Disclaimer: Les personnages de DBZ qui apparaissent dans cette histoire appartiennent à Akira Toriyama. Mais ils vont quand même s'en prendre plein la [censuré], je vous le garantis ;)
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TARDIS
Chapitre 1 - Une lueur dans la nuit.
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La nuit était tombée depuis un bon moment. Une nuit claire de pleine lune. Une fraîche nuit de fin d'hiver.
Bien que les lumières soient éteintes, le hangar-laboratoire n'était pas totalement plongé dans l'obscurité. La coupole de Plexiglas qui recouvrait une partie du toit laissait diffuser la lueur argentée de la lune. Au centre de ce trait de lumière où scintillaient lentement des particules de poussières en suspension, trônait une étrange machine fuselée, jaune métallisée, et en forme d'œuf. Le cockpit au dessus, luisait doucement dans la lumière. Sur les côtés se trouvait la marque de la Capsule Corporation.
Tapi dans les ténèbres, une jeune homme observait silencieusement la machine, ses yeux couleurs de glace brillant dans l'obscurité. Il demeura longtemps là, immobile tel une statue, et pas plus expressif d'ailleurs. Rien n'aurait pu trahir le chaos des pensées qui se bousculaient dans son esprit. Il finit par se redresser et avança lentement, pieds nus, dans la zone de lumière. Il ne faisait aucun bruit, comme s'il eut craint de réveiller les démons de l'enfer. Il était vêtu d'un sweat-shirt ample bleu clair, et d'un pantalon de jogging gris. Ses cheveux clairs paraissaient mêlés d'argent dans cette lumière froide.
Il s'arrêta à trois mètres environ de la machine, et leva la tête pour l'observer dans son intégralité.
'Etrange', pensa-t-il encore, 'que pour vaincre des machines, nous ayons besoin d'une machine...'.
Trunks Connor, jeune soldat âgé d'à peine dix-sept ans, et ayant combattu activement les cyborgs depuis l'âge de onze ans, poussa un profond soupire de résignation. Oh, ce n'était pas comme s'il n'avait pas essayé tous les autres moyens. Mais tous avaient échoué. Et il ne restait que cette machine. Si cela aussi échouait, leur monde serait irrémédiablement condamné. Il leva à nouveau les yeux vers l'étrange œuf que sa mère avait créé. Elle l'avait baptisé le TARDIS, en raccourci presque affectueux de "Temps A Relativité Dimensionnelle Inter Spatiale". Si Trunks ne comprenait pas totalement le nom officiel, il comprenait aisément la signification de la machine. Et ce que ça aurait comme conséquences pour lui.
Il parvint jusqu'au TARDIS et posa sa main droite sur la tôle recouvrant le corps même de l'appareil. Il y eut un bruit sourd, étouffé, comme lorsqu'on plaque sa main sur la paroi d'un planeur. Ce fut tout ce à quoi son esprit fatigué put identifier le bruit. Il fit glisser sa main sur la paroi alors qu'il faisait quelques pas, comme s'il avait prévu de faire le tour complet de l'appareil. Il pouvait presque sentir une faible vibration sous sa paume. Résidu d'électricité statique peut-être ? Il valait mieux se dire ça, que de penser que la machine était vivante. Moins de risque de laisser son esprit vagabonder trop loin et devenir aussi cinglé qu'un chapelier. Ne surtout pas se dire qu'il avait la sensation qu'elle pulsait, quelque part à l'intérieur.
Parfois il se demandait d'où sa mère tenait ses connaissances techniques. Quand il lui avait demandé, elle avait esquissé de la main ce geste vague et pourtant familier qui signifiait que parfois des idées lui tombaient pouf droit dans la tête, et ça faisait "tilt là-d'dans". Trunks leva instinctivement la tête vers les étoiles, cherchant des réponses, se demandant si les dieux pouvaient parfois intervenir dans la tête des vivants. Dieux ou entités extraterrestres, pourquoi pas. Les deux cas étaient probables, mais qui pouvait certifier du bienfondé de l'intention de l'expéditeur ?
Trunks rabaissa lentement ses yeux vers le TARDIS, et demeura silencieux, immobile. Un observateur extérieur aurait pu se croire que le garçon et la machine s'évaluaient, apprenaient à se connaître, à peut-être installer les premières bribes d'une mutuelle confiance...
