Finalement, après maintes réflexions, j'ai décidé de faire une fiction sur hakuouki au 21ème siècle… ça faisait un moment que j'en avais envie, je l'avoue XD Enfin bref voila le premier chapitre.
UNE SEULE VIE
« Okita-san ! Okita-san ! » Criaient toutes les filles lorsque l'adolescent aux yeux verts passait dans les couloirs. En effet, cet homme, aux cheveux châtains, aux yeux verts brillant comme deux émeraudes, qui avait une peau pâle, comme de la porcelaine… Etait extrêmement adulé chez les femmes. Pourquoi ? Il était parfait : il était beau, sexy, souriant et parlait avec tout le monde sans exception… Et en plus de cela, c'était un mannequin réputé, qui posait souvent pour la marque Yamaki. Tout le monde pensait qu'il avait des vues sur une jeune fille, brune, assez proche des professeurs et de certains garçons. Son nom ? Chizuru Yukimura. En effet, ces deux personnes étaient assez proches, ce qui rendait les filles malades de jalousie !
« Mon dieu ! Il est là ! Il est trop beau ! » Criaient les fan girls de ce mannequin. Le chargé de discipline se retourna. Il avait les cheveux violets, les yeux bleus, comme le fin fond des abysses… Il était aussi de petite taille et souriait très peu. Il s'appelait Saito Hajime.
« Okita Sôji… » Commença celui-ci, en pointant sa règle sur le mannequin « Vous êtes arrivés deux fois en retard cette semaine. » Disait-il, d'une voix sévère et froide.
« Je suis désolé mais j'avais plusieurs séances photos cette semaine, chargé de discipline. » S'excusa le second homme, sur un ton léger et extraverti, comme il l'était avec tout le monde.
« Tes séances photos ne sont pas une excuse pour rater les cours. » Objecta l'homme aux yeux brillants comme deux saphirs, en baissant sa grande règle, toujours en soutenant son regard.
« Ce n'est pas la peine de t'énerver, chargé de discipline, ça n'arrivera plus, je te promets. »
A ce moment là, la sonnerie de début de cours retentit. Malgré cela, le groupe de filles qui entourait Okita ne semblait pas décidé se dissiper. Alors, toujours avec une froideur à glacer le cœur, l'homme aux cheveux violets déclara, sur un ton autoritaire.
« Maintenant que les cours commencent, si vous alliez dans vos classes ? A moins que vous vouliez que j'en informe votre professeur ? »
« Mais quel rabat joie ! C'est bon on retourne dans nos classes ! Okita-san, tu viendras nous voir à l'intercours ? » Demandèrent le groupe de jeunes filles, tout en faisant un signe de la main à leurs idoles. Sur cette demande, le mannequin se contenta seulement de rire : il ne promettait rien ! Loin de lui l'envie de venir voir ces filles qui lui tournaient au tour toute la journée, de son arrivé au lycée le matin, jusqu'à chez lui le soir ! De plus, il détestait faire de fausses promesses, c'était semblable à mentir selon-lui… Lui qui est toujours franc, lui qui déteste les mensonges. Il regagna sa classe, accompagné de second homme, qui restait toujours froid et impassible, qu'il soit seul avec l'homme aux yeux verts ou pas. C'était son caractère : être taciturne… Mais c'était ce qui plaisait au mannequin. Lui, il ne parlait pas inutilement, était très droit et voyait tout en noir ou en blanc… Lui, s'il le désirait, il pouvait rester seul, contrairement à Okita, qui était toujours entouré de filles et d'hommes… Ce n'était pas pour rien qu'il était l'homme le plus populaire du lycée ! Mais au fond, il ne savait pas si ne serait-ce que l'un de ses fans, l'aimait vraiment tel qu'il était… L'heure des cogitation s'arrêtait : ils étaient devant la classe. Saito s'assit à une table, l'homme aux yeux verts s'assit juste derrière lui. A chaque fois qu'il se plaçait ici, il se rappelait son début dans ce lycée, l'année dernière, lorsqu'il était nouveau.
Flash-back
A cette époque, Okita était exactement assit au même endroit que pour cette heure-ci. Devant lui, se trouvait l'homme qui ne tarderait pas à voler son cœur.
« Salut ! » Déclara Okita, en posant sa main sur l'épaule de son voisin devant, un sourire sur son visage. Celui-ci, à ce contact, tourna légèrement sa tête en direction de la personne qui lui parlait. « C'est quoi ton nom. »
« Hajime Saito. » Répondit simplement l'autre, sur un ton froid et profond. Ses yeux le fixaient avec un regard perçant et envoûtant, comme s'ils cherchaient à lire en lui.
