Prostitution.

Auteur : Yuuria

Genre : Violent, romance, YAOI

Rating : M

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Tite Kubo, heureusement pour eux ^^

Résumé : Après avoir été découvert par la police, Sousuke Aïzen a du changer de pays pour continuer à exercer son « métier ». Cinq jeunes hommes sont présentés à Aïzen comme marchandise pour son activité, et l'un d'eux attire son attention bien qu'il ne soit pas le plus facile. Ces cinq jeunes tissent des liens entre eux face à l'adversité et apprennent à leur dépends tous les inconvénients du milieu de la drogue et de la prostitution

Voilà pour le résumé, je n'en dis pas plus. Je ne suis pas une fan des résumés ^^ '

Univers : Japon, ce n'est pas l'univers du manga. Pas de shinigami, pas de bankaï ni shikaï et tout le reste. ^^

Avertissement : Cette fiction, vous l'aurez remarqué au titre, va comporter des substances illicites et des scènes assez « tordues », donc si vous n'aimez pas cela, passez votre chemin.

XXX

Chapitre 1 : Rencontre.

Aïzen examinait sa nouvelle « marchandise ». Son visage exprimait une certaine satisfaction. Il lança à son fournisseur d'un ton appréciateur :

- Tu as encore fait des merveilles Ichimaru. Ce sont tous des jeunes biens typés.

- Je les avais en ligne de mire depuis un bon bout de temps, mais comme tu n'en avais pas le besoin, je les laissais tranquilles. J'avoue avoir été surpris par ton appel de la semaine dernière. Je n'aurais jamais pensé que tu sois découvert.

Le « découvert » fronça les sourcils tout en s'approchant plus près de la marchandise. Il avait un regard professionnel en parcourant celle-ci.

- Je ne pensais pas non plus que l'un de mes « employés » se retourne contre moi. Je les lotissais bien pourtant, n'est-ce pas ?

- Je suppose puisque même le plus réfractaire d'entre eux se complaisait dans cette situation.

- En effet même Shinji faisait ce qu'on lui demander. Bien que parfois, il fallait le pousser. Mais, il suffisait de lui dire que son salaire allait baisser pour qu'il reprenne du service.

Ichimaru Gin eut un petit rire et observa plus attentivement les gestes de son client. Celui-ci semblait vraiment apprécier ce qu'il venait de lui fournir. En particulier l'un d'entre eux. Celui-ci avait donné du fil à retordre au professionnel à ne pas vouloir le suivre. Il avait même du le menacer de s'en prendre à ses sœurs pour parvenir à ses fins. Heureusement qu'il était un grand-frère dévoué car toutes ces autres tentatives avaient échouées. Tout ce qu'il espérait, c'est que sa menace porterait ses fruits et qu'il ne tenterait rien contre Aïzen.

Celui-ci se détacha de sa marchandise et se dirigea vers Gin. Il lui fit signe de le suivre dans son bureau pour régler l'achat.

- Mais, tu les laisses comme ça alors qu'ils ne sont pas encore conditionnés ? demanda surprit l'albinos

- Ne t'inquiète pas. Toussen, surveille-les.

- Bien Aïzen-sama.

Les deux autres avaient déjà rejoint le bureau.

XXX

La « marchandise » poussa un petit soupir de soulagement quand la porte se referma.

- Putain c'est quoi ce type ! déclara un jeune homme aux cheveux rouges tatoué de signes tribaux.

Un autre s'assit par terre et détailla chacun des individus présents avec un sourire carnassier aux lèvres :

- En tout cas, je serai pas son p'tit chien comme il semble l'croire. Par contre, y'a pas mal de jolis p'tits culs ici.

- Rêves toujours pour toucher au miens, je te préviens. Lança un autre jeune homme aux cheveux noir corbeau.

- Pourtant ton tatouage est une invitation au sexe mon gars. Et j'te signale qu't'es pas ici pour autre chose que montrer ton p'tit cul. Rétorqua le prévenu. Et vous les deux gars là qui ont rien dit depuis t'à l'heure, vous êtes de la déco ou quoi ?

