Bonjour, Bonsoir !
Soyons clairs, j'adore Once Upon A Time et je suis une grande fan du couple Emma-Hook ^^ J'ai déjà lu des fanfictions sur eux et j'ai décidé de me mettre à écrire la mienne !
Voici donc le premier chapitre, j'espère sincèrement que ça vous plaira (désolée pour les potentiels fautes d'orthographe :x ) mais de toute façon, on se retrouve en bas !
Bonne lecture !
Chapitre Premier : révélations
Une nouvelle boulette de papier atterrie dans ma corbeille. Encore un commencement raté du nouveau livre que je tentais d'écrire. Je décidais de me changer les idées, pour cela une seule solution : danser. J'attrapais baladeur et écouteurs, la musique résonnât dans mes oreilles. Ce sentiment que je ressentais en enchainant les pas, c'était comme si j'étais ailleurs. Je me prenais même parfois à m'imaginer sur une scène, dans un grand opéra, ou alors au milieu d'un combat où chacun de mes membres devenait une arme. Et puis le rêve prît fin. L'heure d'aller en cours. J'attrapais mon sac, replaçais une mèche folle et sortît de ma chambre. L'arrêt de bus n'était qu'à quelques minutes à pied, mais en partant en avance je pouvais passer par la forêt. La calme des bois encore humide, le craquement des feuilles mortes, un nouveau lieu pour exécuter une de mes chorégraphies improvisées, loin des regards indiscrets. Je sautais, je tournais, rien ne semblait pouvoir m'arrêter. Quelques mètres avant l'orée du petit bois, je reprenais la marche normale que monsieur tout le monde adoptait pour faire ce genre de trajet. Le bus ne tarda pas à arriver. Le reste de la journée s'enchaina. Une journée banale. Comme hier et sûrement la même que demain. Je rentrais chez moi en même temps que la nuit tombait en ce mois de décembre. Devoirs, repas, et au lit. Rien d'inhabituel.
C'est au lycée, le lendemain, que quelque chose, ou plutôt quelqu'un, vint changer cette petite routine confortable. Il se présenta sous le nom de Killian. J'arrêtais vite d'écouter l'interrogatoire que lui fit subir notre professeur pour reprendre mon dessin. Quand le nouvel arrivant fut enfin autorisé à aller s'assoir, le cours reprit. Il passa devant moi. Il jeta un coup d'œil à mon « œuvre », avant de prendre place à côté de moi. Je le regardais avec étonnement, il me sourit. Cela se voyait bien qu'il était nouveau. Je fus d'autant plus étonné lorsqu'il me glissa en chuchotant « très joli ton dessin ».
Ce soir-là, je ne passais pas par la forêt pour rentrer, trop occupée à penser à ce nouvel élève. Je n'avais pas l'habitude de parler avec les autres, et ils me rendaient la pareil. Je me débrouillais mieux toute seule de toute façon. Mais ce garçon m'intriguait.
Les jours passèrent et les semaines aussi. Je ne lui reparlais pas et il ne me reparla pas. Je ne peux dire si cela me manquait ou non. Car même s'il ne m'avait adressé que quatre mots, le fait que quelqu'un me porte de l'attention m'avais touchée et même rassurée. Ce garçon avait quelque chose de plus que tous les autres de ce lycée : il m'inspirait confiance. Et j'avais envie de le connaître. C'est au cours d'une de mes danses improvisées dans la forêt que je l'avais admis.
- Jolie.
Je me retournais d'un coup. Il n'était censé n'y avoir personne dans cette forêt à cette heure si ! Mais il était là.
- De quoi ? Je lui demande, jouant l'idiote.
- C'est une question piège, il y a deux réponses possibles : ta danse ou toi. Ou simplement les deux.
- Haha, fis-je en un rire forcé, très drôle, je me marre.
- Non mais vraiment ! Ta danse était … impressionnante.
