Circé

Il s'agit de ma première fic alors je demande indulgence et review, s'il vous plaît, j'ai besoin qu'on me dise ce qui ne va pas pour m'améliorer, alors si vous ne me laissez pas de review ça ne sera jamais possible (mais non ce n'est pas du chantage).

Disclamer : Il se trouve que ces personnages ne m'appartienne pas, alors je les emprunte mais j'avoue que je ne suis pas certaine de les rendre en bon état.

Résumé : Hermione a 23 ans et elle est devenue ce qu'elle avait toujours détesté. Trouvera t'elle qui pourra la sauver ?

Rating : R, aussi bien pour le langage que la violence ou encore le sexe.

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Chapitre I : Retrouvailles

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Une ombre glissa à travers les arbres, imperceptible pour des yeux non prévenus, elle courait, cherchant à fuir un invisible danger. Fatiguée par sa course, elle s'arrêta un court instant pour reprendre haleine. Elle ne se rappelait plus depuis combien de temps elle courait, mais ça lui semblait une éternité. Elle continua son chemin en marchant cette fois, cependant elle conservait une certaine vitesse. Ses yeux ne cessaient de scruter le paysage à la recherche d'un signe, d'un bruit pour lui prouver qu'elle ne sombrait pas dans la folie que ce danger qu'elle fuyait était bien réel. Son esprit était embrumé, comme si quelque drogue altérait sa perception. Un bruit de feuille morte qui craque, elle tourna vivement la tête, essayant vainement de déceler la source de ce bruit, mais déjà le silence s'était refait oppressant.

Un vent cinglant pénétra entre les arbres et souleva ses cheveux déjà bien mal coiffés. Sa peau frissonna au contact du souffle glacial. Le bruit des feuilles mortes craquants repris, signalant la présence d'une autre personne. Mais sans interruption cette fois. Son regard se teinta de peur, elle ne savait plus où aller, le piège s'était refermé sur elle. Tout était perdu. Mais elle ne se cacherait pas, elle ne s'abaisserait pas à procurer ce plaisir à son invisible poursuiveur. Elle se planta debout, en attente de la suite, de la fin, sa fin, plus précisément. Puis elle rit, d'un rire nerveux peut-être, mais il avait une consonance diabolique et il aurait effrayé n'importe quelle créature vivante.

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Elle se réveilla en sursaut, des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Encore ce rêve, toujours ce rêve, à chaque fois qu'elle pensait en avoir finit avec lui il accourait aussitôt, se chargeant de lui rappeler que ces rêves n'en seraient jamais.

Elle saisit son paquet de clopes en prit une, attrapa le briquet posé sur sa table de nuit puis alluma sa cigarette, tout en grommelant quelques injures à l'intention de ce maudit rêve. Elle se leva et tira le drap pour en envelopper sa peau nue.

Elle s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit. Elle laissa la fumée nocive s'échapper de ses poumons pour aller se rajouter à la pollution de l'air des rues de Londres. L'air frais comme pour se venger de cette dangereuse pollueuse envoya sur sa peau nue son souffle glacial. Elle frissonna à ce contact, lui rappelant ce maudit rêve. Ou plutôt ce satané mauvais souvenir qui peuplait ses jours et ses nuits. Elle traînait depuis si longtemps ce fardeau qu'elle ne cherchait même plus à s'en débarrasser, il était en elle et rien ni personne ne pourrait changer ça.

Oh, elle avait bien essayé au début de s'en débarrasser. Elle avait cherchée dans tous les livres, un sort, une potion pouvant le faire disparaître, mais elle n'avait jamais rien trouvé. Et puis elle était même allée jusqu'à consulter les psy moldus, et à défaut de lui ôter ce souvenir traumatisant, ils avaient bien réussi à la faire rire avec leurs interprétations du pourquoi ce souvenir persistait. Elle n'avait jamais compris pourquoi il cherchait la réponse à cette question étant donné qu'elle la leur avait déjà donne. Ce souvenir datait du soir où était mort l'homme qu'elle aimait le plus au monde, et cette explication suffisait à expliquer pourquoi il restait ancrer dans sa mémoire. Elle avait finit par l'accepter et la souffrance que lui procurait ce souvenir était une habitude, elle était habituée à souffrir, mais à chaque fois ce cauchemar lui rappelait Victor, et c'est bien pour ça qu'elle le haïssait. Car elle voulait tout oublier, surtout lui.

Alors qu'elle était plongée dans ses pensées une voix l'interpella.