« Je vais t'appeler Hajime-kun, alors ! » S'exclama l'homme aux yeux verts, toujours en souriant. Mais à cette déclaration, celui-ci n'obtint aucune réponse. Saito pencha juste sa tête sur le côté, avec un petit sourire timide sur son visage. Ce simple et discret sourire suffit à faire fondre l'autre adolescent intérieurement. Ce fut l'éclosion d'un amour, qui prit de plus en plus d'ampleur, au fur et à mesure que le temps passa.
« Moi c'est… Okita Sôji. »
Fin du flash-back
Alors que les élèves étaient déjà tous en classe, assis à leur table, en train de discuter, le professeur n'était toujours pas là. En effet, celui-ci était en train de se diriger vers la classe, mais il semblait être de fort mauvaise humeur. Il était brun, avait les yeux violets, était grand et était assez colérique de tempérament, toujours un peu grincheux. Il marchait, d'un pas certain et assez rapide, le regard haineux, le visage crispé.
« Toshi ? » Demanda le proviseur, en voyant son visage amoché par la colère. « Pourquoi es-tu de mauvaise humeur ? » Il demanda, comme il força le professeur à s'arrêter, pour ne pas qu'il passe son chemin devant lui.
« Ces gamins sont insupportables ! » Déclara l'énervé, haut et fort, dans un excès de colère.
« Allons… Qu'est-ce qu'ils t'ont encore fait ? » Demanda Kondo, avec un léger rire, un peu gêné.
« Ce matin, ma voiture ne démarrait pas ! » Déclara l'autre en se grattant la tête frénétiquement.
« Mais ce n'est pas forcément leur faute ça… » Objecta le proviseur, un peu exaspéré par l'immaturité du professeur.
« C'est ce que j'aurais pensé aussi si je n'avais pas trouvé une petite culotte enfoncée dans le pot d'échappement de ma voiture ! » Protesta Toshi, en brandissant avec haine cette petite culotte grise… Qui devait être blanche auparavant !
« Que ? » S'exclama Kondo, extrêmement surpris. « N'approche pas cette chose de moi ! »
« J'aimerais savoir qui est l'effronté qui a osé faire ça ! Apparemment une personne précise ne voulait pas que je vienne faire cours aujourd'hui ! Je me disais bien que j'avais entendu des rires non loin de ma voiture quand je suis sortit acheter du pain, hier soir ! » Commença le brun, en élevant de plus en plus la voix.
« Attends ! Attends Toshi ! Si ça se trouve ce n'est pas un élève ! » Objecta, une nouvelle fois, le proviseur un peu confus.
« Vraiment ? Qui veux-tu que ce soit d'autre ? » Demanda l'homme aux yeux violets, toujours aussi énervé, en rangeant la culotte.
« Et bien… » Réfléchit Kondo, à cours d'argument.
« Bon moi j'y vais. J'ai un cours à donner et je dois résoudre cette histoire ! » Déclara enfin le professeur, en passant son chemin, toujours de mauvaise humeur, et marchant toujours d'un pas rapide, en direction de sa classe.
Les élèves se tairent tous lors de l'arrivé de ce professeur, généralement extrêmement respecté dans l'établissement. Après tout, lui aussi était assez adulé par les filles, il était agréable à regarder.
« Bonjour à tous. » Dit-il froidement, ce qui donna, à tous, de légers frissons dans le dos. « Avant de commencer le cours d'histoire, j'aimerais éclaircir quelque chose. » Tout les élèvent écoutèrent d'une oreille attentive ce qu'allait dire ce professeur, surtout que, de leur point de vue, cela avait l'air assez grave…
« Ce matin… J'ai trouvé quelque chose coincé dans le pot d'échappement de la voiture. Le ou les coupables savent très bien de quoi il s'agit. J'aimerai qu'il se dénonce, avant que toute la classe soit sanctionnée.
« Mais c'est quoi, l'objet en question ? » Demanda imprudemment Okita, sa tête soutenue par son bras, posé en équilibre sur la table. Alors, prenant une grande inspiration, il regarda cette personne avec haine, comme si un regard pouvait tuer et déclara, haut et fort :
« Une culotte ! »
Tous les élèves ouvrirent grands les yeux, ronds comme des soucoupes. Nuls ne surent quoi répondre. Tout le monde chuchotait, par-ci et par-là : « Une culotte ? Mais c'est quoi ce délire ? » Tout d'un coup, un élève se leva. Il avait les cheveux bleus, la peau mate, et un air arrogant sur le visage. C'était l'un des amis du président du conseil des élèves. On l'appelait Shiranui Kyo.
