Bonjour ! Je me permets de publier cette courte fiction qui a un petit rapport avec mes deux fictions principales A travers l'histoire qui traite de Harry Potter et les reliques de la mort du point de vue de Ginny, et Après l'histoire qui est la suite de la fiction précédente et qui traite de l'après Tome 7.
Cette fiction sera plutôt courte et sur plusieurs chapitres et sera sous le point de vue de Ginny dans Harry Potter et le prince de sang-mêlé. Bien entendu, la fiction étant courte, cela ne traitera que de quelques passages.
Voili voilou, si vous aimez les histoires traitant de Ginny n'hésitez pas à lire mes deux autres fictions.
Bonne lecture à tous ! : D
Chapitre 1
Une bonne journée en perspective. Un soleil éclatant dont les rayons s'immisce doucement à travers ma fenêtre, une odeur d'œufs brouillés et de saucisses grillées qui s'infiltre à travers la porte de ma chambre et la douce voix de ma mère qui me réveille. Excellente journée pour l'instant. Rien ne pourrait la rendre meilleure, n'est-ce pas ?
« Bonjour Ginny, debout, fait ma mère Molly Weasley.
- Ouais ouais… je marmonne sans réel enthousiasme.
- Harry est là, il est arrivé tard, il dort ne fait pas de bruit en descendant. »
Harry est là ? Attendez… j'ai dit que la journée ne pouvait pas être meilleure ? Elle l'est subitement devenue ! Attendez, pause, marche arrière. Je suis avec Dean maintenant. Hors de question de faire des grands yeux ronds et de battre des cils quand Harry est là, de toute façon, il ne le remarquerait jamais. Donc, on se calme. Harry, le meilleur ami de Ron, et un peu mon ami, est là. Ce n'est pas une bonne nouvelle, on va se calmer, c'est une nouvelle, ni plus ni rien.
Je me lève, et m'habille, j'enfile un débardeur et un short, d'accord il est court et alors ? Il fait chaud, ça passera inaperçu. Je me coiffe un peu trop longtemps et je descends prendre mon petit déjeuner. Ron et Hermione sont déjà à la cuisine en train de déjeuner. Ils discutent à voix basse mais à peine suis-je entrée, leur conversation s'interrompt.
« Bonjour, je fais d'une voix enthousiaste.
- Salut Ginny, répond Hermione en souriant.
- Bon Hermione, on va réveiller Harry ? lâche Ron.
- Ta mère a dit de ne pas le… commence Hermione.
- On s'en fout, il aura tout le temps de dormir quand il sera mort, dit Ron en roulant des yeux.
- Surtout ne dis pas ça devant lui, il risquerait de te prendre au mot », répond Hermione.
Ils sortent en me laissant seule dans la cuisine. Hum… après tout, je ne fais pas parti de leur trio, auquel cas ce ne serait plus un trio. Très bien, je vais rester là, seule avec mes pensées et… oh cool des toasts !
Ca va mieux maintenant, je ne suis plus seule, les toasts et la confiture m'accompagnent dans les périples de ma vie. Extraordinaire !
Oh disgrâce ! Qui vient de franchir le seuil de la cuisine ? Fleurk ! Excusez-moi, je voulais dire Fleur Delacour, ma future belle-sœur. J'ai envie de recracher mon petit-déjeuner rien qu'à y penser.
« Ah Ginny ! Bonjour ! fait Fleurk…pardon Fleur avec ses grands airs.
- Salut Fleur, je réponds à contrecœur tout en prenant soin de ne pas l'appeler Fleurk.
- Alors tu as bien dormi ? Tu as fait de beaux rêves ? »
C'est ça, parle moi comme si j'étais un bambin qui a fait un cauchemar. Oh merci seigneur, ma mère rentre dans la cuisine et me sauve de l'abominable Fleurk.
