Un soir de pizza
Disclaimer : Rien ne nous appartient, excepté les persos fictifs. Effectivement, les plus doués d'entre vous auront remarqué que nous ne sommes pas JK Rowling…
Nous ne gagnons point d'argent, même si on en aurait besoin…
Chapitre 1 : Comment une soirée pizza termine on ne sait où …
Lorsque Chloé Reaves, sonna à ma porte, dégoulinante de neige (eh oui, il neigeait, les joies de l'hiver, rentrer frigorifiés chez nous, ah … nostalgie … Pardonnez-moi, je divague, un caractère prédominant chez moi), j'avais dans l'esprit une journée agréable sans imprévus et remplis de délire (tout ce qu'il y a de plus normal pour une fille de mon âge).
Excusez-moi, je me présente : Catherine Anderson, dîtes Cathy, parce que sinon c'est trop long, jeune fille de 15 ans, grande, blonde platine … Ah scusez-moi, je me suis trompée ! Je vais me regarder dans un miroir. Je reprend : je suis grande, assez mince, j'ai les cheveux bouclés (mais pas frisés, attention !) noirs, des yeux améthystes, j'adore faire du sport (si je faisais pas de sport je pèterais les plombs !). J'adore également la mode et, d'après Chloé, j'ai une garde robe impressionante !
D'ailleurs, parlons-en de Chloé. Elle n'est pas très grande, fine comme une guêpe, je lui ai d'ailleurs souvent dit qu'elle pourrait devenir mannequin dans des magasines, mais elle ne m'écoutes pas. Elle est blonde, ses cheveux sont lisses et fins. Ses yeux quand à eux, sont vert pomme, c'est ravissant, on les mangerait presque (mais il ne faut quand même pas abuser !). Les traits de son visage sont fins, et sa joue droite est marquée par une cicatrice fine et discrète, héritage de la première fois où elle s'est essayée à la cuisine, autant vous dire qu'on ne lui a plus jamais laissé de couteau tranchant entre les mains.
Je lui ouvris donc la porte et la laissa entrer, et par la même occasion inonder ma maison. A peine avait-elle dénoué les lacets de ses chaussures que j'avais déjà mis le DVD d'Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban en route. Ah, ce film ! Il alimentait nos conversations du matin au soir, cours compris. Nous l'appelions Harry Potter et le Massacre. Pourquoi, me demanderez-vous ? Tout simplement parce que les personnages de Sirius et Rémus avaient été monstrueusement défigurés, ou plutôt devrais-je dire figurés. (Chers Gary Oldman et David Thewlis, je n'ai absolument rien contre vous !)
Une fois le film finit, nous nous sommes rendues compte que nous avions faim. Nous avons décongelé la pizza, tout en continuant de discuter sur les sujets qu'étaient Sirius Black et Rémus Lupin.
« Quand même, c'est trop dommage ! disais-je à Chloé tout en coupant la pizza
Elle ouvrit la bouche au moment même où je mordais à pleines dents dans le fromage.
« Ouais, cla… Purée, c'est quoi ce bins ?
-Pouquoi, qu'ech qui y'a ? demandais-je la bouche pleine de pizza, les yeux fermés pour savourer.
-Ouvre les yeux et regarde !
J'obéis, et manquais de m'étouffer en avalant de travers. Je parvins à articuler :
« Oh, la vache, on est où ?
Une voix profonde et joyeuse me répondit :
« Vous êtes à Poudlard mesdemoiselles !
Chloé et moi nous sommes regardées et je l'entendis dire
« C'est pas drôle ….
Tout d'un coup, un espèce de dégénéré se mit à hurler :
« Bienvenue à Poudlard !
Nous nous sommes retournées d'un bloc et avons dévisagé cet énergumène, qui soit dit en passant était canon : il avait un visage au traits gracieux, des cheveux noirs mi-longs lui tombant élégamment devant les yeux et dans le cou, des yeux sombres dans lesquels on aimerait se noyer, et un corps sculpté comme celui d'un Dieu Grec. En clair il avait la classe et un charme fou. Je lui demandais sans plus de cérémonie, malgré ma fascination :
« T'es qui toi ?
Et à lui de me répondre, avec un sourire jusqu'aux oreilles :
« Sirius Black, pour vous servir !
-Haha… C'est toujours pas drôle…
A ce moment-là, Chloé se retourna vers moi et me lança avec un sourire désabusé :
« T'as mis du poison dans la pizza ?
-Nan ! Je te signale que je suis dans la même situation que toi !
