Univers alternatif

Disclaimer l'univers et les personnages de Kishimoto ne m'appartiennent pas

Chapitre 1 : Galère de chez galère

Il pleuvait des cordes sur Konoha. Un jeune homme aux cheveux noirs qu'il coiffait en une queue haute avec un regard qui disait qu'il se foutait du monde s'abritait sous l'arrêt d'un bus. C'était le je-m'en-foutisme en personne, il n'aimait pas faire grand-chose, il n'aimait pas grand-chose ne serait-ce qu'admirait le ciel en hauteur. Il aimait être tranquille, être apaisé, il détestait se prendre la tête, il n'aimait pas non plus les femmes. Il donnait l'impression que pour lui, vivre était une tâche pénible, avec beaucoup, beaucoup trop de contrainte. Il aimait la simplicité et la facilité pourtant c'était une tête bien faite qui attirait certains regards. C'était cet air complètement détaché qui lui faisait son charme comme d'autres de ses camarades mais lui il avait se quelque chose qui faisait qu'il était différent.

Hélas quel ne fut pas sa surprise, non, le choc lorsqu'il apprit de ses parents qu'il devait se marier à une jeune femme. Car leurs parents respectif s'entendaient bien et qu'ils étaient de bons amis, et que leurs enfants n'avaient apparemment pas dans leur projet le mariage. C'est donc pour cela qu'ils trouvèrent pour seul moyen d'unir leur enfant pour unir leur famille. Qu'allait-il devenir ? Bon c'était vrai il fallait l'avouer il n'avait encore rien prévu pour son avenir mais le mariage ! Un problème de plus en vue, enfin un très gros problème. Il soupira et quitta l'arrêt en vue de rentrer chez lui.

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A Suna en revanche le soleil rayonné. Une jolie blonde, les cheveux coiffés en quatre couettes était assise sur sa terrasse à discuter avec ses frères. L'un plutôt calme et l'autre qui était exactement comme elle, plein d'entrain et de joie de vivre. Elle paraissait tellement vivante et souriante. Parfois gentille, parfois arrogante, parfois adorable et par moment une véritable peste, souvent sérieuse et d'une franchise sans pareille. Sans le vouloir elle jouait par moment à la provocatrice. Ses frères étaient très protecteur envers elle, et très attaché même si il ne le montrait pas.

Elle fut pétrifiée d'apprendre qu'elle allait se marier à un inconnu, enfin un inconnu pour elle apparemment. Il était vrai que lorsque leurs parents se rendaient visite les enfants ne les accompagnaient pas. Mais pourquoi une telle injustice se demandait-elle, pourquoi ? Elle aurait aimé rencontrer son prince charmant d'elle-même, se marier parce que les parents le veulent qu'elle stupidité. En revanche ses frères Gaara et Kankuro se moquaient d'elle, la connaissant elle fuirait sans doute avant même de poser un pied dans l'église, avant même si c'était possible.

Shikatema ———————————— Shikatema

Nara Shikamaru, Sabaku Temari, deux personnes plus ou moins en totale opposition aussi bien dans leurs traits de caractères que dans leurs pensées.

— Je ne suis pas assez saoul pour accepter ça sans rien dire, balança Shikamaru à son père alors qu'ils s'apprêtaient à partir pour Suna.

—Comment ça pas assez saoul ?, s'offusqua sa mère en entrant dans le salon. Shikamaru. Tu as bu ? Qu'est-ce que tu as bu ?

—Mais rien maman !, se défendit il en regardant son père.

—Il n'a rien bu Yoshino il a juste dit sa comme ça, rassura Shikaku amusé.

—Ne l'encourage pas sur cette voie je te préviens, menaça-t-elle.

— Si vous continuez comme ça on n'y arrivera jamais, dit Shikamaru près à monter les escaliers.

—Oh tu as raison allons-y, s'enthousiasma sa mère.

—Je vois que j'ai encore raté une occasion de me taire, se plaignit Shikamaru.

—Mais tu verras se sera …, commença à peine son père.

—Non ne me dis rien laisse moi profiter de ma liberté et de ma paix tant que je le peux encore, s'il te plait.

Ainsi ils entreprirent la route jusqu'à Suna. Avec un fils presque boudeur à l'arrière.

Shikatema ———————————— Shikatema

A Suna, le Père de Temari admirait sa fille comme si elle avait été le plus grand trésor du monde, ce qui d'ailleurs exaspérait ses frères.

—Quoi ?, lança Temari complètement désintéressée.

