Cette fic sera un peu particulière, on ne pas vraiment dire que se soit une songfic. En fonction des passages je glisserai des couplets de chansons ou même des poèmes de Victor Hugo, donc voilà, vous êtres prévenus!!
LETTRE
Squall
Avant toute chose, je tiens à m'excuser, même si je sais que ma conduite est impardonnable. J'en ai honte moi-même. Si j'ai fait ça c'est pour toi, pour que tu m'apportes un peu d'attention et pourquoi pas une peu d'affection. Je n'ai jamais voulut ce qui s'est passé. Je ne savais pas qu'en devenant le chevalier de la sorcière ça se passerai comme ça, elle m'a menti, trompé…elle a emprisonné mon âme dans mon propre corps et s'est servit de moi comme d'un pantin. Je me souviens de tout dans les moindres détails…tout…et je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher.
Tu ne peux pas savoir à quel point je souffre de tout ce que je t'ai fait subir…
Tu dois te demander ce qui me prend de te raconter tout cela, de m'excuser et de regretter de t'avoir fait souffrir, hein? C'est que je n'ai jamais été tendre avec toi. Je t'en voulais tellement. Tu vas demander pourquoi. Et bien, ça remonte à notre enfance. Je ne sais pas si tu t'en souviens, nous étions tous ensemble à l'orphelinat. Quistis et moi étions arrivé les premiers, suivit de Zell, Irvine et Selphie, toi, tu n'es arrivé que le dernier. Je ne m'étais jamais vraiment considéré comme faisant parti de la bande, je préféré être seul, ce n'est pas que je ne les aimais pas, loin de là. mais bon, j'ai toujours été seul. Et puis tu es arrivé. Je me souviendrai toute ma vie de ce jour. La gouvernante devait aller te chercher à la gare. Elle m'a emmené avec elle. Elle voulait profiter d'aller en ville pour m'acheter une nouvelle paire de chaussures. J'avais 4 ans à l'époque et pourtant je m'en souviens comme si s'était hier. Je revois le train entrer en gare, la porte s'ouvrir et le contrôleur te faisant descendre avant tout le monde. tu n'étais pas plus haut que trois pommes et pourtant tu te tenais bien campé sur tes deux jambes, portant ton petit sac et serrant un ourson en peluche sur ton cœur. Tu as d'abord regardé la gouvernante, puis moi. tu m'as longuement dévisager avant de reporter ton attention sur la gouvernante. Elle t'a tendu la main et tu l'as prise. Tu n'as pas ouvert une seule fois la bouche. Quand on est arrivé à l'orphelinat, elle t'a présenté aux autres avant de te montrer la chambre que tu partagerais avec moi. tu as hoché la tête, posé tes affaires et ensuite tu t'es assit en boule sur le lit. Les autres, Selphie et Zell en particulier, ont essayé de venir te faire jouer tout le reste de la journée, en vain. Tu n'as pas bougé d'un pouce, pas bronché une seule fois. Le seul moment où tu t'es levé, c'est pour ton bain et le repas. Après ça, tu es retourné dans ton lit. Moi je m'étais aussi installé dans le mien. Tout le monde dormait, il n'y avait pas un bruit. Moi je n'arrivais pas à fermé l'œil. tu m'intriguais trop. Ton regard sur moi à la gare. Il était tellement emprunt de…détachement… tu semblais indifférent à tout ce qui t'entourait. Et puis soudain j'ai entendu du bruit, comme des reniflements, et puis des sanglots étouffés. Je me suis redressé pour voir d'où ça provenait. Il n'était pas rare que Zell ou Selphie fasse des cauchemars et se mettent à pleurer en plein milieu de la nuit. Mais là non, c'était trop distinct. Et c'est là que j'ai compris que c'était toi. Je me suis approché doucement de ton lit et je t'ai posé la main sur l'épaule. tu as sursauté et t'es retourné, me regardant. Tu avais le visage baigné de larmes et les yeux plein de chagrin. J'ai senti mon cœur se serrer et sans hésitation je t'ai pris dans mes bras. Tu as d'abord hésité, puis tu as passé tes bras autour de mon cou et tu as longuement pleuré contre moi. depuis lors, on ne s'est plus quitté. Il avait suffit d'un regard pour qu'on devienne les meilleurs amis du monde. et pour la première fois, je me sentais bien avec quelqu'un. Mais ça n'a pas duré bien longtemps. 2 ans plus tard Ellone est arrivée et t'as pris sous son aile. Et toi…toi tu m'as laissé, pour aller avec elle. Tu ne voulais plus jouer avec moi, tu passais ton temps avec elle. Et moi je vous regardais ensemble, et je pleurais…des heures durant sur la plage, je pleurais, la maudissant d'être venue, la maudissant de t'avoir pris à moi et ensuite quand elle est partie, je l'ai maudite de te faire souffrir. Je t'en ai voulut à toi aussi. Elle se disait être de ta famille, mais elle n'avait pas été là quand tu en avais réellement besoin. C'est moi qui ai été là. et pourtant, qu'est-ce que j'en ai récolté: me faire virer comme un mal propre pour une fille que tu ne connaissais même pas. venant de mon meilleur et seul ami, ça m'a fait très mal. Mais bon, je ne pouvais vraiment t'en vouloir. J'ai voulut renouer avec toi, mais tu t'étais refermé comme une huître, n'acceptant plus rien de moi, ni des autres. Tu passais des heures devant l'orphelinat à te murmurer que tout irait bien, que tu saurais te débrouiller tout seul. Mais je savais que dans le fond tu n'étais pas assez fort. Je te connaissais mieux que toi même. Alors j'ai fait la dernière chose qu'il me restait à faire pour toi, t'endurcir pour que tu puisses affronter la vie, et pour cela, j'ai sacrifié la seule chose de valeur que je possédais: notre amitié. C'est de ce jour qu'est née notre rivalité, notre "haine" l'un envers l'autre. quoique moi, je ne t'ai jamais haïs, je l'ai laissé paraître, ça faisait parti de mon plan. Je devais te délaisser tout en restant près de toi. Je pense être largement arrivé à mes fins. Le combat que tu as mené ces dernières semaines le prouve bien. Tu es assez fort Squall. Et maintenant, tu n'es plus seul, tu as tes amis et aussi Rinoa. Moi, il ne me reste rien d'autre que ma culpabilité et mon désespoir. C'est pour ça que j'ai décidé de mettre un terme à ma vie. Elle n'a plus de sens sans toi. Mais avant de quitter ce monde, je voulais te demander pardon et te dire que je t'aime Squall. Il m'a fallut du temps pour me rendre compte de mes véritables sentiments à ton égard. Mais je peux te le dire désormais, je t'aime Squall Leonhart, de tout mon cœur et de toute mon âme.