Cette fois je ne sus quoi répondre. Je le fixais juste, tentant de savoir s'il était sincère ou non. Il me défigurait aussi et me fit ce même sourire que le premier jour.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Pas la peine d'être aussi agressive, un simple « merci » aurait suffi, tu sais, Emma.
Je me rapprochais un peu plus de lui avec un air d'abord surpris puis agressif sur le visage.
- Comment connais-tu mon nom ?
- Je suis vexé là, rigola-t-il, nous sommes dans la même classe ! Et d'ailleurs nous allons rater le bus si nous restons là. Si nous continuions cette discussion en chemin ?
Je le regardais, éberluée. Il s'était, lui aussi, rapproché de moi et nos souffles se mêlaient. Je ne savais pas quoi faire d'autre que de fixer ces yeux plus bleus que l'océan. Il finit par se détourner et reprendre le chemin. Je restais plantée là, le cœur battant la chamade. « Que m'arrive-t-il ? » pensais-je. Reprenant mes esprits, je me rappelais le bus et prit la suite de ce mystérieux garçon dans la forêt.
Quand j'arrivais à l'arrêt, lui aussi était là. Seul et à l'écart des autres, comme je le faisais constamment. Je montais dans le bus dès qu'il s'arrêta et m'assis sur une banquette libre. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque quelqu'un s'assit sur le siège à côté de moi. Je tournais la tête vers lui :
- Toi ? je m'exclamais plus fort que je ne le voulais réellement.
- J'ai un prénom tu sais, rétorqua-t-il avec un large sourire
- Killian.
- Tu t'en rappelle ! Je suis flatté.
- Et bien tant mieux pour toi, mais ne pourrais-tu pas être flatté sur un autre siège ?
- Et pourquoi cela ? Tu attends quelqu'un ?
- Non.
- Alors cette place est libre.
- Ce qui ne veut pas dire que tu peux la prendre !
- Ne t'énerve pas, voyons.
- Alors pars.
- Je suis très bien ici.
- Alors c'est moi qui partirais
Sur ces mots, je me levais et, attrapant mon sac, tentais de passer par-dessus les jambes de l'intrus. Manque de chance pour moi, le bus redémarra à ce moment précis, ce qui me fit chuter. Atterrissant à califourchon sur le jeune homme, je me senti rougir. Je m'extirpais le plus vite possible de cette situation embarrassante pour me rassoir sur mon siège. Le sourire victorieux du jeune homme m'exaspéra encore plus que je ne l'étais déjà. Je tentais d'oublier cet « incident » mais lui me dévisageait.
- Quoi ? lui demandais-je brusquement
- Rien rien. J'essaie de comprendre.
- Quoi ?
- Toi.
- Moi ?
- Pourquoi une jeune fille comme toi est aussi solitaire ?
- Je le débrouille mieux seule. C'est tout.
- Et pourquoi es-tu aussi méfiante ?
- Je ne suis pas méfiante, je ne te connais pas, c'est différent.
- Tu te méfie de moi, quelle qu'en soit ta raison.
J'aurais donné beaucoup de choses pour trouver quelque chose à lui réponde, mais ma bouche resta ouverte sans qu'aucun son ne daigne en sortir.
- Regarde, moi je te fais confiance alors que je ne te connais pas tant que ça. En tous cas, pas plus que tu ne me connais, continua-t-il.
- Comment ça « tu me fais confiance » ? Je n'ai pas vu de geste qui le montre réellement.
- Ais-je donc besoin de tout te prouver ?
- Tu l'as dit : je suis méfiante, je ne te fais pas confiance.
- C'est vrai.
Un lourd silence suivit ces mots. Je tournais la tête et regardais par la fenêtre le paysage défiler.
- Si tu viens avec moi après les cours, je te le prouverais.
- De quoi ? Que tu as confiance en moi ? A quoi ça te servirait de faire ça ?
- La seule réponse que j'obtenue fut un sourire puis il se leva et alla s'assoir de l'autre côté de l'allée centrale du véhicule.
