L'improbable
Source: Final Fantasy 7
Genre: Viol + Emprisonnement (ces deux points font partie du drame) + Romance + MPREG + Death-fic + Family
Couples: Vincent x OC + Tseng x Yazoo et Cloud x Loz
Disclaimers: °Les personnages de Final Fantasy 7 ne sont pas à moi!
°Les phrases en italique sont les pensées du personnage principal!
°Les phrases en gras et italique sont le fait que le personnage principal insiste sur un ou plusieurs mots!
°Les phrases entre «...» sont le fait qu'un personnage lit dans le regard d'un autre!
°Les phrases entre *...* sont les pensées des autres personnages lorsque le principal n'est pas là!
Résumé: Un membre du groupe Avalanche souffre en silence. Ses amis arriveront-ils à le sauver? Mais qui est ce garçon dont personne ne connaît l'identité, mais qui connaît chaque nom des personnes formant Avalanche et des événements ayant lieu par le passé? D'où connait-il Vincent?
Note de l'auteure: °Bonjour/Bonsoir tout le monde! Ayant une imagination trop débordante pour mon propre bien et ce, rien qu'en ayant vu une image (sur google image, celle qui fait office de 'couverture'), mon cerveau a imaginé une deuxième fiction sur Final Fantasy 7! Si jamais cette histoire ne vous tente pas pour une raison x ou y, je vous invite à aller jeter un œil à "Crescent Brothers"!
°Je ne donne jamais de date de parution! Il est dont inutile de me secouer comme un prunier pour que les chapitres sortent aussi vites qu'il ne m'est humainement possible de le faire! Merci de votre compréhension!
PS: Le début de ma fiction est déconseillée aux âmes sensibles! Passez directement au chapitre 2 si votre curiosité vous pousse à lire ma modeste fiction!
Chapitre 1: Honte
Six ans. Cela fait six années que la Terre est sauvée, que le Trio a été jugé coupable tout en étant reconnu non-coupable de leurs actes. Les trois frères ont reçu une peine de 10 ans, mais seront bientôt libérés.
Avec Cloud, je suis allé les voir plusieurs fois. Ils n'avaient que 14 et 12 ans et ne connaissaient rien à la vie. Ni le nom de leurs parents, ni les règles pour vivre en société, mais c'est pour ça que Cloud leur rendait si souvent visite. Plus exactement, c'était l'excuse qu'il donnait à Tifa pour qu'elle cesse de le suivre.
On dit que je suis taiseux. C'est vrai, je n'aime pas beaucoup parlé. Pas par manque de parole, je ne suis pas né muet, mais j'ai appris très tôt que des paroles mûrement réfléchies sont le meilleur atout que des paroles inutiles.
Ça ne fait que trois ans que j'ai compris pourquoi Cloud et Tseng tenaient tant à ce que je les accompagne. L'Amour. Quand ont-ils commencé à éprouvé des sentiments autres que la pitié (pour Cloud) et de la colère (pour Tseng) envers deux du Trio Infernal? Quand se sont-ils rendus compte qu'ils étaient tombés amoureux?
La réponse ne me concerne pas. Pourtant, je ne peux ignorer ce pincement au cœur, cette jalousie qui s'enflamme, lorsque Tseng et Yazoo s'embrassent ou lorsque Loz soulève Cloud du sol pour l'embrasser
Il a fallut beaucoup de patience et de détermination pour que Cloud et Tseng arrivent à faire comprendre aux adolescents qu'ils les aiment vraiment. Qu'ils ne jouent pas la comédie.
La comédie. Non, de ce que je peux voir ni Cloud ni Tseng ne font semblant. Ils aiment. Réellement. De toute leur âme. De tout leur cœur. Ce feu qu'ils partagent avec leur amant respectif.
Je ne dis rien lorsqu'ils restent enfermés pendant trois heures dans les cellules de Loz et Yazoo. Kadaj, non plus, ne dit rien, mais la faible lueur de contentement qui luit dans son regard m'apprend qu'il est heureux pour ses frères. Comme il est heureux que ça soit moi qui lui rende visite.
Lorsque mes amis embrassent pour la dernière fois leur amant, ils savent qu'il est temps pour nous de rentrer. Tseng chez les Turks, Cloud et moi au Septième Ciel où nous vivons avec Tifa, Yuffie, Marlène, Denzel, Nanaki et Barret.
Comme tous les soirs, je salue Cloud, Tifa, Yuffie, Barret, Nanaki et les enfants d'un acquiescement de la tête, incapable d'avaler quelque chose tellement j'ai le ventre noué.
