejeter la fausse paix et retourner dans le chaudron des supplices Mais qui est-on lorsque l'on délaisse toutes nos croyances, tous nos crédos derrière nous pour embrasser leurs contraires ? Je me suis haï, je me suis moi-même replongé dans la douleur, dans le désespoir tout en chantant ce tube de Scorpions.

Here I am
Will you send me an angel
Here I am
In the land of the morning star

Je hais ma vie, je hais cette vie… je hais ma candeur et mes espoirs vains, il y a de la place là, dans mon cœur, j'en ai marre de me sentir malade au creux de ma chaire, je veux qu'on me sorte de là. Je veux que quelqu'un me tende la main qu'on me ramène à la vie, qu'on me ramène à l'humanité. Il me reste presque plus rien, les souvenirs s'effacent et c'est à cet instant que je me suis rendu compte que je mourrais une seconde fois. Que devient-on lorsque l'on se refuse de devenir un démon dans cette dimension ? On disparaît tout simplement. D'abord c'est les souvenirs qui disparaissent, quel est mon nom déjà ? Qui est Sam ? Qui est cet homme que j'imagine contre moi et à qui je dis je t'aime ? Depuis combien de temps suis-je là ? Je l'ignore… la vide me dévore comme la douleur, je suis brisé de partout… Personne ne m'aidera mon esprit pleure de s'échapper… je n'entends plus qu'une voix inconnue parler doucement au fond de moi…

What Ive felt
What Ive known
Never shined through in what Ive shown
Never be
Never see
Wont see what might have been

What Ive felt
What Ive known
Never shined through in what Ive shown
Never free
Never me
So I dub the unforgiven

Je commence à fermer les yeux, je me prépare lentement à disparaître, j'ai mal, mal de laisser quelqu'un mais je ne sais plus qui. J'ai un peu peur, qu'es-ce que disparaître totalement ? Je regrette, mais j'ignore quoi, je pleure mais je n'ai aucune idée de la signification de ces larmes. Je vois toujours le visage de cet homme, bien moins distinct qu'avant. J'ai oublié de quelle couleur étaient ses yeux et sa chevelure… j'ai oublié l'intonation de sa voix… qui était-il ? L'homme que j'aime… enfin que j'ai aimé. L'aimais-je encore ? Je n'arrivais pas à m'en souvenir. Es-ce que c'est à lui que je pense malgré moi ? Es-ce que c'est à lui que sont adressés ma détresse et mes regrets ? Je ferme les yeux, je souris… qui qu'il soit, j'espère qu'il va bien, j'espère qu'il ira toujours bien… Qui qu'il soit, j'espère qu'il sait à quel point je l'aime, à quel point je tiens à lui. Peut-être lui manquais-je autant qu'il me manque à présent ? C'est quelque part un espoir qui me ronge. Si seulement il pouvait se souvenir de moi, si simplement je pouvais subsister à travers lui. Disparaître c'est ne plus exister… alors qui que tu sois… je t'en prie, ne m'oublies pas…

What I've felt, what I've known
Sick and tired, I stand alone
Could you be there?, 'cause I'm the one who waits for you
Or are you unforgiven too?

Lay beside me, tell me what I've done
The door is closed, so are your eyes
But now I see the sun, now I see the sun
Yes now I see it!

J'entends encore une voix, j'ignore si je la rêve ou non, dans cette lumière brillante, brûlante, je discerne lentement quelque chose. Tout défile au ralenti, je crois que je commence à me disperser dans l'environnement ambiant. Il se nourrit de mon énergie… je suis digéré par un monde de chaos et de pourriture. Un sourire pourfend mes lèvres lorsqu'un visage s'approche de moi, brillant comme un soleil. Sa main touche mon bras, je ne ressens même plus la douleur de ce contact. Qui qu'il soit… je le remercie d'être présent pour mon tout dernier moment… Je n'arrive plus à parler depuis longtemps, je ne fais que le regarder, un soleil rien que pour moi, un être de lumière juste pour moi… Il est magnifique. Je crois qu'il porte de larges ailes derrière lui. Serait-ce l'ange que j'ai tant demandé ?

Here I am
Will you send me an angel
Here I am
In the land of the morning star

Son essence glisse en moi comme un réconfort, je crois qu'il est en train de me ramener à la vie, car l'obscurité qui entamait ma vision se dégage pour lui laisser le loisir de briller entièrement pour moi. Je ressens sa chaleur au fond de moi, je sens son amour, sa gentillesse, sa bienveillance. Un lien empathique qui me fait verser des larmes de bonheur. Cette chose qu'elle qu'elle soit me fait du bien. Un sourire semble déformer cet être faite de lumière tandis qu'il va à la recherche de ma conscience.

- Dean bats-toi ! »

Il est vrai… je me suis appelé Dean Winchester, il y a bien longtemps était-ce dans cette vie ? Ou dans une autre ? Je n'arrive plus à m'en souvenir, d'ailleurs ce nom me dit juste vaguement quelque chose… Je ne me souviens de rien, mais plus j'y pense, plus j'ai une certitude qui me ronge l'esprit quant au bien-être qui soudainement me berce lorsque son regard de feu croise le mien. Cette lumière.. serait-ce… cet homme que j'aime ?

Hear this voice from deep inside
It's the call of your heart
Close your eyes and your will find
The passage out of the dark

- Je me nomme Castiel, je suis venu te sortir de là. Suis ma voix Dean, je suis là… je suis là… »

Il est venu me sauver, hein ? Ma main s'agrippe à lui, car il est ma dernière chance, je le sais. Mon sauveur, je ne peux m'empêcher de croire qu'il est cet homme qui s'imposait à toutes mes pensées. Comment ne pas aimer… un être comme lui ? Comment ne pas être subjugué par sa beauté ? Les liens qui m'attachaient à cette terre disparaissent en fumée puisqu'il me prend maintenant dans ces bras. Je ressens une paix me submerger, je suis bien, tellement bien. Si c'est là ma fin, je n'ai plus aucune peur, plus aucun regret. Il recommence à faire sombre, mais je suis serein, car dans ses bras, j'ai l'impression que tout ira bien. Oui, tout ira bien car l'amour qu'il dégage effleure mon cœur.

- Je t'aime… »

J'offre à cet homme un dernier baiser, car je le sens, je disparais… mais je n'ai pas peur car entouré d'un tel amour c'est sûrement le paradis qui s'offre à moi.

It's getting dark, too dark to see
Feel I'm knocking on heaven's door