« Ginny, tu peux dire bonjour à Harry, ton frère l'a réveillé. Il est dans la chambre des jumeaux. Je vais lui préparer un plateau petit-déjeuner… »
Enfin libérée de la française. Je monte les escaliers, toujours exaspérée par ma future belle-sœur puis je me retrouve en quelques secondes devant la porte de la chambre où se trouve Harry. Je les entends discuter…
« Je ne sais pas, fait la voix d'Harry. De toute façon, il ne peut pas être pire qu'Ombrage. »
Je pense que je vais faire mon entrée. J'entre et lance :
« Je connais quelqu'un de pire qu'Ombrage… Salut Harry, j'ajoute à son adresse.
- Qu'est-ce qui t'arrives ? » s'étonne Ron.
Imbécile de frère, tu ne veux pas laisser Harry me répondre avant de nous interrompre, nous étions en pleine connexion tous les deux. Enfin non, pas vraiment mais c'est comme si !
« C'est elle, je réponds en m'asseyant à côté d'Hermione sur le lit d'Harry. Elle me rend folle.
- Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? » demande Hermione.
Merci Hermione de compatir, tu dois être la seule avec maman qui me comprend en ce qui concerne Fleurk.
« C'est sa façon de me parler… On dirait que j'ai trois ans !
- Je sais, murmura Hermione, elle est tellement sûre d'elle.
- Vous ne pourriez pas l'oublier cinq secondes ? s'énerve Ron.
- Ah oui, bien sûr, répliquais-je sèchement, prends sa défense. On sait que tu ne te lasses jamais d'elle. »
Harry avait l'air complètement déboussolé. Qu'il est mignon quand il ne comprend rien avec ses cheveux tout ébouriffés et… Hop hop hop on se calme ! Dean, Dean, Dean. Il faut penser à Dean.
« De qui vous… » commence Harry.
Fleurk entre dans la chambre avec un plateau déjeuner. Harry est tellement surpris qu'il remonte ses couvertures tellement vite Hermione et moi nous tombons du lit. Merci Fleurk ! Et toi Harry, tu es vraiment imbécile, pourquoi tu remontes tes couvertures comme ça ? Tu n'étais pas tout nu que je sache ?! Je l'aurais remarqué…
« Arry, dit Fleurk avec une voix toute enrouée. Ca fait si longtemps.»
Pas assez longtemps à mon goût. Ah tiens, ma mère débarque.
« Ce n'était pas la peine d'apporter le plateau, je m'apprêtais à le faire moi-même ! »
Mais battons-nous toutes pour Harry ! Hé ! Fleurk embrasse Harry sur les deux joues. Bas les pattes ! Bas les pattes ! Tu m'as déjà volé mon frère, tu vas pas me voler Harry. Même s'il ne m'appartient pas, c'est pour le principe. Allez, dégage de là, sale blondasse.
« … l'été prochain quand on… ah mais, ce n'est pas possible, oh, là, là, tu n'es as au courant ? fait Fleur.
- Nous n'avons pas encore eu l'occasion de lui annoncer, répond ma mère.
- Bill et moi, on va se marier ! » lance Fleur toute contente.
J'évite de regarder ma mère et Hermione sous peine d'exploser de rire. Je remarque qu'Harry nous fixe moi, ma mère et Hermione. Il a du remarquer notre petit manège.
« Eh bien… heu… félicitations ! » fait Harry.
Pourquoi tu as dit ça, Harry ? Je ne sais pas, tu ne pouvais pas dire quelque chose du style « Dommage que ton dragon ne t'ai pas avalée toute crue pendant le Tournoi des Trois Sorciers » ?
« Il n'y a pas grand-chose à faire dans cette maison, sauf si on aime la cuisine et les poulets ! Enfin je te laisse prendre ton petit déjeuner, Arry ! »
Si ma maison te dérange tant que ça, tu n'as qu'à t'en aller Fleurk ! Et arrête de l'appeler Arry, il s'appelle Harry. Bon sang, ce n'est pas compliqué à prononcer !
« Tchah ! fait ma mère
- Maman la déteste, je fais à voix basse.
- Je ne la déteste pas ! Je trouve simplement qu'ils se sont fiancés un peu trop vite, c'est tout ! »
Traduction, tu la détestes.
« On a vu la même chose autrefois au temps de sa puissance, des couples à droite et à gauche qui partaient vivre ensemble sur un coup de tête.