J'avais clairement du mal à cerner ce garçon, mais il m'intriguait. Et malgré la difficulté évidente que j'avais à accorder ma confiance, je voulais en savoir plus sur lui.
Je passais la journée à réfléchir, perdue dans mes pensées. Quand l'heure de rentrer fut arrivée, j'étais toujours aussi peu sûre de ce que je devais faire. Killian était déjà assis dans le bus quand j'y montais, regardant pensivement par la vitre. Je pris mon courage à deux mains et m'installa l'air de rien sur le siège devant lui. Je posais mon sac à côté de moi et me retournais pour lui faire face. Nous nous regardons pendant quelques secondes avant que je ne rompe le silence :
- C'est d'accord.
Il n'eut besoin de rien d'autre pour savoir de quoi je parlais mais à la descente du bus, il passa devant moi, m'ignorant royalement. Il marcha ainsi jusqu'à la forêt où j'avais pour habitude de danser. Sans un mot. Je le suivis et quand nous fûmes loin des regards, je lui attrapais le bras et l'obligeât à me regarder.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Il ne parla pas plus après que je lui ai posé cette question, mais, à ma plus grande surprise, il se mit à danser. Je le regardais exécuter des figures de break dance, toutes plus complexes les unes que les autres. Il finit par se retrouver à quelques centimètres de moi, ses yeux dans les miens. Il attrapa ma main et me fit tourner sur moi-même. Puis sans comprendre ce qu'il m'arrivait, je me joignis à lui pour un duo improvisé, sans musique ni mot. Nos deux styles se mélangèrent pour en créer un nouveau, enchainement de pas imprévus. A la fin de ce pur moment de bonheur, nous nous retrouvâmes de nouveau face à face. Il posa sa main sur ma joue et la caressa de son pouce. J'étais aussi essoufflée que lui, mais je me sentais bien.
- En quoi cela prouve que tu as confiance en moi ? murmurais-je avec un sourire malicieux.
- Tu as confiance en moi ?
J'hésitais à lui répondre. Je fixais ces yeux, sans pouvoir m'en défaire.
Avais-je confiance en lui ? En voilà une bonne question. Je ne le connaissais que depuis peu, mais mon corps entier semblait me dire que je n'avais rien à craindre de lui, que je ne risquais rien. Et malgré cela je doutais. Ce n'étais pas dans ma nature de laisser tomber le masque. Et comme un écho à mes pensées il reprit :
- Tu peux laisser tomber ton armure avec moi, Emma. Je ne te veux pas de mal.
- Pourquoi ai-je l'impression que tu me connais autant ? Alors que cela ne fait que quelques semaines que je t'ai rencontré ?
- Parce que cela fait des années que je te cherche, et pour te trouver enfin, il m'a fallu faire des recherches sur toi.
- Attends, quoi ?! Des années que tu me cherches ? Mais pourquoi tu voudrais me trouver ? Je ne suis rien !
- Tu te trompes, tu es bien plus que tu ne pourrais l'imaginer pour nous.
- Nous ? Mais qui es-tu ?
Je fis un pas en arrière. Il en fit un en avant et souleva sa manche pour me dévoiler un tatouage : une rose noire sur son épaule, dont les branches épineuses s'enroulaient sur son bras jusqu'au poignet.
- Je faisais partie d'un groupe et nous avons une mission simple : tuer le Sauveur.
- Qui est-ce ? Qui est ce « Sauveur» ?
- Tout ce que je sais, c'est qu'il porte un tatouage dans le dos.
- Comme ta rose ?
- Non, il… elle porte un phœnix.
Je me figeais sur place. Ce n'étais pas possible, cela ne pouvait être vrai.
- Et, tu l'as trouvée ? me forçais-je à articuler
- Tu le sais très bien.
Je l'incitais silencieusement à continuer, même si je n'avais aucune envie d'entendre sa réponse.
- Oui, Emma, c'est toi.
Bon... Le suspens fait parti du jeux ^^ Mais comme j'ai de l'avance j'essaierais de publier le prochain assez vite !
Bye !
