Disclamer : Les personnages, bien qu'arrangés à ma sauce, appartiennent à la magnifique, royale, que dis-je céleste ! J.K.R (prosternez-vous s'il vous plaît).
Auteur : La folle et la perverse dans mon cerveau (surchauffé à cause du soleil).
Petit mot de l'auteur : (si le cœur vous en dit)
Bonjour, bonjour !
Comment allez-vous en ce chaud début de mois de juillet ? Moi je reste au frais en mode économie d'énergie x.x.
Alors aujourd'hui, je vous propose un petit OS tout ce qu'il y a de plus modeste, issue d'une crise d'écriture frénétique yaoiste. Je pense qu'on peut le qualifier de PWP, même s'il y a une petite histoire avant (très petite).
/ !\ Pour ceux qui n'aurais pas lu ce qu'il y a au-dessus ou qui, le cas échéant, n'auraient pas compris le sous-entendu, cette histoire est : à caractère pornographique et traitant d'une relation explicite homosexuelle.
POUR CEUX QUI N'ONT PAS LU LE WARNING : HOMOPHOBES ET ÂMES PURES, PARTAIENT TOUT DE SUITE !*
(*Aucune plainte si vous l'êtes ne sera retenue).
Aaaah et j'ai pas relu, la flemme, s'il y a des fautes, excusez-moi s'il vous plaît.
Voilà, sur-ce, bonne/mauvaise lecture ^^.
Harry avançait dans une rue sombre. Seamus, un ami de longue date, lui avait donné rendez-vous par ici, il semblait avoir des problèmes. Alors qu'il avançait toujours, il aperçut son ami adossé au mur d'une ruelle transversale. Elle était tout aussi peu éclairée et lugubre que la précédente, en étant tout de même deux fois plus étroite. Ayant certainement entendu des pas se rapprocher de lui, Seamus se tendit avant de tourner légèrement la tête vers le nouveau venu. Voyant de qui il s'agissait, il poussa un léger soupir de soulagement. Harry s'avança encore plus jusqu'à se retrouver en face de l'irlandais. Il avait l'air désemparé et jamais Harry n'avait vu son ami ainsi. Habituellement c'était toujours le premier à mettre l'ambiance et à rire quelle que soit la situation. En cette soirée-là, Harry savait que Seamus avait de graves problèmes, sûrement encore plus que ce qu'il avait sous-entendu au téléphone.
-Seam', commença doucement Harry, tu vas bien ?
Seamus baissa la tête sans répondre.
-Tu m'as téléphoné, je sais que tu as des ennuis. Sans parler de Dean qui arrête pas de dire qu'il y a un truc qui va pas, que tu t'éloignes de lui et de nous. Harry fit une petite pose. Seam', oublie pas qu'on est ami et ce quoi qu'il puisse se passer je serais là. Si t'as besoin d'aide, hésite pas.
Seamus étouffa un léger sanglot avant de regarder son ami dans les yeux.
-Merci, souffla-t-il. Je suis dans une merde noire, je sais pas comment je vais pouvoir m'en sortir. J'ai voulu en discuter avec Dean, mais j'ai pas osé.
-Pourquoi ? Tu sais qu'il est ton meilleur ami !
-J'ai peur…
-De quoi ? demanda gentiment Harry.
-De son regard…
Harry ne sut quoi répondre.
-J..je me suis mis dans la drogue et… je…j'arrive pas à en sortir.
-C'est pas un problème, on sera là pour toi. Mais, je suis certain qu'il n'y a pas que ça. Si tu veux que je t'aide j'ai besoin de tout savoir. S'il le faut je ne dirais rien aux autres pour cet autre problème, c'est celui-là que tu veux que Dean ne connaisse pas, n'est-ce pas ?
Seamus hocha la tête avant de détourner les yeux et de raconter à Harry le plus gros problème.
-Je doit beaucoup d'argent à un revendeur. Je suis un de ses dealers, mais j'ai touché à la cam et au final ce que j'ai pas utilisé je l'ai perdu. Il le sait pas encore, mais il va être furax. En plus, ça ne pouvait pas plus mal tomber, il y a le big boss ici en ce moment.
