Voila je me lance dans l'écriture, au départ, j'avais écrit ce chapitre pour participer au concours Bloody Valentine, mais je n'y ai pas participer pour finir…

Je voulais remercier ma nathy, d'avoir corriger ce chapitre.

Je remercie également mes vilaines d'amour qui me manquent énormément et qui ont été mes cobayes pour ce chapitre.

Bonne lecture.

La cabane dans l'arbre

Nous étions le 13 février 2012, il ne me tardait alors qu'une chose rentrer chez mes parents pour revoir ma famille que je n'avais pas revu depuis Noël. J'ai toujours été très proche de mes parents et de mon frère.

Je n'ai jamais manqué de rien étant plus jeune, alors me retrouver toute seule à New York alors que ma famille habitait à Los Angeles, ce n'était pas facile tous les jours.

Cela faisait deux ans que j'avais quitté mes parents pour pouvoir suivre une formation de styliste à New York. Quoi de mieux que d'aller dans la capitale de la mode aux Etats-Unis pour apprendre ce métier. J'avais longtemps hésité à partir mais mes parents et mon meilleur ami m'avaient convaincus que pour avoir ce que l'on voulait dans la vie, il fallait aller de l'avant, foncer sans se retourner, cela voulais dire qu'ils voulaient que je parte pour mieux rebondir, pour avoir la carrière dont j'avais toujours rêvée relative au monde de la mode.

Déjà enfant, j'habillais, coiffais mes poupées. A dix ans j'avais fait ma première robe pour l'offrir à la fête des mères. Ma mère qui ne c'était pas rendu compte que je lui avais piqué fils, aiguilles, ciseaux pour lui offrir mon premier cadeau fait par mes propres mains. Je me souviens que c'était Edward, mon frère qui avait prit de l'argent dans le portefeuille de mon père pour pouvoir m'acheter le tissu pour confectionner la robe. Je lui avais fait une robe à la Marylin Monroe à la différence qu'elle était rouge.

Aujourd'hui, je travaillais dans l'une des boutiques les plus prestigieuse, Barney's New York. Je confectionnais plus particulièrement des vêtements pour femmes, mais il m'arivais aussi d'avoir des modèles masculins ou même des enfants. Il est vrai que c'est une boutique de luxe, je fais beaucoup de « sur mesure ». Mes clients étaient des aristocrates, des artistes ou même des sénateurs. Hier, j'ai pris des mesures sur une actrice assez célèbre, Jennifer Lopez. Ce métier me passionne, il n'en reste pas moins que je suis célibataire et sans enfants et de surcroit, j'étais en manque affective des mes parents, de mon frère et de mon meilleur ami.

Mes affaires étaient prêtes, je n'avais plus qu'à appeler le taxi pour me rendre au JFK.

Sur le chemin de l'aéroport et dans l'avion, je me remémorais tous les moments fabuleux que j'avais vécu avec mon grand frère. Aujourd'hui il était l'un des meilleurs avocats de Los Angeles et il voulait profiter de ce week-end en famille pour me présenter l'un de ses amis qu'il avait connu à l'université de Harvard. Il s'appelait Jasper et lui était natif de New York et était partit vivre tout comme mon frère à Los Angeles après leurs années de droit. Ils étaient assez réputés, j'étais fière de mon frère, mais je détestais le fait qu'il voulait me présenter son ami et colocataire car nous étions seuls tous les deux.

Edward habitait à une trentaine de minutes de chez nos parents, ce qu'il faisait qu'il pouvait y faire un saut quand bien lui semblait contrairement à moi pour lequel le voyage méritait prise de congés, organisation du voyage mais cela rien que pour passer de purs moments de bonheur, même si le séjour était toujours trop court.

Enfants, nous partions dans les cordillères des Andes, pour faire de l'escalade, de l'équitation et de la randonnée avec nos parents.