—Oh ma fille, pouffa Kankuro, oh mon trésor …

—Papa est juste content de se débarrassait d'elle, ria Gaara.

Ils rirent ensemble devant une Temari pas franchement d'humeur.

—Vous voulez que je me débarrasse de vous ?, demanda-t-elle d'un ton cinglant.

—Hum … je … j'ai des trucs à réviser, balbutia Gaara. Tu viens m'aider … heu …comment tu t'appelles déjà ?

—Chuis ton frère andouille, répliqua Kankuro. Et non je ne viens pas t'aider mais… je veux bien t'accompagner.

Tous deux se levèrent et se dirigèrent vers les escaliers.

—Oh ma fille, oh mon trésor, tu es ma princesse en or, chantèrent-ils en se pouffant de rire. Jamais non jamais je n'oublierais que tu as été une fille formidable …

—A été ?, répéta Kankuro, ça veut dire que … Temari notre sœur bien aimé que Dieu ait son âme est morte.

—Dé-ga-gez-de-ma-vue, ordonna-t-elle les dents serrées.

Ils quittèrent le salon riant aux éclats. Ils l'entendirent hurler de rage.

—Oh non, s'exclama Kankuro les mains sur les joues, Temari a succombé au charme de mysteriousman !

—Elle a succombé directe lorsqu'elle a su qu'elle allait se « marier », dit Gaara.

—Donc la fille qui est dans le salon n'est pas la fille en or de papa, déduis Kankuro pointant le pouce vers la dite pièce.

—Hélas je l….

—Je-vais-vous-butez, articula-t-elle avec un sourire narquois.

—On est mal, annonça Kankuro à Gaara.

—Mes condoléances, dit ce dernier sincèrement.

Et c'est ainsi que s'engagea une course poursuite dans toute la propriété. Une blonde furibonde derrière un brun amusé et un roux qui se demandait ce qui était drôle. Le fait de courir avec Kankuro pour échapper à Temari ou le fait de se laisser aller un moment.

Shikatema ———————————— Shikatema

Au bout d'une heure trente de route ils arrivèrent à Suna. Il faisait beau là-bas, les maisons étaient d'une couleur de terre. La grande ville de Suna avait la particularité d'avoir des maisons faites de bois rehaussé sur des pierres ce qui offrait une aération parfaite à la maison en cas de chaleur extrême. Suna avait l'air d'être bien sympathique. Ils traversèrent la ville et prirent un chemin de brique rouge et grise encadré de maisons verdoyantes et chaleureuses. Puis la voiture s'arrêta devant un portail et un long muré couleur corail, sur lequel il y avait une plaque indiquant « Demeure Sabaku ». A quoi pouvait bien ressemblait cette fille ? C'était contraignant et effrayant de penser à quelque chose du genre, il en eut des frissons.

Un homme vint les accueillir avec un large sourire. Sabaku Kamuro (1), un brun aux cheveux bruns, aux airs bien sympathique.

—Bonjour Shikaku, dit-il souriant en tendant la main. Yoshino.

—Bonjour Kamuro, reprit le père de Shikamaru.

—Bonjour Kamuro, répéta la mère Nara.

—Bonjour, dit Shikamaru dans un murmure.

—Voici notre fils Shikamaru, présenta sa mère.

Kamuro sourit de plus belle. Il invita Shikaku a garé sa voiture dans l'allée de la maison et leur demanda de le suivre à l'intérieur. La maison était grande, tout était fait de bois. A peine avaient-ils passé la porte qu'ils entendirent du bruit et des cris de protestations.

—Bon sang Gaara qu'est-ce que tes livres font dans le couloir ?!?

—Je range ma chambre !

—Tes patins Kankuro !

—Ce sont des rollers je te ferais dire !

—Mais ce n'est pas vrai je ne peux même plus circuler regardez moi ce chantier !!!

Ils sont bruyant pensa aussitôt Shikamaru, contrairement à ses parents.

—Ta maison est toujours aussi vivante, dit Yoshino.

—Oui ça fait plaisir, ajouta Shikaku.

—Et dire qu'ils se couraient après tout à l'heure, avoua Kamuro.

Le couple Nara sourit et s'installèrent au salon où la jeune femme qui criait tout à l'heure descendit. Elle ne vit pas Shikamaru sur le moment et sur ce elle s'excusa.

—Désolée je ne vous avais pas vu, fit-elle en s'inclinant légèrement.

—Ce n'est rien Temari, rassura Yoshino, ne t'inquiète pas on vient tout juste d'arriver.