La fin était presque inaudible, mais Harry l'a compris et écarquilla les yeux. Son ami commençait à sérieusement pleurer et trembler. Harry se racla la gorge et posa la question fatidique.
-Combien ?
-12…
-12 quoi, demanda Harry, au bord du malaise.
-12.000 $, souffla Seamus.
Harry faillit s'étouffer. C'était la pagaille dans son esprit. Il pensait à toute les portes de sorties, toutes les solutions envisageables. Mais, parmi tous les variables, une lui manquait.
-Quand est-ce que tu vas être obligé d'avertir ton… supérieur de cette histoire.
Seamus détourna encore une fois les yeux.
-Ce soir…
Harry eut un moment d'absence avant de crier.
-QUOI ?
-Et bien, j'ai déjà reculé le moment de rendre l'argent, en prétextant avoir pas tout vendu, mais c'est la date limite. Je peux plus repousser.
-Oh putain, là on est dans la merde. Tu crains Seam'. Crois-moi, une fois que le problème sera réglé, tu toucheras plus une de ces merdes même si ta vie en dépendait.
Ce fut au tour de Seamus d'écarquiller les yeux avant de légèrement sourire.
-Ca veut dire que tu ne m'en veux pas ? demanda-t-il, plein d'espoir.
-T'emballe pas, bien sûr que je t'en veux. Mais tu restes mon ami, quoi qu'il t'arrive je serais toujours là.
Seamus lui sauta dans les bras en pleurant.
-Merci, merci mec. Je te promets, je touche plus à ces trucs. Je te causerai plus de soucis.
-Il y a intérêt, sinon je te frappe. Bon, tout ça ne nous dit pas comment on va faire. J'ai à peine 100$ sur mon compte, t'as quoi toi ?
-Rien.
-Ok, on va pas aller loin. Il va falloir qu'on aille voir ton patron et qu'on négocie. Je vais me porter garant en espérant que cela soit assez. Sans ça, on va devoir mettre tout le monde au courant, même et surtout Dean. Je ne sais pas pourquoi tu as peur de son regard, on va tout faire pour qu'il n'apprenne pas cette partie, mais s'il y a besoin je n'hésiterais pas.
Seamus hocha la tête avant de la poser dans le cou de son ami. Cela faisait quasiment une semaine qu'il était stressé en permanence, une semaine qu'il avait perdu la cam. Il n'avait pas arrêté de chercher une solution sans devoir faire appel à ses amis, il ne voulait pas les embarquer dans cela. Il ne voulait également pas que Dean apprenne qu'il était devenu dealer, il ne voulait pas le perdre. Aujourd'hui était la date butoir et il n'avait toujours rien trouvé. Il avait fait appel à Harry tout en se maudissant de l'emmener dans cette histoire. De ses amis, à part Dean, c'était son plus proche, celui en qui il avait le plus confiance. Au fond de lui, il savait qu'il pourrait compter sur lui et qu'il ne le laisserait pas tomber. Il avait eu raison, même s'il s'en voulait.
-Par contre, je te préviens, t'as intérêt à bosser pour le rembourser même si je t'aiderai. Bon, tu m'emmènes ?
Seamus hocha la tête avant de se diriger vers l'autre sortie de la ruelle. Ils débouchèrent sur une rue beaucoup plus grande et à l'air malfamé. L'odeur était épouvantable, une odeur d'égout, de sueur et bien d'autres choses qu'on ne voulait pas identifier. Dans cette rue évoluaient des personnes toutes plus effroyables les unes que les autres. On aurait dit des zombies, ils semblaient errer sans but. Il y avait des prostituées défraichies, des toxicos en manque, ce qui semblait être des sdf en fin de vie. On aurait dit une réalité alternative où l'espoir n'existait pas. Seamus entraina son ami à travers la rue, évitant les personnes l'encombrant.
-C'est vraiment sinistre, fit remarquer Harry.
