SPACE ADVENTURES
Euh bon... Salut ?
Je sais pas trop par quoi commencer étant donné que c'est la première fanfiction que je poste (le stress est à son paroxysme). Je traînaille sur le fandom depuis un certain temps même si je ne fais que lire sans me manifester (dans le genre agent secret et tout 'voyez?). J'espère vraiment ne pas faire de faux pas avec cette histoire, et que je n'esquinterais pas trop les personnages dans l'ensemble.
Toutefois, héhé, voici les warnings : - Je préviens quand même qu'il y a de grande chance que ça tourne à l'OOC même inconsciemment.
- Ceci est un UA mais rien que le titre a dû vous mettre au moins la puce à l'oreille.
- Pour l'instant, je range cette histoire en T mais cela pourra changer par la suite.
- En un mot : Sterek.
Voilà, ceci étant dit il me reste un peu de place pour vous taper la causette. Pour cette histoire, je m'inspire de l'univers de Valérian et Laureline (version animé). Bien évidemment il ne s'agit pas de faire un copié/collé, mais vous retrouverez sans aucun doute des éléments de la trame. En fait, l'histoire de Valérian et Laureline me tient vraiment à cœur car c'est mon père (qui lisait les BD quand il était petit) qui m'a fait découvrir cet univers. Je suis une grande sentimentale, vous êtes au courant maintenant. Si vous êtes curieux, vous pouvez aller jeter un oeil à la BD ou à l'animé (les épisodes sont disponibles sur YouTube il me semble, c'est bon enfant je vous préviens quand même).
Je ne suis pas spécialement douée en sciences (on se demande pourquoi je suis en L, hein...), alors si vous trouvez des erreurs dans les chapitres n'hésitez pas à me le faire savoir. Même si j'ai fait des recherches, on est jamais à l'abri de se tromper.
En parlant de se tromper je n'ai pas de correcteur/trice, et même si je me relis il reste toujours quelques petites erreurs que j'extermine dès que je tombe dessus. Je suis aussi une inconditionnelle de la virgule et j'ai tendance à en abuser donc n'hésitez pas à me le dire si cela pose problème. J'espère juste que ces deux points ne gêneront pas la lecture.
Il n'y a pas de fréquence de publication définie pour l'instant. C'est un peu la fanfiction crash-test, en fait !
Bref, j'ai a peu près tout dit je pense... Je vous retrouve en bas.
Prologue
"L'univers nous appartient dans la proportion où nous lui appartenons."
Jean Giono, Le poids du ciel.
1543, Toruń, Pologne.
Perché sur l'une des imposantes branches d'un vieil arbre, un garçon vêtu misérablement observait avec grand intérêt le parvis de la cathédrale bondé en ce jour de foire. Aux pieds du colossal édifice, les curieux se pressaient dans l'espoir de se repaître des stupéfiants spectacles exotiques qui s'offraient à leurs yeux. D'expérience, notre jeune héros savait que s'il existait un jour pour soulager les bourses de quelques passants, c'était bien celui-ci. Après tout, les gens ont tendance à faire beaucoup moins attention à ce qui les entoure quand ils sont captivés par quelque chose. C'était comme si plus aucun danger ne les entourait et que seule la magie des tours de passes-passe des bohémiens comptait à cet instant.
Le larcin, c'était son gagne-pain. Il se sentait libre et princier dans l'apparente misère qu'était sa vie, l'idée même qu'on lui passe la corde au coup n'était qu'une hypothétique possibilité parmi tant d'autres. Mais autant ne pas y penser pour l'instant, mieux valait se hasarder à mener sa vie comme il l'entendait. Quelque part dans les cieux, on chanterait que Stiles Stilinski domptait la mort et se jouait du destin.
Semblable à un prédateur en chasse, le jeune homme aux yeux de miel guettait l'impuissante proie qui ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. En effet, quelques minutes plus tard, un homme bouffi qui semblait plutôt insouciant passa sous l'arbre. Stiles abandonna sa branche avec souplesse pour rejoindre la terre ferme et suivre sa cible. Rapidement, il sortit une fine lame de la doublure d'une de ses manches et se rapprocha encore un peu plus de l'homme. La bourse de ce dernier pendait à sa ceinture et le jeune voleur coupa l'attache aussi rapidement et discrètement que possible.