Lorsque j'arrive à la porte de la chambre qui est notre (plus exactement, la sienne) depuis 4 ans, je peux sentir mon cœur se serrer. Oui, je suis terrifié, mais je ne le montre pas.
Ouvrant la porte, je n'ai pas le temps de la refermer qu'une bouche vorace s'empare de mes lèvres, mon dos cognant violemment la porte ce qui la referme dans un bruit sourd, des mains baladeuses tentant de défaire ma cape. En vain.
En 'punition', il me gifle après avoir mit fin au baiser.
-Déshabille-toi! ordonne-t-il d'une voix sèche.
Que puis-je faire qu'obéir? Je m'exécute. Cependant, ma main de métal pose problème. Je n'ai pas le temps de formuler une phrase qu'il arrache ma chemise pour ensuite défaire sa ceinture tout en désignant du menton le lit.
Bien que mon visage reste aussi inexpressif que d'ordinaire, je reconnais la peur qui fait couler mon sang plus vite, qui accélère mon cœur.
Me couchant sur le lit, je ne dis, le regardant se saisir violemment de mon bras afin de l'attacher à la tête de lit avec sa ceinture.
De ma main droite, je lui retire ses habits pendant qu'il m'embrasse de nouveau, ses mains caressant mon corps en de caresses loin d'être agréables. Je déteste sentir dans ma bouche les senteurs d'alcool et de nicotine qui sont siennes, mais ça, je n'ai pas le droit de lui dire.
En fait, je n'ai pas voix au chapitre. Tout simplement. Depuis que Rufus Shinra a retrouvé de vieux documents expliquant que Loz et ses frères sont mes fils. Que j'ai porté en moi durant 9 mois. Que le nom du père n'est, Minerva soit louée, pas Hojo.
Depuis, il tente tous les jours et toutes les nuits de me faire tomber enceint. Gaïa merci, ça n'est jamais arrivé.
J'ouvre de grands yeux et arque le dos sous la douleur, mais mon cri est étouffé par sa main contre mes lèvres, ses dents mordant chaque centimètres de peau de mon torse. La pénétration est toujours aussi désagréable, la douleur aussi vive que cette nuit où je m'étais rendu compte qu'il s'était joué de moi et de mes sentiments.
Pourquoi je ne me défend pas? La réponse est facile à deviner: Mes fils.
Il a juré de trouver un moyen pour les tuer si je refusais de me laisser dominer. Si ce n'était qu'une question de dominance...
Un mot pour cacher la réelle nature qu'est devenue notre relation. Puis-je seulement encore appeler ces moments de force 'une relation'?
Non. Tout bonnement car ce n'est pas de l'Amour qu'il me 'donne' contrairement à ses dires. C'est de la violence conjugal...ironique, non? Alors que nous ne sommes pas mariés.
Ses grognements me ramènent au temps présent. Ouvrant un œil, je vois son visage où est le plaisir s'y lit. Rien. Je n'ai rien ressenti.
Lorsqu'il s'effondre à ma gauche, la tête tournée vers lui, il me sourit, une de ses mains tâtonnant le bas de mon corps pour se saisir de mon intimidé. Ça ne tarde pas. Le plaisir et la lueur de victoire dans ses iris claires sont instantanément remplacés par la colère puisque l'instant d'après, il me gifle une nouvelle fois.
-Tu le fais exprès, ma parole! s'écrit-il, le visage déformé par la rage.
Un faible sourire ironique étire mes lèvres pendant que je plonge mon regard dans le sien, de ma main droite je repousse mes cheveux en arrière. D'un ton faussement plaintif, je prend la parole:
-Pauvre, pauvre mâle dominant. secoue-je doucement de la tête. Que t'arrive-t-il? Tu arrives à prendre ton pied, mais tu es incapable de faire de même avec ton compagnon?
La fureur se lit dans les iris claires de l'homme que j'ai cru aimé 4 ans plutôt, je sais que je ne devrais pas jouer avec le feu, mais je décide de prendre le risque. C'est pourquoi, je reprends, mon ton étant glacial:
-Victime serait-il plus approprié? hm...non. Jouet. Oui, jouet est le mot qui convient. Car c'est ce que je suis pour toi, n'est-ce pas? Un jouet auquel tu t'amuses de briser chaque minutes de sa vie dans le but égoïste d'avoir une descendante. Tu veux que je te dise, Highwind? J'ignore peut être le nom du père de mes fils, mais je suis persuadé que lui aurait ré...