" Hermione tu ne devrais pas rester devant cette fenêtre ouverte, tu vas attraper froid. "

Mon dieu qu'elle détestait ce prénom, qui osait encore l'appeler de cette manière. Elle détourna son regard et examina celui qui avait interrompu ses pensées. Les souvenirs remontèrent et elle se souvint vaguement de la soirée d'hier soir. Elle se rappela de lui, il s'agissait d'un moldu, un ami de son enfance qu'elle n'avait pas revu depuis la fin de sa scolarité moldu et elle l'avait retrouvé dans le bar où elle avait échouée. Elle ne savait comment il l'avait reconnu, mais surprise de le revoir elle avait engagé la conversation et ayant quelques pulsions sexuelles à satisfaire, elle avait estimé qu'il ferait l'affaire, en effet, il n'était pas si mal.

Quoi qu'il en soit ce qu'elle détestait encore plus que le prénom que lui avait donné ses parents, c'était qu'on lui donne des ordres. Ni dieu ni maître comme dirait certain anarchistes, personne ne pouvait décider pour elle ce qu'il y avait de bien à faire. Des envies de meurtres à l'encontre de l'homme dans son lit commencèrent à la traverser. Elle imaginait déjà le sang de ce moldu couler sur le parquet, comme elle apprécierait de lire de la peur dans ce regard crétin. Elle sentait la joie que lui procurerait le fait de jouer avec sa cigarette sur la peau de cet homme insignifiant. Elle savait déjà l'extase que lui procurerait les cris de douleur. Mais sachant pertinemment qu'elle se devait de rester discrète, elle contint ses pulsions.

" Ecoutes Richard, c'est ça ? "

" Non, Christophe, je m'appelle Christophe. " Une lueur de déception passa dans ses yeux mais elle disparut bien vite.

" On s'en tape de toute manière ! Quoi qu'il en soit, saches que je fais toujours comme je l'entends alors commence pas à me prendre la tête. "

" Ok ! Zen, je t'agresses pas. "

il posa ses yeux sur elle et la détailla longuement. Elle crut qu'elle allait vomir, et non pas à cause de sa gueule de bois. Mais elle trouvait à cet homme un peu trop d'assurance, il était évident qu'il ne la connaissait pas.

" J'ai vraiment passé une soirée exceptionnelle hier soir. Si je me souviens bien, c'était aussi ton cas. "

Elle crut qu'elle allait le frapper, mais se retint. Elle ne supportait pas l'arrogance de cet homme. Elle se rappelait parfaitement les faibles performances au lit de cet homme et comment elle avait du le bouger pour qu'elle puisse atteindre l'orgasme.

" Si tu parles du moment où j'ai du t'expliquer comment me faire atteindre l'orgasme alors j'avoue que tu te trompes. J'ai plus de plaisir à me masturber. "

" Sympa ! " L'homme paraissait très énerve, elle avait touché à sa fierté masculine et visiblement il n'était pas content.

" Non, tout simplement je suis réaliste. "

" Peut-être pourrais-tu me montrer comment remonter dans ton estime ? "

Il lui lança un sourire charmeur, ou plutôt qui se voulait charmeur. Elle avait vraiment du mal à se retenir de vomir. Si il avait une belle gueule, il était vraiment crétin et n'avait aucun charme. Elle essaya de comprendre comment elle avait pu se satisfaire de ça. Quand lui revint le souvenir de la quantité d'alcool qu'elle avait ingéré, l'explication fut toute trouvée.

" Non ! Je vais par contre te demander d'avoir disparu quand je sortirais de ma douche et de ne jamais chercher à revenir. J'ai horreur de goûter deux fois à la même viande, surtout quand elle est avariée comme toi. "

L'homme avait les yeux remplit de fureur et une pointe de honte s'y lisait aussi. Elle savait que les hommes n'arrivait pas à accepter qu'une femme ne dépende pas d'eux, voilà pourquoi elle appréciait aussi les femmes. Mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un penchant pour les hommes, vraisemblablement du à son éducation.

" Ah au fait, si tu cherches à me piquer ou casser quelque chose je te préviens que tu risques de le regretter très fortement, j'ai beaucoup de relations et je connais ton adresse ne l'oublis pas. 28 rue Paddington non ? "

Le visage de l'homme devint blême. Elle prenait toujours la précaution de dire ça à ses conquête, surtout depuis qu'une lui avait bousillé son appart. Elle s'était vengé bien sûr, mais elle avait mit du temps à choisir ses meubles, et elle avait horreur qu'on touche à ses affaires.

