Coucou !
Me revoilà aujourd'hui avec un nouvelle fic, une sur trois!
Je suis heureuse de vous voir ici, j'espère que vous aimerez cette histoire autant que les précédentes!
Elle fait partie de celles qui avaient eu le plus de voix sur les sondages que j'avais fait sur mes deux premières fics, alors voilà pourquoi elle fait partie de celels que je poste!
Bonne lecture!
CHAPITRE 01
_ Madame Collins... commença le médecin en charge de son fils.
_ Griffin. Nous avons divorcé.
_ Pardonnez moi... Madame Griffin, je suis désolé de devoir vous l'annoncer, mais le corps de votre fils n'a pas accepté la greffe.
Elle encaissait le coup, encore fatiguée de l'opération qu'elle avait subie. Les yeux dans le vague, elle ne broncha pas lorsque Finn déposa sa main dans le creux de son dos, sûrement en signe de réconfort, ou bien pour éviter qu'elle ne tombe en arrière sous le choc. Elle était bien trop préoccupée par ce que venait de lui avouer ce médecin. Elle avait passé des jours à l'hôpital, des mois, des années, et tout ça, n'était donc pas prêt de s'arrêter. Sam, son fils de trois ans, avait passé sa vie dans ses murs, si bien que sa chambre était définitivement la sienne, avec sa propre déco, ses dessins accrochés au mur. Depuis qu'il était né Clarke passait sa vie ici. Sam avait une maladie « Insuffisance Rénale ». Pour un petit de cet âge là, c'était sa perte. Mais Clarke n'avait jamais lâché, et croyait dur comme fer qu'elle pourrait le sauver. Elle avait fait don de l'un de ses reins, pour remplacer l'un des siens. Etant sa mère, elle pensait qu'elle était la mieux placée pour le faire, mais apparemment, ça ne suffisait pas. On lui avait dit qu'il y avait une chance sur deux, mais jusque là, l'espoir lui permettait de croire en tout. Là, elle n'était plus sûre de rien.
Elle avait besoin de s'assoir, de prendre le temps d'analyser tout ce qu'on lui disait. Finn était à ses côtés et la regardait avec des yeux compatissants. Elle ne savait pas si elle était heureuse de le voir ou pas. Ils avaient été ensemble pendant près de dix ans. Elle l'avait rencontré au lycée, alors qu'elle souhaitait continuer ses études dans la musique. Elle avait choisi une école privée, une école très chère que lui avait payé sa mère. Finn faisait des études pour être producteur, tandis qu'elle était là pour le chant. Très vite, ils étaient devenus de très bons amis, et de très bons amants. Il avait été son premier, et elle l'aimait vraiment. Quand il eut fini ses études, il fit d'elle son premier boulot, et avait produit son premier album. C'était un peu gauche, certes, mais très vite, elle avait réussi à prendre ses marques et se faire une véritable carrière. Ils avaient fini par se marier, faisant alors la une des magazines. Tout allait pour le mieux, et Clarke avait vite eu envie de plus. Ils avaient essayé d'avoir un enfant pendant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'un test révèle la stérilité de Finn. Ça avait été dur à encaisser, mais ils s'y étaient fait. Ils avaient décidé d'avoir recours à l'insémination, et ils avaient pris rendez-vous dans une banque de sperme. Bien sûr, au vu de sa carrière, Clarke avait bien fait attention à la confidentialité de son dossier. Elle ne connaissait pas l'identité du donneur, mais elle avait précisé qu'elle préférait qu'il soit quelqu'un de créatif et qui aime la musique. Heureusement pour elle, ils en avaient trouvé un.
Bien sûr, tout ceci aurait pu très bien se passer. Clarke une fois enceinte, a alors mis en pause sa carrière, sans rien dévoiler. Elle voulait en faire la surprise à ses fans. Quand Sam est né, elle était la plus heureuse du monde, il était tellement beau. Le plus beau bébé qu'elle ait jamais vu, son bébé. Mais les médecins lui avaient expliqué que son enfant avait des risques de présenter une maladie grave en grandissant. Et cela arriva. Ils la lui diagnostiquèrent à l'âge de un an, et à partir de ce moment, elle passait tout son temps avec lui, à l'hôpital. Il était sa priorité. Elle passait outre la fatigue, le manque de sommeil, d'affection. Finn était là pour elle, mais il voyait clairement que Clarke ne souhaitait pas le faire entrer dans son cercle de protection. Même si elle était triste, elle ne laissait rien paraître, l'écartant le plus possible d'elle, afin de ne pas craquer. Petit à petit, la distance s'était mise entre eux, et leurs sentiments avaient disparus. Clarke l'appréciait toujours, mais elle ne l'aimait plus. Plus comme elle devait l'aimer. Ils avaient divorcé peu après le deuxième anniversaire de Sam. Et depuis un an, elle ne vivait que pour son fils. Lui avait fini par refaire sa vie, même s'il souhaitait rester là pour elle. Car sur les papiers, il restait le père de Sam.
