Une vengeance mémorable.
Titre : Une vengeance mémorable.
Auteur : Azalea.
Origine : Tekken.
Genre : Dramatique.
Couple : Hwoarang/Jin.
Disclamer : Je ne fais qu'emprunter les personnages... Snif !
Résumé : Un grand tournoi s'annonce à Tokyo, Hwoarang sans moyens, décide de s'y inscrire. Malheureusement pour lui, il n'en sortira pas indemne.
Chapitre I.
Hwoarang
Le grand jour était enfin arrivé. Aujourd'hui, le tournoi venait d'ouvrir ses portes et je n'avais nul autre choix que d'y participer et de le gagner si je voulais survivre.
Flash back
Les lampadaires éclairaient la rue déserte où je marchais anxieusement. Ne parvenant pas à trouver un endroit où passer la nuit après que mon entraîneur m'ait mis à la porte de chez lui, je me promenais en ville dans l'espoir de trouver quelque chose. En vain !
Je décidais donc de rejoindre le centre ville. Là-bas, tout y était magnifiquement éclairé ; De multiples vitrines proposaient les meilleurs échantillons de leur vente, d'une qualité injugeable. Toutes les vitres de ces magasins laissaient également voir une quantité surprenante d'affiches concernant le théâtre, les nouvelles sorties au cinéma ou encore de multiples produits sortis... Juste de la publicité !
Cependant, il y en eut une qui attira plus particulièrement mon attention. La photo d'une personne que je ne connaissais que trop bien y était centrée et, en-dessous, s'inscrivait en grandes lettres :
GRAND TOURNOI DES ARTS MARTIAUX DE TOKYO.
Un tournoi ? Je devais bien avouer, l'idée d'avoir peut-être l'occasion de battre mon rival de toujours était tentante. Mais serais-je au point d'ici là sans entraîneur ?
Néanmoins, la récompense donnée au gagnant se révélait d'une aide précieuse à ma survie et même si mes chances de triompher semblaient réduites brusquement, je m'inscris bien vite.
Fin du flash back.
Le premier combat allait commencer. Il devait m'opposer à Bryan, un ancien soldat. Je devais bien avouer que je redoutais la puissance de ses coups.
Le face à face débuta... mal pour moi.
Un coup de poing s'abattit avec une extraordinaire puissance sur mon nez. La douleur éveilla tous mes sens et les larmes me piquèrent les yeux sous l'effet de celle-ci. Cependant, je me relevais immédiatement, décidé à le vaincre.
En conséquent, je l'attrapais par le poignet et lui craquais la nuque d'un simple mouvement du pied. Il m'en fallut alors peu pour parvenir à le mettre K.O.
Après quoi, s'en suivit plusieurs adversaires au fil des jours comme Eddy, le King, Gun Jack, Yoshimitsu ou encore Paul. Certains furent difficiles à battre, mais j'y parvins tout de même et me retrouvais ainsi en quart de finale. Tout d'abord contre Julia et ensuite contre Lei qui manqua de m'éliminer de la compétition.
Quant à la demi-finale, elle n'aurait lieu que le lendemain. Celle-ci ne se déroulerait qu'en un seul match décisif pour atteindre la finale. Je me demandais déjà à qui elle m'opposerait.
Néanmoins, il ne me fallut pas attendre longtemps avant de le savoir ; Une personne, sûrement un concurrent dont je ne parvenais pas à distinguer le visage au loin, s'avança vers moi. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques mètres, je le reconnu. Il s'agissait de Heihachi.
- Ecoute-moi bien, petit. Je ferai tout pour que tu perdes. Si jamais tu t'avises de sortir vainqueur de ce tournoi, je m'occuperai personnellement de ton cas et ce en-dehors d'ici ! Est-ce clair ? S'exclama-t-il.
Mais pour qui se prenait-il à me menacer de la sorte ? Il ne savait pas qui j'étais et il pouvait toujours rêver pour que je me retire de la compétition.
- Votre chantage ne tient pas, Heihachi, rétorquais-je. Je me battrai de toutes mes forces !
- Jeune inconscient ! Tu te condamnes à une mort certaine !
- Tant pis ! Je ne suis pas un lâche.
- Comme tu voudras, mais je t'aurais prévenu ! Acheva-t-il avant de tourner les talons.
N'en revenant pas, je restais un moment sans bouger, incapable de prononcer le moindre mot. Cet homme me redoutait-il pour ainsi me menacer ? Quoiqu'il en soit, je retournais vers l'hôtel réservé aux participants. La chambre dans laquelle je logeais était d'une simplicité aberrante. A croire que tout se voulait de me gâcher la vie. Le comble, ma tenue de combat était celle que je portais lors du dernier tournoi, je devais vraiment avoir l'air minable. Cependant, malgré ces quelques inconvénients, je ne me privais en rien de commander un plateau repas qui, une fois arrivé, fut vite englouti. Je mourrais de faim.
Cela fait, je remarquais que l'heure étant très avancée, il valait peut-être mieux que je me couche. Demain serait une dure journée.
