Annonce: Cette histoire est écrite sur les bases des romans de Johanne K. Rowling. Je jure que je ne gagne rien en publiant cet oeuvre.
Voilà mon premier envoi sur ce site j'espère que cela vous plaira...
Isolé et sans nouvelle
« 23 heures. Dans une heure, j'aurai seize ans. Mais, Qu'est-ce que ça change? Personne n'est là pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Je n'ai pas eu de nouvelle de mon monde, depuis que je suis revenu ici, à Privet Drive. C'est pas la première fois, mais je me sens si seul. Sirius est mort par ma faute, et personne n'est là pour me dire le contraire. Ma dernière réelle famille est partie derrière un voile... Et je fais mon deuil, seul. Peut-être qu'ils m'en veulent d'avoir amené à la mort un innocent. Remus doit me détester... Lui mon deuxième parrain... Pitié, faites qu'il me pardonne. Je m'en veux tellement... »
Harry revoyait le mois de deuil qu'il venait d'endurer, les larmes aux yeux. Durant trente jours, sa tête avait ruminé la tristesse, la colère, la nostalgie et encore bien d'autres émotions. Il avait même penser à mettre fin à ses jours. Mais ça aurait été bien égoïste de sa part. Le monde des sorciers comptait sur lui pour faire disparaître à jamais Lord Voldemort. Alors, il s'était fait la promesse de rester en vie et de faire en sorte que le moins d'innocents possibles comme Sirius ne meurent par sa faute. Car c'était à cause lui si le Mage Noir n'était pas six pieds sous terre, parce qu'il n'était pas encore assez fort. Donc, il suivrait la prophétie de Trelawney et détruirait Tom Jedusor même si s'était au prix de sa vie. De toute façon, personne ne le pleurerait longtemps, peut-être Ron et Hermione, mais ils ne l'avaient pas contacté depuis le début de ces tristes et interminables vacances chez les Dursley. Alors se soucieraient-ils de lui s'il venait à disparaître?
« 23 heures 30. Peut-être que cette année je ne partirai pas avant la fin des vacances d'ici. Peut-être que je vais rester dans cette maudite petite chambre jusqu'à ce que le Poudlard Express m'emmène au Château. Et après? Ron et Mione vont-ils me ré adresser la parole? Sinon, que vais-je devenir? Après tout, je pourrai mieux me concentrer sur ma mission: détruire Voldemort. »
Ces pensées firent couler des larmes sur le visage du Survivant. Il n'avait que survécu, car à ce moment-là, il était seul, isolé et sans nouvelle.
« 23 heure 45. Maudit soit cette prophétie... Si elle n'avait pas existé, je ne serais pas ici. Non, je serais chez moi, avec mes parents, en train de me demander quel cadeau, je recevrais dans quelques heures. Ou encore, en train de prévoir une magnifique fête d'anniv' avec mes parents, mes amis, Remus et mon parrain. Mais, au lieu de ça, je suis un orphelin qui vit chez son horrible tante et sa famille tout aussi horrible, et je pleure la mort de Sirius. Et, en plus, mes amis ne m'adressent plus la parole, enfin ne m'écrivent plus! »
Harry se leva de son lit et libéra Hedwige de sa cage. Il avait écrit à tout le monde, mais sa chouette revenait rien dans ses griffes. Soit elle perdait toutes les lettres, soit ses amis recevaient ses parchemins, mais ne lui répondaient pas. Cette dernière option était la plus horrible aux yeux du Survivant.
Il resta accoudé à la fenêtre, en regardant sa seule compagnie partir dans les cieux. Cette ombre blanche si pure, comme la lune, qui contrastait avec le noir profond de la dernière nuit de Juillet, lui rappelait tous ses rêves qui étaient son seul réconfort. Ces derniers n'étaient pas très précis, mais, Harry rêvait toujours la même scène. Il marchait dans une forêt, peut-être la Forêt Interdite. Il suivait un serpent vert émeraude jusqu'à ce que l'animal disparaisse sous une couche de neige immaculée.
Quelques fois, avant qu'Harry ne se réveille, le serpent ressortait de cette surface blanche pour montrer qu'il était devenu gris. Que voulait dire cet étrange rêve?
« 23 heure 58... Quel ironie... je me sens si seul que je serai heureux d'avoir Malfoy et ses amis Mangemorts avec moi... Il a beau être un Serpentard vicieux et insupportable, Draco est quand même un humain. »
Un courant d'air s'engouffra par la fenêtre et vint agiter la tignasse de cheveux du Survivant, laissant apercevoir sa célèbre cicatrice. Quelques fois, Harry se laissait penser que c'était une caresse de sa défunte mère. Si seulement c'était vrai...
« 30 secondes. Je vais faire le décompte comme il y a cinq ans, peut-être que sa ramènera Hagrid. 10. 9. 8. Harry ferma les yeux. 7. 6. 5. 4. un dernier espoir. 3. 2. 1...
Rien???
Non, pas tout à fait...
Fin du premier chapitre d'un Amour Sans Politique
LovARosA