_ Madame Griffin... Nous faisons tout pour trouver un autre rein à Sam... Mais le temps joue contre nous. Depuis qu'il a été plongé dans le coma, nous avons déjà perdu une semaine, et nous ne pouvons pas nous permettre d'en perdre une de plus.
_ Une semaine? Il va mourir d'ici une semaine? Dit-elle horrifiée.
_ Si nous n'avons pas de donneur, malheureusement, il y a de grandes chances. Vous m'avez dit que Monsieur Collins n'est pas le père biologique de Sam. Le connaissez vous?
_ Non. Nous avons eu recours à une banque de sperme. Tout est confidentiel.
_ Vous pourriez peut-être leur expliquer, et je peux même vous faire une lettre explicative. Peut-être qu'ils accepteraient. Et si vous trouvez le père, peut-être pourrait-il lui sauver la vie...
_ Je veux bien qu'on essaie.
Clarke n'avait pas attendu longtemps pour avoir sa fameuse lettre et elle avait appelé la société par laquelle elle avait réussi à avoir Sam. Au début, ils avaient refusé de lui divulguer une quelconque information, mais quand elle avait commencé à leur expliquer, ils avaient décidé de lui donner rendez-vous. Elle s'était installée à New York avec Finn, pour aller dans le meilleur hopital pour Sam, mais la banque de Sperme se trouvait dans sa ville natale, Boston. Il y avait des heures de vol, mais elle s'en fichait, elle prendrait le premier.
Elle y était allée seule, ne souhaitant pas que Finn prenne part à ça. C'était son combat. La responsable l'avait accueillie dans son bureau, et regardait avec attention la lettre du médecin.
_ Quel âge à votre fils?
_ Trois ans.
_ Il est si jeune. Ecoutez Madame Griffin... Normalement, j'ai interdiction de divulguer quoi que ce soit, les personnes qui viennent ici ne souhaitent pas qu'on en sache trop sur eux.
_ Je le sais bien, mais c'est mon dernier espoir de sauver mon fils...
_ Etant donné votre métier, je sais que vous savez que la vie privée est une chose importante... alors je vous fais confiance. Je vais vous donner l'adresse du donneur. J'espère que vous pourrez sauver votre fils.
Clarke la remercia et ne put s'empêcher de pleurer. Quand elle était venue là, elle ne s'attendait pas à autant de sympathie de cette femme. Elle était en partie soulagée. Quand elle avait lu sur la fiche le nom du donneur, suivi de l'adresse, elle savait remarqué qu'il était lui aussi de Boston. Ça l'arrangeait, elle n'avait donc pas besoin de courir partout. Et perdre du temps inutilement.
Elle avait pris un taxi pour se rendre à l'endroit où il habitait et se rendit compte qu'il faisait presque nuit. Elle avait oublié comme l'hiver il faisait froid à Boston, et encore plus quand le soleil se couchait. Elle s'était emmitouflée dans son manteau, remontant son écharpe jusque devant son nez. Elle savait que le chauffeur de taxi l'avait reconnue malgré ses vêtements, mais elle n'y prêta pas attention. Tout ce qu'elle voulait, c'était trouver cet homme.
Le taxi s'arrêta devant un petit bar, qui semblait fermé et elle se demanda si elle était à la bonne adresse. Soudain, elle remarqua une petite porte en bois juste à côté, et jeta un énième coup d'oeil à la feuille où elle avait noté l'adresse. C'était bien là. Alors elle inspira à grande bouffée et s'en rapprocha avant de sonner sur le petit interrupteur accroché sur le mur. Elle attendit quelques instants, et un bruit lui fit comprendre que la porte avait été dévérouillée. Elle la poussa avant de s'engouffrer dans le couloir. Au fur et à mesure qu'elle montait les petits escaliers, elle avait la peur qui lui nouait le ventre. Elle finit par entendre la voix d'une jeune fille, sans en voir encore le corps.
_ Bell tu t'es encore enfermé en dehors du bar? Comment t'as fait?
Elle continua d'avancer jusqu'à se retrouver devant une petite brune qui avait des yeux grands ouverts, et qui semblait tétanisée.
_ Bordel! C?
