Hello tout le monde ! Le retour éclaire d'une ...revenante ? Qui va aussitôt disparaître par la suite. Je poste ces histoires INACHEVEES, car elles sont dans mon ordinateur depuis des mois, voire des années. Je me suis dis si ça peut inspirer d'autres autres pourquoi pas. Si vous veniez à reprendre une de ces histoires, je vous demande juste de me prévenir, histoire d'être correcte. Vous pouvez prendre ça comme un challenge si vous voulez.
Je n'avais pas forcément un titre pour chacune de mes histoires... donc à défaut je préciserai juste quel est le pairing. Tous des slash si vous avez des doutes.
Pairing : Harry/Rosier
Chapitre 1
D'une des fenêtres du premier étage où il se trouvait, Harry pouvait guetter les adultes qui viendraient aujourd'hui à l'orphelinat choisir un enfant selon leurs critères de sélection. Il ne fallait pas se leurrer, ces personnes n'étaient pas dans le besoin et avaient tendance à côtoyer le beau monde. Si un enfant devait retenir leur attention, celui ci devait être presque parfait aux yeux de leur communauté.
La perfection ne venait que des enfants ayant encore les parents. Ces derniers ne pouvaient rien leur reprocher puisqu'ils venaient d'eux et les remettre en cause serai remettre en cause leur héritage génétique. Une chose impossible en somme, puisque celui ci était censé être parfait.
Pratiquement un vendredi sur deux une dizaine de couples venaient à l'orphelinat Poudlard. C'était un orphelinat plutôt côté, car peu d'enfants restaient au delà de leur 10 ans dans cet établissement. Tous étaient un jour amené à être adopté par un couple, plus rarement pas une personne célibataire. Les bébés étaient bien entendus les premiers à partir. Il était plus simple de modeler un enfant à sa guise quand celui ci ne se souvenait même pas du visage de ses géniteurs. Le plus souvent ils n'apprenaient jamais la vérité sur leurs origines s'ils ressemblaient quelque peu à l'un de leur parent adoptif.
Poudlard ne souffrait pas comme les orphelinats d'un manque à manger ou autre confort indispensable pour le bien être et l'éveil des enfants. Le bâtiment était un ancien manoir de taille moyenne. Devant lui s'étendait un immense jardin, très bien entretenu par les employés de l'établissement. Il y avait même un coin jeu pour que les enfants puissent se divertir après les cours, avec des balançoires, des toboggans, des marelles etc..
Le manoir avait plusieurs pièces et pratiquement toutes étaient utilisées. Au rez de chaussé se trouvait la salle de réception, la pièce la plus grande du bâtiment, qui servait à accueillir les parents ou les nouveaux orphelins. Toujours au rez de chaussé se trouvait également la salle pour la lingerie, les cuisines,la cantine et le bureau du directeur de l'établissement. A l'étage se trouvait la bibliothèque qui était presque aussi grande que les cuisines, les salles de classe, l'infirmerie et quelques salles vacantes.
Au deuxième se trouvait les dortoirs pour les enfants avec les chambres de certains membres du personnel. Le côté qui donnait sur la jardin était réservé aux garçons et l'autre qui donnait sur l'arrière cours pour les filles. Les orphelins n'étaient pas confinés par trentaine dans une pièce, non ça c'était la norme pour les orphelinats à moindre budget. Ici ils étaient environ cinq par chambre et on essayait de les mettre avec des enfants du même âge que le leur.
Et enfin au dernier étage, il n'y avait que les chambres du personnels restant dont celle du directeur de l'établissement et quelques pièces libres.
Cet orphelinat n'était pas à plaindre et son succès était dû au fait que le directeur était lui même difficile quand au choix des enfants qui viendraient vivre dans sa résidence. Cornélius Fudge était un homme ambitieux, il avait très tôt senti que le malheur de certaines personnes pouvait faire sa richesse. Il venait d'une famille bourgeoise, il avait pu côtoyer durant son adolescence et sa vie d'adulte la haute société et apprit ce qui leur plaisait ou déplaisait. Cornelius était un fin observateur et assez conscient de ses capacités intellectuels.
Il savait que s'il s'était lancé dans la politique, il se serait fait manger tout crue. Certains membres de cette communauté était beaucoup plus « Serpentard » comme le voulait l'expression, que lui. Il savait qu'il aurait été vite dépassé et n'aurait été en fait qu'un pion entre le doigts des autres politiciens. Il avait été témoin de la chute de certains de ses camarades et elle n'avait pas été belle. Depuis ces derniers n'étaient plus reçus en société et ça Cornelius voulait à tout prix l'éviter.