L'un de ses deux individus, aux cheveux noirs, maquillage noir et aux deux yeux couleur émeraude détourna la tête d'un geste gracieux qui voulait certainement dire : « J'en ai rien à foutre de toi ». L'autre se contenta de se diriger vers l'une des caisses en bois de la pièce et de s'installer dessus dans une pose décontractée. Celui à qui on avait foutu un vent, non une tempête, se leva comme un arc tendu et commença à marcher en direction des deux autres :

- Répondez quand j'vous parle !

Le brun et le rougeâtre présent se dépêchèrent de rattraper l'homme aux cheveux bleu avant qu'un malheur se passe. Ils avaient très bien comprit, ce bleuté était un impulsif dès que l'on ne se mettait pas dans son sens, et les deux autres étaient exactement ce qu'il détestait. L'homme aux cheveux rouges déclara dans le but de détendre l'atmosphère enfin surement :

- Bon j'crois que ce serait déjà bien si on se présenter. Je m'appelle Abaraï Renji, j'viens de New-York, et vous ?

Le brun qui l'avait aidé sourit et lui répondit :

- Hisagi Shuuhei, japonais de souche.

Celui qui était toujours maintenu par les deux présentés se détacha d'eux et grommela :

- Grimmjow Jaggerjack, Angleterre.

Ils tournèrent tout les trois la tête vers les deux silencieux, et celui aux cheveux pour le moins repérable soupira en changeant de position sur sa caisse avant de lâcher :

- Ichigo Kurosaki, Karakura.

- T'es japonais aussi ?

- Ouais. Tu viens de où toi ?

- Tokyo.

Le Hisagi semblait assez heureux de savoir qu'il n'était pas le seul japonais présent. Kurosaki tourna son visage vers l'autre brun qui d'ailleurs le fixait assez curieusement de ses orbes émeraude.

- Et toi, c'est quoi ton nom ?

- …

- J'vais pas te manger. J'te rassure, j'suis pas carnivore, quoique… Enfin

- Ulquiorra Schiffer.

- J'peux t'appeler Ulqui alors. Et tu viens d'où ?

- France.

Il avait légèrement tiqué au surnom dont il était affublé.

L'orangé étira un sourire pervers et demanda :

- De quel coin ?

Ulquiorra plongea ses yeux dans ceux devant lui et répondit tout de même :

- Paris.

- Hé pas mal, j'ai toujours voulu y aller. Les champs Elysée, la tour Eiffel, tout ça quoi. Tu les as tous vu ?

Abaraï, Hisagi et Jaggerjack étaient sur le cul. Ce mec, il y a quelques minutes il n'avait pas lâché un mot, et dès que le roux lui avait adressé la parole, comme par magie sa bouche s'était ouverte. D'ailleurs, le roux lui non plus ne leur avait pas adressé la parole, juste pour répondre à la question du qui est qui ? De plus, les deux semblaient avoir complètement oublié leur présence. Et ça, Grimmjow Jaggerjack n'en était pas du tout ravi. Où qu'il aille, il était le point de mire et ces deux là semblaient se foutre complètement de sa personne. Il leur lança d'une voix menaçante :

- Eh ! Vous vous foutez de nous ou quoi ? Quand on vous parle, vous n'nous répondez pas et quand vous êtes entre vous c'est tasse de thé ? C'est quoi c'bordel ?

- Ecoute mon mignon, tu t'assoies et tu ferme ton jolie clapet autrement j'te tue.

La voix doucereuse qui avait prononcé ces paroles n'était autre que celle d'Ichigo. Celui-ci avait une lueur mauvaise dans les yeux, chose qui alerta les deux restés en retrait. Mais ils comprirent que ce n'était pas le cas du bleuté qui fonça sur celui qui venait de l'insulter dans son amour propre. Malheureusement pour lui, l'orangé sauta juste avant qu'il ne l'attrape et il se prit deux pieds sur la tête en s'aplatissant de tout son long sur le sol. Ichigo s'accroupit à côté de sa tête, toujours les mains dans ses poches, et lui murmura à l'oreille, avec une lueur enflammée dans le fond des yeux :

- Si tu crois que tu es le plus fort ici, tu te méprends un peu beaucoup tu sais mon mignon ?