Et puis, je ne suis même pas sûr que tu lises ces lignes, tu as sûrement brûlé la lettre en sachant qu'elle venait de moi. mais bon, quelle grande importance, dans peu de temps je ne serais plus de ce monde pour m'en soucier.
J'aimerai que tu embrasses la gouvernante pour moi et que tu lui dises que je la remercie pour tout ce qu'elle a fait.
Et bien voilà, maintenant que les grandes révélations ont été faites, je vais te laisser.
Adieu Squall, je te souhaite tout le bonheur que tu mérites.
Seifer.
PS: voilà un poème que j'apprécie, il est de Victor HUGO, tiré de son recueil "Les Contemplations".
Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ?
A quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit ?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que de la nuit ?
Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t'en ailles
Pour qu'il ne reste plus rien.
Tu m'entoures d'Auréoles;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t'envoles
Pour que je m'envole aussi.
Si tu pars, mon front se penche ;
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.
Que veux-tu que je devienne
Si je n'entends plus ton pas ?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s'en va ? Je ne sais pas.
Quand mon orage succombe,
J'en reprends dans ton coeur pur ;
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d'azur.
L'amour fait comprendre à l'âme
L'univers, salubre et béni ;
Et cette petite flamme
Seule éclaire l'infini
Sans toi, toute la nature
N'est plus qu'un cachot fermé,
Où je vais à l'aventure,
Pâle et n'étant plus aimé.
Sans toi, tout s'effeuille et tombe ;
L'ombre emplit mon noir sourcil ;
Une fête est une tombe,
La patrie est un exil.
Je t'implore et réclame ;
Ne fuis pas loin de mes maux,
O fauvette de mon âme
Qui chantes dans mes rameaux !
De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferai-je de la vie
Si tu n'es plus près de moi ?
Tu portes dans la lumière,
Tu portes dans les buissons,
Sur une aile ma prière,
Et sur l'autre mes chansons.
Que dirai-je aux champs que voile
L'inconsolable douleur ?
Que ferai-je de l'étoile ?
Que ferai-je de la fleur ?
Que dirai-je au bois morose
Qu'illuminait ta douceur ?
Que répondrai-je à la rose
Disant : " Où donc est ma sœur ?"
J'en mourrai ; fuis, si tu l'oses.
A quoi bon, jours révolus !
Regarder toutes ces choses
Qu'elle ne regarde plus ?
Que ferai-je de la lyre,
De la vertu, du destin ?
Hélas ! et, sans ton sourire,
Que ferai-je du matin ?
Que ferai-je, seul, farouche,
Sans toi, du jour et des cieux,
De mes baisers sans ta bouche,
Et de mes pleurs sans tes yeux !
***
Squall regarda un moment la lettre qu'il venait de finir de lire. Non…il ne fallait pas qu'il le laisse faire ça. Il se leva d'un bond et sortit en trombe de son bureau. Il courut au parking et prit une des voitures. Tant pis, il verrait plus tard pour l'autorisation de sorti, et puis, c'était lui le chef des SeeDs et là, c'était une urgence très urgente. Il fila à vive allure vers Balamb, se gara à l'entrée de la ville et parti en courant vers le port. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer Fujin et Raijin. Il s'approcha.
_Fujin!
Cette dernière releva la tête et le regarda avec étonnement:
_Squall? Qu'est-ce que tu fais ici?
_Où est Seifer?? La questionna-t-il en la prenant par les épaules.
_Euh…dans sa cabine, pou…pourquoi?
Sans plus il se précipita dans le petit bateau et eut tôt fait de trouver la cabine du blond. Il était assit sur son lit, regardant fixement un petit flacon face à lui. Il ne tourna même pas la tête en entendant la porte s'ouvrir. Squall se jeta sur lui, prit le flacon et le regarda. il pâlit furieusement en constatent qu'il contenait une quantité importante de cocaïne. il ouvrit le hublot et vida le contenu du flacon à la mer. Puis revenant face à Seifer, il arma sa main et lui donna une gifle monumentale qui laissa une belle marque rouge. Seifer lui lança un regard plein de larmes. Squall s'assit près le lui et le prit dans ses bras.
_Maintenant, c'est à moi de t'aider. comme tu l'as fait pour moi. je vais te prouver que tu n'es pas seul.
Seifer s'accrocha à lui, secoué par de violent sanglots. Squall le berça longuement avant de dire.
_Tu rentres à la BGU avec moi.
Seifer hocha faiblement la tête et Squall l'aida à faire son sac. Puis le soutenant, ils sortirent.
_Où tu l'emmènes? demanda Fujin en l'attrapant par le bras.
_A la BGU.
_Mais…Seifer?
Ce dernier étouffa un sanglot tandis que Squall resserrait son étreinte et l'entraînait vers la sortit de la ville. 10 minutes plus tard, ils arrivaient à la BGU. Squall l'aida à sortir puis à gagner ses appartements sous les regard effarés et même horrifiés des élèves et de certains SeeDs.
_Voilà, c'est chez moi.
A peine finit-il sa phrase que le téléphone sonna.
_Je te paris ce que tu veux que c'est Cid, grommela Squall en décrochant. Leonhart.
_Ici Cid. Je te veux immédiatement dans mon bureau.
_Donnez moi 5 minutes.
_Pas une de plus.
Il raccrocha et Seifer lui lança un regard complètement abattu.
_Squall…tu n'aurais pas du me ramener…tu risques d'avoir des ennuis par ma faute, et ça, je ne le veux pas.
_Seifer…tu ne me crées pas d'ennuis, ok? Bon, j'y vais, je reviens le plus vite possible. Pour ton info: la salle de bain est dans la chambre qui elle même est là. tu peux y dormir si tu es fatigué. Si tu as faim, tu trouveras de quoi manger dans les placards. Je suis relié au câble et les télécommandes doivent être quelque part dans le canapé. Je vais aussi m'arranger pour que personne ne vienne te déranger.
_Merci…
Squall lui sourit (et oui, il sait le faire!!) et sortit. A peine eut-il mit les pieds dehors, qu'il tomba sur Zell.
_Il est là?
_Oui.
_Tu veux que je veille à ce que personne ne vienne l'embêter? proposa le blond.
Squall se détendit et sourit (oui! vous ne rêver pas! il l'a fait deux fois d'affilé!!).
_Je veux bien. Il est vraiment à bout. Je te raconterai tout à l'heure. je dois aller voir Cid.
_Sans problème. Je prend soin de lui en attendant!
_Merci Zell! J'te revaudrai ça!!
Squall partit en courant, pris l'ascenseur et gagna le bureau de Cid. Il frappa et entra après y avoir été invité.
_Vous m'avez demandé.
_Oui, je voudrais savoir si les rumeurs qui circulent sur le retour de Seifer au sein de la BGU sont fondées?
