J'en venais à me dire : pourquoi ? Ces sentiments étaient si forts, si intenses, je ne pouvais leur échapper. Je le suivais du regard, mon senpai, le mien,

celui qui me réchauffait le cœur. Celui qui me faisait du bien. Ses yeux magnifiques et ses cheveux, éclairés par la douce lumière du jour, m'éblouissaient

plus que tout. Je ne voyais que lui et sa silhouette silencieuse. Il était beau et doux, mon senpai. Il ne souriait pas. Moi oui. Que c'est dur de

rester là, de le regarder comme ça sans rien faire. J'entends le vent chanter et il me demande d'aller lui parler, juste un peu, quelques mots.

Quelques phrases pour lui dire comme il est beau, comme je voudrais être avec lui. Et imaginer sa présence tout près de moi c'est incroyable, presque

inimaginable, mais ça pourrait être vrai. Juste un petit effort, un simple geste, de douces paroles, ce qui suffirait à toucher senpai et à lui faire prendre

conscience de moi. Mon cœur bat, il bat de plus en plus fort. J'ai mal, je ne peux plus le regarder. Il est trop lumineux, trop beau. J'ai chaud, je n'en peux

plus, et j'ai tellement mal. J'en vins alors à me dire : pourquoi ?

Et tout m'a semblé évident. Je t'aime sempai.