Hey ! Voici une nouvelle traduction d'une fic que certains doivent connaitre: At The End Of Her Rope by W8ing4huddy. Donc bien évidement tout le mérite lui revient je ne fais que traduire.

Je me suis vraiment éclatée à la lisant. Elle est très longue mais je vous promet ça en vaut la peine (sinon je ne me serait pas lancée dans cette traduction). Il y a pas mal de drama, de romance et surtout vous verrez une facette de House que vous n'avez jamais et qui pourrait surprendre.

Sans plus de cérémonie voici le premier chapitre d'une longue série ! (Je vous prévient l'auteure est très bavarde pour notre plus grand plaisir).

Enjoy !


House s'était attendu à ce que son séjour à Mayfield soit un cauchemar et ça avait commencé exactement comme il l'avait prédit. La désintoxication avait été un enfer. Trop faible pour prendre soin de lui, être obligé de compter sur les autres pour qu'ils essuient le vomi de son visage, les tremblements, les liens, la solitude et la misère, se sentir comme s'il allait devenir fou tout ceci avait contribué à ce que son séjour soit bien plus qu'un simple cauchemar. Cela avait été plus horrible que la mort elle-même, pensa-t-il à ce moment là. Puis, la désintoxication avait prit fin et il fut surpris de découvrir que sa douleur à la jambe était en réalité supportable avec des médicaments (autres que les narcotiques) qu'ils lui avaient prescrits. Il était prêt à partir de cet endroit et au plus vite. Amber était partie depuis longtemps c'était de l'histoire ancienne. La Vicodin faisait aussi partie du passé. Puis il était entré dans le bureau du Dr. Nolan, la valise à la main et un bonnet volé sur la tête, seulement pour découvrir qu'il n'irait nulle part. Enfin, pas vraiment. Il allait partir, mais seulement pour aller dans l'aile pour les patients à long terme. Ca craignait. Il était venu de son plein gré mais s'il ne restait pas, il n'aurait jamais la recommandation du Dr. Nolan. Sans elle, il ne pourrait jamais escompter récupérer sa licence médicale. Il était piégé. Alors il fit ce qu'il faisait généralement dans les situations où il allait perdre : s'assurer que personne d'autre ne gagne. Pour cela, son unique objectif était de créer le chaos, et il ne pensait pas à ce qu'il l'aide à boiter plus facilement. Il allait crier 'résistance' et s'assurer que ça allait mieux fonctionner avec Nolan et sa bande qu'avec Cuddy quand il l'avait crié sans grand enthousiasme encore et encore en guise de protestation dans son bureau.

Puis son plan avait échoué, alors il en avait essayé un autre et encore un autre. Tous avaient lamentablement échoués les uns après les autres. Mais il devait avouer que, la baston avait été amusante. Et Alvie était d'accord. Même si le fait que Wilson avait refusé de l'aider pour faire chanter le Dr. Nolan n'avait pas été si amusant que ça. Enfin, du moins pas à ce moment là. Mais la chute du Maitre de la Liberté avait été le pire de tout.

Oui, Maintenant il était pris au piège. Il devait coopérer. Pour ça, il devait se rendre. Il devait non seulement accepter le fait qu'il était brisé, et il le savait depuis un long moment maintenant, mais aussi comprendre qu' «il», c'est à dire «l'ennemi», pouvait être véritablement capable de réparer ce qui était brisé en lui. Il avait mis beaucoup de temps à l'accepter; croire voulait dire croire en ce qu'il était convaincu que c'était un mensonge.