Ce fut par pur hasard qu'il décida de se lancer dans la direction d'un orphelinat. Il s'était dit que comme tout dans une société, il y avait la boue et la crème, lui s'occuperait de la crème chez les orphelins.
Il avait donc investi dans ce beau manoir et dans un personnel qualifié, avant de partir à la recherche de perles pour que les gens de la haute société ne focalisent que sur son établissement.
Son réseau de connaissances en plus du bouche à oreille avaient fait en parti son travail et quelques mois après l'ouverture de son « commerce » des parents s'étaient présentés devant lui.
Depuis son « affaire » tournait très bien. Tellement bien que des parents désœuvrés qui avaient également entendus parler de cet orphelinat étaient prêts à faire des kilomètres et dépenser leurs dernières économies pour le voyage dans l'espoir de pouvoir donner à leur enfant un avenir meilleur.
Cornelius se méfiait beaucoup de ce type de parent. Il y avait eu bien trop de faits divers ou de rumeurs parlant de parents adoptifs victimes de chantages de parents ayant laissé leur enfant sous leur protection. Certains même avaient été tué pour leur fortune, quand il avait été établit que l'enfant adopté allait être leur héritier.
Le directeur, tout comme « ses clients » voulaient à tout prix éviter ce genre de tragédie. La règle avait été imposé et devait rester inchangée, l'orphelin devait être vierge de toute famille vivante.
Le fait qu'en plus l'orphelinat Poudlard reçoive régulièrement des donations pour l'entretien du bâtiment, pour payer le personnel, mais surtout pour l'éducation des enfants pour que ces derniers en aient une équivalente à celle donnée aux enfants bien nés, poussaient l'homme à céder ou devancer le moindre désir des futurs parents.
C'était des personnes proches du directeur, plus particulièrement Madame Ombrage, Madame Chourave et Madame Bibine, qui étaient dorénavant chargées de trouver les enfants qui pourraient correspondre aux attentes demandées, quitte à devoir aller dans un autre pays.
Bien entendu, Cornelius savait que certains « clients » étaient exigeants ou avaient des critères bien définis dans ce qu'ils recherchaient. Lord Lovegood par exemple avait été très affecté par la décès de sa femme. Le directeur avait eu l'occasion de la rencontrer à une réception et avait été très admiratif de la beauté de la jeune femme. Malheureusement, elle était décédée d'une pneumonie après avoir pris froid en rentrant d'une promenade à la campagne.
Le couple n'avait pas eu le temps de concevoir un enfant. Xenophilus Lovegood était donc venu voir Cornélius pour lui demander s'il n'avait pas parmi ses pensionnaires une petite fille blonde aux yeux bleus, qui ressemblerait un peu à sa défunte femme.
Le directeur n'en avait pas une à sa disposition et savait que les blondes qui résidaient à Poudlard ne satisferaient pas le lord. Il avait cependant promis que si d'aventure il trouvait une qui correspondait à son attente, il serai le plus rapidement informé.
Quatre mois plus tard, la chance avait souris à Cornélius. Madame Chourave avait trouvé une enfant de deux ans dans un orphelinat en France qui répondait aux critères physique du lord. Elle était tout simplement adorable et son air rêveur n'était pas sans rappeler la défunte épouse, connue pour être une originale.
Xenophilius avait tout de suite été conquis. Les Malfoy qui eux recherchaient un petit garçon leur ressemblant le plus possible, avaient failli succomber également aux charmes de la petite. Ce fut la compassion de Narcissa Malfoy pour la tragédie vécue par le lord Lovegood, qui fit qu'il n'y eu pas un bataille financière pour obtenir la garde de l'enfant. La réputation de Cornelius et de son établissement ne furent que plus gratifiées.
Les Malfoy ne pouvaient avoir d'enfant parce que Narcissa ne cessait de faire de fausse couche. Les médecins avaient été clair, une autre fausse couche pourrait être fatale pour la femme. Lucius, un requin en politique et un serpentard en affaire était un homme très attentionné envers sa femme. Il avait épousé selon lui la plus belle et la plus distinguée des femmes d'Angleterre. Son affection n'était allé qu'en augmentant quand il avait découvert ses nombreuses qualités, malheureusement la qualité qui importait le plus au père de Lucius c'était qu'une femme puisse donner un héritier.