—Bonjour !, s'exclama-t-elle en allant voir Mme couple lui sourit, Shikamaru la salua brièvement, il n'était pas à l'aise du tout, il ne sentait pas dans son élément. C'était elle qu'il devait épouser, elle, cette blonde qui était assise à côté de ses parents.

Shikatema ———————————— Shikatema

Elle était bof, elle n'était pas vraiment jolie ni moche non plus d'ailleurs, restait à savoir si il pourrait la supporter plus d'une heure si ce n'était pas moin. Puis vint ses frères, il reconnu le roux, il venait étudier à leur université, un ami de Naruto. Kankuro le salua joyeusement alors que Gaara lui se contenta d'un léger inclinement de la tête. Temari leur servit du thé, puis fut convoquer dans le bureau de son père avec les Nara.

—Alors voilà Temari, commença son père, tu as devant toi la personne que tu épouseras bientôt.

—Jamais, dit-elle sans même le regardait.

— Mais voyons, s'inquiéta son père, tu …

—Je ne veux pas de ça moi …

—Moi non plus je ne suis pas intéressé, avoua Shikamaru.

—Je veux assurer à ma fille une famille, dit-il avec une certaine détresse dans sa voix.

—Alors laisse ta fille faire elle-même, ne choisit pas pour moi.

Puis elle se tourna vers les Nara, toujours en évitant de regarder Shikamaru.

—Je suis désolée mais je ne peux pas. Je ne suis pas assez stupide pour me laisser embarquer là dedans sans vouloir te vexer.

—Tu pourrais au moins me regarder quand tu parles non, fit remarquer le jeune Nara.

—Temari !, s'indigna le père de la blonde. Respecte ma volonté je t'en prie !

—Pourquoi est-ce que vous y tenant tant ?, demanda alors Shikamaru pressé de partir.

—On a toujours voulu faire parti de la même famille, avoua Shikaku.

—Et bien c'est simple vous n'avez qu'à faire d'autres enfants et les faire s'aimer, suggéra la blonde.

—Temari !!!, s'offusqu'a son père.

—Je n'aurais peut-être pas dit non si on s'était connu depuis des années et qu'on aurait été super copain mais ce n'est pas le cas, dit la blonde fixant le sol.

—Alors apprenez à vous connaitre, proposa Yoshino souriant à peine.

Temari posa alors ses yeux sur Shikamaru. En faite c'était un mec comme bien d'autres qui peuplaient cette planète cependant il y avait un truc qui la dérangeait chez lui qui l'agaçait même, cet air de je-me-fou-du-monde.

—Galère, soupira-t-elle.

A ce moment le jeune Nara leva un sourcil. Qu'avait-elle dit ? C'est ça réplique ça ! Hé de quel droit d'abord ?

Ils se jaugèrent du regard dans un silence pesant, laissant leur parent perplexe.

—D'accord, affirma-t-elle à contre cœur.

—Dans ce cas va pour moi également, reprit Shikamaru.

—En faites je vais te l'avouer maintenant Temari, reprit son père désemparé, comme je vois que tu ne t'intéresse pas de plus près à ce phénomène appelé amour j'ai cru bon …

—Tu as quoi ?, souffla la blonde.

—De toute façon la date est fixée, se dénonça Yoshino, je n'ai jamais eu de fille et j'aurais aimé avoir Temari dans la famille.

—QUOIIII !!!, s'écrièrent Shikamaru et Temari, Ce n'est pas vrai !!! Galère de chez galère !!!!

—T'as vu ils sont sur la même longueur d'onde, dit Gaara qui entra.

—T'as l'air d'un type bien mysteriousman, dit Kankuro.

—Mysteriousman, s'étonna Shikamaru.

—Mais hélas c'est une fille pas facile alors, commença Kankuro en posant une main sur son épaule.

—Nos sincères condoléances, dirent les frères Sabaku d'un air peiné.

—Vous êtes morts, siffla Temari avec un grand sourire.

—Mes condoléances Gaara

—Mes condoléances Kankuro

On ne parla plus du mariage jusqu'au diner. Temari et Shikamaru n'avaient pas vraiment parlé, mais ses frères s'en étaient déjà fait un bon ami. Peut-être que s'ils s'étaient rencontrés différemment. Qui sait ?

(1) je ne savais vraiment pas comment appeler leur père enfin.

J'avais envie d'écrire cette fic aujourd'hui donc voilà et je la publie, en espérant qu'elle plaise à beaucoup d'entre vous. a la prochain