Elle se dirigea vers sa salle de bain, pendant que Christophe, ou Robert, elle ne se souvenait déjà plus, se rhabillait. Elle fit couler l'eau et quand elle fut à la bonne température elle se plaça sous le jet d'eau. Elle aimait le contact de l'eau contre sa peau le matin, c'était toujours cette sensation qui la réveillait vraiment le matin. Elle frotta le gel douche sur sa peau et lava son corps parfait. Si parfait qu'aucun être ne pouvait y résister. Elle n'était pas du genre vantarde, mais il s'agissait de la réalité, elle évoquait la beauté d'une fée, et ses heures de musculation avaient finis par lui sculpter sa silhouette parfaite, sans pour autant qu'elle ait l'air musclé. Elle avait même l'air très fragile, ce qui attirait encore plus.

Elle avait toujours eu les homme et les femmes qu'elle désirait. Et elle avait acqueri une expérience en matière de sexe que peu de gens possédait, ses mains connaissait tous les secrets pour faire succomber la personne la plus froide Ce n'était pas pour rien que son nouveau nom était Circé, personne ne lui résistait et loin de se refuser elle en profitait largement, très largement. Elle n'avait qu'à claquer des doigts ou agiter ses cheveux pour qu'ils tombent tous.

On la traitait de pute, elle ne l'ignorait pas, mais elle n'aimait pas ce terme car il n'était pas approprié. En effet elle ne se faisait jamais payer, et c'était elle qui choisissait avec qui elle couchait, les gens devaient se plier à sa volonté. Elle préférait dire qu'elle avait les moeurs libres. Libertine, elle l'était ça c'est certain et elle n'y voyait aucun mal. Pourquoi ne pas satisfaire ses envies, si on les gardaient terrées ne cherchant à les faire disparaître, c'étaient elles qui vous tuaient à petit feux. Elle satisfaisait ses pulsions pour que celles-ci ne la guide pas telle était sa philosophie, et surtout ne jamais tomber amoureuse, c'était montrer de la faiblesse..

Elle avait trop connu le mal que ça faisait de réfréner ses envies et d'être amoureuse, elle se rappela que quand elle était Hermione, la petite fille sage, elle souffrait constamment. Surtout avec Vic, il l'avait fait souffrir comme jamais elle ne l'aurait cru possible, il lui avait tout subir. Il l'avait trompée, battue, violée, martyrisée, aussi bien psychiquement que physiquement, et elle sûre de son amour elle s'était laissée faire. Et malgré tout ce qu'il s'était passé elle ne pouvait s'empêcher de l'aimer, les sentiments étaient une forme de faiblesse. C'est ce que lui avait répété son mentor et elle était totalement en accord avec lui.

Elle se pressa alors, se souvenant qu'elle avait une réunion avec lui. Tom l'adorait, elle était avec lui plutôt parce qu'il était puissant, il lui permettait de faire ce qu'elle voulait. Elle le laissait croire qu'il la tenait, mais elle savait bien qu'il ne pouvait rien lui refuser. Elle en faisait ce qu'elle voulait, elle était son bras droit et ce malgré qu'elle fut une sang de bourbe. Tous se valets en crevaient de jalousie, ils ne comprenaient pas comment il pouvait accepter une fille telle qu'elle.

D'abord il n'acceptait pas le fait qu'elle soit une femme, ils étaient pour la plupart des misogynes. De plus il ne supportait pas le fait qu'elle sache se défendre seule, et encore plus qu'elle puisse avoir des moeurs libres, pour eux, une femme n'était bonne qu'à faire le ménage. Et en plus elle n'était pas une sang pur, mais elle était si douée que Tom lui passait tout, même ses origines. Heureusement, Tom ne voulait pas que le bruit se propage de trop qu'elle était son bras droit, et ainsi elle n'avait rencontré que ses mangemorts les plus fidèle. Une belle brochette d'abruti, surtout le père Malefoy, plus crétin tu crèves.

Ils avaient tous la vision bouchée, ils avaient décidés que les moldus étaient méchants, alors il fallait tous les tuer. Ils n'avaient jamais compris qu'ils pouvaient s'avérer très utiles. Ne serais ce que pour le sexe, ils étaient plus doués pour la plupart, car il n'avait pas besoin de la magie pour se donner du plaisir. De plus si elle s'était joint a Tom, s'était aussi pour assouvir sa passion : la torture, elle aimait entendre les cris de douleur, et les moldus étaient ceux qui produisaient les plus belles complaintes. Mais elle avait finie par se lasser de ce jeu et aujourd'hui elle était surtout une espionne remarquable, elle voyageait au quatre coins du monde, cherchant des alliés, des nouveaux sorts puissants. Mais la plupart des sorts qu'elle avait trouvé intéressant elle les gardait pour elle, ainsi que de magnifiques armes eux pouvoir occultes.

