Bien le bonjour à vous, je suis ici avec une nouvelle fiction basé sur le fandom de Fairy Tail. Vous allez peu-être constater quelques fautes d'orthographes, je suis en ce moment a la recherche de quelqu'un pour me corriger (Donc si quelqu'un veut se proposer, qu'il n'hésite pas ;) )

Les chapitres sont cours, mais je vous promets de faire en sorte que les suivants soient de plus en plus long. J'y travail!

je vous laisse sans plus tarder le plaisir, et l'appréhension de la lecture de mon premier chapitre.


Le jour se levait paisiblement sur le domaine des Heartfilia, une des familles les plus puissantes du pays. Assise sur la balustrade de sa fenêtre, une jeune demoiselle regardait le lever du soleil aux mille et une couleurs. Les occupants de la maison dormaient toujours. Elle avait encore quelques heures de calme devant elle. Mais si quelqu'un était passé et l'avait observé, il aurait remarqué les petites larmes qui perlaient aux coins de ses yeux. Si quelqu'un avait été présent, il aurait senti sa détresse et son désespoir. Mais personne n'était là. Et c'était ainsi isolé qu'elle essuya ses yeux humides, couleurs chocolat, et qu'elle prit une grande respiration. Elle décolla sa petite frimousse de la fenêtre, leva son petit corps, et ferma durant un instant, un très bref instant, ses yeux. Mais ce court moment suffit à faire disparaitre toute tristesse de son regard pour laisser place à une détermination sans failles !

Assise devant sa magnifique poudreuse datant du siècle dernier, la jeune fille était entourée de deux domestiques. L'une s'attaquait à sa belle chevelure blonde, pendant que l'autre, armée d'une houppette, essayait d'uniformiser sa peau, pourtant déjà naturellement satinée.

- Mademoiselle, le petit déjeuné est servi dans une demi-heure, dans l'aile est.

- Merci Septo-sans.

Une fois prête, elle se leva, et s'observa sous toutes les coutures. Elle était habillée d'une simple robe, qui lui tombait jusqu'au niveau des genoux, et qui se terminait par un col haut, aux manches longues. Elle hocha la tête, approuvant, et se mit en route. La demeure familiale était immense, ce qui était un soulagement pour la jeune fille, car cela lui permettait de plus facilement d'éviter cette personne qu'elle appelait père. Elle s'arrêta un instant devant le portrait d'une femme, d'âge mûr, aussi blonde qu'elle était, et qui possédait les mêmes prunelles brunes. La demoiselle posa une main sur son cœur et l'autre sur le cadre.

- Souhaite-moi bonne chance maman, murmura-t-elle tellement bas, que l'on n'était pas sûr qu'elle ait dit quelque chose.

Arrivée dans la grande salle à manger, elle constata que son père était déjà là, portant son éternel costume marron, une tasse de café encore fumante devant lui. Lucy ne prit même pas la peine de le saluer. Cela faisait maintenant huit ans qu'elle avait abandonné l'idée de le considérer comme un être humain. Elle s'assit à ses côtés, le dos bien droit, mit la serviette correctement sur ses jambes et commença à manger ses œufs mollets, accompagnés de toasts beurrés pendant que son thé infusait. Car même s'il n'avait montré aucun signe lors de son arrivée, elle savait que si elle ne prêtait pas attention à cette étiquette qu'on lui avait enseignée depuis son plus jeune âge, il le remarquerait tout de suite. Il se leva, jetant négligemment son journal sur la table.

- 17h45, dans le hall. Ne sois pas en retard !

Il n'y eut pratiquement aucun signe extérieur montrant que la jeune demoiselle ait réagi aux paroles de son père. Mais un fin observateur aurait remarqué, au niveau de la fourchette, que les jointures de ses doigts étaient bien trop blanches pour être naturel. Elle termina son petit déjeuner dans un silence complet. Puis, elle se leva, remercia le vide pour son repas, et partit en direction de sa salle de révision, où son professeur particulier l'attendait. Après ses cours, et une petite collation, la demoiselle se dirigea vers sa chambre.

- Septo ?! Veux-tu s'il te plaît dire à Marie de me préparer ma tenue. Je compte sur toi pour me couvrir si besoin est.
- Aujourd'hui ? Mais mademoiselle…
- Oui, aujourd'hui ! Je ne serai peut-être plus capable de ce genre de chose à l'avenir!
- Bien Mademoiselle, je vais de ce pas prévenir Marie.

Lucy ferma les yeux et se pinça l'arête du nez. Elle était devenue une véritable Lady, capable de cacher toutes informations sur son état d'esprit, et qui réagissait extérieurement avec calme, alors qu'en réalité son cœur éclatait, tantôt de rage, et tantôt de tristesse. Jouer la comédie les avait épuisés, elle et sa mère. C'était pour cette raison qu'elles s'étaient créé un havre de paix à une heure à cheval d'ici. Une fois dans sa chambre, Marie l'aida à enfiler ces vêtements noirs, composés d'une culotte de cheval et d'un chemisier en coton.