_C'est effectivement vrai.
_Tu ne crois pas que tu aurais pu m'en parler avant!! Faire entrer cet assassin!! Ce…ce… traître!!
_Il n'était pas maître de lui, il était possédé, tout comme l'était votre femme! Pourquoi ne la traitez vous pas de traître et d'assassin elle aussi.
_Je ne te permet pas!
_Et bien moi non plus je ne vous permet pas de le traiter de la sorte. Oui, il a peut-être commis des erreurs, mais chacun mérite une seconde chance. Du moins, c'est ce que la gouvernante nous a toujours appris! Maintenant, je vais vous poser un dilemme. Ou vous le gardez et je reste, ou vous le renvoyez et je pars avec lui.
Cid pâlit.
_Tu ne ferais pas ça?
_Si, et dans l'heure qui suit. Je m'arrangerai même pour qu'Esthar retire les fond qu'elle a placé ici.
Cid déglutit péniblement.
_C'est du chantage.
_Non, juste une proposition.
_Bien, tu ne me laisses pourtant pas le choix. Il peut rester. Mais au moindre problème, je te tiendrai autant responsable que lui, est-ce clair.
_Parfaitement clair monsieur.
_Quand reprend-il les cours?
_Quand il ira mieux. Il a tenté de se suicider. Il est complètement effondré, une vrai loque. Je ne pense pas qu'il puisse vous causer un trop grand problème. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je dois m'occuper de lui avant qu'il n'essaye de sauter de la fenêtre de ma chambre et ne nuise à la réputation de la BGU.
Squall salua et sorti. Une fois de l'autre côté de la porte, il se permit un sourire. Une chose de faite! Maintenant il fallait que le reste de la BGU accepte Seifer, et puis ils n'avaient pas intérêt à broncher, sinon ça barderait pour leur matricule!
***
Quand il revint à ses appartements, Seifer s'était endormit dans le canapé et Zell l'avait couvert d'une couverture.
_Alors? Demanda Squall en entrant.
_Il est tombé comme une masse.
_Tant mieux, comme ça, au moins, il ne pense pas à faire de bêtises.
_Bon, ben, je vais vous laisser. Bye!
_Salut Zell, et encore merci.
_Mais de rien!
Une fois Zell partit, Squall alla se changer et s'installa à la table de bar pour finir les quelques dossiers qui lui restaient à étudier tout en veillant sur Seifer.
***
Seifer ouvrit un œil, puis un autre, se demandant où il était, puis les événements lui revinrent progressivement en mémoire. Il se redressa et regarda autour de lui. il n'y avait personne. Il se leva et passa derrière le bar pour se servir un grand verre d'eau et remarqua trois biberons posés là ainsi qu'une boite de lait en poudre. Qu'est-ce que Squall pouvait bien avoir à faire avec ça?
Au même moment le brun sortit de sa chambre.
_Ah, t'es réveillé!
_Hum…ça fait longtemps que je dors?
_Trois bonnes heures. Il semble que tu en avais besoin.
_Hum…
_Bon, qu'est-ce qui te ferai plaisir pour le dîner de ce soir?
_Je…je sais pas…je n'ai pas faim…
_Bon, ben se sera des œufs au plat!
***
Un moment plus tard, ils étaient installés devant la télé.
_Dis, fini par demander Squall. Ce que tu as mis sur la lettre, tu le pensais vraiment.
Seifer rougit et hocha la tête.
_Je…je ne veux pas que ça te gêne Squall…
_ça ne me gêne pas, ça m'a juste…surpris. C'est tout.
_Je…je crois que je vais aller me coucher…je dors où?
_Dans ma chambre, je n'ai pas de chambre d'ami.
_Je…non, Squall, je…
_Tu te tais et tu viens te coucher, moi je peux me contenter du canapé! Il très confortable je te jure!
Squall le prit par le bras et l'entraîna dans la chambre.
_Je pense que tu vas réussir à t'en sortir. La lampe de chevet et là, tu as d'autres couverture dans le placard si tu as froid. Tiens…j'pense pas que les peluches ça t'intéresse, dit-il en enlevant une bonne dizaine d'animaux en peluche de sur le lit. Bon, ben bonne nuit.
Il lui planta un baiser sur la joue et sorti.
Il se laissa tomber sur le canapé en soupirant. Regardant sa montre, il constata qu'il était encore tôt et se dit qu'il pourrait peut-être aller faire un tour. Puis se ravisant, il prit son téléphone et appela Rinoa.
_Rinoa?
_Salut, c'est Squall.
_Alors, comment va notre dépressif?
_Il déprime.
_Logique…mais sinon.
_Ben il est allé se coucher et je viens de renoncer de faire un tour, on ne sait jamais.
_Vaut mieux oui.
_Sinon tout va bien? Léandre?
_Il dort déjà lui aussi.
_Bien, je vais te laisser. A demain.
_Ok, bye!! Et au faite, on prend le petit déj' avec les autres à la cafet', oubli pas.
_T'en fait pas , c'est bien noté!
_Parfais! Salut.
Il raccrocha et se glissa sous son drap pour regarder la télé. Il n'avait pas sommeil et de toute façon, il se faisait trop de soucis pour pouvoir dormir. Connaissant Seifer capable de tout, il préférait veiller au grain. Le sommeil finit pourtant par le happer à moitié. En plein milieu de la nuit, des gémissements le sortir de sa somnolence. D'un bond il se leva et se précipita dans sa chambre pour trouver un Seifer rouler en boule, les draps jetés aux pieds du lit et qui visiblement cauchemardait. Il s'assit sur le bord du lit et lui passa une main dans les cheveux. Seifer gémit et fut secoué de légers sanglots. Squall se pencha un peu sur lui :
_Seifer…réveille toi, ce n'est qu'un cauchemar.
_Nan…pas ça…je…je veux pas…je veux pas lui faire de mal…
Squall le secoua doucement et Seifer ouvrit brusquement les yeux.
_Hein…quoi? Squall…mon Dieu…qu'est-ce que je t'ai fait…
_Chuuu… C'est rien, ce n'était qu'un cauchemar. Tout ça n'était qu'un cauchemar, souffla Squall en le berçant contre lui. Aller, dors, je vais rester avec toi…
Il l'allongea contre lui et lui caressa doucement la tête comme à un petit enfant. Les sanglots de Seifer cessèrent progressivement et il fini par s'endormir, épuisé par toutes ces émotions.
***
Quand il se réveilla, Seifer sentit quelque chose de chaud contre lui, il leva la tête et croisa le regard bleu gris de Squall. Ce dernier lui sourit doucement et lui demanda:
_Bien dormi, enfin, après le cauchemar.
_Hum…oui…tu…tu es resté toute la nuit?
