Voici un nouveau petit défi du Poney, devant mettre en scène des couples improbables. Ce qui est intéressant de voir, c'est que chacun de ceux que j'ai lus (le mien + les 2 que j'ai beta-readés) trouvent parfaitement leur place dans l'histoire, quand bien même Tolkien doit se retomber dans sa tombe. Promis, prochain passage à Oxford, je lui mets un mot d'excuse (et pas sur une carte de milk-shakes comme la dernière fois !)
Si je puis vous conseiller quelque chose, posez vos petits-déjeuners, goûters... vous en profiterez mieux d'ici une heure ou deux...
Nos souffles se mêlent tandis que l'alchimie éternelle entre nos corps nous écrase.
Erratiques. Saccadés. Hésitants.
D'un doigt encore tremblant, tu caresses le bord de mes lèvres. Taquines, elles le happent et une langue coquine décide de les goûter. Encore et encore. Jamais, je ne me lasse de ce goût, de cette odeur. Ta présence est devenue mon univers. Que diraient-ils, tous, s'ils savaient ?
J'imagine les regards qui se détournent. Les murmures qui s'élèvent dans notre dos. L'indignation. Le dégoût. Que pourraient-ils bien comprendre ? Eux n'ont jamais connu l'amour. On ne peut aller contre ses sentiments.
Ils nous submergent. Ils nous embrasent. Jusqu'à ce que nos corps ne fassent plus qu'un. Lorsque tes cuisses m'enserrent et que tu te laisses porter parmi les étoiles, je sais qu'ils ont tort.
Nul ne saurait nous séparer. Quand bien même cela arriverait, nous nous retrouverions. Encore. Toujours.
Les Valar n'auraient pas créé ce sentiment s'ils ne voulaient pas que nous l'éprouvions. Ta peau contre la mienne. Tes mains dans mon cou. Tes cuisses serrées contre mes flancs. Nous bougeons ensemble. Nous respirons ensemble. L'un contre l'autre. L'un avec l'autre. Jusqu'au bout de la nuit.
Qu'ils nous poursuivent. Qu'ils nous blessent. Nous resterons ensemble.
Toi, créature hideuse, tu ne pourras nous séparer. Nous nous connaissons tant que cette créature des Ténèbres ne se dresse pas longtemps entre nous et nous pouvons à nouveau goûter à la présence l'un de l'autre. Nous parlons peu. Ton passé m'est inconnu : qui le premier a partagé ta couche ? s'est enfiévré sous tes caresses ? Imagines-tu que ma première fois s'est faite dans une écurie, sous l'œil calculateur de celui qui m'avait élevé ?
J'aimerais partager mon histoire avec toi, mais ce semi-homme qui s'est joint à nous ne comprend pas nos étreintes. A-t-il peur ? De quoi ? Il ne m'intéresse pas. Quand je me retrouve entre tes cuisses musclées, je pourrais t'emmener où tu le désires. Pourquoi t'encombrer de quelqu'un qui ne veut pas participer ?
Pourquoi pars-tu ? Je t'ai mené où tu le désirais. J'ai tout donné pour toi... ma force, ma sueur, mon amour. Et tu me laisses là, dans une écurie... As-tu deviné mon histoire ? Es-tu possessif ? Essaies-tu d'attiser ma jalousie ?
Ou bien t'es-tu servi de moi pour assouvir tes besoins ? Ne t'ai-je donc accordé aucun plaisir ? N'ai-je droit à aucune considération ? Qu'a ce Hobbit que je n'ai pas ? Du poil ? Que nenni. Des oreilles pointues ? Les miennes sont plus douces ! De l'imagination pour manger des pommes sur une partie quelconque de ton corps ? Damned, non.
Qu'ai-je fais pour ne plus jouir de ta présence ?
Reviens me chevaucher avec passion... Gandalf... Gandalf... s'il te plaît...
Et voilà ! A très bientôt :)