Les jours suivants sa sortie il pensa beaucoup à Lydia. Il se demandait si leur rencontre avait été le moment le plus marquant de son temps là-bas ou si peut être le jour de sa sortie avait eu un impact sur sa signification dans sa vie à cause de tout ce que cela symbolisait. Mais en réalité, Lydia AVAIT été la meilleure chose qui lui était arrivé ces trois derniers mois. Puis, il réalisa alors, que le jour de sa sortie avait été merveilleux, qu'il n'aurait jamais vécu ce jour si elle n'avait pas fait partie de sa vie. Lydia lui avait fait comprendre que, peut être, il avait un bon cœur, sous tous ses déguisements et ses apparences. Elle l'avait vu à l'asile de fous, la seule situation de sa vie qui l'avait fait sentir indigne de recevoir l'amour et l'affection d'une femme depuis son infarctus (surtout de la part de Cuddy, dont il espérait secrètement l'amour, depuis si longtemps, mais il savait qu'il ne l'aurait jamais, Mayfield avait anéanti toute les chances qu'il aurait pu avoir avec elle), et cependant, malgré le fait qu'il était interné en psychiatrie, Lydia n'avait pas seulement été attirée par lui, mais aussi avait aimé passé du temps avec lui, peut être même qu'elle l'avait aimé, et ce malgré l'endroit où ils s'étaient rencontrés et où leur relation s'était formé. Elle appréciait sa gaieté, sa tendance à faire des vagues, l'aidant même; toutes ces choses qui l'avaient rendu plus attirante. Mais elle avait aussi été la première personne avec qui il avait testé la théorie de Nolan, et qui s'était avérée juste; faire confiance aux autres pouvait être quelque chose de plaisant, au lieu d'être quelque chose qui se finissait par la perte de respect ou bien pire que ça. House était quelqu'un qui avait besoin d'être respecté, pour quelque chose, parce que, tellement de chose en lui n'émanait pas le respect ou même n'étaient pas acceptable pour la plupart des gens. Lydia avait réussi le test. Et il avait lui-même récupéré les gains, en finalisant, finalement, son retour dehors. Il lui serait donc éternellement reconnaissant pour ça.

Quand House lui avait demandé pourquoi elle l'avait embrassé la première fois, Lydia lui avait fait le cadeau de lui dire qu'il était digne de son intérêt. En retour, il lui avait donné le seul cadeau qu'il savait offrir : jouer une chanson pour elle au piano, pour lui montrer qu'il l'appréciait aussi, parce qu'il ne pouvait le formuler avec des mots. Exprimer ses sentiments n'était pas seulement difficile pour lui mais aussi quelque chose d'inaccessible. Elle avait amené avec elle une partition de Dvorák pour qu'ils jouent ensemble, aussi compliqué qu'il était, aussi compliqué qu'une relation entre eux pouvait être, quelque chose qui demandait leur présence parce qu'aucun des deux ne pouvait bien s'en tirer. Mais il s'était éloigné, l'avait repoussé, comme il l'avait toujours fait quand il avait peur. Etonnamment, quand il était revenu vers elle, il lui avait avoué que c'était la peur qui l'avait obligé à agir ainsi. Quand avait-il avoué à quiconque qu'il avait peur ?! Pour lui, les sentiments devaient être enfouis ou évités, et non exposés. Mais Lydia l'avait aidé à s'exposer, enfin à petite dose. Le progrès restait du progrès. Il avait dansé avec elle puis, l'avait réconforté dans sa peine par rapport à sa belle sœur, l'absence de progrès de la part d'Annie et sa propre déclaration sur le fait qu'elle était 'pathétique'. Il lui avait fait l'amour. Ce n'avait PAS été que du sexe. Pas comme quand il payait pour en avoir en tout cas. Si on mettait de côté le fait qu'elle était mariée, ça avait été magique; lent, tendre, et empli d'émotion. Il n'avait pas vécu ça depuis longtemps, surement pas depuis Stacy. Evidement, la seule femme avec qui il avait été depuis Stacy avait été une prostituée, mais … quand même.

Cette nuit entre Lydia et lui l'avait guéri de façon inattendue et écrasante. Elle avait fait en sorte que les choses soient 'bien', au lieu d'être horrible ou simplement surmontable. Tout à coup, il ne voulait plus continuer à vivre sans jamais ressentir une fois de plus ce sentiment, ce qui pour House voulait dire qu'il ne voulait plus vivre sans elle. Parce qu'elle était la seule qui semblait capable de le lui donner à ce moment là.