_Comme je te l'avais dit, non?
_M…merci.
_Seifer, tu n'as pas à me remercier. Tu as fait pareil pour moi…
_Oh…
Seifer se redressa et se sortit du lit. Il prit ses vêtements et passa à la salle de bain.
_On va petit déjeuner à la cafét avec les autres.
_Je…Squall, je ne sais pas si s'est une bonne idée…
_C'est eux qui ont insisté. Fait leur plaisir, ils ont vraiment envie de te revoir. Aller!
Squall le prit par la main et l'entraîna hors des dortoirs jusqu'à la cafétéria où les attendaient déjà Quistis, Selphie et Irvine.
_Salut!! Lança Squall.
_Salut Squall! Salut Seifer!! Ça va?
_Bof…pas du tout…
_Roh…tu vas voir, on va tous t'aider à remonter la pente mon grand, lui promis Quistis.
_Oh ça oui!! renchérit Selphie, tu ne vas pas trouver le temps de déprimer, je peux te le jurer!
_C'est gentil…
_Dites, c'est bien Seifer là? je ne reconnais plus notre grand macho-mégalo d'avant.
_Moi aussi je me demande, fit Irvine.
_Coucou tout le monde! lança Rinoa en arrivant, un bébé dans les bras.
Squall se leva d'un bond, passa par dessus Seifer et atterri devant Rinoa, lui prenant le bébé des bras.
_Rah…coucou mon bébé…ça va? J't'ai pas trop manqué…toi tu m'as horriblement manqué…oh oui tu es beau ma petite huitième merveille du monde. je t'aime, je t'aime, je t'aime…(c'est ce que je raconte à mes chatons quand je reviens du lycée……:-))
_Et voilà! Lança Zell en arrivant. Il gagatise…
_Dans l'histoire, je me demande si les extra terrestre n'auraient pas enlevé Squall en même temps que Seifer.
_C'est une possibilité.
_Je…pourrais être mis au courant? Demanda un Seifer visiblement paumé. C'est qui le bébé?
_Ben c'est le fils de Squall, répondirent-il sur le ton de l'évidence.
_Le fils de Squall…bien sûr, c'est tout à fait logique, comment n'y ai-je pas pensé avant…, fit le blond en se massant les tempes. En deux semaines, Squall et Rinoa on eut un bébé de…de 4 mois environs…
_Mais c'est pas le bébé de Rinoa, de toute façon, y sont pas ensemble.
_Explication de texte sivouplé?
_Tu te souviens Yolène en cours avec nous? Demanda Zell.
_Ouais.
_Ben c'est elle. Squall n'est pas aussi sage qu'on le croit. Il a fait des galipettes au lit avec elle et puis voilà le résultat. Mais bon, il ne l'a appris qu'en rentrant qu'il était papa. Yolène le lui avait bien caché. Mais elle est morte pendant la prise de la GGU donc, il doit s'occuper du gamin. A début il était un peu réticent, mais personne ne résiste à ce petit bout de chou.
_Oh…
Seifer ne l'écoutait plus et regardait Squall papouiller son bébé. Il avait vraiment tout…tout…et lui rien…et en plus ce qu'il lui avait dit tout à l'heure…
Il sentit des larmes lui piquer les yeux. Non, il ne voulait pas pleurer, pas devant tout le monde. et puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire, il n'avait plus rien à perdre. il avait déjà tout perdu…
Les larmes roulèrent lentement sur ses joues. Il cacha son visage dans ses mains alors que de violents sanglots le secouaient. Il finit par se lever et partir en courant, Rinoa sur les talons. Squall donna le bébé à Zell et les suivit. Il eut tôt fait de les rattraper et trouva un Seifer complètement effondré dans les bras de Rinoa. Cette dernière lui lança un regard perdu.
_C'est bon, murmura-t-il. Je m'occupe de lui.
Il le lui prit des bras et le berça doucement contre lui.
_Seifer…
_Tu as tout Squall…tout, et moi je n'ai rien…
_Ne dis pas de bêtises…tu nous as nous. On est là pour toi Seifer. JE suis là pour toi, comme tu l'as été pour moi.
_Je ne veux pas que tu te sentes redevable Squall…ça me ferait encore plus mal de savoir que tu fais ça pour me rendre la pareil et qu'après tu me renvois de là où je viens…
_Seifer, tu vas ouvrir les deux orifices qui te servent d'oreilles et faire en sorte que ton cerveaux imprime bien ce que je vais dire, ok? Je ne fais pas ça parce que je me sens redevable mais parce que je veux le faire, ok. Ensuite, je n'ai aucunement l'intention de te renvoyer de là d'où tu viens et dernièrement, non , je n'ai pas tout. Maintenant, tu vas m'essuyer ces larmes de crocodiles et tu vas revenir avec moi à la cafet, j'ai quelqu'un à te présenter. Je pense que les autre t'ont déjà expliqué.
Seifer hocha la tête en effaçant du revers de la main, les larmes qui barbouillaient son visage.
_Voilà…aller, viens.
Squall lui prit la main et ils retournèrent à la cafétéria. Là le brun reprit le bébé des bras de Zell et s'assit à côté de Seifer.
_Seifer, voici mon fils, Léandre. Vas-y, prend le.
_Je…j'vais le casser…
_Prend je te dis, fit Squall en lui collant dans les bras le bébé en grenouillère à rayures vertes et blanches. Tu lui soutiens bien la tête, voilà!
Le nourrisson darda un regard saphir sur Seifer puis bailla toutes gencives à l'air avant de s'endormir sans demander son reste, bien au chaud contre le blond (j'veux être à sa placeuh!!!).
_Ah non!! S'écria Irvine, c'est dégoûtant ça!! Il m'a fait la gueule une semaine avant de m'accepter!!
_Il nous a tous boudé sauf Squall. Mais Seifer vient de battre le record détenu par Rinoa qui était de trois heures.
_Donc! Déclara Rinoa, le parrain est trouvé!!
_M…moi? bafouilla Seifer en regardant la petite chose dans ses bras.
_Non non, le Pape! Mais bien sûr toi!
_Je…j'y connais rien moi en parrainage.
_Tout ce que tu as à faire, c'est de nous aider à l'élever! c'est tout! C'est pas compliqué! Au fait Squall, ça te convient.
_Mais bien sûr, sans problème, vous voulez pas non plus mettre mon fils à la vente aux enchères tant qu'on y est? Plaisanta le brun.
_Meuh nan!!
_Bon, faut que j'aille travailler, décréta le chef des SeeDs. Bye!! Au fait Seifer, v'la les clés de la chambre.
_Merci…
Une fois Squall parti, Rinoa se tourna vers Seifer.
_Dis, tu veux bien me rendre un grand service.
_ça dépend du service.
