DISCLAIMER
Malheureusement, les personnages de Pandora Hearts ne m'appartiennent pas (même pas Break T_T), mais Marianne Kutner, elle, sort tout droit de mon imagination farfelue. Tout comme les numéros de téléphone.
NOTE PERSO
Bon, un petit truc comme ça, parceque je m'ennuyait profondément en Arts Plastiques...
Bonjour ! Je m'appelle Marianne Kutner, et je suis psy. Aujourd'hui, comme tous les autres jours, je vais au travail à pied. Bon, c'est dit, je n'ai pas de voiture. Mais je n'en ai pas non plus besoin : le cabinet où je travaille est à deux mètres de chez moi, je n'ai pas d'amis ou de famille à aller voir, je déteste voyager et je mange traiteur. Donc voiture, inutile. Mai bon, vous vous fichez très certainement de ma vie. Par contre, vous allez être intéressés quand vous allez comprendre pourquoi une folle comme moi vous parle.
Aujourd'hui donc, comme tous les autres jours, je vais au travail (à pied). J'arrive, je dis bonjour à la secrétaire de l'accueil et son sourire colgate blancheur me rend la pareille, je prend mes messages, mes nouveaux rendez-vous sur mon petit carnet blanc avec des petits cœurs rouges qui me font étrangement penser à des taches de sang frais, puis je m'enferme dans mon bureau. Non pas pour travailler ou remplir mes papiers, mais pour me préparer mentalement aux fous de la journée. En lisant. Puis au bout d'une heure et demi, j'ouvre la porte et je préviens Miss-Secrétaire-Parfaite que je commence le travail. Il ne faut pas plus de dix minutes pour que le premier patient de la journée arrive.
Tient, un nouveau !
-Bonjour, monsieur.
Mais quest-ce-qu'un gamin fait ici sans ses parents ?
-Bonjour mademoiselle.
Sourire colgate blancheur comme celui de Miss-Secrétaire-Parfaite, avec mode charmeur activé. Je l'observe attentivement. Trop jeune, très peu pour moi. Mais il est adorable, j'aimerai que mon fils soit comme lui, tient. Roh, ça va, je sais très bien que je n'ai pas de fils. On peut toujours rêver…
-Pouvez-vous me dire votre nom, votre âge, et la raison pour laquelle vous êtes venu ici, avant qu'on commence la séance, je vous prie ?
Ses cheveux blonds et ses magnifiques yeux bleus m'éblouissent. Il me regarde, du haut de ses 1m50, et commence d'une vois enjôleuse :
-Oz Bezarius, 25 ans, venu ici… parce que j'avais envie.
Il y a trois trucs qui clochent dans sa phrase… D'abord son âge, parce que 25 ans avec cette taille, cette carrure, et ce mignon petit minois, c'est impossible. Ensuite sa raison, car très peu (vois personne) de gens ne viennent chez le psy que pour voir ce que ça fait, visiter un peu, et repartir. Mais aussi… le fait que cette phrase ne soit pas terminée. Je ne lui ai pourtant demandé que trois choses…
-Numéro de téléphone fixe : 05-67-89-03-35, numéro de portable : 06-28-13-45-59.
Faudrait peut être que je les garde dans un coin de ma tête… Pour dans 15 ou 20 ans… Au pire des cas, si on nous surprend, je peux prétendre que je pensais qu'il avait 25 ans. Non, c'est pas raisonnable, Marianne ! Il est mineur ! Je lui offre mon sourire de psy, réconfortant et chaleureux pour ceux qui n'ont jamais vu de sourires de leur vie et qui ne savent pas que celui-là est un sourire d'occasion. Un sourire catalogue. Un sourire… Non, ne nous emportons pas.
-Merci beaucoup pour ces données supplémentaires, mais vous les aviez déjà données à l'accueil avant cette séance. Si vous voulez bien vous allonger sur le canapé là-bas, nous allons commencer.
Je lui désigne le canapé habituel des psy, il me lance un sourire aguicheur et tente un clin d'œil mais ferme les deux en même temps. Je souris. Il s'installe… dans une position plus que provocante pour la presque-adulte débordant d'hormones que je suis. Je baisse les yeux, évite d'y penser, et le regarde à nouveau avec mon sourire catalogue.
-Nous allons commencer par le véritable problème qui vous a emmené ici. De quoi avez-vous le plus besoin de parler ?
Essentiel pour se faire une idée du moyen de continuer la conversation. Mais bon, il y a parfois des clients indécis qui préfèrent que ce soit nous qui choisissions et alors là on leur sort la traditionnelle case « enfance », qui nous emmène toujours quelque part.
-Et bien… je vais êtres sincère avec vous, je n'ai pas une vie très banale.
Il continue sur sa lancée, je retiens mon souffle. J'dore écouter les histoires des fous !
