The Cellist
Bien le bonjour !
Si vous lisez ces lignes, cela signifie que mon ridicule résumé vous a intrigué et je vous remercie humblement de vous y être arrêté.
Comme vous vous en doutez, ce texte est basé sur l'œuvre de J. K. Rowling que je remercie ici chaleureusement pour avoir illuminé mon enfance et mon adolescence !
Ce texte contient des allusions à une / des romance(s) homosexuelle(s), vous voilà prévenus !
Si problème orthographique il y a, veuillez me le signaler et être indulgent à mon égard, Maître Capello vous le rendra !
Sur ce, bonne lecture !
Prologue - Intro
Je déambulais dans les allées, sans but. Comme chaque année depuis maintenant 5 ans, je venais rendre hommage à mes parents. Après avoir fleuri leur tombe, je me décidais à arpenter le cimetière, perdu dans mes souvenirs. Mes talons, claquant sur les dalles de pierres, rythmaient mes pensées. Je tournais sur la droite afin d'emprunter l'allée principale lorsque je l'entendis. Une musique lancinante et mélancolique. Hypnotisé, j'en cherchais frénétiquement l'origine pour enfin déboucher sur un étrange, mais magnifique spectacle.
Un jeune homme, sortant à peine de l'adolescence était assis là, sur un banc. Il jouait d'un violoncelle d'un blanc semblant saupoudré d'or et de nacre, qui aspirait les rayons du Soleil pour mieux les décupler. Il jouait, jouait, jouait, ses doigts glissant avec aisance sur la touche tandis que son regard se perdait vers une tombe nouvellement fleurie. De son archet, il faisait pleurer les cordes de son instrument, catharsis parfaite d'une douleur qui paraissait prisonnière de son propre corps. Soudain, le garçon changea de rythme, sa mélodie devenant plus joyeuse, plus légère.
Ses doigts, maintenant, pinçaient les cordes dans un pizzicato magistral. Enfin, il s'arrêta, rangea avec un soin tout particulier son instrument dans son étui, y glissa son archet et ferma la housse de protection. Se levant, il s'approcha à pas mesurés de la tombe puis s'inclina profondément, comme on saluerait une assistance après une pièce de théâtre. De ses doigts délicats, il caressa la pierre froide de la sépulture et s'en alla, sans se retourner.
Et, moi, je restais là. Incapable de faire bouger la moindre once de mon être. Il me fallût trois minutes pour me ressaisir, deux supplémentaires pour graver à jamais ce souvenir dans ma mémoire... Et bien huit minutes pour finalement me rendre compte que moi, Draco Malfoy, le célibataire le plus couru d'Europe, était tombé raide dingue d'un jeune violoncelliste prodige mais inconnu dans un cimetière huppé de l'Ouest londonien ! Encore abasourdi par cette découverte – dérangeante découverte soit dit en passant ! -, je m'approchais de la tombe qui venait d'être quitter pour y lire cette épitaphe :
Lord James Potter, né le 27 mars 1960,
mort le 31 octobre 1981
et son épouse,
Lady Potter, née Evans le 30 janvier 1960,
morte le 31 octobre 1981
LE DERNIER ENNEMI QUI SERA DÉTRUIT, C'EST LA MORT