-Ca tu peux le dire ! J'aurais certainement fini comme eux d'ailleurs…
-Dans tes rêves, oui ! On serait venu te chercher par la peau du cul s'il l'avait fallu, mais jamais tu n'aurais pourri ici, affirma Harry avec conviction.
Seamus rit, cela faisait longtemps, il avait presque oublié ce côté mère-poule d'Harry.
-Tu passes trop de temps avec Molly ! rit Seamus.
Harry lui tira la langue, d'une façon tout à fait adulte. Après tout ils n'étaient encore qu'étudiants, même si Seamus séchait de plus en plus.
Ils finirent par s'arrêter devant un immeuble comme les autres. Au rez-de-chaussée un bar, ou un club, au-dessus duquel était suspendu un néon indiquant son nom. Seamus inspira avant d'entrer après un dernier coup d'œil à son ami. Seamus salua quelques personnes tandis que les regards convergeaient vers eux, et tout particulièrement vers Harry. Seamus se retourna pour le regarder en comprenant vers qui allaient les regards. En effet son ami était vraiment beau. Il n'y avait jamais fait attention, mais avec ses cheveux noirs indomptables, ses deux émeraudes scintillantes et ses traits fins, il avait de quoi faire se retourner les gens. S'il avait été un peu plus grand, il aurait pu devenir mannequin sans problème. Enfin, ce n'était pas le style d'Harry, il préférait rester au calme et qu'on lui fiche la paix pour qu'il puisse lire tranquillement.
Seamus se retourna à nouveau pour poursuivre la marche à travers le bar. Il ouvrit une petit porte donnant sur un escalier menant à l'étage supérieur. Arrivés en haut un homme montait la garde devant la seule porte présente sur le palier.
-Salut Crabbe, tu nous laisses passer ? Je dois voir Greyback.
Ledit Crabbe grogna avant d'ouvrir la porte et d'aboyer un sonore « Finnigan ».
-Ah, enfin. Laisse-le entrer, approuva une voix rauque et moqueuse.
Harry suivit Seamus dans la pièce. Elle était vraiment grande, plutôt sombre avec un éclairage tamisé. La pièce était composée de canapés et fauteuils ainsi que d'un bureau dans le fond. Des hommes à l'air plus louche les uns que les autres avaient cessé leurs conversations pour se concentrer sur les nouveaux arrivants.
-Mon cher Finnigan, commença doucereusement Greyback, j'espère que tu as l'argent.
-Et bien en fa…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un des hommes le frappa en plein ventre alors qu'Harry sursautait.
-Je crois que tu n'as pas bien compris. Si tu n'as pas l'argent, tu meurs.
Alors que le même homme braquait son arme sur Seamus Harry cria.
-Attendez !
Greyback fit un signe à son homme, l'injectant à suspendre son mouvement.
-Parle mon mignon.
Harry frissonna de désagrément en entendant le ton mielleux de l'homme. Prenant son courage à deux mains, il s'expliqua.
-Je suis venu avec mon ami pour me porter garant de son remboursement. J…je l'aiderais à payer et il trouvera un boulot. Vous n'entendrez plus jamais parler de nous après ça, je vous le promets.
Greyback ricana alors qu'une main se posait sur l'épaule d'Harry.
-Et bien, dis-moi, tu en as du courage, petit, murmura le propriétaire de la main à l'oreille d'Harry.
-Vous en dites quoi, patron ? demanda, goguenard, Greyback.
Harry était statufié, il ne savait plus quoi faire. Il avait peur. Il se mit une claque mentale. Il n'allait pas se laisser faire comme cela, il avait connu pire. Une image de son oncle refit surface, mais il l'ignora. Il délogea la main du « patron » de son épaule avant de se retourner.
-De toute façon c'est soit ça et vous avez l'argent soit vous nous tuez et vous n'avait pas l'argent, déclara-t-il d'un froid.
Il observa l'homme en face de lui et eut du mal à ne pas rougir ni détourner les yeux. Le regard de l'homme en face de lui était d'un noir rougeoyant incandescent. Il le dépassait d'une tête et avait des cheveux aussi sombres que les siens. Son visage était magnifique, on l'aurait cru sculpté par un maître. Harry s'attarda alors sur la bouche de son vis-à-vis qui s'étirait en un sourire moqueur.