Le seul point sur lequel Narcissa semblait échouer à chaque fois lamentablement. La mort d'Abraxasse Malfoy avait fait retomber la pression qui pesait sur les épaules de la pauvre femme. Lucius ne lui avait jamais fait de remarques désobligeantes, ce qui la motivait d'autant plus pour lui offrir ce fabuleux cadeau. Mais la parole des médecins avait signé l'arrêt de toute tentative pour concevoir et comme bien d'autres couples ils s'étaient tournés vers l'établissement Poudlard.
Le couple avait cependant dû patienter deux années avant d'avoir ce qu'il désirait. Là encore Cornélius avait fait des merveilles. L'enfant âgé de trois ans pouvait très clairement passé pour un Malfoy. Lucius avait même demandé à savoir d'où venait l'enfant. C'était Madame Ombrage qui l'avait trouvé dans un couvent qui faisait aussi office d'orphelinat. C'était une fille mère du nom de Sally-Anne Portgas qui était décédée à l'hôpital en donnant naissance à l'enfant. Ce dernier avait été donné aux Soeurs de la Charité de la ville de Bath où Dolores Ombrage l'avait trouvé. Le père d'après les dire était un officier de police mort en service, qui avait promis à la défunte jeune femme de l'épouser, mais qui avait toujours trouvé un prétexte pour repousser la date .
Cornélius avait voulut attendre que l'enfant se développe un peu plus pour avoir une idée de son physique futur. Il savait qu'en cas de refus de la part des Malfoy d'autres ne seraient pas aussi exigeants et le prendrait sans hésiter. Il développait déjà une belle ossature et son air d'angelot ferait fondre plus d'une femme en le voyant. Le directeur ne s'inquiétait jamais des enfants qu'il acceptait dans son établissement. Ils étaient tous pour la plupart mignons.
David Portgas, qui devient par la suite Draco Malfoy fut une des plus belle recette qu'ait compté Poudlard. Satisfaire des clients de cette envergure permettait de doubler, parfois triplet les prix des transactions.
Non Cornélius ne faisait pas dans le trafic d'enfant, il se défendait en disant qu'au contraire il était un marchand du bonheur. Son but était de rendre les couples heureux et de permettre aux enfants sans parents d'avoir une famille. Réunir tous les membres pour former une famille parfaite, avait un prix qui pouvait atteindre effectivement des montants importants. Mais ce n'était pas un trafic d'enfant.
De toute façon, les détracteurs de l'établissement Poudlard se trouvaient bloqués par le réseau du directeur qui le protégeait. S'attaquer à Cornélius équivaudrait à s'attaquer à la noblesse d'Angleterre, une catégorie intouchable.
Pourtant les ennemis de Fudge n'avaient pas entièrement tord quand ils parlaient de trafic. Les soupçons étaient nés en raison du fait qu'aucun enfant de plus de 10 ans ne restait dans l'établissement. Le succès pouvait se comprendre mais sans qu'il y ait aucune exception ça devenait douteux.
Les journalistes Dennis et Colin Crevey avaient enquêté sur ce que devenait ces enfants et avaient découvert qu'ils devenaient soit des garçons ou filles de compagnies pour les plus chanceux, soit des prostitués de luxe sous la coupe d'un homme célèbre dans le milieu, Antonin Dolohov.
Ils avaient également constaté que Fudge n'était pas très regardant sur la qualité des parents tant que ces derniers pouvaient payer la somme demandée. Aussi un enfant pouvait être vendu à une famille pour servir de souffre douleur ou pour satisfaire aux besoins pervers de l'homme de famille pendant que sa femme fermait les yeux sur ce travers.
C'étaient des informations très sensibles que les deux journalistes savaient, ne pourraient jamais être publiées. Ils perdraient en plus de leur emploi, sûrement leur vie et celle de ceux qui leur étaient chers risquait d'être menacée.
Ils essayaient tout de même auprès d'avocat de demander à ce qu'une législation soit mis en place pour qu'il y ait d'avantage de protection pour ces enfants ou qu'il y ait un contrôle mis en place. Ils se doutaient bien que Cornelius arriverait à s'en tirer mais si ça pouvait perturber un tout petit peu son business c'était déjà ça de gagné.
