Salut les gens! Un petit OS pondu comme ça, dans une période "sombre". :) C'est court Oké mais j'espère que ça vous plaira!
Sinon, si vous voulez savoir, j'ai un autre OS fini que je dois taper, et un début d'un autre OS avec une relation Rachel/House (je sais pas pourquoi d'ailleurs, j'aime pas particulièrement Rachel et ne la voit pas dans la fic, mais bref, vous comprendrez si je la fini un jour.
Bonne lecture!
Elle lui avait dit sois prudent. Comme toujours, il avait acquiescé machinalement, sans torp de conviction, sans trop écouter.
Elle lui avait dit qu'elle n'aimait pas le savoir conduire sa moto dans la nuit noire et pluvieuse. Il avait répliqué dans un élan de virilité stupide que tout irait bien.
Il lui arrivait d'oublier parfois l'heure qu'il était lorsqu'il travaillait tard sur un cas. Il était complètement obsédé par l'étrangeté, la complexité qu'il représentait pour lui. Il lui arrivait aussi de penser, même s'il ne l'aurait jamais avoué, qu'il éradiquait un peu de mal et de douleur à chaque fois au travers des patients qu'il guérissait. Bien sûr, il les malmenait quelque peu, leur ouvrait les yeux un peu brutalement, les forçait au changement. Tout ça pour son but inavouable, l'idéal inaccessible : le bien, le bonheur, la vie.
Cette dernière semaine, il l'avait passée à son bureau, devant son tableau blanc. Au fil des jours, l'échéance se rapprochait, et l'issue ne faisait aucun doute quant au sort du patient. Il avait renvoyé son équipe écœurante de pessimisme chez eux. Lui, Grégory House, ne baissait jamais les bras. Il ne perdait jamais une bataille.
Malheureusement, cette fois-ci, il avait compris trop tard. La solution, qui avait été là, sous ses yeux, depuis le début, il ne l'avait aperçue que trop tard. Au fond, ses efforts, toute cette énergie gaspillée n'avaient servis à rien. Ce soir-là, un patient était mort. Ce soir-là, il avait échoué.
Il avait attrapé ses clés, effacé le tableau blanc, fermé son bureau à clé. Puis il avait appelé Cuddy, la prévenant qu'il rentrait à moto. Il avait besoin de faire une balade, se changer les idées. Quelquefois, on ferait mieux de ne pas avoir d'idées du tout...
Il bruinait dehors, il faisait nuit. Mais ce n'était pas des conditions météorologiques insurmontables. Vite, il avait enfourché sa moto et s'était éloigné de l'hôpital. Pas un chat sur les routes.
Sans s'en rendre compte, il avait accéléré régulièrement. Les arbres sombres défilaient de plus en plus vite jusqu'à ne former qu'un serpent noir et inquiétant. Le vent phares éclairaient faiblement la route.
Et puis, bien sûr, l'accident bête. Le genre de choses qui n'arrivent qu'aux autres, parce qu'on est invincible. Le camion avait surgi à un carrefour, lui coupant la route.
Il n'avait pas eu peur. Il avait entendu un grand bruit, sans savoir d'où il provenait, et il avait été projeté par-dessus sa moto. Il n'avait pas réalisé ce qui lui arrivait. Son vol plané parut durer une éternité.
Puis il s'écrasa contre un panneau de signalisation qui se courba en gémissant.
Il n'avait pas mal. Pas encore. La douleur viendrait. Pour l'instant, il voyait confusément la portière avant du camion s'ouvrir et un homme en surgir, apparemment paniqué. Il songeait surtout à ce qu'il allait bien pouvoir dire à Cuddy et à comment il pourrait éviter de se faire trucider pour la peur qu'il lui avait faite.
L'engourdissement du début le quittait peu-à-peu, remplacé par une douleur sourde. Il baissa les yeux vers le bas de son corps et aperçut du sang qui tachait sa chemise. Il tenta de ne pas céder à la panique. Il échoua, pour la deuxième fois de la journée. Il s'évanouit.
Après tout, tout irait bien.
Une review please?
Pour l'accident (mode je-raconte-ma-vie) je me suis inspirée de la fois où je me suis faite renversée par une voiture parce que j'en avait marre d'attendre pour traverser, bref, le seul truc que j'ai pensé, c'est que mon père allait gueuler. Voilà ^^
A la prochaine !