- Toi et papa, par exemple, je dis malicieusement.
- Oui mais, ton père et moi, étions faits l'un pour l'autre, à quoi aurait-il servi d'attendre ? Alors que Bill et Fleur… enfin quoi… qu'est-ce qu'ils ont en commun ? Lui a le sens des réalités, il aime travailler dur alors qu'elle…
- Une vraie dinde, j'approuve. Mais Bill n'est pas si réaliste. Son métier, c'est de conjurer les mauvais sorts, il aime bien l'aventure, il est sensible au charme… J'imagine que c'est pour ça qu'il est tombé amoureux de Fleurk. »
Harry et Hermione explosent de rire.
« Arrête de l'appeler comme ça Ginny, réplique ma mère. Bon je ferais bien d'y aller… Mange tes œufs pendant qu'ils sont chauds, Harry. »
Bah quoi, je trouve que ça lui va très bien comme prénom Fleurk.
« Vous ne finissez pas à vous habituer à elle à force de vivre sous le même toit ? demande Harry.
- Oh si mais quand elle te tombe dessus sans que tu t'y attendes comme tout à l'heure… fait Ron.
- Tu n'as quand même pas envie de l'avoir près de toi éternellement ? » je dis à Ron.
Il hausse les épaules. Evidemment. Il n'y a pas que Bill qui est sensible au charme dans cette famille.
« En tout cas, je te parie que maman va essayer d'arrêter ça le plus vite possible, si elle le peut.
- Et comment s'y prendra-t-elle ? me demande Harry.
- Elle fait son possible pour inviter Tonks à dîner. Je crois qu'elle voudrait bien que Bill tombe amoureux d'elle. J'espère que c'est ce qui se passera, je préfère que ce soit elle qui entre dans la famille.
- Oh oui, ça marchera très bien, dit Ron d'un ton sarcastique. Sois raisonnable, aucun type sain d'esprit ne va préférer Tonks si Fleur est dans les parages. D'accord Tonks n'est pas mal quand elle ne s'arrange pas le nez et les cheveux avec des trucs stupides mais…
- Elle est sacrément plus agréable que Fleurk, je l'interromps.
- Et elle est plus intelligente, c'est une Auror, lance Hermione.
- Fleur n'est pas bête du tout, elle a été choisie pour les Tournoi des Trois Sorciers » fait remarquer Harry.
Comment ose-t-il la défendre ?! Lui aussi est tombé sous son charme ?! Quel imbécile !
« Tu ne vas pas t'y mettre aussi ! s'exclame Hermione.
- J'imagine que tu aimes bien la façon dont Fleurk t'appelles « Arry », je fais d'un air méprisant.
- Non, répond vite Harry, je faisais simplement remarquer que Fleurk – je veux dire Fleur…
- Je préférerais avoir Tonks dans la famille, je répète. Au moins, elle est drôle.
- Elle n'est pas si drôle que ça, ces temps-ci, fait Ron. Chaque fois que je la vois on dirait plutôt Mimi Geignarde.
- C'est injuste ! proteste Hermione. Simplement, elle ne s'est pas encore remise de ce qui s'est passé… tu sais bien… Je veux dire qu'il était son cousin ! »
Alors là, Hermione, ce n'était vraiment pas intelligent de parler de Sirius devant Harry. Je le vois regarder ses œufs d'un air triste. Bon sang, Ron et Hermione arrêtez de parler de Sirius, vous voyez bien que ça le rend tout bizarre !
La porte s'ouvre et ma mère passe la tête par l'entrebâillement de la porte.
« Ginny, murmure-t-elle, viens m'aider à préparer le déjeuner.
- Je suis en train de parler avec les autres ! je réponds énervée.
- Tu descends tout de suite ! » ordonne ma mère en partant.
Enervée, je me lève.