-Ils nous doivent combien ? demanda le « patron » tout en continuant à regarder Harry.
-12.000, répondit Greyback.
-Ce n'est pas une petite somme, constata-t-il. Et pourquoi nous devez-vous autant ? demanda-t-il à Harry.
-Et bien…, commença Harry.
-C…ce n'est pas de sa faute, j'ai perdu la marchandise, expliqua Seamus d'une voix tremblante.
-Alors qu'est-ce que fait ce petit agneau avec toi ? l'interrogea-t-il tout en gardant le regard sur le « petit agneau ».
-J..je… c'est un ami, je lui ai demandé de l'aide.
-Intéressant, ronronna-t-il. Bien, on va donc effacer cette dette. Tu es libre, tu n'as plus rien à nous rembourser.
Seamus écarquilla les yeux avant de se relever en vitesse.
-Merci, souffla-t-il en attrapant le bras d'Harry.
-Non, non, répliqua l'homme en rattrapant Harry, toi tu ne me doit plus rien, c'est ton ami qui va payer pour toi.
-Quoi ? s'écrièrent les deux garçons.
Tout le monde se mit à rire.
-Mais ne t'inquiète pas, vu que vous me plaisez, une seule nuit suffira.
-Une nuit, comment ça ? demanda Harry, pas sûr de vouloir connaître la réponse.
De nouveau tout le monde rit.
-Dans mon lit, petit.
-Non ! s'exclama Seamus. Je vais trouver un moyen de vous rendre l'argent ce soir. J'ai d'autres amis.
-Pas la peine, je te l'ai dit tu n'as plus de dette.
-Mais…, voulut-il répliquer.
Avant qu'il ne puisse continuer, on le bâillonna et l'attacha avant de le mettre au sol.
-On libérera ton ami demain matin, si tu m'as satisfait comme il le faut. Sinon tu repartiras seul.
Harry était tétanisé, il avait bien entendu compris la première fois mais, dans son éternel optimisme, avait pensé s'être trompé. Et bien non. Et en plus de ça la vie de son ami dépendait de sa performance. Seamus est condamné, se dit Harry.
-J…je, mais je suis un… homme ? tenta Harry.
L'homme rit de l'intonation de sa voix.
-Il me semble, en effet, que tu sois un homme, répondit-il, moqueur.
-Non ! Ce n'est pas ça que je voulais dire, s'expliqua Harry de tout son courage, nous sommes deux hommes, pourquoi voudriez-vous me mettre dans votre lit, je ne suis pas une femme !
-Ne t'inquiète pas pour ça, je m'occuperai de tout, dit-il avec un sourire qui aurait pu traumatiser Harry alors que les yeux de l'homme étaient définitivement emplis de désir.
-Mais, je ne suis pas gay, j'aime les femmes !
-Je suis sûr que tu vas aimer, je vais m'en assurer.
-Mais…
-Il suffit, tu n'as de toute façon pas le choix. Greyback, tu touche pas au copain du petit, compris ? ordonna-t-il d'un air qui aurait frigorifié des pingouins.
-Comme le désirera le chef, répondit sarcastiquement Greyback.
Le « patron » lança un dernier regard d'avertissement à son subordonné avant d'attraper Harry par le bras et de redescendre au bar. Harry ne pipait pas mot, ne sachant que dire, tous ses arguments parés par l'autre homme. Ils sortirent dans la ruelle, toujours aussi peu accueillante et la traversèrent rapidement pour arriver dans une rue à peu près normale et vide. Là, une voiture attendait, une limousine pour être plus exact. Ils montèrent tous les deux à l'arrière dans un silence tendu. Harry, qui n'aimait pas ce genre de situations, où il était à chaque fois gêné, entama un semblant de conversation.
-Euh…hum, vous vous appelez comment ? interrogea-t-il timidement.
-Tom Riddle, et toi petit ?