Mon père était médecin, il travaillait dans les urgences d'un hôpital, à une dizaine de minutes de leur maison. Ses patients l'admiraient pour sa vigueur et sa patience, que ce soit les nouveaux nés ou les personnes âgées. Les infirmières retenaient de lui un homme dévoué et jamais imbu de sa personne comme certains de ses collègues de travail. Avec ma mère, ils nous avaient inculqués une éducation assez carrée et sans pour autant nous interdire quoi que ce soit du moment que l'on n'en abusait pas et l'on n'a jamais manqué de rien.

Quand à ma mère, elle était décoratrice d'intérieur, elle savait mettre en valeur les pièces, les meubles. Elle avait des doigts de fée, et savait marier les couleurs, les tissus ... Dernièrement, elle avait retapé un meuble Louis XVI pour un baron français venu vivre en Californie. C'est une personne douce et aimante, elle prenait soin mon père comme elle avait toujours fait que ce soit avec lui ou mon frère et moi. Je sais que je lui avais brisé le cœur quand j'avais pris la décision de partir même si elle me l'avait caché en m'encourageant car comme toute mère elle souhaitait le meilleur pour l'avenir de ses enfants.

J'arrivais enfin a l'aéroport et sautais dans les bras de mes parents qui étaient venus me chercher tous les deux.

« Pourquoi pleures-tu » me demanda ma mère

« Ce sont des larmes de joies maman » lui répondis-je. Je ne m'étais même pas rendu compte que des larmes coulaient le long de mes joues tellement j'étais heureuse de les revoir. Sentir leur odeur me fis me rendre compte que ca y est j'étais arrivé chez moi.

Arrivé à la maison, ca sentais bon la cuisine, ma mère avait préparé un moelleux au chocolat, mon dessert favoris.

Je n'eus pas le temps de m'installer dans ma chambre que mon frère arriva accompagné de son pote.

« Hé salut frangine

- Salut Edward, comment vas-tu ? Comment va Bella ?

- Elle va bien, elle arrive tout à l'heure après le diner, elle a un article à finir avant demain matin » Bella, le petite amie de mon frère était journaliste, ils s'étaient rencontrés à l'université mais ne suivaient pas les mêmes cours.

« Je suppose que t'es Jasper, moi c'est Alice, ravie de te rencontrer après tout ce que m'a dit Ed' sur toi

- C'est bien cela, enchanté de te rencontrer Alice, ton frère ma également fais des éloges à ton sujet »

Je sentis mes joues devenir toutes chaudes, je devais être rouge bouffie, j'avais horreur de ca.

« Rougie pas sœurette et rejoignons les parents »

Je lui tira alors la langue et fis une petite moue de désappointement, ca les fis sourire lui et son meilleur ami. Jasper n'était pas mal dans son genre, je ne l'avais jamais vu pourtant ils étaient très bons potes et ils se fréquentaient régulièrement depuis leurs années de facultés mais je n'avais pas eut l'occasion de croiser son chemin. Il était brun aux yeux verts et avait l'air assez bien battit sous son pull en cachemire et son jean délavé.

Nous rejoignirent tous les trois mes parents quand j'eus la surprise de découvrir que Jake avait également était invité par mes parents.

« Jake mon âme sœur comme je suis heureuse de te voir ici, je t'attendais pas de si tôt.

- C'est Esmée qui m'a dit que tu arrivais ce soir au lieu de demain.

- Oui j'ai enfin pu me libérer pour passer mes vacances avec mes proches. Alors t'as pas amenée ta petite amie pour me la présenter ?

- Ha ha ha ! Et toi avec ton patron ou en es-tu ? »

Je me sentis un peu gênée devant mes parents et surtout le copain de mon frère, mon patron était un homme sexy, riche et beau mais il était tellement imbu de sa personne que je ne pouvais me le voir qu'en cadre. Alors que je devais lui rendre des comptes tous les jours, pour les nouveaux modèles, les nouvelles collections ou encore lors des essayages des mannequins et des artistes.