Comme elle n'avait pas revue depuis longtemps le groupe des lèches botte, elle se dit qu'elle pouvait bien supporter une petite réunion avec eux. C'était bien histoire de faire plaisir à Tom.

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Elle s'avança dans le sombre couloir de pierre des cachots, sa cape flottant autour d'elle, la capuche relevée sur sa tête. Elle se moqua mentalement du choix pour le QG, si prévisible, un sombre cachot, on se serait cru dans un mauvais film américain. Cela prouvait bien qu'elle ne s'était jamais impliqué dans leur groupe, sinon leur planque en aurait vraiment été une.

Au début elle était venue avec eux pour profiter de leur connaissance en magie noire, le peu qu'elle avait apprit à Durmstang quand elle y avait passé ses dernières années de scolarité l'avait laissé sur sa faim. Elle voulait en savoir plus, mais elle les avait vite tous dépassé, ils étaient incroyablement nul. Elle s'étonnait qu'ils soient encore vivants quand elle voyait la nullité dont ils faisait preuve. Cependant comme le moindre petit sort de magie noire ne demandant aucune sorte de grand intelligence faisait beaucoup plus mal que des sorts puissants de magie blanche, il fallait avouer qu'il était normal que les Aurors aient du mal avec ces imbéciles.

Pourtant quelques uns relevait le niveau, Malefoy père était doué, malgré sa crétinerie, il avait un don pour la magie noire. Elle avait aussi entendu que son fils se débrouillait bien, qu'il dépassait même son père en puissance, elle voulait bien le croire, Malefoy fils avait toujours eu une grande puissance bien qu'il lui ait vraisemblablement fallut du temps pour s'en rendre compte. Elle ne l'avait jamais revu depuis son départ de Poudlard, c'est à dire à la fin de la cinquième année il devaient avoir 15 ans alors. Maintenant il devait avoir 23 ans comme elle, ça faisait presque 10 ans qu'elle ne l'avait pas vu. Il devait avoir changé depuis le temps, cependant elle était certaine qu'il devait toujours être aussi séduisant, voir même plus. On lui avait dit qu'il faisait le même travail qu'elle, qu'il voyageait autour du monde afin d'accroître la puissance de son maître. Ce qui expliquait qu'elle ne l'ai jamais croisé, mais si il était si puissant qu'on le disait il finirait par faire partie du cercle de confiance de Tom et elle finirait par le voir.

Elle arriva devant la porte de la salle de réunion et entra sans même frapper, elle découvrit un groupe d'individu, qui eu lieu de cogiter sur un plan d'attaque ou autre chose normal pour des méchants pendant une réunion d'une telle importance, ils prenaient un pot. Elle ôta sa cape et leur adressa la parole étant donné qu'ils ne semblaient pas avoir remarqué sa présence.

" Si c'était pour boire un verre, c'était pas la peine de m'inviter. Je préfère me saouler la gueule toute seule. "

" Ma chère Circé, vous êtes enfin là mon enfant. Je vous attendais avec impatience, nous fêtons le retour du fils de Lucius. Circé voici Draco, mais vous devez vous souvenir de lui, vous avez partagés quelques années le même établissement. "

Elle fut agréablement surprise, il était en effet séduisant, mais plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Il était vraiment très appétissant, son visage avait prit en maturité, il avait toujours des traits fins et gracieux, mais on pouvait lire sur son visage qu'il savait quel prix la vie coûtait, il avait un côté sombre qu'elle ne lui connaissait pas enfant, où il faisait semblant d'être sombre pour effrayer ses camarades. L'enfant gâté semblait loin à présent, beaucoup trop loin même. Son visage trahissait qu'il avait grandit trop vite, elle croisa son regard et y vu la dureté du gris acier. Elle remarque que sa chemise était accordé à ses yeux, et on pouvait y deviner sa musculature assez puissante pour se battre mais pas trop imposante non plus. Il portait un pantalon en cuir noir qui lui allait parfaitement il fallait le reconnaître, ses épaules étaient recouvertes d'un manteau dans la même matière que son pantalon et qui le mettait aussi bien en valeur que celui-ci. Elle remarque que ses cheveux n'était plus lissé comme avant, mais laissé libre ce qui lui allait beaucoup mieux d'ailleurs.