_Tu peux garder Léandre pour nous aujourd'hui?? On a une foule de boulot pour la conférence qui va avoir lieu demain et j'aurais vraiment pas le temps de m'occuper de lui.
_Ouais…
_Merci!!
Elle lui posa un baiser sur la joue avant de sortir, les autres sur les talons. Seifer regarda le nourrisson et dit:
_Et bien très cher, je propose que nous fassions plus ample connaissance. Moi c'est Seifer, j'ai 18 ans, j'suis capricorne (tiens!! Comme moi!!) j'suis célibataire, j'aime me battre, c'est pour ça que je veux devenir SeeD et je suis désormais ton parrain. Je sais que tu t'en fous royalement pour le moment, mais bon, j'te le dis quand même. C'est moi qui m'occupe de toi aujourd'hui alors pitié, soit sage. Mais je suis sûr que tu es un véritable petit amour pour que tout le monde craque sur toi…hein…
***
En milieu d'après midi, Seifer décida d'aller faire un tour avec le petit. Prenant le nécessaire de survit du nourrisson (et vi, c'est dur d'être un nourrisson…), ils descendirent aux campus. Seifer s'installa par terre contre un arbre et donna son biberon au petit, lui souriant et lui murmurant doucement des mots doux. Tous ceux qui le passaient, ouvraient des yeux ronds comme des soucoupes. Le grand Seifer Almasy entrain de pouponner le fils de Squall Leonhart comme s'il eut s'agit du sien.
_Regardez moi ça! Fit une voix haut dessus d'eux.
_C'est trop!!!
_Et j'ai oublié l'appareil photo.
_Pas moi!! fit une autre voix.
Avant qu'il ne comprenne ce qui lui arrivait, Selphie les mitrailla.
_C'est dans la boîte!
Squall se laissa tomber sur l'herbe à côté de Seifer et commença à faire risette à son fils.
_Alors Léandre, tu as été sage.
_Un véritable amour, déclara doucement Seifer.
_Et un de plus atteint de la Léandromie.
_Dis Rinoa, tu me le reprends ce soir?
_Bien…
_Pourquoi? L'interrompit Seifer.
_J'sais pas encore me couper en deux. J'aurais du mal à m'occuper de toi et de lui en même temps.
_ça ira, je suis grand.
_Bien, si tu le dis. On le garde ce soir, il te changera peut-être les idées.
***
En plein milieu de la nuit, Léandre se mit à pleurer. Squall alluma la lumière et se tourna vers son berceau près du canapé.
_Ben mon ange, qu'est-ce qu'il y a?
Il lui donna sa sucette mais il la refusa. Il vérifia sa couche, elle était sec. Il le prit dans ses bras et alla à la cuisine lui préparer un biberon qu'il refusa aussi.
_Mon Léandre, qu'est-ce que tu nous fais??
Il berça le bébé en pleur et soudain eut une idée. Doucement il glissa son doigt dans la bouche du bébé et sourit tandis que le petit se calmait et mordillait doucement le doigt de son père.
_Et bien monsieur, ne serait-ce une dent que je sens là? Attend voir si j'ai ce qu'il faut…et ben non, mais c'est pas grave, nous allons improviser, ce sera mieux que tous ces produits pharmaceutiques. Alors…du miel et du citron…
A peine eut-il fini sa mixture, que des plaintes venant de la chambre de Seifer retentirent.
_Eh ben je vais apprendre à me couper en deux, dit-il en redonnant son doigt plein de miel au petit.
***
Deux semaines plus tard.
Squall entra dans la cafétéria, Léandre dans les bras et Seifer sur les talons. Il était pâle comme la mort et deux cernes noires ornaient le dessous de ses yeux.
_Mon pauvre Squall, tu as une de ces tête depuis quelques temps. Tu es sûr que ça va?
_Je survivrai…bon, je fais vite, Léandre a pédiatre aujourd'hui.
Rinoa mit une main sur le front de Squall et lui prit le bébé.
_Je m'occupe de l'emmener, Quistis s'occupe de ton poste et toi avec la fièvre de cheval que tu as tu vas te coucher. Les garçons vont s'occuper de toi.
_S'aurait été volontiers, fit Irvine, mais on est de sorti aujourd'hui, on emmène les petits nouveaux sur le terrain pour leur montrer la dure loi de la vie.
_Je m'en occupe, déclara Seifer. Il est tellement têtu qu'il ne veut pas m'écouter. aller Squall, vient, faut que tu dormes un peu.
Il l'aida à remonter à sa chambre et le coucha avant d'aller lui préparer une tisane à base de citronnelle, de géranium, de miel et de rhum.
_Aller, avale moi ça, ça ira mieux après.
Il lui fit boire la substance brûlante gorgée après gorgée.
_Tu vois, si tu m'avais laissé te donner un coup de main avec le petit la nuit, tu ne serais pas dans cet état.
_Seifer, tu as besoin de repos. Moi ça va.
_Hum…effectivement, tu pètes la forme.
_Ouais bon, c'est vrai, il ne me manque que 108 heures de sommeil, rien de plus.
_Maintenant, tu dors tout ton saoul, ne t'inquiète de rien je prend le relais.
Squall lui sourit avant de s'endormir comme un bébé. Seifer le regarda un long moment et lui caressa le visage. Puis se penchant sur lui, il l'embrassa doucement, effleurant à peine ces lèvres. Le brun poussa un soupir de bien être en se lovant dans sa couette.
***
Quand il se réveilla, il faisait déjà nuit. Il sortit de sa chambre pour trouver Seifer entrain de pouponner Léandre.
_Salut…
_Tiens, regarde qui arrive! Ton papa!
_Alors mon Léandre, elle t'a pas fait de misères au moins la doctoresse?
_Pas la moindre. Et elle a décrété que c'était un bébé en parfaite santé et aussi beau que son papa. Hum!! Elle drague la pédiatre.
_Que veux-tu, c'est mon charme naturel qui veut ça!
Soudain le téléphone les interrompit.
_Almasy, fit Seifer en décrochant.
_Euh…excusez moi, c'est une erreur, je croyais que c'était la ligne directe de Mr Leonhart.
_Effectivement, je vous le passe.
Il tendit le combiné à Squall avant de se remettre à papouiller le bébé.
_Allo?
_Squall…ici Laguna.
_Monsieur Loire. Que voulez vous?
_J'ai eu les résultats du test ADN.
_Oui?
_Et bien…tu es bien mon fils Squall.
_Bien. Merci de m'avoir prévenu.
_C'est tout ce que ça te fait? C'est bien toi qui a demandé le test.
_Vous vous attendiez à quoi? A ce que je fasse des bonds de joie et accoure vous voir? Je suis désolé, mais je ne suis pas comme ça. Vous êtes mon père, très bien. Ça fait 17 ans que vous l'êtes et ce n'est que maintenant que vous réagissez, et bien moi aussi je vais me donner un délais de 17 ans pour avaler la nouvelle.