Le nouveau client du directeur de Poudlard était un de ces hommes ayant un goût particulier. Lord Rosier était un homme qui aimait les jeunes garçons, mais pas n'importe lesquels. Il voulait un qui lui tienne tête, il voulait se faire dominer par ce ou ces garçons et pour le moment, le lord n'avait pas trouvé l'objet de son désir. Il avait déjà fait le tour de plusieurs orphelinats, était même allé dans les bas fonds des rues de Londres, mais n'avait pas été satisfait. Dans les bas fonds les enfants étaient souvent illettrés ou analphabètes, certains avaient certes l'esprit vif mais le physique ne suivait pas. Ils manquaient également de raffinement, mais cela ne pouvait leur être demandé vu l'environnement dans lequel ils vivaient.
Le lord avait juste trouvé matière à satisfaire ses besoins physiques avec un garçon de 14 ans, mais rien d'autre.
Aussi à force de recherche qui lui avait permis de savoir ce qu'il voulait véritablement,il s'était tourné vers Cornelius.
Ce dernier voyait en ce lord, encore la perspective de pouvoir faire une belle recette en cas de mission réussie. Rosier était connu pour être à la tête d'une immense fortune. Il avait investi dans les chemins de fer, mais également dans l'importation et l'exportation de produits étrangers et nationaux. On disait même qu'il avait une mine d'or quelque part aux Amériques. C'était un homme qui voyageait beaucoup, les rumeurs pouvaient donc allées bon train à ce sujet.
C'était également un homme très attrayant, de haute taille, le corps athlétique et souple, les traits fins sans être féminins,les cheveux châtains clairs coupés courts, les yeux de couleur chaude presque ambrés, des lèvres bien dessinées, au dessus d'elles était finement taillée une moustache selon les critères de la mode. Il avait attiré bien plus d'une femme mariée ou vierges dans ses draps, certains disaient même l'avoir surpris avec des hommes dans des positions compromettantes.
Les rumeurs restaient cependant des rumeurs, personne n'avait osé exprimer devant l'homme en question ce que certaines personnes disaient derrière son dos. Il était une personne bien trop importante pour risquer de s'attirer ses mauvaises grâces. De plus si ce qui se disait s'avérait être vrai, tant que ça restait privé et qu'il ne s'affichait pas, il n'y avait pas de raison de se préoccuper de ce type d'affaire. Lord Rosier n'était pas et ne serait pas le dernier à avoir des goûts hors du commun parmi la noblesse. Bien des femmes savaient que leur époux n'était pas que focalisé sur la gente féminine.
Quand Rosier s'était présenté devant Cornelius, il avait dit être à la recherche d'un garçon qui deviendrait son pupille. Il était encore un jeune homme, le mariage le tenterai sûrement à un âge plus avancé. Il voulait cependant que l'enfant en plus d'avoir une certaine éducation, qu'il ne doutait pas que cet établissement procurait, qu'il est une personnalité bien marqué et qu'il soit vif d'esprit, car il lui serai toujours possible de lui offrir un emploi quand il atteindrait l'âge adulte. Être comptable dans l'une de ses entreprises par exemple demandait une certaine facilité intellectuelle.
Fudge avait tout de suite pensé à deux ou trois enfants répondant aux critères. Il avait donc proposé à Rosier de se présenter le vendredi prochain à 16h pour rencontrer les enfants qui pourraient éventuellement correspondre à ses besoins.
Le vendredi de la rencontre, le directeur avait demandé à Madame Bibine de préparer particulièrement Lavande Brown, Terry Boot, Neville Rain, Harry Potter et Tracy Davis pour la rencontre avec certains parents. Les autres enfants seraient également présentés et préparés à cet effet, mais d'avantage pour les autres éventuels visiteurs qui se présenteraient.
Les cinq enfants sélectionnés étaient habillés en vrai petits lord ou petite lady. Fudge voulait les mettre à l'aise dans ce qui serai normalement leur futur environnement. Les habits qu'on leur prêtait étaient les mêmes que les enfants de la haute société de leur âge.
A 16h, les clients étaient tous présents à la salle de réception. La ponctualité était une qualité auquel les personnes fortunés ne semblaient pas vouloir y déroger. Plusieurs tables avaient été disposé sur lesquels étaient présentés un service à thé accompagné de différents pâtisseries. Cornelius trouvait plus distingué de faire les présentations dans une atmosphère de détente et non pas de façon à ce qu'on compare sa façon d'agir à celle d'un marchant d'esclaves où les enfants seraient alignés les uns à la suite des autres.