De son côté Draco avait du mal à reconnaître le rat de bibliothèque qu'il avait connu. La jeune femme face à lui était magnifique, elle avait un corps somptueux que son regard expérimenté appréciait à sa juste valeur. Ses vêtements ne cachait rien par ailleurs, son pantalon en cuir noir moulait parfaitement ses longues jambes fuselées. Le bustier en soie pourpre ne laissait pas beaucoup de place à l'imagination quant à la silhouette de la jeune femme. Et son visage, il ne se souvenait pas que ses trais si fins étaient si beaux, elle avait un visage magnifique, ses yeux chocolats cernés de noir le captivait, ses lèvres pourpres appelaient au baiser. Et ses long cheveux ondulés retombaient sur son dos ne faisait qu'accentuer la beauté de la vision.

" Vous ne vous dites pas bonjour. " Voldemort les sortit de leur contemplation mutuelle

" Si bien sûr, Malefoy c'est réellement un plaisir de te revoir. " Le ton se voulait ironique pour pallier le moment où elle avait été happé dans la contemplation du sorcier.

" De même Circé, ou Granger, je t'appelle comment ? " Son regard gris acier se fit arrogant.

Elle détesta son insolence, elle lui ferait payer. Elle se vengerait. Il avait beau être séduisant, il payerait, on se devait de respecter Circé. Elle effrayait les gens, et elle lui le ferait comprendre.

Ils s'évitèrent alors sciemment pendant tout le reste du temps qu'ils passèrent ensemble, se jetant des regards en douce. S'observant à la dérobée pour connaître son adversaire. A midi ils furent placés en face, mais leurs regards ne se croisèrent pas du repas.

Pendant toute la journée ils préparent un plan d'attaque pour toucher un bâtiment ministère où travaillait le fameux Harry Potter. Cela avait beau faire des années que Tom lui courrait après, mais celui-ci résistait et était toujours vivants, empêchant à chaque fois tous les plans de Tom. Cependant il ne pouvait empêcher l'augmentation du nombre de fidèles au fameux mage noir ; et il semblait qu'un jour viendrait où le nombre de mangemort dépasserait ceux des 'gentils', et ils gagneraient alors. Mais pour l'instant il en était toujours à inventer des plans stupides qui de toute façon ne fonctionnerait jamais.

Elle se rappela son ancien ami, et se sentit fière qu'il résiste autant. Elle avait beau ne pas l'avoir revu lui aussi depuis sa cinquième année à Poudlard, il n'empêchait qu'elle admirait son courage contre Tom. Alors pourquoi s'opposer à lui, elle ne s'opposait pas réellement à lui, tout ce qu'elle faisait c'était voyager et ramener des formules inutiles à Tom, les choses les plus intéressantes finissait chez elle, dans son cabinet de travail. De plus si elle aidait aux plans, elle ne donnait jamais les idées géniales qui lui traversait l'esprit. Et pourquoi ne pas s'associer à lui alors, car ici si elle avait envie de tuer de torturer, de se conduire comme une traînée, elle le pouvait, elle était libre d'utiliser la magie noire, et elle se voyait mal redevenir la gentille Hermione qu'il connaissait. Elle aimait trop en faire à sa tête pour ça.

Se rendant compte que la réunion était terminée elle se leva.

" Circé, je t'ai réservé une petite gâterie comme tu les aime dans la salle de torture. Un moldu qui traînait trop près du cachot. "

" Merci Tom. "

" De rien, je te sentais stressé, ça va te détendre un peu. "

Elle attrapa sa cape et quitta la pièce après avoir salué Tom, sans prendre la peine de saluer le reste de la pièce.

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Elle entra dans la pièce humide qu'elle connaissait si bien. Elle avait passé tant de temps à se défouler ici. Elle porta son regard sur la table au milieu de la pièce, et y découvrit un pauvre homme apeuré, tremblant. Il semblait avoir uriné dans son pantalon et l'odeur s'était propagé dans la pièce. La peur faisait faire n'importe quoi aux hommes, ils devenaient prêt à tout pour sauver leur misérable existence. Et elle aimait lire l'effroi dans les pupilles de ses victimes.

Elle s'approcha de la table avec un sourire innocent. Elle prononça une formule et l'odeur désagréable disparut. Elle se rapprocha davantage, et elle lut l'hésitation dans les yeux de l'homme, il n'arrivait pas à définir si elle était une alliée ou une ennemie. Elle approcha sa main et caressa gentiment la joue du prisonnier, elle ôta alors le bandeau l'empêchant de parler.