C'est à ce moment-là qu'Aïzen et Ichimaru sortirent du bureau. Devant leurs yeux ils avaient de un, un Grimmjow allongé par terre au pied d'un Ichigo qui semblait beaucoup s'amuser de la situation, de deux, un Renji et un Shuuhei avec une main devant leur visage qui semblaient dire « mais quel con », de trois, un Ulquiorra indifférent quoique avec une certaine lueur dans les yeux en fixant le roux, et de quatre, un Toussen qui, lui, avait la tête de quelqu'un qui n'avait rien comprit.

Aïzen sembla s'amuser de la situation au grand soulagement de Gin. Même si il l'avait prévenu, il avait eu peur qu'il ne revienne sur sa décision d'achat. Il se recula et signala :

- Bon, je m'en vais Aïzen-san. A bientôt j'espère, j'aurais peut-être de nouveaux colis pour vous.

Mais sa réplique ne reçu en réponse qu'un énorme vent glacial. Il observa encore quelques instants le maître des lieux, qui lui fixait un individu à la touffe orange. Il n'avait pas à dire, l'orangé avait tapé dans l'œil du grand patron. Et même si celui-ci connaissait toute l'histoire du rouquin, il ne semblait pas s'en soucier. Pourtant, un aussi gros poisson que celui-là, beaucoup le lui aurait redonné. Enfin, ce n'était plus son problème. Il sortit et regagna sa voiture en laissant les affaires du brun, au brun.

XXX

A l'intérieur de l'entrepôt, car c'en était bien un, la situation n'avait pas changée. A la différence que le roux du lot s'était relevé. D'ailleurs, celui-ci tourna la tête vers son « patron ». A l'évidence, vu les mines surprises des autres, il était le seul à l'avoir remarqué. Il sentit un mouvement à côté de lui et observa le bleuté qui se relevait avec plus ou moins de dignité. Celui-ci lui jeta un regard noir qui l'amusa au plus haut point. Il avait trouvé un passe-temps.

Aïzen qui avait observé le regard du roux depuis tout ce temps comprit aisément qu'il s'amusait de la situation. Bien que celle-ci ne s'y prêtait pas, le rouquin s'amusait bel et bien à taquiner le bleuté. Néanmoins, il devait accélérer la cadence, les premiers clients arriveraient le samedi et il n'avait rien de prêt alors qu'ils ne leur restaient que quatre jours. Il déclara donc :

- Bon, vous savez tous quel est votre boulot n'est-ce pas ?

Acquiescement général.

- Eh bien, il est temps de faire de cet entrepôt notre salle principale. Alors, vous voyez ces caisses ? Ce sont le mobilier en entier. Donc en premier lieu, vous allez toutes les rassembler au milieu de la pièce et vous vous attaquerez aux murs qui ont besoin d'une retouche niveau peinture et étanchéité.

- On n'est pas des chiens ! s'écria le bleuté. Embauche des gars spécialisés si t'veux des travaux.

Sousuke tiqua. Celui-là aller vraiment l'énervé si il continuait comme ça. Pourtant il continua de manière sereine :

- Grim-chéri, tu crois que j'ai le temps et l'argent pour ça ? Alors maintenant tu arrêtes de te plaindre ou je me fais le plaisir de te donner une petite correction.

Vu que le jeune homme allait continuer, il se prit un poing sur la tête venant d'un tout autre jeune homme aux cheveux orange. Celui-ci lui murmura sans que personne ne puisse l'entendre :

- Ferme-la ! Tu veux t'attirer des ennuis, fais-le. Mais ne nous embarque pas là-dedans. Je crois pas que ça ferai plaisir aux autres même si ils ont l'air de savoir se défendre.

Celui à qui on donnait clairement une menace tourna la tête vers les autres hommes présents dans la salle, puis revint vers le visage de son agresseur étonnement calme. Il soupira, grommela, puis se redressa pour lancer à son patron :

- Ok, ok.