« Jake je t'ai déjà dis ce que je pensais de Tyler, il a est peut-être un canon ambulant mais son raisonnement envers les gens me désespère tellement que si je ne le croise pas de la semaine, je fais sauter le bouchon. »

Ils rigolèrent tous en cœur et ca me faisait du bien de les voir dans la joie et la bonne humeur.

Nous prirent l'apéritif et faisions connaissance avec Jasper, je voyais que Jake le regardait en coin, mais il discuté tout de même avec lui.

« Alors Alice, tu rencontres des stars dans ton milieu, en ce qui concerne la gente féminine, elle doit venir à reculons en voyant une beauté telle que toi !

- Jasper, tu pourrais te montrer plus courtois sachant que les parents de la fille que tu dragues sont dans la même salle…

- Jake qu'est ce qu'il te prend ? Pourquoi t'adresses tu de cette manière à Jasper, il a juste voulu me faire un compliment, je me retournais alors vers Jasper, compliment qui me va droit au cœur et qui fais très plaisir à entendre de la part d'un jeune homme, assez craquant pensais-je dans ma tête.

- Mouai, soupira mon meilleur ami, des tours de jambes pour la mettre dans son lit, il avait dit cela en murmurant mais Jasper avait tout entendu et cela n'avais pas l'air de lui plaire.

- La jalousie et l'amitié ne font jamais bon ménage, tu devrais te faire une raison cracha Jasper à Jake, seuls Jake et moi avions entendu. Jake et Jasper se levèrent d'un coup afin de se retrouver nez à nez.

- On peut aller s'expliquer dehors si tu préfères.

- Jake qu'est ce qu'il te prend intervins Esmée, les garçons c'est l'heure de passer à table avant que cela ne refroidisse.

Je voyais que Jake ne bougeait pas de place, je le pris par le bras et l'intimais-je de me suivre sans émettre un son de ma bouche, rien qu'en le regardant il comprit que j'avais quelque chose à lui dire.

Nous nous dirigeâmes dans le jardin afin que nous puissions parler tranquillement car il se comportait d'une façon étrange et je voulais connaître la raison de cette désinvolture soudaine face à un invité.

Je ne comprenais pas ce qu'il lui prenais, c'était mon meilleur ami et pourtant il était jaloux de Jasper qui cela dit en passant je trouvais si craquant, mais il ne s'était jamais rien passé entre nous.

Mon Jake venais de se comporter étrangement et je voulais lui dire deux mots car cela ne me plaisait pas que l'on parle comme il venait de le faire à un invité que ni lui ni moi ne connaissions. Nous nous dirigions vers notre cabane, qui nous avait vus grandir. Elle n'était pas très grande, mais perchée sur l'arbre, une fois enlevée l'échelle pour y monter nous étions tranquille et certains que personnes ne viennent nous déranger. J'aimais me retrouver avec mon meilleur ami dans cet endroit jadis. Mais aujourd'hui j'étais furieuse et c'est pourquoi je voulais m'expliquer avec lui.

Nous étions à présent en bas de notre arbre, notre cabane, il monta le premier, une fois en haut il m'attendait et me tendait son bras afin de m'aider à grimper.

« Qu'est ce qu'il t'a pris de murmurer des choses comme cela ?

Il avait l'air de réfléchir il ne me répondait pas, je serrais alors fermement son col de chemise en le secouant de toutes mes forces, il me laissa le remuer quelques instant puis me dit de me stopper tout en passant ses bras en dessous des miens et me repoussa vigoureusement en déliant mes mains de sa chemise. Sa force me fit reculer de deux mètres lorsque mon bras gauche se cogna contre la fenêtre et la brisa.

« Aïe, Jake mais qu'est ce qu'il te prend, tu m'as fait mal, je saigne maintenant.

