Note sur le recueil :
Les dix drabbles sont tous écrits, mais doivent pour certains subir quelques modifications (ils datent d'il y a un petit temps déjà). Je vais donc essayer de les publier assez régulièrement, probablement une fois par semaine.
Ils sont classés par ordre chronologiques, du mariage le plus ancien au plus récent et, sauf exceptions (ces personnages dont on ne sait pas qui ils épousent), les couples sont canons.
Ah, dernière chose : ce ne sont pas de vrais drabbles, dans le sens où ils ne font pas cent mots pile. Mais ils en ont quand même tous moins de 350 :)
Disclaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling.
Rating : K
Bonne lecture !
*~* Vous êtes chaleureusement convié au mariage de Molly et Arthur *~*
Danser sur un hippogriffe
Il y avait une légende qui circulait parmi les sorciers. Une légende racontant qu'un jour un certain Alceste Weasley aurait fait un pari avec un mage d'un village éloigné : c'était pour celui qui, le premier, arriverait à capturer un dragon adulte et à le ramener chez lui sans une égratignure. L'enjeu ? La fille d'Alceste, une demoiselle à peine sortie de l'adolescence et que le mage voulait à tout prix épouser, mais dont Alceste refusait de se séparer. Elle s'appelait Amelia, et il avait prévu de la donner au fils de la ferme d'à-côté afin d'être toujours assez proche d'elle : Amelia, c'était la prunelle de ses yeux.
On dit qu'Alceste serait alors parti en quête d'un dragon (à cette époque, il y en avait encore quelques-uns dans les campagnes écossaises) et l'aurait trouvé, un Gris du Kintyre. Nul ne savait comment il avait fait pour le ramener chez lui mais il avait réussi son pari, et le mage fut furieux. Fou de jalousie, il aurait kidnappé la pauvre Amelia et jeté une malédiction sur le père Weasley et ses trois fils : les cent prochains enfants de la lignée seraient uniquement des garçons.
C'était une histoire de bonnes-femmes, disaient les uns ; la vérité, disaient d'autres. En tout cas, c'était une façon comme une autre d'expliquer l'absence de filles dans la famille depuis des générations et des générations, et certains y croyaient dur comme fer. C'était le cas de quelques Prewett, par exemple, et c'est peut-être ce qui expliquait leur air un peu grognon lorsque leur petite Molly épousa ce Weasley d'Arthur : c'est plein de têtards mâles, tout ça, semblaient-ils dire. On pourra encore danser sur un hippogriffe avant qu'ils ne nous pondent une petite fille…
J'espère que ça vous a plu :)
Le prochain s'appellera « Puant la rose ». Une idée de l'heureux couple ? Un indice : c'est plus ou moins la même génération !