Involontairement, les poings de Trunks se serrèrent brièvement. Cette chose... Cette machine... allait devenir son principal allié dans la plus folle de toutes les aventures qu'il aurait pu imaginer. Une aventure dont dépendait le sort de l'humanité toute entière. Ou du moins, de ce qu'il en restait...
Cela faisait trois ans que sa mère lui avait parlé de la machine qu'elle construisait. Un rêve fou qui avait germé dans son esprit lors d'une nuit d'orage... Trois ans qu'il savait qu'il devrait certainement l'utiliser un jour. Trois ans où il avait tout tenté pour ne pas en arriver à cette extrémité. Mais dès que l'aube approcherait, il embarquerait dans cette machine et partirait - non pas vers une destination précise - mais vers une époque précise. Il y avait 20 ans. Le monde d'en bas, comme il avait pris l'habitude de le nommer.
Il connaissait sa mission par cœur: trouver le leader du groupe de guerriers qui à l'époque, défendait l'humanité. Ce leader, Son Goku, était mort d'une maladie cardiovasculaire peu avant l'apparition des cyborgs et le début de la guerre. Une maladie qu'il avait contractée lors d'un de ses voyages inter-spatiaux. Une maladie qui était demeurée latente pendant des années, mais qui avait choisit on ne pouvait plus mal son moment pour se réveiller. Sa mère, qui à l'époque faisait partie de son groupe d'intervention, était persuadée encore aujourd'hui qu'il aurait pu vaincre les cyborgs, et empêcher leur monde de devenir l'enfer qu'il était devenu.
La mission de Trunks était relativement simple dans la théorie: trouver cet homme avant qu'il ne tombe malade, et lui remettre le remède à sa maladie, remède qui avait été seulement découvert des années après sa mort. Sa mère Bulma était persuadée que cette simple action pourrait permettre de changer le cour des choses. Mais Trunks avait l'habitude du terrain: les choses ne se passent JAMAIS comme prévu. Surtout quand elles ont l'air simples sur le papier.
La foi de sa mère pouvait cependant être contagieuse, et Trunks se prit à espérer que cet homme, ce Son Goku, fut vraiment exceptionnel. Que lui donner ce médicament pourrait changer la face du monde. Mais il se dit en même temps que ça ne ferait peut-être pas de tort qu'il reste lui-même un peu dans les environs, afin de s'assurer que le redressement du cours de l'histoire se passe comme prévu.
C'est à ce moment précis que Trunks sut pourquoi il n'arrivait pas à dormir : il allait enfin pouvoir rencontrer toutes ces personnes qu'il n'avait jamais pu qu'imaginer au travers des récits et des photos. Il allait les voir face à face, ces fantômes du passé: Son Goku, mais aussi Piccolo, Krilin, Végéta... Surtout Végéta.
Pour la première fois depuis le coucher du soleil, il sourit.
Sa mère n'était pas idiote, elle savait très bien la motivation personnelle qui poussait son fils à partir dans le passé, malgré ses craintes. Bien sur, empêcher la guerre contre les machines était un acte noble. Mais rencontrer son père était sa réelle motivation. Sa petite pensée égoïste, mais qui balayait toutes les réticences que ce voyage dans le temps pouvait lui inspirer. Bulma avait bien essayé de le mettre en garde contre Végéta, de lui expliquer que la fibre paternelle n'était pas du tout son fort, et qu'il ne fallait pas qu'il place ses espoirs trop haut. Mais elle avait finalement cessé d'essayer de le ramener à la dure réalité. Dans sa méfiance et sa haine des machines, Trunks avait besoin d'un gri-gri pour faire face au TARDIS. Si son père pouvait être ce gri-gri, et lui permettre de venir à bout de ses frayeurs et de ses rancœurs afin de s'allier à cette machine, alors Végéta aurait au moins accompli quelque chose de positif dans la vie de son fils. Même si c'était involontairement.
Trunks aurait besoin de faire face à la vérité de lui-même. Il pourrait plus facilement franchir le cap ensuite et aller de l'avant.