Le lendemain, je me réveillais légèrement anxieux à l'idée de devoir affronter cet affreux Heihachi. Mais le pire était que la famille Kazama serait au grand complet pour assister au match.
Par contre, lorsque j'arrivais au stade, je m'aperçu de suite que l'enthousiasme du public quant au prochain combat qui s'annonçait était impatience terrible. Ils attendaient tous la demi-finale avec curiosité pour savoir qui serait le finaliste contre Jin, mon rival de toujours.
Mon adversaire, Heihachi, arriva enfin et se tenait dès lors devant moi de son imposante carrure. Il semblait prêt à passer à l'action.
Le combat fut alors lancé, j'eu à peine le temps de m'y préparer, que Heihachi se lança sur moi, me faisant trébucher et me submergeant par la même occasion de coups de poings.
Néanmoins, je n'avais pas l'intention de renoncer si tôt, je me précipitais donc à mon tour et le frappais à ma façon grâce à ma technique de coups de pieds. Celui-ci ne s'y attendant pas, il se retrouva bien vite au sol. Mais se releva également trop rapidement à mon goût. Ainsi, le combat continua sur cette lancée et bientôt, je me rendis compte qu'il prenait l'avantage.
Cependant, je sentais aussi que la confrontation touchait à sa fin. Je ne sais pourquoi, mais un espoir de voir la victoire se rapprocher naquit en moi.
Effectivement, je me mis brusquement à courir vers lui jusqu'à ce qu'il se rende compte de ma tactique. Je ne le laissais pas faire pour autant et le coup fatal partit. Trois coups de pieds en l'air, un peu de sang et je l'achevais directement sur le tapis. Après ça, il ne put pas immédiatement se relever. En conséquent, je fus déclarer vainqueur.
Quelle ne fut pas ensuite la haine de Heihachi en s'apercevant qu'il s'était si rapidement fait battre. Mine de rien, il vieillissait le grand-père ! Sa colère était à son comble.
Pour preuve, il se releva et s'approche de moi. Il se pencha finalement vers moi pour me murmurer quelques paroles.
- Je ne te laisserai jamais gagner ce tournoi, dit-il. Je te le ferai payer, crois-moi.
Sur ce, je lui tournais le dos et rejoignis directement les vestiaires, rajustant ma veste qui avait glissée sur mes épaules. Je sentis alors brusquement un regard se poser sur moi, mais n'y prêtais pas plus attention. Quand je repensais aux paroles de vengeance de ce cher Heihachi, un rire nerveux me vint. Comment certaines personnes ne pouvaient-elles pas accepter la défaite et en faire tout un plat ? C'était tout bonnement lamentable.
Ce n'était pas tout ça, mais je savais qu'il me faudrait attendre un long moment avant de savoir si les juges avaient fini de fixer la date et l'heure de la finale.
En attendant, une bonne douche me ferait le plus grand bien. C'est ainsi que je me retrouvais quelques instants plus tard dans la pièce qui m'avait été attribué comme vestiaire. Miraculeusement, celle-ci ne ressemblait en rien à ma chambre d'hôtel.
Je me déshabillais donc pour ensuite me retrouver sous le jet d'eau brûlant.
Cette sensation de chaleur sur ma peau me procura un bien être extrême à travers tout mon corps. Jamais une douche ne m'avait procurée autant de plaisir.
Malheureusement, ce ne fut que de courte durée lorsque j'entendis une porte s'ouvrir. Je m'empressais de fermer les robinets et entourais ma taille d'une serviette.
- Qui est là ? Demandais-je.
Mais personne ne répondit.
De ce fait, je sortis de la douche sans me douter de la mauvaise surprise qui m'attendait ; Heihachi se trouvait dans la pièce.
- Tu sembles surpris, Hwoarang. Commença-t-il.
- Que faites-vous ici ? Sortez immédiatement !
Ce dernier sembla, en guise de réponse, observer l'endroit du regard avant de reprendre de nouveau la parole.
- Je constate et je suis étonné de voir l'état de ces vestiaires. Quel luxe pour un voyou comme toi !
- Taisez-vous ! A moins que vous ne teniez à ce qu'on remette ça maintenant ? Je vous ai battu une fois, pourquoi pas deux ? M'exclamais-je.
- C'est justement à ce sujet que je viens te parler. Si je suis ici, c'est pour me venger beaucoup plus tôt que tu ne l'aurais prévu. Mais je dois bien avouer que j'aurais fait cela même si j'avais gagné.
- Faire quoi ? Questionnais, ne comprenant plus rien à ce qu'il racontait.
- Vous tous, entrez ! S'écria-t-il en se retournant.
Je vis alors plusieurs personnes entrer. Parmi celles-ci, je reconnu notamment Yoshimitsu, Paul et le King. Avec eux, quelques hommes aux ordres de Heihachi.
A partir de là, tout se passa très vite ; Les hommes de Heihachi s'élancèrent vers moi et me plaquèrent contre le mur sans que puisse réagir, ils étaient trop nombreux.