Il se dirigea ensuite vers l'une des caisses et essaya de la soulever. Malheureusement pour lui, elle était trop lourde. Pourtant quand il essaya de nouveau, elle lui parut toute légère. Pour cause, Ichigo s'était mit de l'autre côté et la soulever avec lui. Il fut surprit. Lui qui pensait que le rouquin le détester. Enfin, il n'allait pas non plus croire que c'était pour lui. Ils étaient dans la même galère après tout. Il se demandait d'ailleurs qui était vraiment cet Ichigo Kurosaki. Avec une force pareille, on n'était pas un petit innocent trouvé au coin de la rue. Il tourna la tête pour observer les trois autres. Le dénommé Renji semblait venir d'un de ces lieux désaffectés dans les grandes villes, du genre prêt à tout pour survivre mais sans pour autant aller contre la loi. Hisagi, lui, donnait l'impression de faire partit du métier dans lequel il s'était tous embarqué pour un bon bout de temps. Et le dernier de la bande, cet Ulquiorra qui l'exaspéré déjà, avait le profil type de quelqu'un qui était là pour passer le temps.

Lui-même n'était pas un arriviste dans ce milieu de prostitution et de drogues. Même si il n'avait touché qu'à une partie de ce duo, soit la drogue. Mais il n'avait pas eu le choix et devait maintenant ouvrir la deuxième porte, sa situation l'y obliger. Il sortit de ses réflexions en constatant que pendant qu'il s'éternisait dans celles-ci, ils avaient déjà à peu près tout déplacer vers le centre de la pièce. Il jeta un coup d'œil vers son partenaire de portée. Celui-ci était toujours en aussi bonne condition physique. Il lui dit :

- A te voir, on dirait que t'as rien foutu.

L'orangé tourna la tête vers lui mais ne dit rien et chercha un paquet de cigarette dans sa poche de jean. Il en sortit une et se l'alluma. Le bleuté sembla se réveiller à l'odeur du tabac.

- Tu m'en passes une s'te plait ?

Il reçu pour toute réponse un paquet dans la main. Il s'empressa d'en prendre une et se rapprocha du roux. Celui-ci tendit les lèvres pour que l'autre puisse allumer sa cigarette à l'aide de la sienne. Grimmjow fut encore une fois surprit mais fit ce que l'orangé lui proposer. Il inspira à plein poumon et déclara :

- ça fait du bien ! Après l'effort le réconfort.

Il tourna la tête et vit le roux pouffait de rire.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'y'a encore ?

- Rien, cette phrase me rappelle juste…une connaissance.

Il soupira et se dirigea vers les trois autres qui attendaient, tout comme eux, les prochaines directives. Jaggerjack regarda le dos d'Ichigo. Son soupir mélancolique l'avait, pour il ne sait quelle raison, touché. Qui pouvait bien être cette personne capable de mettre ce battant dans une telle tristesse ? Il chassa ces idées de sa tête et imita le geste de son homologue. Il allait se permettre un geste amical envers le roux lorsqu'un toussotement retentit. Aïzen se tenait à deux pas d'eux, et encore une fois, personne ne l'avait senti arrivé. Sauf Ichigo qui avait d'or et déjà les yeux plantés sur la silhouette de son patron. Et ça, ça ne passa pas inaperçu de la part du bleuté. Il écouta néanmoins Aïzen avant d'en parler au roux. Il n'avait pas vraiment envie de reprendre un coup sur la tête, il avait eu sa dose pour la journée du moins.

- Vous êtes allé plus vite que je ne le pensais. Vous devriez avoir fini de retaper les murs en fin d'après-midi si vous continuez comme ça. Voici la peinture prévue pour les murs. N'en mettez pas partout, merci. Ah Kurosaki venait avec moi un instant. Les autres, au boulot.

Aïzen partit avec un Ichigo grimaçant derrière lui. Les autres s'organisèrent du mieux qu'ils purent. Hisagi et Renji sur un mur, Grimmjow et Ulquiorra sur un autre. Avant de partir, Renji dit assez bas à son collègue :

- N'empêche, je me demande ce qu'il veut à Kurosaki moi.