" Merci, je ne sais comment vous remercier. " Les traits de son visage s'étaient détendus, il semblait soulagé, persuadé qu'on venait enfin le délivrer de ses terribles geôliers.

Elle observa l'homme attentivement elle hésitait encore à l'utiliser comme jouet sexuel. Mais se sentant un peu fatiguée, elle décida donc le torturer tout de suite.

" De rien, mais j'ai bien une idée de remerciements. "

" Tout ce que vous voulez, vous êtes ma sauveuse je vous suis redevable. "

" Alors dans ce cas, je vous pris de crier bien haut et fort quand je vous torturerais, je ne sais pas pourquoi, mais les cris de souffrance ça m'excite profondément. "

L'effroi apparut dans les yeux de l'homme, qui aurait pu croire que cette jeune femme semblant si innocente était le bourreau qui allait le faire souffrir comme jamais il ne l'avait imaginé. Il était devenu incapable de lui répondre, et il ne cessait de répéter des " non, ce n'est pas possible ". Elle tournait autour de la table se demandant comment le faire souffrir. Puis ses pulsions de ce matin lui revinrent en mémoire et elle alluma une cigarette.

Elle sauta sur la table et s'assit au-dessus des hanches de l'homme, elle déchira sa chemise, ça lui rappela le souvenir de Draco et de son si beau corps, quel dommage qu'il soit si insolent, elle aurait pu s'en faire un amant génial, il aurait même peut-être tenu une semaine, ce qui était vraiment très rare chez elle. Elle s'imagina alors qu'il s'agissait du dernier rejeton de Malefoy qui était allongé au-dessus d'elle. Elle approcha sa bouche du torse de son prisonnier et se mit à le lécher. Celui-ci semblait surpris et malgré sa peur, il sentait l'excitation le gagner. Après tout une magnifique jeune femme était assise au-dessus de lui et léchait son torse.

Elle releva la tête et observa l'homme sous elle, il était plutôt mignon, et il fallait avouer que son torse était magnifique, Tom connaissait vraiment ses goûts. Quel dommage qu'elle doivent l'abîmer. Ses cheveux blonds même si ils étaient cendrés lui rappelait Draco. Elle se dit alors que sa frustration envers lui pourrait se réparer sans problème avec cette victime. Elle décida de reporter la torture à plus tard, jeta sa cigarette et recommença à lécher le torse parfait sous elle. Sentant l'homme s'exciter elle détacha ses poignets. Elle prouva encore que les hommes étaient stupides, car au lieu de s'enfuir, celui-ci serra son bourreau et entreprit de la débarrasser de son bustier. Quand le bout de tissu eut glissé à terre, comme aucun sous-vêtement ne venait le gêner, il saisit ses seins à pleine bouche, et titilla ses tétons avec sa langue.

Il se chauffèrent mutuellement assez longtemps, comme elle n'avait pas détacher ses pieds, le pantalon de l'homme avait été glissé le long des jambes. Quand l'excitation fut à son comble, elle le força à se rallonger et ils s'unirent, le rythme se fit de plus en plus rapide et un râle sorti finalement de la bouche de la sorcière. L'homme eut à peine le temps de revenir à la raison que ses poignets étaient déjà rattachés.

Il lui lança un regard d'incompréhension, mais la jeune femme n'en tint pas compte. Car le fait d'avoir été son amant ne changerait rien au problème. Au contraire, cet interlude lui avait donné encore plus envie de le torturer. Elle s'était rassisse au-dessus de ses hanche, et n'ayant pas remit ses vêtements leur peau se touchaient. Elle ralluma une cigarette et tira dessus. L'homme ne semblait toujours pas comprendre, mais quand la cigarette s'approcha de son torse un éclair illumina ses yeux.

" Mais tu ne vas comme même pas... "

Sa phrase fut coupée par la douleur qu'il ressentit quand la cendre brûlant rencontra sa peau. Un cri sortit de sa bouche. Et la jeune femme sourit, elle aimait ce cri, il était si beau. Elle recommença la torture puis descendit la cigarette vers la partie la plus fragile de l'homme. Et quand elle éteignit finalement sa cigarette contre le sexe de l'homme, un cri inhumain passa les lèvres de la victime et il s'arqua, cherchant à ôter ses chaînes, pour s'échapper, même si il savait que c'était impossible, il continua à bouger ses bras, essayant vainement de faire voler en éclat les chaîne le retenant. Et là le bourreau rit de plaisir. Elle se sentait puissante, en cet instant elle se sentait la puissance d'une déesse.