-Harry Potter, et arrêtez de m'appeler petit, je n'aime pas ça.
Tom Riddle sourit sur la fin de phrase, un sourire qui disait «puisque tu n'aimes pas ça, je vais le faire ». Harry soupira de lassitude, ce n'était pas comme s'il était habitué ! Là-dessus, il n'y eu plus de parole prononcées et la voiture se stoppa finalement devant un grand hôtel à l'air plus que luxueux et hors de prix. Le chauffeur descendit et ouvrit la porte du côté d'Harry avant que celui-ci n'ait pu entamer un geste. Il sortit de la voiture vite suivit de l'autre homme. Ils pénétrèrent le hall de cet immense hôtel et prirent un ascenseur rutilant. Harry était de moins en moins alèse au fur et à mesure que les étages se succédaient. La tension ne cessait de monter. Il se demandait s'il ne pouvait rien faire pour empêcher ce qui n'allait pas manquer d'arriver. Pas que l'homme soit moche ou repoussant, loin de là, mais c'était un homme.
Il n'avait rien contre les homosexuels, plusieurs de ses meilleurs amis en étant, cependant il ne pensait pas l'être. Il essaya de se convaincre qu'on ne pouvait pas savoir avant d'avoir essayé, mais il avait terriblement peur. Peur de se retrouvé soumis – cela ne pouvait être autrement avec ce Tom Riddle – à un homme, plus fort que lui en plus de cela.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent finalement sur un vaste salon fait de meuble noir et blanc – avec une prédominance du noir – et quelques touches de rouges ci et là. En tournant la tête il se rendit compte qu'il s'agissait en fait d'un vaste loft en apercevant un immense lit rond, pouvant très certainement accueillir une grande famille, drapé de rouge et de noir. Un frisson le parcourut, mais il n'aurait su dire de quoi. Alors qu'il restait figé dans l'entrée, Tom Riddle avança jusqu'à un petit meuble d'où il sortit une bouteille.
-Whisky ?
-Euh… un petit…, répondit finalement Harry, après un petit temps de latence.
L'homme ricana tranquillement avant de lui tendre un verre. Harry alla le rejoindre pour attraper son verre, qu'il vida cul-sec.
-Et bien, tu sembles nerveux ? Appréhenderais-tu ?
-Comment est-ce que je ne pourrais pas être nerveux ? Hein ? Harry commençait doucement, mais sûrement à faire une crise, aidé par l'alcool. Je vais me faire prendre pas un mec que je ne connaissais pas il y a une heure, alors que je ne suis pas gay et que je n'ai jamais… Il s'arrêta comprenant ce qu'il allait dire,… fait ça avant, se rattrapa-t-il.
Mal apparemment car l'autre le dévisagea avec curiosité et surprise.
-Tu n'as jamais rien fait avec qui que ce soit, ni homme ni femme ?
-Ce…ce n'est pas ce que j'ai dit !
-Non, c'est ce que tu allais dire, petit ! Eh bien, un verre de whisky et tu retrouves la parole pour dire des choses plus qu'intéressantes !
Harry s'empourpra et bafouilla quelque chose d'incompréhensible pendant que l'homme se rapprochait de lui. Il passa un de ses bras autour de la taille fine du plus jeune, réduisant encore l'écart entre eux. Harry eut un hoquet de surprise en se retrouvant collé au torse du plus vieux.
-Qu..que ? demanda très intelligiblement Harry.
-Chhh… laisse-toi faire, tu ne regretteras pas, susurra Tom à l'oreille d'Harry, avant de la lui mordiller.
Harry gémit doucement, les idées plus très claires. Le verre, bien que petit, avait été de trop. En temps normal il ne buvait jamais et par conséquent ne tenait pas bien l'alcool. Tom sourit contre son oreille alors qu'il délaissait son verre – qui ne lui avait strictement rien fait – sur un meuble. Il passa alors sa main nouvellement libre sous le tee-shirt du jeune brun pour lui caresser le dos. Il descendit ensuite ses deux mains sur ses fesses, récoltant un nouveau hoquet de surprise, avant de les passer en-dessous pour le soulever. Harry enroula instinctivement ses jambes autour de la taille de Tom, laissant tomber la tête dans son cou.