Alors que Stiles commençait à s'éloigner le plus innocemment du monde en s'auto-félicitant, une exclamation enragée le ramena bien vite à la réalité.
- Voleur ! S'exclamait l'homme qu'il venait de détrousser en s'avançant vers lui aussi vite qu'il le pouvait.
Le jeune Stilinski décida que ce type était plus sensible qu'il en avait l'air. Il n'aurait même pas dû le sentir ! Le jeune homme laissa là ses réflexions pour se faufiler à travers la foule dense. Il poussait les gêneurs sans même s'excuser, marchait sur les pieds des hommes ou les robes des dames et sautait au-dessus les obstacles qui barraient sa route. Seulement, alors qu'il essayait d'éviter une petite fille pour ne pas la renverser, il heurta de plein fouet un type à la carrure imposante. Ce dernier le rattrapa par le bras pour l'empêcher de tomber sous la force du choc et Stiles espéra de tout son coeur que ce type ne fasse pas partie de la garde. Auquel cas, il était foutu, bon pour le cachot. Entre nous, le régime au pain sec et à l'eau, très peu pour lui.
- Là, C'est son complice ! Attrapez ces hommes ! Ordonna un soldat à ses camarades.
Immédiatement, le garçon aux cheveux décoiffés saisit l'homme par le bras et le traîna dans sa course. Visiblement, l'inconnu n'avait pas compris ce qui se passait, mais il se décida tout de même à le suivre.
Alors qu'il commençait à s'essouffler, Stiles tourna son regard vers l'inconnu et pendant un instant il fut interloqué par son accoutrement étrange. Il n'avait jamais vu ça. L'homme portait une cape noire simple qui cachait son visage, mais en dessous de celle-ci on découvrait une sorte de vêtement aussi bien ajusté qu'une seconde peau, formé d'une unique pièce recouvrant la totalité de son corps. Cependant, le plus étonnant restait les bottes. Elles semblaient faites d'une matière totalement inconnue à Stiles, à mi-chemin entre du cuir et du métal. Cet homme devait venir de vraiment très loin et devait être immensément riche.
Stiles décréta qu'une fois hors de danger, il le saoulerait gentiment pour en apprendre un peu plus. Enfin, en espérant que l'inconnu le comprenne.
Un hurlement de douleur perçant, Stiles s'étala au sol, sa tête tapant durement contre la terre dure. Doucement, le jeune homme perdit pied. La douleur dans son dos s'estompait peu à peu pour finir par disparaître. Il eut la vague impression qu'on soulevait son corps. Le sang qu'il sentait couler dans ses cheveux ne devint plus qu'une caresse aussi légère que celle d'une plume. Bientôt, Stiles ne sentait plus rien : plus rien du tout.
oOoOo
Derek Hale faisait les cent pas dans le poste de pilotage de son astronef. Il n'arrivait pas à s'expliquer son geste. Comment avait-il pu ? Il avait plus d'une cinquantaine de missions à son actif et jamais il n'avait échoué, jamais il n'avait transgressé les règles jusqu'à aujourd'hui. Il avait enfreint la loi fondamentale du voyage temporel et il savait que son geste ne pouvait plus être réparé.
Le brun passa une main sur son visage et soupira avec aigreur. Il savait pertinemment que ramener le gamin à son époque ne ferait qu'aggraver les conséquences de son geste. En d'autres termes, Derek était au pied du mur.
- Interdiction formelle d'interaction avec un quelconque individu ou d'intervention même justifiée lors d'un voyage temporelle pouvant avoir des répercussions sur le futur et opérer une dégradation de l'espace-temps... récita en grognant le voyageur temporel en s'installant face au tableau de bord. Lydia ? Interrogea t-il. Peux-tu m'afficher les paramètres vitaux de notre passager ? Continua t-il après une courte hésitation.
Un hologramme représentant une magnifique jeune femme à la chevelure rousse et au visage souriant se matérialisa sur le tableau bord.