Arrivée aux écuries, Loki l'accueillit en hennissant. Lucy fit son premier vrai sourire de la journée en contemplant son magnifique étalon couleur champagne ambré et se dépêcha de le seller et brider pour partir au petit trot en direction de la forêt.

La modeste clairière, où elle avait fini par s'arrêter, baignait dans un beau soleil de midi. Sur sa droite une corde, qui tenait à l'aide de plusieurs arbres, formait un minuscule enclos, où elle s'empressa de mettre Loki, débarrassé de son équipement. On voyait dans le fond, une minuscule cascade pas plus grande qu'un enfant, dans un bassin qui faisait à peine deux mètres de diamètre. Impossible de se baigner dedans, mais Lucy sourit en pensant aux nombreuses fois où elle s'était assise sur ce rocher pour simplement se ressourcer en fermant les yeux. Enfin, dans un coin sombre de la clairière, trônaient les vestiges d'un arbre, qui laissait penser par la taille de sa souche, qu'il avait sans doute vu le commencement du monde, avant de mourir. En son creux, étaient cachés les trésors de Lucy. Mais avant de s'en approcher, elle commença étirement et échauffement.

Sa maman l'emmenait ici quand elle était petite.

Sa maman lui avait enseigné l'art de manipuler les dagues, ainsi qu'un arc.

- Il faut toujours être préparé ma chérie, parce que tu ne sais jamais ce que te réserve demain. Et un homme averti en vaut dix.

- On va me vouloir du mal, maman.

-J'espère que tu n'auras jamais besoin de ce savoir, mais Lucy, il vaut mieux être préparé que d'ignorer !

…..

-Lucy, pour manipuler ces armes, tu dois toujours avoir l'esprit calme et concentré, être pleine d'amertume et de colère ne sera jamais bon, tu comprends.

-hum… Oui… Je comprends maman.

….

Après son échauffement, Lucy alla chercher ses armes, et commença une danse qui respirait le danger, mais aussi la légèreté ! Elle était magnifique. Ces mouvements ne tremblaient pas et étaient d'une grande précision. Pendant deux petites heures, notre demoiselle ne s'arrêta pas un instant, mais l'heure tournait, et elle se devait de rentrer. Elle replaça les armes à leur place, caressa doucement le tronc, fit demi-tour. Ce fut sans un regard en arrière qu'elle sella et brida pour la deuxième fois de la journée Loki, et repartit comme elle était arrivée.

La jeune fille embrassa une dernière fois son étalon qui, joueur, lui mordilla amicalement son bras de ses tendres lèvres. Elle fit, sans doute, son dernier véritable sourire de la journée, puis lui tourna le dos, et partit vers le manoir.

Septo était sur les marches du manoir et guettait son arrivée. Quand elle la vit enfin, ce fut du soulagement que l'on put percevoir sur son visage.

- Mademoiselle, monsieur vous a fait parvenir la tenue à mettre ce soir, et il est plus que temps d'aller vous préparer !
- Merci Septo-san.

La robe, taillée dans un tissu somptueux, de couleur rouge, cintrait la jeune fille à la taille et lui descendait jusqu'au pied, cachant ainsi de magnifiques escarpins qui allongeaient ses jambes et lui faisaient une silhouette voluptueuse. De longues manches partaient en évaser et son dos était lassé. Un collier, qui reposait au creux de son cou, descendait jusqu'à la naissance de ses seins. Ces cheveux étaient relevés dans un chignon, tressé de perle rouge, et tenaient grâce à une broche que la jeune femme tenait de sa défunte mère. C'était, dans sa tenue, le seul petit caprice qu'elle s'était autorisée.

Une cloche sonna quelque part dans le manoir, annonçant que les invités venaient de pénétrer dans leur domaine par le portail extérieur. Au moment où les valets ouvraient la porte de la voiture, Lucy pénétra dans le hall, où son père l'attendait. Il était exactement 17h45.

- Lucy, n'oublie pas de sourire à ton fiancé et ne me fait surtout pas honte, sinon...

La menace planait dans l'air, et la jeune femme fit son plus beau sourire mais aussi son plus faux.


Voila, n'hésité pas a me dire ce que vous en avez pensez, et à me critiquer! Si vous avez des questions je me ferait un plaisir d'y répondre.

Je compte poster deux fois par semaine, donc je vous retrouve se mercredi pour le chapitre 2.

Je souhaites aussi remercier Syana, qui m'ai d'une grande aide dans l'écriture de cette histoire.

Bien à vous! Bisous