Tom amena un Harry tout frissonnant sur son lit géant pour l'y allonger.
Harry ne savait pas si c'était à cause du whisky ou de l'autre homme qu'il était parcouru de frissons, mais il se sentait bien ainsi, bien que légèrement fébrile. Lorsque le plus grand brun vint retirer son tee-shirt pour lécher ses deux boutons de chair, il décida que c'était l'autre qui était la cause des frissons. Il ne put, encore une fois, pas retenir ses gémissements quand il commença à mordiller pour l'un et pincer pour l'autre. La légère douleur lui envoyait des frissons qui l'électrisaient, le faisant en demander plus à son tortionnaire.
Il repoussa au loin la pensée qu'il se laissait un peu trop et trop vite faire par un homme qui était prêt à le forcer, il n'en doutait pas. Il y réfléchirait le lendemain à tête reposée, pour le moment tout ce qui comptait était ces doigts et cette langue qui le torturaient avec délice.
-Eh bien, pour quelqu'un qui n'est pas gay, tu sembles apprécier, ronronna Tom.
Harry ne répondit pas, grognant juste. Tom rit et descendit avec ses mains et sa langue plus bas. Il mordillait et suçait la peau, faisant gémir Harry et laissant ainsi des marques de son passage. Il fut rapidement confronté à une barrière de tissu qu'il eut tôt fait d'enlever. Il était trop impatient pour prendre le temps de trop torturer le jeune homme. Aussi une fois que Harry fut nu, il empoigna avec force sa verge déjà au excitée. Il sourit à cette vue et commença des vas et vient dessus. Harry rejeta la tête en arrière et cria presque de plaisir sous la main experte. Il tourna ses orbes verts dans celles rougeâtres de Tom. Tom semblait satisfait de la vue et son regard démontrait tout son désir. Harry pris sur lui pour se relever, la main de Tom toujours sur sa verge, et tenta laborieusement de le dévêtir. Il finit par réussir à enlever tous les boutons de sa chemise noire et l'enleva. Il s'attaqua ensuite à sa ceinture tandis que Tom arrêtez tout mouvement sur la colonne de chair de l'autre.
Harry gémis de frustration en lançant un regard mordant à Tom qui se contenta de sourire.
-C'est pour que tu arrives mieux à te concentrer sur ta tâche, Harry, ronronna-t-il.
L'autre continua à faire la moue tout en défaisant la ceinture et le pantalon du plus grand. Il se retrouva nez-à-nez avec le boxer de Tom, déformé par son excitation. Doucement, comme s'il avait peur de ce qu'il allait voir, il descendit le boxer pour finalement se retrouver en face d'une verge fièrement dressée et d'une bonne envergure. Harry constata que celle-ci était d'ailleurs plus grosse que la sienne – trop grosse. Il se demandait comment elle pourrait passer dans son postérieur et avait la certitude que cela lui allait lui faire mal. Il sentit une main large se poser à l'arrière de son crâne et le rapprocher de la colonne de chair. Il ferma la bouche et détourna la tête.
-Harry… avertit Tom.
-J… je n'ai pas envie. Et puis je ne sais pas comment faire !
Tom soupira avant de s'assoir à côté d'Harry sur le lit.
-Met-toi entre mes jambes pour commencer.
Harry hésita puis finit par s'exécuter.
-Bien, après tu la lèche entièrement et quand tu te sens près tu la mets autant que tu peux dans ta bouche en recouvrant le reste avec ta main. Compris ?