- Excuses-moi, je ne l'ai pas fait exprès, tu m'as bousculé toi aussi, j'ai juste voulu t'arrêter »

Je lisais dans son regard, il avait l'air tellement désolé, je savais qu'il ne voulait pas me faire de mal, mais on ne pouvait pas remonter le temps c'était trop tard.

Le verre de la fenêtre avait déchiré ma chemise au niveau de mon avant bras et le sang commencé à affluer au travers de ma chemise qui en absorbait une partie. Cela ne me fis pas plus mal que cela mais je ne savais pas comment j'allais pouvoir expliquer à mes parents l'état de ma chemise, celle qu'ils m'avaient offerte pour noël, la dernière fois que j'avais passé des vacances auprès d'eux.

Je remarquais que Jake était mal à l'aise, il ne pipait mot et j'avais besoin de l'entendre, on avait besoin de se confier l'un l'autre.

« On va aller voir ton père pour qu'il te soigne, tu ne peux pas rester dans cet état, tu perds beaucoup trop de sang » se décida-t-il enfin a dire.

« Il en est hors de question, il va se demander comment j'ai fait cela et je n'ai pas envie de lui dire que c'est toi qui m'a poussé et que j'ai faillit passer à travers la fenêtre

- Je te demande pardon, c'est toi qui ma secoué comme un prunier, tu avais l'air d'une folle en plus, j'ai mis un terme à ton délire » Il hurlait maintenant, j'haussais la voix à mon tour.

« Mon délire ? Tu parlais pas je voulais te sortir les vers du nez et voila ou nous en sommes juste pour avoir droit à une petite discution.

- Je me fais du souci pour toi il a volé de l'argent à ton frère le mois dernier au cas où tu l'aurais oublié, je ne me rappelais pas que mon frère m'ai dit cela. Jake divaguait mon frère ne me présenterais pas a un homme avec qui il voulait que je sorte s'il lui avait piqué de l'argent.

- Il ne lui a rien piqué du tout, c'est Edward qui lui a prêté, et puis qu'elle est le rapport avec ton comportement d'aujourd'hui ?

- Prêté ? Tu rigoles ou quoi ? Passons, il faut que je m'occupe de ton bras avant que tu ne te vides complètement.

- Pff n'importe quoi, je ne vais pas m'assécher non plus.

- Calme-toi donnes moi ton bras s'il te plait, petite tête de linotte. »

Il se voulait drôle pour me faire oublier ma douleur. Je m'asseyais sur le pouf en lui présentant mon bras dégoulinant de sang. Il attrapa alors le drap qui était posé sur l'étagère, en déchira un bout afin de m'éponger. Il se mit a genoux afin d'être a ma hauteur et il m'enleva avec ses doigts les petits débris de verre qui étaient, heureusement, restés en surface. Il n'a pas eut de difficulté à extraire les morceaux peu enfoncés dans ma chair. On aurait pu croire qu'il avait fait ca toute sa vie, je n'avais rien sentie, puis il absorba la dernière trace de sang avec sa langue brulante, il fit cela d'une manière tellement sensuelle, je le trouvais plutôt séduisant, que j'en devins toute déconfite, je ne comprenais pas ce que mon cœur me dictais à ce moment là. J'éprouvais tellement de sentiments pour mon meilleur ami, je lui racontais quasiment tout de ma vie privée qu'il aurait pu en faire partie, je n'avais pas de secret pour lui tout comme il n'en avait pas pour moi. Nous nous connaissions sur le bout des doigts, le seul secret qui demeurait entre nous était l'exploration commune de nos corps. J'éprouvais ce soir là une grande attirance pour lui et c'était réciproque. Il m'avait tellement manqué que je voulais, à ce moment précis découvrir de lui ce que nous nous étions interdit afin de ne pas corrompre la si belle relation qui s'était instaurée depuis de trop longues années.

Et pourtant nous ressentions à ce moment précis une attirance tout autre, que nous n'avions jusqu'alors ressenti le besoin, l'envie d'explorer nos corps respectifs.