-Ah ? Ouais…
-Si ça se trouve, la pizza était déjà empoisonnée !
-Ah ? Ouais… Tu leur a fait quoi à tes parents ? T'as pas révisé ton contrôle d'histoire ?
-Euh… Comme toujours, nan…
-Et t'as eu une sale note ?
-Bah, non, je me suis endormie au début…
-Ah ok ! Je comprends, tes parents étaient pas contents et se sont vengés !
-J'irais quand même pas jusque là !
-Qu'est ce que tu…
-Hum hum ! se fit-elle interrompre.
Un jeune homme aux cheveux gras, au nez proéminant et au teint jaunâtre demanda :
« Poison ? J'ai entendu parler de poison ?
-Euh… hésita Chloé, Et tu es…
-Sévérus Rogue.
-Ce n'est définitivement pas drôle…
'Quand même, pensais-je, il ressemble drôlement à l'image que je me faisais de Rogue.'
Et là je vis la scène à laquelle je pensais le moins pouvoir assister : Chloé en train de sauter sur Rogue, et tenter vainement de lui arracher le nez. Etait-il nécessaire de préciser que la scène était particulièrement…hilarante ? Je ne pense pas… Je vis, ébahie, Chloé se redresser, se diriger vers moi pour me dire :
« Ce n'est pas un rêve…
-Non
-Si
Je restais cinq secondes, interdite, sans pouvoir dire quoique ce soit. Je décidais de faire quelque chose d'aussi stupide que Chloé, et me suis jetée sur la personne la plus proche de moi, c'est-à-dire…Sirius (Bah voui, sinon ce serait pas drôle !). Après avoir recouvrée mes esprits en me faisant rejeter assez rudement par Sirius, je rejoignis Chloé pour lui confirmer :
« T'avais raison, on est pas dans un rêve…
-Ouais…
-On est dans la merde…
-Euh…Ouais, fort probable…
-On fait quoi maintenant ?
-Je sais pas…
Et dans un synchronisme parfait, qui en était presque effrayant, nous sommes tombées…dans les pommes.
Nous nous sommes réveillées dans un endroit totalement inconnu, mais que nous supposions être, par élimination, l'infirmerie. Aux pieds de nos lits, se trouvaient tout un tas de personnes, mais nous ne savions absolument pas qui c'étaient, excepté Sirius, que je reconnus suite au malheureux accident qui c'est passé tout à l'heure. Il y avait tout un tas de garçons et cinq filles qui pour la majorité (c'est-à-dire trois sur cinq) des uniformes rouges et or, signe distinctif des Griffondors, et des insignes de préfets. Tout ce beau monde se présenta :
« Christopher Davies
-Ah…
-Nicolas Lee
-David Spoonless
-Darren Yew
-William Bloom
Puis tout un tas d'autres suivirent, quand soudain vinrent :
« Rémus Lupin
-Sirius Black
-Oui, toi je me souviens ! En fait, désolée pour tout à l'heure ! J'étais sous le choc !
-James Potter
-Peter Pettigrow
-Aouh…
-Quoi ?
-Non, rien.
-Dégages, Potter ! Salut, moi c'est Lily !
-Salut…
-Stéphanie Arolds
-Cassandra Howles
Une fois les présentations terminées, Dumbledore entra dans l'infirmerie afin de nous parler et virer les inopportuns.
« Si dans cinq secondes, vous n'avez pas quittés cette infirmerie, je vais vous donner une bonne raison de devoir y rester !
'C'est fou ce que les paroles du vieux schnock ont comme impacts !'me dis-je en voyant que tout le monde déguerpissait vite fait.
« J'ai à vous parler, nous dit-il d'une voix calme et sereine
-Ca tombe bien nous aussi !
-Déjà, d'où venez-vous ?
-Euh…C'est compliqué…On était dans mon salon en train de manger une pizza tout en parlant de choses et d'autres (nous allons passer certains détails sous silence pour ne pas paraître plus folles que nous ne le sommes déjà) et…
-Je voulais dire de quel pays venez-vous, de quelle ville ?
-Ah, d'accord, excusez-moi ! On vient de San Francisco. Au fait, on est en quelle année ?
-En 1975, bien sûr !
-Ah…D'accord…Ca complique les choses…
-Pourquoi donc Miss ?
-Eh bien, … Comment dire... La dernière fois que nous avons regardé un calendrier, il était daté du 26 novembre 2005…
Dumbledore pataugea dans ses pensées pendant un si long moment que nous nous sommes demandées si il ne s'était pas endormi les yeux ouverts.