Perdu dans ses pensées, le jeune Connor glissa ses mains dans ses poches. Les doigts de sa main droite rencontrèrent un gros marqueur indélébile qu'il avait probablement du mettre là plus tôt, machinalement. Il ne se souvenait pas de l'avoir fait, mais après tout, qu'importe ? Il commença à manipuler distraitement le marqueur tout en pensant au voyage qu'il entreprendrait le lendemain...
Le lendemain ?
Il se tourna brusquement vers l'horloge murale pour regarder l'heure avec un doute affreux, et il ne put s'empêcher un hoquet de surprise. 2h49 du matin ?
Il serra les dents. Il fallait qu'il essaye de dormir. Il y avait encore trois bonnes heures avant que l'aube n'approche. Il valait mieux qu'ils soit en pleine possession de ses moyens s'il ne voulait pas commettre d'erreur de manipulation avec la machine. Il sourit à l'idée de se retrouver à l'époque des dinosaures... Quelle mauvaise blague !
Il jeta un dernier regard au TARDIS, puis fit demi-tour et commença à s'éloigner. Il avait fait trois pas quand brusquement, une idée germa dans son esprit. Il pivota sur lui-même et revint vers le fuselage, fermant rapidement la distance qui le séparait de la machine avant qu'il ne puisse changer d'avis. D'un geste un peu impulsif, il sortit le marqueur de sa poche et inscrivit quatre lettres sur la paroi du TARDIS.
HOPE
Il souligna l'effet avec deux points d'exclamation. Quand il eut finit, il s'écarta de deux pas pour considérer son œuvre et il sourit. Le TARDIS venait de recevoir son petit nom, et lui-même se faisait ainsi doucement apprivoiser par la machine. Il le savait. Mais finalement, cette machine allait être son compagnon le plus proche dans cette aventure folle qui l'attendait.
Oui, cette machine allait être leur ESPOIR. Leur espoir de tout changer.
Trunks s'éloigna du TARDIS à reculons, jusqu'à ce qu'il sorte de la zone de lumière lunaire, et que les ténèbres l'engloutissent à nouveau.
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A suivre...
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J'entends déjà des voix rageuses s'écrier "Maaaais ! Elle sort une nouvelle fanfic alors que les autres sont pas encore finies ! Ils sont où les updates, scrogneugneu ? Allons-y ! On va la torturer à coup de savons sucrés !".
TARDIS n'est pas une nouvelle fanfic. C'est en réalité un remake de "IT WAS OUR HOPE". Je m'étais rendue compte que la version française n'était jamais sortie ici, et je voulais la rajouter. Mais en la relisant, bah... Les choses évoluent en quasi dix ans. Le style d'écriture, surtout. L'histoire de "TARDIS" va être légèrement différente de ce qui était prévu pour "It Was Our Hope", mais globalement, pour les 6 premiers chapitres qui étaient déjà sortis en anglais, vous ne devriez pas voir de gros changements majeurs. Juste quand même des petits détails révélateurs pour la suite (j'ai complexifié le scénario dans ce remake ;) ), et quelques prises de têtes en plus :p
Globalement, je dirais que "TARDIS" devrait être beaucoup plus agréable à lire que "IT WAS OUR HOPE" (l'ancienne version française traine toujours sur le site "Future Trunks Domain"). Pas plus agréable dans le sens "ambiance chouette et papillons", hein ? ;) C'est moi qui écrit, je rappelle :-P Plus dark, plus stressante (et pas que pour les dates de parutions ;) ), mais plus fluide à lire ;)
Ah oui, le titre actuel de cette fic. Dans la précédente version, la machine de Trunks était appelée le Chronoporting (le transporteur dans le temps). Mais avec les modifications que j'ai apportée au scénario, je trouve que TARDIS colle beaucoup mieux. Ceux qui savent ce qu'est le TARDIS à la base, ça vous fera rapidement tilt ;) Sinon, de toutes façon, il y aura toujours les "notes explicatives d'auteur" en fin de fic ;)
Enfin, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez :)
Bisous à tous et toutes et merci à vous de continuer à suivre mes écrits délires, malgré le temps parfois long entre deux parutions :,-)
P.S.: Pour ceux et celles qui veulent des nouvelles plus fraiches et plus fréquentes, Ninfea Di Luna a créé un groupe sur facebook : Pour que Roselyne finisse (enfin !) ses fics. (hum! hum! hum!). Venez nous dire coucou ;-)