Et il raccrocha sans plus.
_Ton père? Interrogea Seifer du canapé où il s'était installé.
_Oui, mon père, mais oublions ça.
_Bien…si tu veux m'en parler, je suis là.
_Je le sais ça.
***
Deux jours plus tard.
_Seifer, tu veux bien venir, fit le chef des SeeDs au blond qui passait dans le couloir.
_Euh…oui.
_Bien, assieds toi. Je voulais te parler du concours. Il se tient la semaine prochaine. Je voulais savoir si tu voulais le passer ou attendre encore six mois.
_Bien…je pense que je suis près.
_Tu es sûr??
_Certain.
_Bien, je vais donc t'inscrire. je n'ai pas besoin de te rappeler comment ça se passe.
_Oui, mais quelles GF je vais devoir aller chercher et où?
_Et bien tu auras Nosferatu et tu n'auras pas besoin d'aller la chercher parce qu'elle est juste là dans ma poche!
_Mais…
_C'est fini le temps où nous allions nous même dégoter nos GF, maintenant, on les distribue en fonction des compétences des étudiants. Et toi, Nosferatu devrait parfaitement te convenir. Ensuite, pour l'épreuve écrite, tu t'en souviens un peu.
_Ouais, juste réviser un peu.
_On le fera à partir de ce soir. Et en ce qui concerne l'épreuve pratique, je te veux dans la serre à 15.00 très précise pour une remise en forme.
_Chef oui chef!
_Bien, rompez, sourit Squall.
Seifer se tourna et sortit.
***
_Bon, ce sera un combat sans magies, ni GFs, ni limites, ni rien d'autre que toi, moi, la Lionheart et Hyperion.
_Ok.
_Alors c'est parti! A toi l'honneur.
Seifer attaqua et Squall esquiva facilement le coup avant d'attaquer à son tour. Seifer arrêta le coup de justesse et se maudissant intérieurement, répliqua sans pitié, prenant le dessus du combat.
Le problème étant que chacun d'eux étant de niveau égaux, ni l'un ni l'autre n'arrivaient à garder la mains bien longtemps ni à prendre l'avantage total sur l'autre. le combat aurait pu durer des heures et des heures si ils ne s'étaient pas effondrés, totalement à bout de souffle et ruisselant de sang.
_Bon, ben je pense que t'es dérouillé, déclara Squall en essuyant son visage de sa T-shirt.
_Je pense aussi…
_Et si on allait dire bonjour à Kadowaki?
_Bonne idée, ça faisait longtemps.
Ils sortirent de la serre et gagnèrent l'infirmerie.
_Bonjour docteur! Lança Squall en entrant.
_Mon Dieu Squall! Mais que t'est-il arrivé??
A peine eut-elle posée sa question que Seifer entra, dans le même état que Squall.
_C'est bon, ne me dites rien…, vous ne changerez jamais! Sourit-elle.
Squall tira un petit bout de langue en s'asseyant sur la table d'auscultation à côté de Seifer.
Une fois soignés et pansés, ils la remercièrent, lui promettant une prochaine visite et regagnèrent les appartements de Squall.
_Bien, je vais pas tarder à aller chercher ma petite bichique.
_Rinoa à dit qu'elle le ramènerait quand ils rentreraient de leur balade à Balamb.
_Oh! Ils sont sortis? Pourquoi elle ne m'a rien dit?
_Elle a bien essayé, mais tu étais en réunion avec Cid et les Galbadiens, alors je lui ai dit qu'ils pouvaient y aller. J'ai mal fait?
_Mais non. Au contraire. Merci.
Il alla dans sa chambre et en ressorti quelques minutes plus tard, un classeur à la main.
_Bon, assit. On révise, dit-il en se laissant tomber dans le canapé.
***
Seifer déambulait tranquillement dans la serre de combats, cherchant un adversaire pour se défouler. Il se sentait un peu anxieux à l'idée de passer l'épreuve final le lendemain. Le matin même il avait réussi l'épreuve écrite sans une seule fautes, raflant de loin la première place. Soudain un cri retenti. Sans hésiter, il se précipita vers l'endroit où il provenait.
Il découvrit une jeune fille au prise avec un T-rex plutôt hargneux.
_Et bien moi qui voulait me défouler…c'est l'occasion.
Il lança un brasier, attirant l'attention du cétacé (dit la baleine. Je sais c'est pas drôle mais bon, j'ai pas pu m'en empêcher) sur lui permettant ainsi la jeune fille de s'enfuir. le lézard géant lui lança un regard noir et lui balança un coup de queue qu'il réussit à éviter, puis un second qui cueillit le blond de plein fouet, l'envoyant cogner violemment contre le mur le plus proche.
Il se remit difficilement sur ses pieds, mais fut renvoyer contre le mur aussitôt. Il eut juste le temps de voir l'éclat d'un lame avant de perdre connaissance.
***
Squall faisait les cent pas dans la salle d'attente du Balamb Hospital, tandis que les médecins s'occupaient de Seifer au bloc opératoire. Au bout d'un moment, un des médecin s'approcha de lui.
_Monsieur Leonhart?
Squall se retourna d'un bloc.
_Oui?
_C'est au sujet de Mr Almasy.
_Comment va-t-il??
_Il est tiré d'affaire, mais il gardera des séquelles.
_Des…des séquelles?
_Oui, sa jambe gauche a été gravement endommagée, plusieurs déchirures musculaires et ligamentaires, fractures, ainsi que son bras gauche. Il ne pourra plus faire d'efforts et se fatiguera très vite. Il gardera un boitillement qui apparaîtra dans les périodes où la douleur se réveillera.
_Et pour le SeeD?
_Il ne pourra pas le passer, je suis désolé.
_Merci docteur.
Le médecin hocha la tête et le laissa. Squall souffla un bon coup et entra dans la chambre de Seifer. Ce dernier dormait encore. Il s'assit sur le bord du lit et caressa la joue du blond.
_Bon sang, le sort en a vraiment après toi…
On frappa doucement à la porte et Rinoa entra, Léandre dans les bras suivit de Zell.
_Alors?
Il leur fit un rapide résumé alors que Rinoa lui tendait le petit.
_Le pauvre, tout est fichu pour lui…
***
Seifer reprit lentement conscience et se demanda où il se trouvait. Il regarda autour de lui et vit Squall assit près du lit, endormit, Léandre ronflant lui aussi sur le ventre de son père. Il sourit faiblement et referma les yeux, attendant patiemment qu'il se réveille.
Le bébé se réveilla le premier, occasionnant le réveille de Squall.
_Bien dormit mon Léandre.