- Moi aussi. Appuya Hisagi. En tout cas, je n'aimerais pas être à sa place.

Le bleuté qui avait suivit l'échange grimaça. Lui aussi voudrait savoir ce qu'il se passait. Surtout qu'il avait une question à poser au rouquin. Quand il tourna la tête, il croisa un instant une lueur d'inquiétude dans les émeraudes de son voisin lorsque celui-ci fixait la porte du « bureau » d'Aïzen. Cela le surprit mais ne dit rien et il commença son travail.

XXX

Dans le « bureau » d'Aïzen, celui-ci fixait toujours le roux debout devant lui. Son bureau n'étant pas dans un meilleur état que la salle principale, il ne pouvait lui proposer de s'assoir. Puisque le seul meuble de la pièce, était également son fauteuil qu'il occupait déjà. Le roux lui demanda brutalement :

- Que me voulez-vous ? Si j'ai bien comprit, la salle doit être prête rapidement. Alors il vaut mieux que j'aille aider les autres au lieu de rester planté là à ne rien faire.

Un fin et lent sourire se dessina sur les lèvres du brun, ce qui n'était pas pour réjouir l'orangé.

- Excuses-moi, mais…je cherchais comment te croquer ma chère fraise.

Ce surnom fit dresser les poils de Kurosaki et ses yeux devinrent flamboyants. Sousuke sentit un frisson d'excitation passé dans son échine. Il venait de réveiller le fauve devant lui et le sentiment de danger avait accéléré son rythme sanguin. Quand Gin lui avait mit sous les yeux ce jeune homme, il s'était senti attiré. Quand celui-ci lui avait dit « qui » était le rouquin, il l'avait voulu. Quand il l'avait vu accroupi à côté d'un Grimmjow à terre, il l'avait désiré. Et quand il avait vu la facilité avec laquelle l'orangé le repérer alors que personne d'autre le remarquer, il avait senti un excès d'excitation. C'est d'ailleurs pour cela qu'il l'avait emmené dans son bureau. D'une voix chaude, il déclara :

- Déshabilles-toi.

- Hein ?

Ichigo demeurait incrédule. Ce mec avait juste envie de le sauter, là, comme ça ? Il se foutait de sa gueule ou quoi ? L'autre reprit :

- J'ai dit : Déshabilles-toi.

- C'est juste pour me baiser que vous m'avez trainé ici ? Allez vous faire voir !

Il était déjà à la porte quand Aïzen lui dit d'une voix doucereuse :

- Alors je peux aller voir tes très chères petites sœurs ?

Le roux se tendit et tourna son profil vers celui de son tortionnaire pour le voir dans une pose tout à fait décontractée et surtout avec un visage impassible. Aucun doute qu'il s'en prendrait volontiers à ses sœurs s'il ne faisait pas ce qu'il lui demander.

- Reviens ici. Lui intima l'autre en pointant du doigt son ancienne position.

Il fit donc de mauvaise grâce ce qu'il lui demandait, mais la lueur menaçante dans son regard ne l'avait pas quitté. Ce qui fit sourire une fois de plus Aïzen. Décidément, ce gamin allait vraiment l'amuser. Quand le roux fut à sa place, il lui répéta son ordre :

- Déshabilles-toi.

Et l'autre s'exécuta. Il enleva d'abord sa veste en cuir noire qu'il laissa glisser par terre. Puis il souleva son T-shirt tout aussi noir, laissant apparaître un torse musclé, légèrement halé et couvert de cicatrices. Cette option, Aïzen s'en lécha les lèvres. Ensuite, il desserra la boucle de sa ceinture et déboutonna son jean troué. Il ne quittait pas les yeux de son tortionnaire pendant son striptease comme il pouvait l'appeler. Il y lu l'ordre de continuer. Il continua donc en faisant lentement descendre son pantalon le long des ses cuisses, puis le long de ses tibias pour finir par le retirer complètement en ôtant ses chaussures au passage. Il vit une lueur de désir traverser les yeux d'Aïzen et enleva son caleçon noir, dernier rempart de son intimité.