Nous nous regardions yeux dans les yeux, je ressentais la chaleur monter en moi, j'éprouvais alors une attirance de plus en plus intense pour mon Jake, même si ce n'était pas concevable, je ne pouvais pas tomber amoureuse, je le connaissais depuis tant d'année. Comment puis-je ressentir cela. Mon frère m'avait présenté un beau jeune homme ténébreux, il m'attendait chez mes parents et moi j'étais dans la cabane de notre enfance avec mon meilleur ami et j'avais envie de lui sauter dessus.

« Alice tu es si belle, si…

- Chut ne dis rien » Je lui avais posé mon index sur ses lèvres douces et pulpeuses. Je ne voulais pas parler je voulais coller mes lèvres sur les siennes.

Nous continuons d'échanger nos regards quelques minutes jusqu'à que ce soit lui qui se décida, il colla son corps contre le miens mettant ses mains contre mes hanches avec une légère pression, je compris alors que lui aussi avait envie de moi. Il ouvra délicatement sa bouche et fit glisser ses lèvres le long de mon index. Je me mordais la lèvre inférieure mais je voulais plus, je me mettais sur la pointe des pieds et mes lèvres se collèrent contre les siennes, ma langue prenant la place de mon doigt. Nous nous embrassâmes fougueusement. Je l'enlaçais en posant ma main gauche sur sa nuque et jouait avec le lobe de son oreille avec mon autre main. Je sentis ses mains resserrer notre étreinte, elles glissèrent délicatement sur mes reins et continuèrent leur chemin en se posant subtilement sur mes fesses. Il me les massa de plus en plus fermement, tout en m'embrassa dans le cou. J'inclinais ma tête pour lui faciliter le chemin. Il continua de poser ses lèvres sur mon cou et me butinais voluptueusement en suivant un chemin précis passant d'abord par ma carotide et descendait le long de mon décolleté. Puis il fit le chemin inverse pour revenir jusqu'à la commissure de mes lèvres, je sentais ses mains rebrousser chemin, il les faisait remonter le long de ma colonne vertébrale ce qui me procura des frissons tout le long de mon corps, puis il les remonta de façon à encercler ma nuque, je fis de même. Nous restions dans cette position un petit moment en nous regardant les yeux dans les yeux et sans énoncer une seule syllabe. Je l'embrassais de nouveau tout en déboutonnant lentement les boutons de sa chemise, le dernier bouton défait, je remontais mes mains le long de son torse, je fis quelques va et viens sur son torse et me décidais d'enlever sa chemise en la faisant glisser sur ses épaules et il finit lui-même en retirant ses bras. Jake fit de même avec ma chemise, puis il me retourna délicatement de façon à ce que je sois dos a lui. Il dégrafa mon soutien-gorge et fis descendre les bretelles jusqu'aux coudes et j'attrapais alors mon soutien-gorge et le jetais par terre. Il posa ses mains sur mes hanches puis commença à me masser le bas du dos à l'aide de ses pouces, il fit des mouvements circulaires et c'était tellement bon, ses doigts appuyaient contre ma peau de plus en plus fermement, ses autres doigts rejoignirent ses pouces et il me massa comme jamais on me l'avait fait. J'étais si bien dans ses bras, je ne voulais pas être ailleur, je désirais plus, je le désirais tout entier. Je me tournais pour me retrouver face à lui, nous descendions chacun notre pantalon pour nous retrouver en string et boxer. Nous échangeâmes un énième baiser, je mordis doucement sa lèvre inférieure en la tirant vers moi, puis l'embrassais le long de sa jugulaire, son torce, puis me mis à genoux tout en faisant glisser son boxer le long de ses jambes pour qu'il retombe à terre. Son sexe était en érection je fis des vas et viens avec ma main le long de son pénis, puis ma bouche prit la place de ma main pendant que je massais ses fesses bien fermes. Il me massait le cuir chevelu et j'entendais de petits gémissements.