Il embrassa son fils et releva la tête vers Seifer.
_Coucou…, fit ce dernier.
_Seif', tu te réveil enfin…
Il se leva et s'assit sur le bord du lit près du blond.
_Qu'est-ce que j'ai Squall?
_Tu…tu as ton côté gauche salement amoché. Fractures, déchirures musculaires et ligamentaires. Tu ne retrouveras jamais totalement ta mobilité, tu garderas toujours un léger boitillement, mais ça on pourra t'apprendre à ne pas le faire. Mais…tu ne pourras plus faire d'efforts, ni…ni passer le SeeD…
Seifer pâlit encore plus, ce qui eut paru impossible blême comme il l'était déjà.
Sans un mot Squall le prit dans son bras libre. De toute façon, il n'y avait rien à dire. C'était la pire chose qu'il puisse arriver à un mercenaire de se faire dire que plus jamais il ne pourra combattre. De plus, le SeeD il en rêvait depuis tout gosse. Pouvoir faire parti de l'élite des mercenaires avait toujours été son souhait le plus cher. Il avait faillit la première fois et maintenant que Squall s'était battu pour lui obtenir une seconde chance, voilà qu'elle était ruinée. Il regarda l'horloge électronique au mur. 14.30. Les étudiants étaient sur le terrain et lui, lui il était là, dans cette chambre d'hôpital à voir sa vie s'écrouler lentement autour de lui. les lèvres et le souffle de Squall contre son oreille le firent revenir à la réalité.
_Jure moi de ne pas faire de conneries…jure le moi…, murmura Squall.
_Cid va me mettre dehors…
_Non! Il ne peut pas faire ça! Pas tant que je serai là en tout cas! On a toujours besoin de gens. J'aurais bien besoin d'un bras droit moi, ou bien il nous manque des instructeurs. Je sais que ce n'est pas ce que tu rêvais de faire, mais ça te permettra au moins de rester à la BGU…
_Tu ne devrais pas y être pour régenter l'épreuve.
_J'ai pris mes congés pour pouvoir m'occuper de toi.
Seifer esquiva un sourire et caressa la tête de Léandre.
_C'est pas un endroit pour lui.
_Il veut pas nous lâcher. Y fait des crises à Rinoa et aux autres dès qu'il s'éloigne de nous. Comme quoi, il a besoin de toi aussi…
***
_Coucou!! Fit Squall en entrant, un gros bouquet de lys blanc dans les bras. Il les mit dans un vase et vint s'asseoir près de Seifer qui gardait Léandre. Ça fait plus joli comme ça.
_Merci…
_Tiens, j'ai aussi reprit un jeu de carte, Léandre s'étant fait les dents sur le dernier…ah, au fait, j'ai croisé le médecin, elle a dit que tu pouvais sortir faire un tour dans les jardins.
_Vraiment?
_Oui.
_On peut y aller maintenant.
_Sans problème.
Squall installa Léandre dans son baby bag contre lui et aida Seifer à se mettre debout et prendre ses béquilles en mains.
_Voilà, doucement.
Ils descendirent lentement aux jardins et s'installèrent sur un banc à l'ombre d'un arbre.
_ça fait du bien de sortir de sa chambre après être resté enfermé 3 semaines.
_Je n'en doute pas!
_Tu me passes Léandre?
Il décrocha le petit et le posa dans les bras du blond. Le bébé le regarda et lui sourit.
_T'es vraiment le plus beau des bébés du monde entier toi…tu peux pas savoir à quel point je suis fière d'être ton parrain. Petite merveille va…aussi beau qu'ton père…
Squall sourit au compliment détourné.
_Je n'ai jamais vu un bébé aussi choyé, fit une voix rieuse dans leur dos. Ils tournèrent la tête pour découvrir ma jeune doctoresse qui s'occupait de Seifer.
_Vous ne lui résisteriez pas non plus docteur.
_Je n'en doute pas. c'est le votre?
_Non, le sien, dit-il en désignant Squall.
_Où est l'heureuse maman?
_Décédée.
_Oh, pardon.
_Ce n'est rien, disons que ce bout de chou est une grosse bêtise que je ne regrette pas d'avoir fait. Le fruit d'un aventure d'un soir.
_Hum. Et bien Monsieur Almasy, comment vous sentez vous?
_Mieux, prendre l'air me fait le plus grand bien.
_Bien, mais ne vous fatiguez pas.
_Ne vous inquiétez pas.
_Je m'inquiète toujours pour vous.
Elle sourit et s'éloigna.
_Ouh!! Je crois que tu lui plais, plaisanta Squall.
_Tu parles…de toute façon elle ne m'intéresse pas. j'suis trop jeune.
_C'est pas un problème majeur ça.
_Ouais, le blème c'est que j'ai légèrement tendance à préféré les mecs!
_Ah, vi, c'est vrai. j'avais oublié. Bon, je meurs de soif moi!! tu veux boire quelque chose?
_Volontiers un coca si tu me trouves ça.
Il regarda le blond s'éloigner et soupira.
_Léandre, je ne te souhaite jamais de tomber amoureux de quelqu'un dont tu sais, qu'il ne te retournera jamais tes sentiments…
Le bébé gazouilla quelque chose, faisant sourire Seifer.
***
When I think of what I've been through
I can see that you've always been there for me
To tell the truth I don't know what I'd do
without you, None of my dreams would have come true.
_Là, doucement, fit Squall en aidant Seifer à marcher sans béquilles dans la chambre. Tu commences la rééducation dès demain. Tu en a bien pour 2 semaines. Après ça, on rentre à la BGU.
_J'espère que Léandre n'a pas fait un esclandre là bas?
_Tu parles, il était tout fière d'aller se promener avec Zell et Irvine. Comme ça, ça nous laisse un moment à nous…
Seifer rosit légèrement sous la remarque. C'est vrai, ils étaient seuls. Rien que lui et Squall. Ils se regardèrent un moment dans les yeux, puis Squall déclara.
_Tu ferais bien de retourner te coucher. Tu vas te fatiguer pour rien.
_Hum…
Il le reconduisit jusqu'au lit et l'assit, lui tassant les coussins derrière le dos.
_Squall…
_Oui?
_Pourquoi tu fais tout ça pour moi?
ça y est, la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début était enfin sortie.
_…parce que je ne veux pas te perdre une seconde fois…, souffla le brun.
Squall se pencha et piqua les lèvres du blond d'un léger baiser. Ce dernier ouvrit des grands yeux alors que Squall lui murmurait.
_Merci d'avoir été là Seifer. Sans toi je ne serais jamais devenu ce que je suis, je te doit tout…
Squall se blotti contre lui et ils restèrent un long moment ainsi dans le plus grand silence. Puis soudain on frappa à la porte.