Mais cela ne semblait lui suffire, elle en voulait plus. Elle saisit un couteau posé sur une tablette non loin. Elle le testa contre son pouce en y piquant la pointe. Le sang s'échappa alors de son doigt et elle se mit à sucer le bout de son pouce pour faire cesser l'écoulement de son sang. Ayant vérifié qu'il était bien coupant, elle l'approcha du torse de sa victime puis commença à tracer avec une horrible lenteur des runes sur le torse de l'homme sans tenir compte de ces hurlements qui en auraient pourtant gêné plus d'un.

" Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours adoré étudier les runes. Je les trouve magnifique et encore plus dessinée avec du sang, on sent toutes leurs puissance. "

Elle lui lança un sourire innocent, et vu que l'effroi redoublait dans les yeux de l'homme. Elle semblait déterminée à continuer ses dessins quand la prote s'ouvrit.

Elle tourna son regard en direction de l'intrus et découvrit Draco dans l'embrasure de la porte. Il la regardait avec toujours ce même air arrogant sur le visage.

" on t'as jamais dit qu'il fallait pas me déranger en séance de torture. "

" J'ai à te parler de quelque chose d'important de la part du maître. "

Elle sentit que le mot maître le faisait sourire, elle s'aperçut qu'il devait trouver le fanatisme envers Tom aussi pitoyable qu'elle le trouvait. Et en plus d'être beau, il s'avérait intelligent, elle avait de plus en plus de se jeter sur lui.

Elle descendit de la table et se rhabilla sans se presser bien conscient du regard de Draco sur elle. Pendant ce temps sa victime ne poussait plus que des râles de douleur, et le sang coulait abondamment de ses blessures. Elle prononça une formule et les blessures se refermèrent en a peine une seconde.

Quand elle passa la porte sa victime, ainsi que Draco lui lancèrent un regard étrange.

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Ils marchaient dans les couloirs, elle suivait Draco qui semblait savoir parfaitement où il la conduisait alors qu'elle ne connaissait vraiment pas cette partie du cachot.

" Pourquoi as-tu soigné ses blessures ? "

" J'allais pas le laisser crever, j'aime entendre la souffrance, mais je n'aime pas voir mes victimes mourir. Je ne tue que quand on cherche à me tuer et qu'il n'y a pas d'autre manière pour arrêter mon adversaire. "

" Pourtant tu n'as pas été particulièrement tendre envers lui avant. "

" Tu m'observais ? "

" Je voulais en connaître plus sur les étranges moeurs de la célèbre Circé. "

" Qu'as tu vu ? "

" Tout. "

" J'espère que de m'observer copuler a au moins pu te procurer un peu de plaisir, à défaut de s'avérer vraiment intéressant. "

Draco s'arrêta devant une porte et la fit pénétrer dedans. Il s'agissait d'un bureau assez grand, contenant un petit salon et même un lit de camp avait été dressé dans un coin, prouvant que Draco n'était pas souvent chez lui.

" J'avoue que je n'aurais jamais cru que Granger le rat de bibliothèque puisse devenir une telle femme. Qui est-ce qui t'as fait ça ? "

" Tu voulais me parler affaire non ? Alors parlons affaire, qu'est ce qui ce passe ? "

" Oh tu ne veux par parler de ta vie privée ? " Elle lui lança un regard si noir qu'il n'essaya même pas d'insister. " Bon et bien, Voldemort voudrais que l'on travaille ensemble sur une affaire particulièrement dure. "

" De quoi s'agit-il ? " elle sembla subitement intéressée

" Il a entendu parler d'une épée située en Amérique du sud, cette épée serait l'objet d'une prédiction l'inquiétant grandement. Il y est annoncé, que cette épée est celle destinée à l'élu 'dont le front devrait être orné de la puissance de la foudre rappelant ainsi qu'il avait déjà affronté le mage noir et perdu beaucoup à cause de lui'. On y dit aussi que : 'l'élu aura la puissance de la forêt dans se yeux' et que 'cette épée l'aidera enfin à débarrasser la terre du mal à l'état pur'. Enfin il existe une multitude de coïncidence qui ont de quoi inquiéter ce cher Voldie. "

" Je te trouve bien désinvolte envers ton maître. Tu n'as pas l'air de vraiment rallier sa cause. "

" C'est toi qui me dit ça, tu l'utilises pour combler tes caprices, tu ne le respecte même pas alors ne vient pas me reprocher de faire la même chose. "

Le chocolat rencontra l'acier, et bien que l'acier est l'habitude de soutenir les regard, là il eut du mal à rester face à ses yeux qui ne trahissait aucun sentiments. Il finit par détourner la tête et pour se donner une contenance il reprit la parole.