- Comme tu peux le voir Derek, les paramètres sont à présent stables. La pointe de la flèche à été retiré de son dos et la blessure à été refermée de sorte à ce qu'il ne reste pas de cicatrice. En revanche, même si la contusion crânienne sur l'os pariétale à été soignée et que la blessure sur l'occipital a été suturée au laser il reste un risque minime de complication au réveil.
- Très bien, quand il se réveillera, tu me préviendras. Se contenta de répondre le brun en vérifiant l'état de l'astronef sur ses écrans de contrôle.
Malgré le décollage effectué en urgence, rien ne semblait avoir été endommagé. Même si l'astronef de Derek n'était pas le plus récent, il restait tout de même plus résistant que la plupart d'entre eux.
La grande baie vitrée du poste de pilotage offrait une vue extraordinaire sur la planète en perpétuelle rotation ainsi que sur les autres planètes et satellites les plus proches d'elle. Le pilote décida de se laisser aller un instant et de fermer les yeux. Il ne voulait pas penser aux conséquences, ne voulait pas penser au réveil du gamin qu'il avait ramené avec lui. Il voulait oublier cette mission catastrophique le temps d'un instant, et ainsi l'instant se transforma en heure.
- Derek ? La voix de Lydia s'éleva dans le poste de pilotage.
Ce dernier ouvrit les yeux doucement, mais resta silencieux, ce qui signifiait plus ou moins que l'hologramme avait son attention.
- Le garçon est en train de se réveiller.
oOoOo
Stiles n'avait pas réussi à ouvrir les yeux du premier coup. Une lumière beaucoup trop puissante l'avait aveuglé dès l'instant où il était sorti de sa torpeur, le forçant à refermer les yeux immédiatement. Le jeune homme cacha ces derniers derrière ses mains, puis ouvrit tout doucement ses paupières avant de retirer ses paumes avec beaucoup de précautions.
Le souffle du jeune homme se coupa alors que son regard balayait la pièce dans laquelle il se trouvait. Les murs étaient d'une blancheur immaculée qui étourdissait son esprit totalement perdu. La pièce ne comportait aucune fenêtre et la seule source de lumière provenait du plafond. Il était étendu sur une sorte de banquette plutôt confortable et portait un vêtement extrêmement étrange qui ne lui appartenait pas. Par automatisme, Stiles porta sa main à sa tête et l'examina. Des petites rondelles collantes avaient étés placées sur son front et la sensation avait quelque chose de dérangeant. Une à une, il les retira puis secoua la main dans tous les sens pour s'en défaire.
L'adolescent se releva de sorte à se mettre en position assise. Ses pieds nus touchaient presque le sol qui semblait étonnement chaud. Il jeta un regard vers la seule ouverture de la pièce qui était une porte dépourvue de poignée. Une oppressante sensation d'emprisonnement lui serra le cœur alors qu'il se rendait compte qu'il n'avait aucun moyen de quitter cette petite pièce.
Il n'avait jamais rien vu de tel. Il n'aurait même pas pu l'imaginer dans ses rêves les plus fous. Pendant un instant, Stiles se demanda si tout ceci était bien réel. Il fixa ses mains, compta ses doigts et il n'y avait pas de soucis de ce côté-là. Il n'était pas fou ? Cet endroit à la fois intriguant et effrayant n'était pas le fruit de son esprit déboussolé.
Alors que Stiles s'était levé pour s'approcher d'un étrange objet qui clignotait, la porte de la pièce coulissa dans un léger bruit de frottement. Un homme aux cheveux noirs rentra mais resta à une distance raisonnable de l'adolescent. Lorsque les yeux miel croisèrent le regard vert de l'inconnu après l'avoir minutieusement étudié, Stiles sut. Il comprit que ce gars devant lui était l'homme avec qui il avait fui la foire.
Pour le coup j'espère que ce début n'était pas trop bizarre et que ça vous a plu un minimum ! Si vous avez des avis ou critiques (constructives, histoire de m'améliorer) je suis preneuse. Et puis... j'vous fais des bisous, voilà.