« Ouais c'est moi. » Dit-il, en souriant d'un air moqueur. Le professeur d'histoire fut surpris d'une telle franchise mais l'identité du coupable ne l'étonnait guère : il faisait souvent des salles coups aux professeurs de cette école, en particulier Sanosuke Harada, le professeur d'anglais. Ces deux-là se détestaient mutuellement.
« J'aurais dû m'en douter. Sors d'ici de suite ! » Déclara le brun, sur un ton autoritaire, tout en élevant légèrement la voix, pointant du doigt la porte de sortie. Shiranui soupira d'exaspération et, sans protestation, il se leva et quitta sa place, ainsi que cette salle.
« Maintenant nous pouvons commencer le cours. » Finit enfin par dire l'homme aux yeux violets, dans sa mauvaise humeur habituelle. Vous vous en doutez, l'identité de ce professeur n'était nulle autre que celle de Toshizo Hijikata, le professeur d'histoire des premières.
Ce fut un cours comme les autres, « ennuyeux à mourir » aurait déclaré Okita, en baillant dès lors que la sonnerie retentit. Enfin, la journée se terminait. Et, comme d'habitude, une horde de filles attendait la venue du mannequin, pour le raccompagner chez lui. Seulement, ce soir ce n'était pas possible : il avait un entraînement de Kenjutsu, qui avait lieu quatre heures dans la semaine : deux heures le lundi et le vendredi. C'était le moment qu'il préférait dans la semaine car c'était le moment idéale pour pouvoir respirer un peu, en compagnie de Saito, le chargé de discipline. Les cours avaient lieu en dehors du lycée, dans un endroit spécial. A ce moment là, tout statut présent à l'école disparaissait. Okita Souji le « mannequin populaire » devenait simplement un adolescent comme les autres, tout comme Hajime Saito, qui était chargé de discipline au lycée. Généralement, ils faisaient la route ensemble, souvent sans réel sujet de discussion, marchant tranquillement dans la rue…
Là-bas, les bruits de coups de kendo [sabres en bois] raisonnaient dans la pièce. C'était un cours assez libre, où tout le monde faisait un peu ce qu'il voulait. Généralement, les deux adolescent s'entraînaient ensemble : ils avaient tous les deux une grande expérience dans ce domaine, c'était les deux meilleurs élèves du cours de kenjutsu. A la plupart des combats, il n'y avait pas réellement de perdant, ils avaient un niveau semblable. Nul ne savait qui était réellement le plus fort…
Tous les deux, ils s'entraînaient, jusqu'à une heure tardive le soir, alors que tous les élèves étaient partis. Souvent, c'était à eux de fermer le dojo, de ranger la fin de matériel d'entraînement, ce qu'appréciait Okita, qui pouvait alors passer un réel tête à tête avec celui qui avait volé son cœur.
« Hajime-kun, as-tu finit de ranger ? » Demanda l'autre, alors qu'il commençait à se faire tard. N'obtenant aucune réponse, il se rendit dans la réserve, où l'on pouvait y ranger tout le matériel. Saito était-là, en train de terminer son rangement. Il avait l'éternel kimono blanc et l'hakama noir d'entraînement, qui lui allait à ravir. Okita, qui avait du mal à contrôler son attirance pour lui, fut alors dévoré par des pensées, plus ou moins osées : qu'est-ce qu'il le trouvait sexy dans cet accoutrement…Ce fut la goutte qui fit déborder le vase lorsque le haut de son kimono blanc, qui semblait s'être un peu desserré lors de l'entraînement, laissa soudainement au mannequin la vision de l'épaule si blanche du chargé de discipline. Sans réfléchir, il se jeta sur l'homme aux cheveux violets, le plaqua contre le mur et lui vola un baiser.
La pression qu'exerça Okita sur ses lèvres était douce et tendre, et pourtant elle semblait si passionnée… L'homme aux yeux verts avait souvent fantasmé ou rêvé de ce moment… Il remarqua que les lèvres de Saito étaient froides et avaient un léger goût mentholé… Un peu surpris, celui-ci se laissa faire, sans y participer pour autant. Tous les deux s'effondrèrent sur le sol, l'homme aux yeux saphir était adossé au mur et le mannequin était agenouillé devant lui, sa main appuyée contre le mur, proche de la tête de l'autre homme, ses lèvres toujours fusionnées avec celles de celui qu'il aimait. Le manque de respiration de l'interlocuteur força Okita à mettre fin au baiser. Il observa un instant la réaction du second kendoka, haletant, les joues légèrement rosies.
« Hajime-kun… Je… Je suis désolé… » Il murmura, tout en reprenant le contrôle de lui-même.
« Arrête de t'excuser au moindre petit truc, tu veux ? »
Voilaaa ! Fin du premier chapitre ! Qu'est-ce que vous en avez pensé ? =)