Chose faîtes, il se releva et attendit la suite en scrutant le visage de son patron. Celui-ci d'ailleurs parcourait de ses yeux le corps mis à nu devant lui. Il sentait que son membre était déjà assez dur, rien que d'avoir vu le roux enlevait ses vêtements devant lui l'avait excité. De plus, le rouquin n'éprouvait aucune gêne à être nu, debout, devant lui. D'ailleurs, le membre de celui-ci n'était pas du tout excité, ce qui le fit sourire. Il se leva et prit le menton du plus jeune en plantant ses yeux dans les siens.

- Tu me sembles délicieuse, petite fraise. Maintenant, comprends que tu es sous mes ordres et que tu dois m'obéir sinon, tes deux petites sœurs en paieront le prix. Me suis-je bien fait comprendre ?

- Ouais.

Le roux lui avait craché cette remarque. Il sourit une nouvelle fois et le força à s'agenouiller.

- Suces-moi.

Ichigo se renfrogna, mais il s'exécuta tout de même. Il ouvrit le pantalon de son patron et plongea sa main à l'intérieur du sous-vêtement de celui-ci pour en sortir le sexe. Il fut surprit de la grosseur, mais commença à le lécher du bout de sa langue. Aïzen émit un gémissement avant de tirer son siège pour s'y assoir. Il ne pourrait pas rester debout longtemps si le plus jeune était aussi bon qu'il le laissait croire. Kurosaki continua encore quelques secondes de lécher la peau tendu du membre de son patron avant de l'enfourner complètement dans sa bouche. Ceci entraina un gémissement rauque de la part de Sousuke qui était au comble du plaisir. Il n'imaginait pas du tout le rouquin aussi doué. Il n'avait jamais eu une pipe aussi bonne de toute sa vie. Pourtant, il était passé par un paquet d'hôtes doués, mais jamais, au grand jamais, il ne s'était laissé partir aussi vite juste pour une simple fellation. Il prit l'orangé par les cheveux et le remonta pour l'embrasser à pleine bouche. Ensuite, il le positionna sur son membre tendu et maintenant très excité. Il empala lentement le plus jeune dessus et poussa un gémissement rauque.

Ichigo de son côté ressentait une douleur lancinante au niveau de son postérieur. Ce fou ne l'avait même pas préparé et c'était la première fois qu'il était l'uke et non pas le seme. Il serra les dents. Il ne laisserait pas son patron le voir faible, surement pas. Il se reprit et commença doucement à bouger de lui-même mais celui en dessous ne semblait pas d'accord et lui imposa un rythme soutenu. Il gémit entre ses dents et se synchronisa à la cadence donnait par le plus vieux. Bientôt, Aïzen se libéra à l'intérieur de sa proie et laissa échapper un cri rauque. Il reprit son souffle pour constater que le roux n'avait pas, mais absolument pas prit de plaisir à cet échange. Il sourit et lâcha les hanches de celui-ci pour lui permettre de se relever. Ce qu'Ichigo fit avec une grimace reflétant que l'expérience n'avait pas été apprécié. Il se rhabilla sous les yeux d'Aïzen qui avait toujours un sourire sur le visage. Il n'était vraiment pas près de lâcher sa baie. Qu'importe qu'il soit surement recherché par ses camarades, il ne leur rendrait pas son bien. Il déclara au roux qui l'observait avec toujours la même lueur dans les yeux, soit du défi ou de la haine :

- Tu peux y aller.

Kurosaki sortit donc du bureau en claquant la porte. Le sourire d'Aïzen s'agrandit. Oh non il n'allait pas le laisser partir.

XXX

Quand Ichigo revint dans la salle principale, il constata que ses collègues avaient presque terminé la remise en peinture. Cela faisait si longtemps qu'il était dans le bureau d'Aïzen ? Il se dirigea vers les caisses au centre de la pièce et s'y installa, non sans mal du à une utilisation non prévu de son postérieur. Grimmjow et Ulquiorra furent les premiers à finir leur mur. Le premier tourna la tête en direction de la salle et son regard fut capté par une touffe orange. Il s'écria :

- Ichigo !