Le Dr. Nolan lui avait une fois demandé ce que serait la fin de l'histoire. House ne le savait pas. Il ne pouvait pas. On ne connait jamais la fin jusqu'à ce que l'histoire … se finisse. On peut le deviner, mais on ne peut pas être sûr. Comment aurait-il pu savoir que la chose qui lui apporterait le plus de bonheur, la soudaine guérison d'Annie, serait la chose qui lui causerait son plus grand malheur à Mayfield ? Comment aurait-il pu savoir, qu'en lui prenant la main ce jour là, en prenant du plaisir avec ce simple geste et en sachant qu'elle allait vivre un moment de ce qui pour elle serait surement le paradis sur Terre et qu'il en faisait partie, que la fin était proche, si proche ? Il s'avéra que la fin de l'histoire était que Lydia partirait, et que même s'il le voulait, il ne pourrait l'empêcher. Il n'avait pas voulu qu'elle parte. Elle ne l'avait pas forcément voulu non plus. Elle l'avait dit. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir choisi son fils au lieu de séparer sa famille pour être avec lui. Ni la vie, ou l'amour, n'étaient sans complications. Et il savait que son réel problème était qu'il ne voulait pas changer ça, non pas qu'ils ne seraient pas capable de s'en remettre et de faire face l'un sans l'autre. Il n'avait pas été amoureux d'elle, mais il avait été prêt à l'être. Il était arrivé à un stade où il pensait qu'il serait capable de ne pas faire foirer une relation, ou tout simplement, que ses faux-pas étaient surmontables. Puis elle était partie. Qui aurait cru qu'en étant perdu sans elle, il se trouverait, ou au moins, il se verrait offrir la liberté loin de Mayfield pour retourner dans le monde ?

House était monté dans le bus après sa sortie de l'hôpital psychiatrique avec un seul objectif. Et cet objectif était de remettre de l'ordre dans sa vie, et peut être même de trouver le bonheur par la même occasion. Il envisageait tout ce que ça impliquerait. La première chose était évidente et il ferait tout ce qu'il pourrait pour récupérer son poste au PPTH. La seconde chose prendrait beaucoup plus de temps avant qu'il ne l'admette. Bien qu'elle ait toujours été là en lui, il ne se l'était jamais simplement avoué, surtout après Mayfield car cela semblait être un rêve irréalisable; il deviendrait un homme meilleur, et son unique but serait de devenir l'homme qui gagnera le cœur de Cuddy, si cela était possible. Mais encore une fois, ce n'était pas quelque chose qu'il avait en tête en sortant de Mayfield. Lydia avait beaucoup compté pour lui et la tristesse qu'il avait ressentie quand elle était partie était toujours présente, même s'il reconnaissait que Lydia n'aurait pas pu être celle avec qui il était censé passé le restant de sa vie, celle qu'il avait toujours aimé…

Et aujourd'hui, il en était là, d'accord pour vivre avec Wilson pendant quelques temps tandis qu'il essaierait de reprendre le cours normal de la vie qu'il avait laissé de côté après son départ à Mayfield. Il faisait des progrès pour se reconstruire. Il était de retour au PPTH, bien que cela ne veuille pas dire qu'il était de retour dans le rôle qu'il endossait auparavant. Mais il était là, et il travaillait, attendant de récupérer sa licence médicale et essayant de respecter les règles de Cuddy («pas de procédures, pas d'interactions avec les patients») jusqu'à ce qu'on lui redonne ce qu'il avait perdu car il commençait à devenir fou. Le point positif de tout ça était qu'au moins il n'avait pas d'heures de consultations à effectuer. Le point négatif de tout ça était qu'il n'avait toujours pas obtenu ce qu'il voulait, et que donc, ce bonheur n'était qu'éphémère.


"Let us pause in life's pleasures and count it's many tears While we all sup sorrow with the poor There's a song that will linger forever in our ears Oh, hard times come again no more

'Tis the song, the sigh of the weary Hard times, hard times come again no more Many days you have lingered Around my cabin door Oh, hard times come again no more

While we seek mirth and beauty and music light and gay There are frail forms fainting at the door Though their voices are silent, their pleading looks will say Oh, hard times come again no more

'Tis the song, the sigh of the weary Hard times, hard times come again no more Many days you have lingered Around my cabin door Oh, hard times come again no more

'Tis a sigh that is wafted across the troubled wave 'Tis a wail that is heard upon the shore 'Tis a dirge that is murmured around the lowly grave Oh, hard times come again no more

'Tis the song, the sigh of the weary Hard times, hard times come again no more Many days you have lingered Around my cabin door Oh, hard times come again no more

Oh, hard times come again no more"


Song: "Hard Times Come Again No More" (Kate & Anna McGarrigle)