Il voulait au contraire que les enfants sélectionnés et les parents aient la possibilité de s'entretenir sans que les autres personnes aux alentours ne les entendent. Fudge savait très bien à quel point, les gens fortunés tenaient à ce que leur vie privée reste privée. Le fait de voir d'autres personnes présente en ces lieux était malheureusement un sacrifice obligatoire pour qu'on n'accuse pas plus encore le directeur de trafic d'êtres humains. Cet aspect public permettait de sauvegarder la réputation de l'établissement.
Sept couples, dont trois qui étaient prévus depuis deux semaines environs étaient présents. Lord Rosier et un autre homme de petite taille et dodu, étaient les seuls personnes non accompagnées.
Derrière la porte de la réception, Fudge rappelait les dernières règles :
« Mettez vous bien les uns derrière les autres. Du plus petit au grand pour que ce soit harmonieux...voilà comme ça. Non Lavande tu vas sur la file de gauche, tu le sais très bien. Prends la main de Madame Bibine...oui ce sera mieux ainsi. N'oubliez pas ce que vous a appris votre professeur d'étiquette Monsieur Lockart. Vous vous tenez droit, vous ne parlez pas la bouche pleine et vous ne vous goinfrez pas... Ah oui en passant devant les tables des convives vous hochet la tête en signe de salutation. »
« Monsieur Fudge, les enfants connaissent les règles par cœur, faîtes leur confiance. » dit gentiment madame Chourave.
« Il n'y a pas de mal à répété encore une fois. » marmonna ce dernier, avant de se tourner vers la porte pour l'ouvrir. Il était celui qui guidait la file de droite au fond de la salle pour organiser les rencontres entre les visiteurs sans rendez vous et les enfants. La file de gauche , chaque enfant avait un membre du personnel lui tenant la main.
« Lady et Lord Longbottom, permettez moi de me présenter je suis madame Bibine, un membre du personnel de cet orphelinat. Près de moi, se trouve Neville, c'est un petit garçon un peu timide mais qui vous verrez vous enchantera. »
Tout en parlant, la femme écarta la chaise qui se trouvait en face du couple, pour permettre au garçon de s'installer.
« Si vous avez besoin de quoique se soit n'hésiter pas à m'interpeller je serai juste à quelques pas devant vous. »
Le couple se contenta de hocher la tête avant de se focaliser exclusivement sur la raison de leur venue dans ces lieux.
Les mêmes paroles furent prononcés aux autres couples pour Lavande et Tracy. De même pour Terry quand il fut présenter à Lord Rosier.
Harry avait été installé quelques tables plus loin en compagnie des autres membres du personnels pour patienter avant son tour. On l'avait autorisé à prendre un livre avec lui en attendant.
Le garçon eu le temps de finir un chapitre, avant qu'Ombrage ne laisse échapper un de ses « hum hum » afin de lui faire comprendre de cesser son activité. Ombrage n'était pas le membre du personnel le plus apprécié parmi les orphelins. Elle n'était pas foncièrement méchante, mais il ne valait mieux pas être dans ses mauvais carnets et encore moins embêter ses chats. Et il ne fallait surtout pas compter sur elle pour être consolé, elle n'était capable d'empathie que pour ses animaux de compagnie.
Terry en sortant de table pour rejoindre les autres enfants au fond de la salle arborait un air triomphant. L'homme avec qui il avait discuter pendant de longues minutes lui avait plu. Il avait été gentil avec lui et lui avait parlé de choses intéressantes, un peu comme les professeurs. Il lui avait montré également qu'il était très intelligent, c'était ce que tous les adultes disaient de lui, qu'il avait l'esprit d'un génie. Il comprenait vite et pouvait enregistrer beaucoup de choses.
Le lord n'avait fait que lui sourire durant la conversation ça ne pouvait être que bon signe.
La rencontre avec le jeune Terry avait été intéressante, Rosier le reconnaissait mais pas satisfaisante. L'enfant avait effectivement curieux et respirait l'intelligence, mais pas le genre d'intelligence qu'il recherchait. Celle de Terry était bonne pour les bancs de l'université, si on donnait l'opportunité à cet orphelin il pourrait faire des choses intéressantes. C'était une donnée qu'il mettait dans un coin de sa tête. Pour le reste par contre, pour ce qu'il voulait vraiment, le garçon était complètement hors catégorie. Il était facilement malléable, il était plus un suiveur qu'un leader. Ce n'était pas forcément un défaut, mais pas la qualité que recherchait le lord.