_Entrez, fit Seifer alors que Squall se dégageait.
La porte s'ouvrit sur Laguna tenant Léandre dans ses bras suivit de Kyros. En le voyant, le visage de Squall se ferma. Il se leva et lui prit son fils des bras.
_Qu'est-ce que vous faites là?
_Le petit pleurait et personne ne pouvait le ramener avec toi, je me suis proposé. Ça me permettait de te voir.
_Bien, maintenant que c'est fait, sortez d'ici. allez plutôt vous occuper de votre chère Ellone.
Laguna pâlit et des larmes envahirent ses yeux alors que Squall lui tournait le dos. Il hocha la tête vers Seifer.
_Je vous souhaite un prompt rétablissement jeune homme. Au revoir Squall.
Il tourna les talons et sortit. Kyros s'apprêta à en faire de même mais s'arrêta sur le pas de la porte.
_Avant de le juger aussi durement, demandez vous ce que vous feriez vous même si la vie de votre fils était en danger et que vous étiez obligés de l'abandonner contre votre gré. Ne chercheriez vous pas à essayer d'oublier la douleur qui vous lacérerait le cœur? C'est ce qu'il a fait en se plongeant corps et âme à la recherche d'Ellone. Il a peut-être essayé d'effacer la douleur, mais pas vous. Vous n'avez jamais quitté ses pensées une seule secondes.
Et sur ce, il sortit, laissant un Squall livide à la mâchoire crispée.
_C'était ton père?
_Oui…
_Tu lui ressembles vraiment beaucoup…
_Mouais…, grommela le brun.
***
_ça fait du bien de rentrer chez soi, hein? S'exclama Squall en posant le sac de Seifer et regardant si se dernier s'en sortait avec sa béquille.
_J'suis désolé d'avoir retenu si longtemps.
_J'parle de toi gros nigaud!
_Oh…oui, c'est vrai que c'est agréable de quitter l'hôpital.
_Bon, je vais voir Cid, il m'a fait demander.
Squall lui laissa Léandre et monta au bureau du proviseur.
_Monsieur.
_Assied toi. J'ai à te parler.
_De quoi?
_Seifer. Maintenant qu'il n'est plus étudiant, il ne peut pas rester. Il faut qu'il parte, immédiatement.
_Mais monsieur, seul il ne s'en sortira pas, il est encore trop faible, mentalement et physiquement. En faisant ça vous le tueriez.
_Je ne veux rien entendre. Je lui laisse jusqu'à demain soir pour partir d'ici. maintenant, sors.
Squall serra les poings et sorti en prenant grand soin de claquer la porte le plus fort qu'il pu. En sortant il tomba sur Edéa qui attendait dehors, inquiète.
_Bonjour gouvernante.
_Oh, mon enfant, il veut mettre Seifer à la porte.
_Oui…
_J'ai essayé de l'en dissuader, en vain…il n'a pas voulut m'écouter…je ne veux pas qu'il parte, j'ai enfin réussit à pouvoir avoir tous mes bébés ensemble…
_Ne vous en faites pas gouvernante, je vais trouver une solution. Au pire, je donnerai ma démission. Je ne peux pas laisser Seifer seul.
_Où iras-tu?
_Je ne sais pas…
_Les portes de l'orphelinat vous seront toujours ouvertes, ne l'oublie jamais.
_Ne vous inquiétez pas, lui sourit doucement Squall. Je vais trouver la solution…
Il lui posa un baiser sur la main et s'éloigna. avisant la porte de la vigie ouverte, il décida d'aller y faire un tour. Rinoa, avait toujours de bonnes idées, elle pourrait le conseiller.
_Rinoa?
_En haut à gauche, troisième étagère en partant de la droite.
Il la découvrit perché sur son échelle entrain de feuilleter un livre.
_J'peux te parler?
_Vas-y, je t'écoute.
_Et bien s'est au sujet de Seifer…Cid veut le mettre à la porte, demain soir au plus tard. Qu'est-ce que je peux faire?
_Pars avec lui.
_Oui, mais je veux faire chier Cid. Je veux que Seifer reste ici.
_Bien, alors épouse le!
_PARDON???
_Epouse Seifer. Comme ça il aura le droit de rester au sein de la BGU.
_Mais…mais…c'est un mec je te signal!!!
_Roh! Tu vas pas me dire que tu t'arrêtes à ce genre de détails!!
_Je…et bien…
_C'est la seul solution.
_Tu penses un peu à mes sentiments dans l'affaires??
_Oui, et mon conseil est: épouse le bordel de merde!! Il a besoin de toi, autant que tu as besoin de lui. et Léandre l'adore littéralement et si tu fais pas ça je vais perdre 5000 gils…
_??
_Je blague. Mais pour le reste je suis des plus sérieuses.
_Bien…je pense effectivement que c'est la seule solution. Merci Rinoa…
_Pas de quoi!
_Mais dis moi, tu connais quelqu'un capable de nous marier dans les heures à venir??
_Ouais!
_Qui?
_Ton père.
_Oh…je…ouais…je vais l'appeler, lui présenter des excuses et lui demander. Enfin, avant ça, faudrait que Seifer accepte…
***
You are the one that I have called for.
Now my life means so much more
Now we can be together forever
Forever just you and me
Me here for you, you here for me.
_Alors? Demanda Seifer en le voyant arriver.
_Il veut que tu soit parti avant demain soir.
_Oh…bien, je vais faire ma valise…
Il rendit Léandre à Squall.
_Non Seifer, tu ne peux pas faire ça!
_Squall, je n'ai pas envie de me battre contre lui…je n'en ai pas la force…
_Mais…tu ne peux pas partir…
_J'y suis obligé…je suis fatigué Squall…je savais depuis le début que se jour arriverait, le jour où il trouverait la moindre occasion de me mettre dehors, je…
_Epouse moi.
_…suis parfaitement conscient…
Seifer stoppa net et regard Squall avec une tête de poisson rouge hors de son bocal. Le brun posa Léandre dans son parc et revint vers Seifer qui n'avait pas bougé d'un pouce. Il lui prit les mains et le regarda droit dans les yeux.
_Epouse moi Seifer… c'est le seul moyen…
Le blond le regarda sans répondre.
_Je sais que je te demande ça sans prévenir. Je me rend compte que ça dois te cho…
_Oui…
_…quer…oui??
Seifer hocha la tête incapable de prononcer un mot et Squall lui sourit.
_Je vais appeler Esthar pour demander à mon père de prononcer le mariage. Tu peux demander à Zell si il peut nous emmener et à Rinoa de garder Léandre s'il te plaît?
Nouveau hochement de tête et Seifer se tourna pour aller accomplir ce qu'il avait à faire mais Squall le retint et lui planta un rapide baiser sur la joue.
Les fics
Sommaire