Ce cri eut le don de faire retourner les trois autres. Ils virent le rouquin au milieu de la pièce, toujours assit sur les caisses, à croire qu'il les appréciait. Ils virent ensuite une tornade bleue se précipité vers ce même individu. Grimmjow s'arrêta à quelque pas de la boite et demanda à l'orangé :

- Pourquoi t'as été si long ? Il t'a fait quoi ?

- Grimmy calme-toi, tu vas finir par t'étouffer si tu ne respires pas. Et puis ce qu'il s'est passé là-dedans c'est secret professionnel.

Le bleuté reprit son souffle. Pendant ce temps-là, Renji et Hisagi avaient terminé leur part et s'étaient approché. Pareil pour Ulquiorra. Renji lança :

- Gné, secret professionnel ? C'est quoi ce truc ?

- Juste que je ne peux pas vous dire ce qu'Aïzen m'a dit. Comme certaines choses qu'il vous dira et que vous ne pourrez pas me dire. En général, cela concerne les clients, d'après ce qu'il m'a dit.

Hisagi appuya son homologue japonais :

- Ouais, ça se fait souvent. Surtout quand les clients veulent un maximum de discrétion.

- Dis-moi t'es connais un paquet là-dessus on dirait Hisa. Suggéra le rougeâtre.

- Je ne suis pas un arriviste dans ce milieu. Je me prostituais déjà avant, mais pas pour un club ou autre, juste pour moi.

- C'est bien ce que je pensais. Déclara le jeune homme aux cheveux bleus.

- T'as un problème avec ça ?

- Nan aucun. Moi j'étais dans la porte d'à côté après tout.

- Oh je vois.

- La porte d'à côté ?

- La drogue si tu préfère Renji.

- Ah ok.

- Et toi, tu faisais quoi avant ?

- Euuh…

- T'en fais pas on va pas cafter. De toute façon, on est tous dans la même galère là nan ?

- T'as raison Hisa. Moi j'vivais dans les bas quartiers de New-York. J'passais mon temps à voler ou même à menacer les passants pour avoir à manger ou des fringues.

- La misère quoi.

- En clair, là, on est trois miséreux. Et vous les deux là, vous faisiez quoi ?

- Rien d'important, juste survivre. Répondit l'orangé. Et toi Ulqui ?

- Juste survivre comme toi.

Grimmjow soupira. Ces deux là cachaient quelque chose. Mais ils ne semblaient pas non plus vouloir le dire. Il conclu en soupirant :

- En claire, c'est grâce à Mère Misère qu'on est tous là.

Soupir général. Plus retenu chez Ichigo et Ulquiorra.

C'est à ce moment-là qu'Aïzen réapparut. Celui-ci semblait surpris :

- Eh bien vous êtes vraiment rapide. Il jeta un léger coup d'œil vers Ichigo qui fronça les sourcils.

- C'est vous qui avez dit d'être rapide, venez pas nous dire qu'on travaille trop vite, on pourrait ralentir. Lança Grimmjow qui avait très bien vu le manège de son patron vis-à-vis de l'orangé.

- Grimmjow, ne recommence pas à jouer au plus fort. Fit la voix doucereuse d'Aïzen. Bien puisque vous avez bien travaillé, vous allez pouvoir poser l'estrade.

- L'estrade ? Répétèrent en cœur Grimmjow, Hisagi et Shuhei.

- Oui, celle où vous vous dandinerez en exposant vos corps d'apollon aux clients. Bref, celui-ci se trouve dehors. Il est en pièce détaché. Vous vous débrouillez pour le faire entrer et faites attention au sol, c'est la seul chose potable ici.

Et il repartit en laissant, une nouvelle fois, les jeunes hommes faire le sale boulot.

XXX

Fin du chapitre 1.

J'aimerais avoir vos avis et remarques puisque je ne sais pas vraiment si cette fiction va plaire. ^^'

Donc une petite review me ferait plaisir ^^

Bisous all :D