-Euh… Monsieur ? se risqua Chloé
-Pardon ? Ah…Excusez-moi, j'étais perdu dans mes pensées…
-Oui, ça on avait remarqué !
-Tout cela est très étrange…Quoiqu'il en soit, si vous êtes ici, c'est qu'il y a une raison… Vous allez donc faire votre scolarité ici…
-QUOI ? Mais on est pas des sorcières !
-Si vous êtes arriver jusqu'ici, c'est probablement que oui !
-Non !
-Si !
-Non !
-Si !
-Bon venez avec moi, nous allons voir ce qu'il en est…coupa Dumbledore, agacé par notre manque de perspicacité.
Nous avons donc suivi Dumbledore jusque devant une gargouille, qui vraisemblablement, d'après ce que nous savions, gardait son bureau. Personnellement, j'étais curieuse de savoir quel était le mot de passe.
« Haribo ! J'ai toujours adoré les bonbons moldus, se crut-il obligé d'ajouter devant nos air surpris.
-Ah...Oui, c'est vrai, vous le dîtes dans le premier chapitre du premier livre !
-Je le dis quand ? Quel livre ? De quoi parlez-vous ?
-On vous expliquera après !
Nous l'avons suivi dans son bureau où il nous demanda poliment de nous asseoir et nous proposa un peu de thé, que nous avons refusé.
-Donc, vous êtes des sorcières, dit-il en nous tendant à chacune une baguette.
-Mais, non ! rétorquais-je en agitant les mains, nous ne sommes pas des sorcièr…AAHH !
Je venais de voir, éberluée, le mur en face de moi, littéralement explosé.
-Ah, sympa la déco ! se crut obligée de rajouter Chloé.
-C'est… C'est moi qui…qui ai fait ça ?
-En effet.
-Oh…Je suis désolée…Non !
-Si !
-Non !
-Si ! Vous allez donc essayer un sortilège simple, si ça marche, c'est que vous êtes une sorcière, si ça ne marche pas, vous êtes une moldue ! Dîtes « Lumos » !
-« Lumos »
Et je vis, ébahie, le bout de ma baguette s'illuminer et projeter de la lumière partout.
-C'est pas drôle… soupira Chloé
-Prenez donc une baguette et essayer à votre tour.
-« Lumos », dit Chloé d'un air pas franchement convaincu.
Rien de fantastique ne se produisit, le bout de la baguette de Chloé émit un petit peu de lumière qui s'éteignit presque immédiatement.
-Je vois que vous ne possédez pas les capacités de votre amie, constata Dumbledore.
-Sans blague ! répliqua Chloé d'un air morose. Je suis une moldue, je vous l'avais bien dit !
-Non, vous n'êtes pas une moldue !
-Si !
-Non !
-Si, puis même si vous en étiez une, étant donné que vous venez du futur, vous n'avez pas de famille, donc vous allez rester ici !
-On est obligée ?
-Oui !
-Pffffff…
-Vous serez donc réparties ce soir, pendant le dîner (« on aurait pas deviné ! »). Je vais faire venir Mr Ollivander pour qu'il vous donne des baguettes adaptées. Vous pouvez vous promener dans le château, nous proposa-t-il, mais par pitié, ne faites pas tout exploser, ajouta-t-il en s'adressant à moi.
-D'accord…Encore désolée pour tout à l'heure.
-Mais en fait, intervint Chloé l'air perplexe. Vous n'existez pas !
- Pardon ? demanda Dumbledore. Comment ça ?
- Vous êtes un personnage de livre, vous ne pouvez pas exister : vous, Poudlard, et toutes les personnes que nous avons rencontrer êtes le fruit de l'imagination d'une écrivain, très ingénieuse soit dit en passant.
- Je ne comprend pas bien ce que vous dîtes, miss Reaves, mais la preuve que j'existe est que je vous parle en ce moment même.
- Pas bête, admis-je. Dans les dents, Chloé !
- Et si nous n'existions plus ? demanda Chloé en refusant de lâcher le morceau. Ca expliquerait tout.
Nous nous sommes regardées dans les yeux. Et en même temps :
- Naaaaaaaaaan…
Nous sommes donc sorties de son bureau, errant, et espérant trouver quelqu'un pour nous indiquer le chemin. Après environ deux heures, nous étions complètement perdues. Nous avons entendu des bruits de pas, et la voix qui allait avec lança un bruyant :
-Tiens, tiens, regardez qui voilà !
