Chapitre 1: Une rencontre de haine

Perdu au beau milieu d'une route. Je ne sais même pas combien de temps j'ai marché pour me retrouver ici. Tout ce que je sais c'est que je me suis échappée d'un espèce d'entrepôt vide à l'abandon.

J'ai froid, je ne sais pas qui je suis, je porte un uniforme complètement noir et sombre sans aucune distinction de qui je pourrais être. Qu'est ce que je fais ici. Pourquoi je ne me souviens de rien, suis-je seulement humaine?

Le froid me tiraille, pourtant le soleil frappe fort et fait fondre le verglas et la neige qui borde le chemin. Je lutte pour ne pas tomber, et rester debout, traînant des pieds.

Qu'est ce qui m'arrive. Pourquoi j'ai l'impression de n'être qu'un être vide, une coquille vide qui a besoin d'être complétée. Je sais juste que je dois protéger...C'est ma seule mission. Peut importe si j'ai été oubliée ou abandonnée, j'ai encore un but. Mais lequel, cette horrible impression d'avancer dans un sens qui n'est pas le bon et de finalement faire du surplace.

La lumière que procurait le soleil s'éteint alors peut à peut derrière les nuages alors que je commence seulement à atteindre un petit quartier, maintenant plongé dans le noir. J'ai passée ma journée à marcher et je ne suis pas épuisée. Je suis forcement une machine.

Soudain j'entend des bruits de verres qui explose au sol.

Je m'avance alors vers le bruit espérant, je ne sais pas, un miracle, qu'une personne puisse m'aider.

Quand soudain arrivée au coin de rue je découvre un homme étranglant une femme.

Elle se débat, mets des coups de points, des coups de pieds, griffes l'homme sans doute ivre.

Je m'avance alors vers l'homme et d'un seul coup c'est comme si quelque chose s'était activé en moi, et j'attrape le bras de l'homme qui tenait la jeune femme et lui brise d'une simple torsion.

-Bordel, qu'est ce que tu veux?

Il se débat me pousse. Alors que la femme s'enfuie dans la rue. Il libèrent alors son bras de mon emprise. Il gémit, et mon instinct de destruction se réveille je vais le tuer, mes yeux ne sont que concentré sur lui telle une charognarde observant sa proie.

Je fonce alors sur lui comme une furie. Mais je suis arrêtée par un homme qui venait de sauter du toit pour s'interposer.

Il est grand, plutôt costaud et vêtue de noir, de long cheveux brun lui cachant son visage. Mais je n'ai pas peur et n'hésite pas un instant, il ne me déviera jamais de mon objectif.

Je commence à lui mettre des coups mais par miracle il les évites en un enchaînement parfait. Telle une chorégraphie. C'est impossible. Personne ne peut d'ordinaire me surpasser.

Je bloque alors une de ses attaques par chance et l'entraîne au sol. Je suis obligée de prendre la fuite je ne suis pas de taille.

Je m'enfuie alors en courant prenant les toits comme refuge.

Je me suis blessée bêtement, en escaladant un toit je me suis accrochée la jambe droite à une échelle en métal. Et me voila maintenant recroquevillée sur moi même, allongée sur un toit, fessant un garrot au niveau de mon mollet pour évité l'hémorragie. J'ai mal et j'ai froid. Je ne dois pas m'endormir, ça pourrait m'être fatal. Mais qui suis-je?

La journée n'aura pas été une réussite nous verrons bien demain.

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Le lendemain tôt dans la matinée je suis tirée de ma somnolence par une lourde porte que l'on ouvre à la hâte sur le toit. Un homme en surgit. Il ne m'a pas vue. Il est brun avec des yeux verts, même plutôt charmant. Il porte une chemise violette et un jean délavé.

Je me demande ce qu'il peut bien faire là. Je m'assois alors contre une paroi du toit et l'observe marmonner des propos très étranges.