« Elle veut que je sois là pour ne pas se retrouver seule avec Fleurk ! je m'indigne en ramenant mes cheveux en arrière pour imiter ladite Fleurk. Vous aussi, vous avez intérêt à descendre vite. »
Je sors de la chambre et je descends dans la cuisine où ma mère prépare à manger tandis que Fleur est assise sur une chaise. Dire que j'aurais pu continuer à discuter avec Harry… et les autres. Il faut vraiment que je me le sorte de la tête. Lorsqu'il n'est pas dans les parages, tout va bien, je pense à Dean et à quel point je suis pressée de le revoir à la rentrée… Mais dés qu'Harry est là, j'oublie tout et je ne peux m'empêcher de le regarder sans cesse, de constater à quel point il devient de plus en plus beau, d'écouter sa voix dont je ne me lasse jamais… Je dois vraiment me calmer. Il me connait depuis cinq ans, il faut que je me rende à l'évidence, il ne tombera jamais amoureux de moi, si ça aurait du se faire, ça se serait déjà fait avant.
Tiens Hermione vient de redescendre dans la cuisine. Ou là là, elle a un œil au beurre noir. Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Ron l'a confondue avec une cuisse de poulet et il a essayé de la manger ?
« Mme Weasley ! hurle Hermione qui semble en panique. Est-ce qu'il y a eu des hiboux ? Les résultats de nos BUSEs sont sensés arriver aujourd'hui et…
- Calme toi, Hermione, il n'y a pas eu d'hiboux, laisse-moi t'arranger ton œil qu'est-ce que…
- Un télescope qui était dans la chambre des jumeaux…
- Ca ne devait pas être prêt à la vente s'ils l'ont laissé là », je dis.
Maman commence à soigner Hermione pendant quelques minutes mais rien à faire, son œil au beurre noir reste toujours aussi visible. Ron et Harry descendent et je ne peux m'empêcher de remarquer qu'Harry a énormément grandi pendant ce mois-ci.
« Ca ne veut pas partir…
- S'arranger pour qu'on ne puisse pas l'enlever, c'est ça l'idée que Fred et George se font d'une bonne plaisanterie » je fais.
Fleur fait une remarque comme quoi les jumeaux sont très drôles puis Hermione continue d'être paniquée à propos de ses BUSEs.
« Je sais que j'ai raté les runes anciennes. J'ai fait au moins un contresens. Et je n'ai… »
Toujours en train de paniquer, celle-là. Je vous parie dix Gallions qu'elle aura ses onze BUSEs. J'espère que ce sera le cas car je n'ai pas dix Gallions.
« A Beauxbâtons ça ne se passait pas du tout comme ça, fait Fleur d'un air suffisant. Et c'était beaucoup mieux, je peux vous le dire. On avait nos examens au bout de six ans d'études et pas cinq, et ensuite… »
Je remercie Hermione d'avoir hurlé en voyant leurs hiboux ce qui a empêché Fleurk de continuer de parler. Je n'avais pas très envie de savoir comment fonctionnait le système scolaire français, c'était bien le cadet de mes soucis.
Ron, Harry et Hermione attrapent chacun leur lettre et je me place juste derrière Ron pour lire sa lettre. Je remarque qu'il a sept BUSEs. Pas mal pour un imbécile comme lui.
« Je n'ai raté que la divination et l'histoire de la magie mais qui donc s'y intéresse ? fait Ron à Harry. Tiens… on échange. »
Je regarde désormais la feuille d'Harry à travers l'épaule de Ron. Il a sept BUSEs aussi mais il réussit à obtenir un Optimal en Défenses contre les Forces du Mal ce qui n'a, en soi, rien d'étonnant.
« Et toi ? je demande à Hermione. Qu'est-ce que tu as eu ?
- Je… Ce n'est pas trop mal…
- Eh, arrête un peu, la coupe Ron en lui prenant ses résultats. Ouais c'est ça… dix Optimal et un Effort Exceptionnel en défense contre les forces du Mal. Tu dois être très déçue, non ? »
Harry éclate de rire et je le suis également .
« Eh bien, maintenant nous allons préparer nos ASPIC ! dit Ron. Maman, il reste des saucisses ? »
Mon frère ne pense vraiment qu'à manger.
« Eh ! Moi aussi j'en veux ! » je m'exclame.