Je ne pouvais plus voir ce qui se passait derrière moi étant face contre le carrelage. Que mijotaient-ils dans mon dos ?
J'obtins bientôt la réponse quand je sentis que la serviette qui enserrait jusqu'à maintenant ma taille, fut enlevée.
- Arrêtez ce petit jeu ! M'énervais-je en sentant soudainement des mains sur mon torse.
- Mais Hwoarang... Tu es si désirable, voyons. Il est hors de question de te laisser filer maintenant...
Et il commença ses caresses sur mon torse tandis que je me débattais en vain. Cela sembla plutôt attiser un peu plus le plaisir qu'il prenait à me toucher vu que ses gestes devinrent davantage douloureux pour mon corps. En particulier lorsque je sentis ses ongles me déchirer les chairs.
- Non ! Laissez-moi ! Ne puis-je m'empêcher de subitement hurler.
Mon bourreau ignora cependant totalement mes plaintes et marqua plutôt son attention sur mon membre qu'il prit dans sa main pour ensuite s'activer dessus en des vas et viens de plus en plus intenses.
Voyant que je ne ressentais rien, il s'énerva.
- Comment se fait-il que tu ne ressentes aucun plaisir ! Tu n'as pourtant pas l'air anormal !
- Comment voudriez-vous que je ressente du plaisir en n'étant même pas consentant ? Vous me dégoûtez trop pour ça ! ! ! Parvins-je à répliquer en gardant la tête froide.
- Sale petite vermine ! Je te promets que tes cris seront comparables à une douce mélodie à mes oreilles lorsque tu souffriras.
Et comme pour prouver ses dires, il me pénétra d'un coup et je ne pu évidemment pas, et ce malgré tous mes efforts, retenir mes hurlements ni les larmes qui perlaient aux coins de mes yeux de couler. Sans parler des coups de butoir qu'il m'infligeait en même temps que ses mains blessaient mon corps.
Ce ne fut que lorsqu'il fut une bonne fois pour toute soulagé qu'il se retira de moi avant de me murmurer pour la deuxième fois de la journée à l'oreille des mots de vengeance qui eurent non seulement l'effet de me faire un peu plus de mal, mais également de laisser la rage m'envahir un peu plus à chaque seconde qui passaient.
- Tu vois, Hwoarang, c'est cela que je voulais. Dit-il. T'humilier jusqu'au plus haut point. Mais je dois bien reconnaître que tu as été une bonne affaire. A présent, je te laisse entre de bonnes mains.
Sur ce, il sortit, laissant à leur tour Yoshimitsu, Paul et le King me frapper et se vider en moi.
Après quoi, ils me laissèrent lâchement tomber sur le sol et je laissais aller à flot mes larmes, me sentant brusquement aussi sale que faible.
Jin
Deux jours étaient passés depuis la victoire de Hwoarang, mon rival. Je savais d'avance qu'il serait mon adversaire lors de cette finale. Que devais-je en penser ? Je ne savais pas vraiment et je n'avais pas envie d'y réfléchir, surtout à 10 minutes de la confrontation. C'est pourquoi, je rajustais mes gants et me rendis sur le tatami au moment où on m'annonça. Evidement, les applaudissements retentirent, je détestais ça.
Vint alors le tour de Hwoarang qui s'avança. Immédiatement, je remarquais que sa façon de marcher semblait différente de l'habitude. En fait, il boitait, comme s'il avait reçu un coup dans le bas du dos.
Mais ce qui me frappa encore plus, c'était que sa veste demeurait fermée. Pourtant, je savais de réputation qu'il aimait particulièrement se faire remarquer grâce à son charme et là, la plus grande partie de son corps était cachée par ses habits... étrange. Peut-être avait-il décidé d'agir un peu plus sérieusement.
Cependant, ce n'était pas tout, ses yeux paraissaient très rouges et si on était capable d'établir la comparaison, on aurait pu le croire drogué.
Cela dit, moi qui était habituellement silencieux, je me mis à le narguer. Sans doute pour vérifier qu'il avait toujours les pieds sur terre.
- Prêt à te faire battre ? Dis-je.
- Tu ne répliques rien ?
- Tu pourrais répondre au moins !
Alors que la colère s'emparait de moi, celui-ci me sembla brusquement devenir très pâle. Je ne savais pas ce qu'il avait, mais il était peu ordinaire qu'il ne me lance pas de répliques cinglantes.
- Hwoarang, est-ce que ça va ? M'inquiétais-je.
Qu'est-ce que je racontais ? Je ne m'inquiétais pas pour lui, il est mon pire rival. Mais il avait l'air si bizarre...
- Hwoarang ? L'appelais-je une nouvelle fois.
- Je... tenta-t-il.
C'est alors que tout se passa vite, je le vis fermer les yeux et tomber en avant. Un frisson me parcouru l'échine.
- Hwoarang !
Je réagis au quart de tour et le rattrapais de justesse dans mes bras pour ensuite mieux examiner la situation.
Il était pâle, vraiment très pâle. J'en conclu qu'il venait d'avoir un malaise.
A suivre.