" Il va falloir qu'on étudie les écrits ensemble, pour savoir où aller. Et après il s'agira d'affronter les épreuves pour acquérir cette épée, car la prophétie nous prévient de leur existence, mais la traduction n'est pas encore finie et on ne sait pas encore de quoi il s'agit. Alors désolé mais tu vas devoir me supporter encore quelque temps, je proposes que l'on mette en suspens notre animosité commune, le travail avant tout. "

Elle se rapprocha de lui, plus qu'il ne pouvait se le permettre pour ne pas succomber à la succube qui ne cessait de s'approcher. Il ne pouvait reculer, c'était montrer qu'il la craignait. Il affronta donc la créature qui maintenant frôlait son corps. Elle tendit sa main et la fit glisser le long de sa chemise.

" Ca ne tiens qu'à toi que nous nous entendions bien. "

Elle se frottait maintenant contre lui et commença à caresser sa joue. Au prix d'un immense effort Draco attrapa sa main et l'ôta de son visage. Puis il retenta de défier les yeux chocolats.

" Le travail avant tout, tu comprends ce que ça veut dire. "

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Elle marchait dans les rues de Londres maintenant plongées dans la pénombre, elle marchait vite et semblait énervée. Aucun homme jusqu'ici n'avait osé se refuser à elle. Et celui-ci elle le désirait depuis son adolescence, alors elle avait du mal à accepter son refus. Elle se vengerait.

Puis son esprit revint à la mission qu'on lui avait confié, elle songea à cette épée, et si elle l'offrait à Harry en reconnaissance de leur ancienne amitié. Il méritait bien ça après tout ce qu'il avait subit. Puis elle secoua la tête pour refouler cette idée. Elle était stupide et même si elle l'avait vraiment voulue, Draco l'en empêcherai. Elle s'inquiéta, il n'était pas dans son habitude de ressentir de la sollicitude pour quelqu'un et encore moins pour le plus grand ennemi de son 'patron'. Elle mit ça sur le compte de la frustration, puis chassa bien vite ces idées de sa tête.

Elle arriva devant la porte de son immeuble, après avoir grimpé l'escalier elle retrouva avec plaisir son appartement. Elle décida de se faire couler un bain pour oublier sa journée et quand l'eau eut remplie la baignoire elle se glissa avec plaisir dans l'eau brûlante. Elle ferma les yeux, et bien vite elle s'endormit.

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Une ombre glissa à travers les arbres, imperceptible pour des yeux non prévenus, elle courait, cherchant à fuir un invisible danger. Fatiguée par sa course, elle s'arrêta un court instant pour reprendre haleine. Elle ne se rappelait plus depuis combien de temps elle courait, mais ça lui semblait une éternité. Elle continua son chemin en marchant cette fois, cependant elle conservait une certaine vitesse. Ses yeux ne cessaient de scruter le paysage à la recherche d'un signe, d'un bruit pour lui prouver qu'elle ne sombrait pas dans la folie que ce danger qu'elle fuyait était bien réel. Son esprit était embrumé, comme si quelque drogue altérait sa perception. Un bruit de feuille morte qui craque, elle tourna vivement la tête, essayant vainement de déceler la source de ce bruit, mais déjà le silence s'était refait oppressant.

Un vent cinglant pénétra entre les arbres et souleva ses cheveux déjà bien mal coiffés. Sa peau frissonna au contact du souffle glacial. Le bruit des feuilles mortes craquants repris, signalant la présence d'une autre personne. Mais sans interruption cette fois. Son regard se teinta de peur, elle ne savait plus où aller, le piège s'était refermé sur elle. Tout était perdu. Mais elle ne se cacherait pas, elle ne s'abaisserait pas à procurer ce plaisir à son invisible poursuiveur. Elle se planta debout, en attente de la suite, de la fin, sa fin, plus précisément. Puis elle rit, d'un rire nerveux peut-être, mais il avait une consonance diabolique et il aurait effrayé n'importe quelle créature vivante.

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Elle se réveilla brusquement, encore ce rêve, toujours le même rêve, et il ne semblait pas vouloir la quitter. Il ne variait jamais.

Elle quitta la baignoire, puis s'essuya. Après avoir passé sa nuisette elle se glissa dans les draps propres qu'elle avait changé ce matin. Puis ses yeux se fermèrent, elle se laissa submerger par le sommeil, espérant vainement ne pas se réveiller en sursaut cette fois-ci.