Les mains de Highwind serrant ma gorge me coupe dans ma lancée. De ma main droite, je te tente de desserrer ses mains tout en essayant de lui donner des coups de genoux, tentant d'aspirer de l'air, mais le manque d'air me prive de vigueur...
Lorsque mes forces m'abandonnent, les mains de Cid quittent mon cou, me permettant d'avaler une goulée d'air bienfaitrice tout en me faisant tousser à m'en arracher les poumons.
-Si tu tiens tant à tes gosses, évite de la ramener, compris? me chuchote-t-il à l'oreille.
J'ai joué, j'ai perdu. J'acquiesce faiblement, le souffle court.
Plusieurs heures plus tard, Cid et moi quittons la chambre pour rejoindre nos amis pour le petit-déjeuner où, de nouveau, j'esquive le regard interrogatif de Nanaki.
Je n'ai pas faim, mais je n'ai pas le choix. Touchant à peine à mon assiette, je picore seulement du bout des lèvres les tranches de pain. Quelque soit l'aliment que je tente d'avaler, ça ne passe pas. Me contenant de ma tasse de thé noir.
Écœuré, je quitte la table, sans un mot.
Quittant le bâtiment, je ne fais pas attention à mes pas qui me guident vers l'église d'Aerith où je me laisse tomber à genoux, près des fleurs que la jeune Cetra aimait tellement.
-Pourquoi...murmure-je faiblement.
Est-ce trop demander de pouvoir connaître le véritable Amour? Ne me suis-je pas assez battu pour ne pas goûter à ce fruit qu'est le bonheur?
-Je savais que je te trouverai ici.
Surpris, je me retourne pour voir s'avancer vers moi Nanaki. Son œil intact plonge dans mes iris sanglantes, je n'aime pas la lueur que j'y lis. Détournant la tête, je mentirais en prétendant ne pas être touché par la présence de mon ami.
Gardant tous deux le silence, je baisse la tête, regardant sans les voir ces mains qui sont miennes. Ces mains qui auraient accueillis avec bonheur un bébé, un tout petit être fragile.
Personne ne le sait, mais autrefois je rêvais de fonder une famille. Je pensais que Lucrécia était celle qui m'était destinée avant de comprendre que j'aimais -et aime toujours- les hommes.
-Tu ne peux continuer à survivre ainsi, Vincent. prend la parole Nanaki. Un jour ou l'autre il arrivera à te briser. Si bien qu'on ne te reconnaîtra plus.
Je garde le silence. Que dire? Qu'il a raison? Nanaki le sait. Avouer ma peur que Cid trouve le moyen de s'en prendre à mes fils? De la honte qui grandit en moi à chaque seconde qui s'écoule? De ma faiblesse?
Comme s'il aurait lu mes pensées, Nanaki me contourne pour poser ses pattes avant sur mes genoux avec douceur, son œil brun brillant de détermination.
-Tu n'es pas faible, Vincent. N'as-tu pas vécu 30 années dans un cercueil pour préserver le monde? Ne t'es-tu pas battu pour le bien de la Terre aux côtés de Cloud, Aerith, Barret, Tifa, Yuffie et moi? Tu viens d'apprendre que tu es la mère du Trio et que ce même Trio a été manipulé par Jenova dans l'unique but de se faire reconnaître comme Déesse-mère! N'est-ce pas une raison pour vouloir apprendre à connaître tes enfants? Réponds-moi, Vincent! Réponds-moi franchement! Qui mérite de sourire, heureux de vivre? Toi? Ou cet insupportable humain que j'ai eu la faiblesse d'appeler ''Ami''?
Baissant la tête, mes cheveux forment un rideau masquant mon visage, je ne sais que dire. Pourtant, je sais que je souhaite le bien-être de mes enfants, mais...à quel prix? Dois-je sacrifier mon bonheur pour le leur?
-Vincent? m'appelle, inquiet, Nanaki. Que se passe-t-il?
Ma vision est floue, mais je ne réponds pas. Alors que je tente de me redresser, des points noirs et blancs dansent devant mes yeux...je n'ai plus conscience du monde qui m'entoure, les ténèbres se refermant sur moi.
Note de l'auteure: Alors? Je sens votre haine jusque derrière mon clavier, ce qui n'est pas rien! Ne me demandez pas pourquoi j'ai écris ça, je l'ignore moi-même! Mais pleace? Des reviews? Pour me motiver à écrire la suite?