-Ils ne savent pas qui je suis. Ils ne me prennent pas au sérieux. Pourquoi c'est toujours moi le pire dans l'histoire. Bruce fait ci. Bruce fait ça. Je n'en peux plus. Il faut que ça se termine une bonne fois pour toute. Avec se produit là, le Monstre ne viendra pas et ne pourra pas me sauver cette fois ci.

Miséricorde je le vois se rapprocher du bord s'implantant une seringue. Il vas sauter. Je dois l'arrêter. J'ai mal au mollet mais je dois le faire.

Je me jette alors sur l'homme avec toutes les forces qu'il me reste et viens le plaquer au sol.

-Qui êtes-vous!?

Il est surpris, je le comprend. Mais je devais l'arrêter. Deux vies sauvées en moins de quelques heures, et toujours personne pour m'aider moi.

Soudain à mon grand regret deux hommes font irruptions sur le toit. Et voila...Maintenant je ne peux plus me fondre dans la masse. Je vais être vue comme la sauveuse de cet homme. J'aurais du le laisser tomber.

Soudain mon cœur s'arrête en l'espace de quelques secondes. l'homme à côté du blondinet trop coloré à mes yeux qui venait de faire son entrer sur le toit, était l'homme avec qui je m'étais battue hier. L'homme vêtu de noir avec les cheveux long bruns.

J'ai du mal à respirer j'étouffe, il faut que je parte mais impossible, ma jambe m'en empêche.

Je le vois prendre un grand air d'étonnement et se diriger vers moi pointant son arme sur moi.

-Non arrête elle m'a sauvé!

Arrêta Bruce, en se jetant presque à corps perdu devant moi.

-Allons qu'est ce qui te prend!

S'étonna le blond.

Le Brun toujours me fixant de ses yeux bleus menaçants, son arme pointée avec sans aucune hésitation vers Bruce et moi même.

-Cette fille est intervenue dans une bagarre elle a sauvée une femme, certes, mais a voulue tuer le criminelle.

Sa voix est horriblement sombre et il ne cesse de me fixer. Je ne lui veut rien. Je ne vais tout de même pas lui sauter dessus, vue mon état.

-Et elle ne l'a pas fait! Certainement parce que tu est arrivé à temps.

Protesta le blond.

Je veux m'en aller. Partir loin, très loin de ces trois fous.

-Elle est spécial Cap, elle a un entraînement du même style que le miens si tu vois se que je veux dire.

Il chuchota cela à son ami, mais porté par le vent je pu l'entendre. Que veut-il dire par "du même style que le miens?"

Est-il comme moi? Peut-il m'aider?

La douleur dans ma jambe est cuisante, j'ai mal, la blessure s'est rouverte et saigne plus encore.

-Elle saigne! Il faut l'aider!

Ordonna presque Bruce au deux garçons qui continuaient de se parler à l'écart.

-On l'emmène, on a pas le choix, il faut l'évacuer.

Intervint le blond en revenant vers moi.

-Non, mais ça va pas! On ne connait rien d'elle!

-Crois-moi, elle aurait voulu te contrôler elle l'aurait déjà fait depuis longtemps.

Rétorqua t'il. Mais je ne comprend rien, "le contrôler", "être comme lui". Tout vas trop vite, moi même je ne sais rien de moi.

-Comment tu t'appelle?

Me demanda Bruce en me portant dans ses bras, il est plus fort qu'il n'y paraît.

Mais je ne peux pas lui répondre. Je ne sais pas qui je suis.

-Tu ne veux pas me dire? C'est pas grave, moi c'est Bruce. Et merci encore, de m'avoir aidé à sortir de ma folie.

Me sourit-il.

Je passe alors devant le blond que l'on surnomme apparemment Cap, qui me regarde d'un sourire apaisant. Il n'a pas l'air si vulgaire que ça finalement avec son costume un peu trop coloré, et le brun qui me regarde d'un air interrogateur, toujours sombre, la main sur son arme. Je le déteste déjà, je sent que je ne vais pas tenir longtemps dans la gentillesse en sa présence.

Bruce me descend alors dans les escaliers du bâtiment toujours dans ses bras. Il faut faire vite, ou je me viderai de mon sang.