Harry hocha la tête. Il se rapprocha de l'excitation tendue avant de légèrement lécher le bout. Décidant que le goût ne lui déplaisait pas trop, il commença à la lécher comme une glace sur toute sa longueur. En entendant un gémissement il releva les yeux tout en continuant sa tâche. La vue du visage de Tom crispé de plaisir lui plut énormément. Il revint alors au bout de la verge, ses yeux toujours encrés dans ceux de Tom, et engloutit le gland, faisant presque crier le plus âgé. Fort de sa réussite, il s'avança sur la verge pour la glisser autant qu'il pouvait. Elle tapa rapidement sa glotte et il dut réprimer son haut-le-cœur. Pensant à ce qu'il pourrait lui faire plaisir s'il était à la place de Tom, il fit glisser sa langue et essaya de ne pas mordre le pénis de Tom. Il se recula et une main vint s'enfouir dans ses cheveux pour le retenir. Harry ne bougeât plus alors que l'autre faisait pénétrer plus profondément son sexe avec de légers coups de hanche. Harry se laissa faire, se délectant des bruits et expressions du propriétaire de la verge.
Tom finit par se sortir de la bouche accueillante et faire remonter Harry sur ses genoux. Harry se retrouva donc assit à califourchon la tête au creux du cou de l'autre brun.
-Branle-toi pendant que je te prépare, ordonna-t-il.
Harry obéit alors que Tom se penchait légèrement pour sortir un flacon de lubrifiant de la poche de son pantalon. Il en étala sur trois de ses doigts avant de les diriger vers l'anneau de chair d'Harry. Celui-ci sursauta en sentant un doigt froid et humide essayer de le pénétrer. Il finit par entrer entièrement, le dérangeant mais ne lui faisant pas vraiment mal. Tom fit entrer et sortir doucement son doigt pour l'habituer avant d'en ajouter un deuxième. Il eut plus de mal à le faire entrer, mais procéda comme le premier pour l'habituer. Malgré une légère sensation de tiraillement plutôt désagréable Harry frissonnait toujours de plaisir. C'était sûrement dû à sa main qui s'occupait rigoureusement de lui. Tom commença à faire des mouvements de ciseaux, provoquant une légère grimace sur le visage d'Harry. Il finit par enfoncer un troisième doigt qui tirailla encore un peu plus Harry. Tom les bougea doucement, mais de plus en plus profondément. Il trouva enfin la boule de nerf qui changeait tout : la prostate. A peine l'eut-il touchée qu'Harry poussait un profond gémissement et initiait lui-même un mouvement de haut en bas pour chevaucher les doigts du plus vieux.
Tom sourit encore plus et les retira rapidement, frustrant son jeune amant. Il versa du lubrifiant sur sa verge plus tendue que jamais et l'étala doucement tandis qu'Harry l'observait avec envie. Il finit par se pencher vers le plus grand pour poser ses lèvres sur les siennes. Il entama un long baiser ardent. Tom souleva Harry pour que celui-ci s'empale sur son membre. Harry descendit doucement alors que la douleur l'assaillait. La verge de Tom était beaucoup plus grosse que les trois petits doigts qu'il avait utilisés pour le préparer. Il s'assit finalement sur Tom, son membre entièrement entouré par les chairs du jeune brun. Il ne bougea pas pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'Harry initie timidement un premier mouvement. Tom le laissa faire l'aidant en soutenant son fessier. Petit à petit Harry le chevaucha plus vite, mais sans arriver à toucher sa prostate.
Tom prit alors les choses en main et se retira d'Harry avant de le faire se positionner à quatre pattes sur le lit.
-Je vais bien m'occuper de toi, tu vas voir Harry, susurra Tom à l'oreille d'Harry.
Tout en disant cela il s'était enfoncé d'un coup jusqu'à la garde dans les chairs du petit brun. Celui-ci poussa un long gémissement, à mi-chemin entre plaisir et douleur. Tom roula des hanches et trouva rapidement la boule de nerf recherchée. Harry poussa un « Oui » lascif qui ne laissait pas de place au doute quant à son plaisir. Ses coups de butoirs se firent de plus en plus violents jusqu'à ce que Harry soit fauché par la jouissance, souillant les draps sous lui. Quelques coups supplémentaires suffirent à Tom pour suivre son amant, enfoui au fond de celui-ci. Il laissa échapper un râle de contentement avant de s'effondrer sur Harry, sans pour autant l'écraser. Harry ne bougeait plus, savourant encore son premier vrai orgasme – les séances de travaux manuels individuels n'égalant pas le plaisir qu'il avait eu ce soir-là.