Il se baissa vers moi et me prit le visage en sandwich entre ses paumes de mains et m'embrassa, il se mit a son tour a genoux, il titilla du bout de ses doigts mes tétons, puis lécha le contour et me les pincea du bout de ses lèvres tour à tour. Il me fit me cambrer et m'allonger, il me lécha le long de mon ventre. Je sentis l'un de ses doigts entrer dans mon jardin secret, sa langue continua son chemin sur mon bas ventre, j'écartais plus mes cuisses de façon à lui présenter mon bouton sa langue rejoignit son doigt, mon corps était brulant de désir. Il fit machine arrière, pour arriver jusqu'à mes lèvres. Je sentis le bout de son membre entrer en moi, puis au fur et à mesure de ses vas et viens, son sexe s'enfonçait de plus en plus dans le miens, le miens se contractait et mes hanches suivaient la cadence qui l'avait donné. Nous nous redressions, je m'assis à califourchon sur lui, mes jambes encerclant son corps, nous continuions à nous pénétrer, pendant qu'il massait et gobait mes seins généreusement. Nous jouissions ensemble et bramèrent au même moment « Oh ! Oui ». Deux simples mots qui avaient été prononcés avec rage et délicatesse, tout comme l'avait été notre ébat ce jour là.

Nous nous endormions côte à côte, je fus réveillé par le levé du soleil et je vis qu'il me regardait. Il m'avait scruté durant mon sommeil, comme il l'avait déjà fait auparavant, mais dans des circonstances complètement différentes.

Je sentais l'odeur d'un bouquet de fleurs fraîchement cueillies, ce qui me réveilla. Lorsque j'entrouvris mes yeux, je vis des coquelicots orange proches de mon visage. Il s'était levé pour aller me chercher des fleurs dans le jardin de mes parents, et je trouvais cela tellement romantique, ca ne lui ressemblait pas. Etait-il en train de tomber amoureux de moi comme moi de lui, je le découvrirais au fil des mois à venir.

Pour l'heure, aujourd'hui était un jour spécial, j'allais devoir annoncer à ma famille qu'ils avaient raison, mes parents avaient toujours été persuadés qu'un jour Jake et moi finirions ensembles et je n'avais jamais voulu les écouter. Il avait toujours était là pour moi, pour me soutenir dans les bons comme dans les mauvais moments de ma vie et m'avait aiguillé pour mes études, quand je ne me décidais pas à vouloir partir de chez mes parents. Mais je ne regrettais pas de l'avoir écouté, maintenant j'ai un métier qui me plaît, et je n'aurais peut-être pas trouvé ma voix sans avoir écouté ses conseils.

A cet instant précis, il venait de se rallonger pour être à mes côtés, m'effleurais la joue avec le dos de sa main, puis prit un coquelicot et s'en servit pour me caresser, d'abord mon nez, puis mes paupières, mes joues, mes lèvres. Il continuait le chemin du coquelicot sur mon corps, je frissonnais, il l'effleura ma peau du bout de la fleur sur mes épaules et s'arrêta au niveau de ma poitrine.

Il remonta de nouveau au niveau de la commissure de ma bouche et s'approcha de moi pour me donner un doux baiser, puis nous nous contemplâmes sans mot dire. C'est lui qui stoppa notre silence en premier.

« Bonne Saint Valentin mon amoureuse » me susurra-t-il au creux de l'oreille.

« Bonne Saint Valentin mon cœur » ne pus-je m'empêcher de lui répondre.

Nous étions alors passé du statut de meilleur ami à meilleur amant.

« Que dirais-tu de venir vivre avec moi à New York ?

- Tu veux bien supporter ma jalousie maladive ?

- Je croix que je vais m'y résigner »

C'est ainsi que commença mon plus beau jour de Saint Valentin au côté de mon futur mari.

Alors vous avez aimé ou détesté, je veux tout savoir, cliquer sur le petit bouton vert…