Harry, le deuxième garçon qui lui était présenté par une dame nommée Ombrage, avait un physique qui ne laissait pas indifférent. Il ressemblait presque à une poupée. Sa peau était porcelaine, avec du rose aux joues permettait de savoir qu'il était tout de même en bonne santé. Il avait des cheveux noirs corbeaux un peu en bataille, qui renforçait l'expression quelque peu malicieuse de son regard émeraude. S'il y avait bien une chose de fascinante chez cet enfant c'était son regard, qui parfois se voilait au travers de ses longs cils. Il était plutôt petit, mais Rosier n'était pas très bon pour déterminer l'âge en se rapportant juste à la taille de la personne.
Quand Harry s'assit en face de lui, il ne lui sourit pas. Il se contenta de l'observer et de croiser les jambes, attendant que l'adulte brise le silence.
« Bonjour Harry, je suis lord Rosier pourrais tu me parler un peu de toi ? » demanda ce dernier en s'adossant à son siège, tout en joignant ses mains devant lui.
« Voulez vous que je vous resserve du thé, monsieur ? Votre tasse est vide. » se contenta de répondre le garçon.
Bien que légèrement surprit, l'homme fit un signe d'assentiment.
« Prenez vous du sucre ?...du lait ? »
Quand le tout fut servit, Harry reprit sa place en s'asseyant bien droit, bu une gorgé de sa tasse avant de parler à nouveau :
« J'ai le sentiment...monsieur, que vous recherchez quelques chose en particulier. »
« Effectivement, il se pourrait bien que je sois à la recherche d'une personne en particulier. »
« Un enfant perdu ? »
« Non » répondit calmement Rosier
Le petit brun hocha la tête, avant de reprendre une gorgé.
« Vous recherchez donc une personne spécifique mais qui n'a rien à voir avec votre passé si je comprends bien ? »
Le lord pencha sa tête légèrement sur le côté semblant méditer la question.
« Pas tout à fait »
« Je crains monsieur dans ce cas que se soit vous qui ne répondiez pas à mes critères. » attesta tranquillement le garçon, en regardant l'adulte droit dans les yeux.
« Pardon ? »
« J'ai dis que vous ne répondiez pas à mes critères »
« C'est bien ce que j'ai cru entendre, mais quel âge as tu donc pour avoir déjà des critères ? »
« Quel importance de savoir mon âge ou autre détail me concernant, puisque je vous dis que vous ne répondez pas à mes critères. Et sans m'avancer je ne pense pas répondre aux vôtres quel qu'ils soient »
« Quels sont tes critères ? »
« Contraires aux vôtres. »
Rosier sourit à la réponse. Il avait affaire à un drôle de petit bonhomme. Il ne semblait pas jouer un rôle cependant, les répliques lui venaient naturellement.
« Je reste tout de même curieux de mieux te connaître »
« Pourquoi donc ? »
« Je suis sûr que nous pouvons avoir une conversation intéressante même en sachant que ça n'aboutira à rien de plus, qu'en penses tu ? »
Harry posa négligemment un coude sur l'accoudoir du fauteuil, pour qu'il serve de support à sa tête, puis croisa de nouveau les jambes.
« J'ai neuf ans depuis trois semaines maintenant. »
« Un vétéran parmi les orphelins de Poudlard. La raison de ton long séjour ici est elle dû au fait qu'aucun parent ne répondait à tes critères ? »
« Au début non, j'étais de santé fragile et la réalité veut que les personnes n'investissent pas dans certaines denrées périssable à court terme. Quand je fus en meilleur forme, et plus à même d'analyser ce qui se passait autour de moi, je compris que mes espoirs d'une famille reposait sur des critères superficiels venant d'adulte tout aussi superficiels. Et que de toute façon ce que je souhaitais personnellement n'avait aucune espèce importance. C'était eux qu'on devait satisfaire et à long terme en plus. »
« Que de cynisme dans cette si jeune bouche » se moqua le lord
« Vous seriez bien naïf de croire que pas un seul enfant de plus de 6 ans ici n'est pas conscient de cette réalité. Ils ont juste la décence de ne pas l'exprimer devant vous. »
« Penses tu que rejeter les parents intéressés soit une bonne stratégie ? Poudlard n'est pas connu pour garder des enfants de plus de 10 ans entre ses murs. Tu pourrais tomber sur bien plus pénible que des parents superficiels. »
« C'est vrai. Mais vous n'êtes pas un parent, donc je n'ai pas à jouer la comédie pour que vous me preniez avec vous. »
« Suis je un si terrible choix ? » questionna Rosier en levant un sourcil,l'expression toujours moqueuse.