-Lorsque j'étais enfant, mon père m'a toujours dédaigné. Il disait que je n'étais pas son fils, que je ne méritais pas de vivre. Moi, je n'ai jamais compris pourquoi. Puis je me suis fait un ami, qui est par la suite devenu mon servant. Il s'appelait Gilbert. Moi et ma sœur, on jouait souvent avec lui. Il avait très peur des chats, vous savez. Puis un jour, alors que j'ai eu 15 ans et que je devais passer la cérémonie de maturité, ma vie a basculé. Les Baskervilles, un clan de psychopathes très dangereux, ont tués Gilbert, et m'ont envoyé dans l'Abysse, un endroit étrange où les jouets sont vivants. Je me suis fait attaquer par des poupées, manger par un clown et poursuivre par des peluches. Puis un lapin noir géant aux yeux rouges m'a sauvé la vie, puis s'est transformé en une magnifique jeune fille devant mes yeux. Puis devant un plateau de cookies, nous avons discuté de faire un pacte pour qu'elle puisse retrouver sa puissance d'origine et sa mémoire et que je puisse sortir de l'Abysse pour retourner dans mon monde voir mes amis. Et nous avons réussi. Sauf que je suis revenu sur Terre évanoui, et que c'est trois individus étranges qui m'ont sauvé. J'ai appris par la suite que j'avais passé 10 ans de ma vie dans l'Abysse et que l'une des trois personnes qui m'avaient sauvé était Gilbert, qui n'était en fait pas mort du tout. Les deux autres, c'était Sharon Rainsworth, que j'avais déjà rencontrée à la cérémonie de maturité, une aristocrate à une famille de nobles très puissante, et Xerxes Break, son servant, qui est en fait une personne bizarre, étrange même, un peu tarée sur les bords, qui sait tout mais ne dit rien, qui apparaît de n'importe où et qui arrive à manger plus de sucreries que n'importe quel être humain normal. D'ailleurs, je suis sûr qu'au fond, ce n'est pas un être humain normal... Il ne doit même pas être humain… C'est peut être un vampire… Ou un fantôme… En même temps, d'après mes calculs, il a plus de 100 ans, alors bon…
En disant ces derniers mots, Oz Bezarius avait regardé partout autour de lui, comme si il avait peur qu'on l'entende. Il avait même regardé l'armoire… Un bon moment… J'ai vraiment cru qu'il s'attendait à ce qu'on grand psychopathe en sorte pour le tuer à coups de cannes… Mais, imperturbable, les yeux fixés sur cette maudite armoire qui m'avait volée son attention, il a continué son récit :
-Puis on a décidé qu'il fallait qu'on essaye de trouver les fragments de mémoires d'Alice. Ah, je vous ai pas dit ! La fille-lapin, vous vous souvenez ? Eh bien, elle s'appelle Alice en fait. Et c'est une Chain. Les Chains, c'est des créatures qui viennent de l'Abysse et qui mangent des humains pour se nourrir. Mais Alice est différente. Elle n'a pas besoin d'humains pour vivre, elle a une volonté propre, et même des souvenirs, même si ils sont éparpillés un peu partout. Et depuis, on s'est mit à la recherche de ces fragments de mémoire. On a même rencontré la jumelle maléfique d'Alice, et son chat, puis le monde entier a été attaqué par des Chains. Mais moi, Gilbert, Alice, Sharon et même Break, on a sauvé le monde plein de fois. Bon, maintenant, Gilbert est encore plus dévoué envers moi que lorsqu'on était enfants, Alice est tout le contraire et crie à tort et à travers que je suis son esclave, Sharon n'a pas changée, elle est splendide et distinguée, et Break crache du sang partout tout le temps, on dirait qu'il va mourir.
Je fixe mon patient en attendant qu'il continue, mais il semble avoir terminé. A moi de parler. Depuis le temps que je ne l'ai pas utilisée, ma voix s'est enrouée.
-Quelle histoire ! Hum, hum… Excusez-moi. Bien, vous reviendrez me voir, hein ?
Oz me sourie. Pauvre gamin, fou si jeune.
-Oh oui ! Je vais même vous conseiller à mes amis, tient !
Un peu de pub, ça fait pas de mal, mais j'espère qu'il n'y en a pas trop des comme lui… Quoique si il y en a un de mon âge aussi craquant et intéressant, pourquoi pas…
-Merci beaucoup pour cette séance, je rappellerai pour un nouveau rendez-vous. Vous serez la première au courants de mes aventures et celles de mes amis !
-D'accord, avec plaisir ! A bientôt, monsieur Bezarius.
-Oh, je vous en prie, appelez-moi Oz.
Et il m'embrasse sur la joue. Je fonds, retenez-moi… Je le regarde s'éloigner, dit à Miss-Secrétaire-Parfaite que je suis libres, m'assois à mon bureau, et commence ma nouvelle séance. Pendant tout le temps ou madame Lenn m'a raconté sa vieillesse lente, ennuyeuse et infinissable, je n'ai cessé de penser à Oz Bezarius.
Alors? Je dois aller voir un psy? Mas ils sont plus fous encore que leurs patients!
Bon, alors je fais un chapitre deux ou pas? Moi, en cour, j'ai le temps, mais ça dépend si vous voulez. Pour me le dire, il y a le petit bouton en bas là... Un petit clic, trois petits mots, rien pour vous, du bonheur pour moi. Merci d'avance!
Nenakim.
