Cette fiction est écrite dans le cadre de la nuit du Fof pour le thème neige.

Je suis la deuxième à avoir écrit sur ce fandom en français et je suis fièèèreuh ! *se la pète XD

Disclamer : Les personnages appartiennent à Takemiya Yuyuko.


Des flocons de neige surplombaient le Japon. Tel un voile il recouvrait le paysage de leurs enveloppe froide et pure.

De son regard innocent une jeune fille aux allures de petites filles observait ces particules de glace virevolter au grès du vent comme de gracieuses fées des neiges, et, elle se surprit à sourire devant ce spectacle. Auparavant elle était insensible à le beauté de l'hiver, emmurée dans une colère et une souffrance à peine descriptible tout ce qui l'entourait paraissait terne à ses yeux.

Puis soudain sans qu'elle ne comprenne pourquoi, cette douleur sans nom revint, cette absence d'amour d'un père qui avait choisi de vivre sa vie plutôt que de d'occuper de sa propre fille.

-Taiga ?

-Qu'est ce que tu as, crétin de clebs ?

-Viens.

Taiga ne comprit pas tout de suite pourquoi elle suivit son ami et voisin Ryuji, ni pour quelles raisons elle garda le silence au lieu de l'insulter comme elle avait l'habitude de le faire dans ce genre de situation. Après tout qu'est ce qu'il lui voulait cet abruti au regard de chien enragé ? Qu'avait-il a lui montrer de si urgent ?

Puis tout disparut, la colère, la souffrance, la confusion, pour faire place à une sérénité que jamais elle n'aurait cru ressentir.

-Comment...tu ?

-J'avais vu une photo de lac gelé dans tes affaires quand j'ai fait le ménage dans ta chambre la dernière fois. Alors...

Ryuji ne finit pas sa phrase. Était-ce utile de toutes façons ? Puisque Taiga avait compris. Qu'il avait réalisé depuis le début que cette neige, ce début d'hiver avait ravivé en elle des souvenirs heureux et douloureux à la fois, ceux d'une époque révolue où elle avait une famille qui l'aimait.

Alors la jeune fille dévala la pente qui la séparait de son rêve, et, accompagnée de Ryuji elle glissa sur la plaque épaisse, tomba plusieurs fois, se rattrapa à son ami, continuant à l'infini cette danse qui n'était pas la plus gracieuse mais qui était la leur.

-Ryuji.

-Oui ?

merci.

En prononçant ce simple mots un sourire franchit ses lèvres, un sourire doux, tendre, angélique, et profondément sincère.

La neige elle continuait de tomber, laissant dans son sillons, des traces d'espoirs auprès de deux adolescent qui, ensemble semblaient indestructibles.