« Parlez moi de vous alors, que je prenne conscience de ma regrettable prise de position en vous ayant rayé d'office de mes prétentions. » challengea harry
« Bien, je suis un homme de 27 ans, je suis fils unique à la tête d'une belle fortune, issues des différents investissements que mon père et moi même avons fait. Je suis orphelin depuis deux ans maintenant. Je voyage beaucoup. J'aime me dépenser physiquement tout comme intellectuellement. Je.. »
« Pourquoi un garçon ? » coupa Harry
Si le lord fut surpris par la question et par la rudesse du garçon devant lui, il ne le montra pas. Il contenta de boire une gorgée de son thé, les yeux toujours ancrés dans ceux de son interlocuteur.
« Parce que c'est ce que j'aime. » osa t il répondre.
« Les jeunes garçons en particulier ou le sexe masculin en général ? » sourit le plus jeune, en se penchant un peu vers l'avant.
Le regard du lord se porta sur les employés pour visualiser la distance entre eux, avant reporter son regard sur le petit brun.
« Le sexe masculin en général, mais avec une préférence particulière pour les plus jeunes. » sourit en retour Rosier
« Très jeune il semblerai » précisa malicieusement Harry
« Une autre réalité auquel tu as été confronté malgré ton jeune âge ? » rétorqua l'adulte
« Non, mais les employés parlent et pas forcément tout bas sur les rumeurs qui courent à propose de Poudlard. Notamment les trafics d'enfants. » répondit il négligemment « Je voulais juste savoir si j'avais affaire à un ….vice caché dirons nous. »
« Je parlerai plus de plaisir défendu pour ma part »
« Quel type de plaisir défendu recherchez vous donc ici, cher lord ? »
« Un plaisir que j'aimerai que tu devines. J'ai le sentiment qu'en recherchant ce que je désir chez les plus jeunes, il sera plus authentique, il ne restera plus qu'à le raffiner éventuellement avec le temps. Je ne suis pas intéressé par des rapports charnel avec un enfant prépubert, mais par ce qu'il donnera quand il sera en âge d'en avoir. Je veux voir ce que je cherche depuis pratiquement le commencement. »
« Savez vous que vous prenez aussi le risque de ne pas intéresser l'objet de votre intérêt ? Je reproche souvent aux adultes de ne voir que leur point de vue et pas celui de leur interlocuteur. Ça leur éviterai parfois bien des surprises désagréables. »
« C'est un risque à prendre en effet. Mon plaisir ne serait donc uniquement intellectuel, si cette situation devait se présenter. »
« Hum hum, Lord Rosier, pardonnez moi de vous interrompre mais c'est pour vous demandez si nous devons vous comptez parmi nos hôtes ce soir. Il est 18h30, c'est bientôt l'heure du soupé. » intervint Dolores, en se présentant devant eux.
« C'est très généreux de votre part, mais je vais être dans l'obligation de décliner cette offre, je suis attendu ailleurs. Vos pensionnaires ont réussi à me faire perdre la notion du temps, l'établissement tient effectivement toute sa réputation quand à l'art de la conversation qu'ont vos enfants. »
« Vous êtes bien trop aimable, my lord. Nous avons juste la chance d'être gratifiés d'enfants éveillés. » répondit mielleusement Ombrage
Rosier se contenta de sourire avant de se lever, il fut imité immédiatement par le petit brun, ce qui agrandit d'avantage son sourire avant de tendre la main à son compagnon d'après midi.
« Harry la conversation fut très divertissante, ce fut un réel plaisir »
« Le plaisir fut partagé lord Rosier » répondit il en prenant la main qui lui était tendue « Au plaisir de vous revoir parmi nos murs, passez une agréable soirée ».
« Bonne soirée à toi aussi, jeune homme » se tournant vers l'employé « Madame Ombrage » dit il avant de lui faire un baise main, qui fit rougir la femme.
Rosier se dirigea ensuite vers Cornelius pour lui donner ses impressions et éventuellement lui faire par de sa décision.