Tom se releva doucement, soulevant Harry avec lui, pour se mettre au chaud sous les draps. Une fois la mission accomplie, il prit un Harry presque endormi dans ses bras.
Harry papillonna des yeux, une douce lumière venant réchauffer son visage. Puis il sentit des lèvres se promener sur son corps jusqu'à sa toison brune pour finalement englober son membre. Il gémit doucement, pas encore tout à fait réveillé. Ce fut lorsque l'autre mordilla son gland qu'il se décida à ouvrir les yeux pour tomber dans deux onyx aux reflets rouges. Harry écarquilla les yeux pour avant que la compréhension le frappe. L'homme qui était présentement entrain de lui faire une fellation – exquise, au passage – était celui qui lui avait pris sa virginité en utilisant le chantage. C'était également celui qui lui avait fait connaître le 7ème ciel. Et enfin, l'auteur de ses courbatures et de cette douleur entre les reins…
-Bonjour Harry, ronronna Tom en délaissant le membre éveillé.
-Euh… Salut…, hésita Harry.
-J'ai appelé Greyback ce matin, ton ami a été reconduit chez lui. Il va bien.
Harry sourit et hocha la tête.
-Merci.
-C'est bien normal, après cette nuit fantastique…
Il embrassa le gland de la verge en face de lui avant de laisser trainer sa langue de plus en plus bas pour venir titiller l'anneau de chair entouré de traves blanches. A cette constatation Tom, fier de lui, avant de le pénétrer de sa langue. Harry gémit tout en mettant ses deux mains dans les cheveux de Tom. Un doigt, puis deux et trois rejoignirent la langue faisant soupirer Harry d'extase. N'en pouvant plus Tom sortit ses doigts et sa langue pour s'enfoncer en une seule fois entièrement dans le fourreau de chair du plus jeune. Il grimaça légèrement, mais cela fut vite oublié lorsque Tom toucha sa prostate. Alors qu'il s'enfonçait plus vite il fut poussé sur le côté avant qu'Harry ne s'asseye sur sa colonne de chair. Ils gémirent en chœur et Harry se déhancha provoquant du plaisir chez les deux hommes. Il s'allongea sur son amant pour l'embrasser avec fougue et Tom lui attrapa les hanches pour lui-même donner des coups de butoirs à Harry. Ils attinrent la jouissance rapidement et celle-ci fut encore plus foudroyant que le première.
Harry s'avachit sur Tom, essoufflé. Ce dernier l'entoura de ses bras, toujours enfouit profondément en lui. Harry se rendormit sur Tom qui lui caressa machinalement le dos d'une façon tendre.
Lorsqu'il émergea de nouveau, il était seul sur le lit. Il s'étira, grimaçant sous la douleur entre ses reins. Il se leva en regardant autour de lui pour récupérer ses affaires. C'est à ce moment-là que Tom choisit de sortir de la salle-de-bain, simplement vêtu d'une serviette autour des hanches.
-Tu as finalement décidé de te réveiller ? se moqua Tom.
-Euh…oui, souffla Harry.
-Pas besoin d'un timide, Harry, sinon tu n'as pas fini de rougir !
Harry fronça les sourcils, pas sûr de tout comprendre.
-Tu crois peut-être que je vais te laisser me glisser entre les doigts ? Je te laisserais pas partir ainsi.
-Mais ! Nou… je ne sors pas avec toi, et puis nous sommes deux hommes, et pui…
-Pas la peine d'argumenter alors que tu en as tout autant envie que moi.
Harry détourna la tête en rougissant.
-Bien, puisque tout est au point rhabille toi on va déjeuner. Ton ami est aussi invité pour que tu voies qu'il va bien.
Harry hocha la tête en souriant légèrement.
Eh bien voilà, ce fut court mais intense ! Au plaisir de lire vos commentaires (s'il y en a…).
En espérant que cette petite histoire vous ait plu.
