Cette fic est écrite dans le cadre de la nuit du FoF (Forum Francophone : forum ludique d'entraide et de discussions autour de la fanfiction) thème: « fer »
Attention : pour ceux qui n'aiment pas le Kurofye cette fiction n'est pas pour vous ^^.
Disclamer : J'aimerais bien que les personnages soient à moi mais ce n'est pas le cas...
Le fer, une si belle matière...Grâce à elle nous avons crée depuis la nuit des temps des armes, armes qui servent aux plus grand guerrier à se battre, à défendre leur honneur, quitte à y laisser leur vie. Des guerrier fort inébranlable, capable de tout pour sauver les personnes qui leurs sont chère...
Des serviteur de la vie, jusqu'à la mort...
Mais aujourd'hui le fer que tiens dans la mains ne servira pas à conserver l'honneur de qui que ce soit, il ne sera pas là pour sauver des personnes auquel je tiens non plus. Cette lame ne sera rien de plus que ma porte d'entrée vers un monde invisible, un monde ou je pourrais enfin rejoindre Yui, mon frère mon âme, ma vie. Celui sans qui ma vie n'a aucun sens; celui qui a dépéri lors de ce tragique accident de voiture, qui a disparu aussi vite qu'il était apparu ne laissant derrière lui que la souffrance et le désespoir. Cette soirée là j'aurais tant désiré partir pour toujours avec lui...
Mais à présent je vais le rejoindre.
La lame que je tiens laisse des trainée rouges sang sur ma peau, sang qui s'écoule de mon corps pour rejoindre l'eau de la baignoire. La couleur de mon hémoglobine doucement teinte l'eau et je sens que mon corps commence a défaillir...
Je souris, car bientôt Yui nous serons réuni...
Un claquement de porte que j'entends à peine.
Un Cris de colère, cris de douleur.
Un corps que l'ont extirpe de sa prison aquatique.
Puis le néant.
Et à nouveau cette voix, très grave, très belle qui résonne à mes oreilles.
Mes yeux s'ouvrent.
D'autres iris sondent les miennes.
Iris rouge rubis.
Couleur du sang.
De la vie.
Kurogane, était arrivé à temps...A temps pour que mon plan tombe à l'eau. Je devrais être en colère, je devrais le haïr de ne pas m'avoir laissé faire les choses comme je le désirais.
Alors pourquoi suis-je si heureux de croiser son regard ? De sentir sa présence à mes cotés ?
C'est insensé...
Pourquoi est ce que je le laisse faire quand il me prend la main, quand il effleure ses lèvres sur mon front, ma joue, mes paupières ? Pourquoi est ce que je caresse son visage de mes doigts tremblant ? Pourquoi est ce que les larmes commence à perler sur mon visage à la simple pensée que j'allais quitter ce monde sans revoir ces traits qui m'ont tant hantés ?
Pourquoi est-ce que la larme solitaire qui s'écoule lentement sur son visage me fait si mal ?
Tout à coup avant que j'aie le temps de la voir venir, la réponse s'impose d'elle même franchit mes lèvres,
-Je t'aime Kurogane.
