Disclaimer : Glee appartient à ses créateurs Ryan Murphy, Ian Brennan et Brad Falchuk. Quant à l'histoire, elle est issue de l'imagination de la talentueuse Annabelle Graceton (pour ceux d'entre vous qui pensent pouvoir lire en VO, n'hésitez pas )
Résumé : « Si seulement tu savais ce que je ressens pour toi, à quel point tu me rends folle. Si seulement tu savais que j'existe… » Cela fait un an que Kaley a emménagé à New-York avec sa meilleure amie, Leah, et elle est soudain confrontée à la chance de sa vie : travailler pendant deux semaines dans les coulisses des concerts de Glee où elle pourra rencontrer l'homme dont elle est tombée amoureuse à travers son écran : Darren Criss.
Note de l'auteur :
C'est une histoire que j'avais en tête depuis un moment puisque je suis une grande fan de Glee. J'espère que vous apprécierez, et n'hésitez pas à commenter. J'adorerais savoir ce que vous en pensez.
~ Annabelle
Chapitre 1 : Something's coming
Mes doigts martelaient nerveusement les touches de mon clavier tandis que je contemplais l'écran vierge. Cela faisait des semaines maintenant que j'essayais d'écrire une histoire, mais j'étais atteinte du syndrome de la page blanche. Mes doigts traçaient des lettres sur les touches, dans l'attente d'une éventuelle inspiration. J'étais sur le point d'abandonner quand la porte de ma chambre s'ouvrit à la volée, laissant entrer Leah, ma camarade de chambre et meilleure amie, sautillante.
« Kaley ! Kaley ! Kaley ! » cria-t-elle, bondissant dans tous les sens avec excitation. Je ris tandis que je la regardais sautiller de haut en bas, ses cheveux bruns mi-longs accompagnant sauvagement ses mouvements. Mes lèvres se fendirent d'un sourire quand je vis les minces reflets caramel dans ses cheveux, ma main s'entortillant instinctivement dans mes propres cheveux, parsemés des mêmes mèches colorées. Nous les avions faites faire en semble, une chose de plus qui nous connectait et nous rapprochait l'une de l'autre.
« Leah ! Leah ! Leah ! » la taquinai-je en écho avec un léger rire, imitant ses actions en sautillant légèrement sur mon siège de bureau en cuir.
« Tu ne devineras jamais ce qui vient de se passer » couina-t-elle, à peine capable de contenir son excitation.
« Qu'est-ce qui c'est passé ? » demandai-je, me levant et la poussant vers mon lit, sur lequel nous nous assîmes toutes les deux. Je dus repousser les grandes peluches en forme de singe au bout de mon lit pour nous faire de l'espace car mon lit n'était pas bien grand. Ma grande couette bleue était un signe de la petitesse de mon lit, puisqu'elle pendait lamentablement de chaque côté de celui-ci, probablement destinée à un lit bien plus large.
Leah me fit les gros yeux tandis que je posais délicatement les singes au sol. Elle n'avait jamais compris pourquoi je me souciais autant d'eux, surtout que j'avais presque 21 ans, mais ils me rappelaient mon chez-moi. Ma maison, dans laquelle ma chambre était remplie de tant de singes que j'avais perdu le compte de combien j'en avais exactement. Mais hé, qu'est-ce que j'y peux ? Les singes sont mes animaux préférés !
« Ok, donc tu te souviens comment Vicky m'avait trouvé ce job dans les coulisses de Mamma Mia ? » commença-t-elle, me ramenant sur la terre ferme. Elle s'était calmée légèrement, très légèrement. Je hochai la tête, me rappelant très bien cet événement trois mois plus tôt, le travail dont elle ne pouvait pas (ou ne voulait pas) s'empêcher de parler. J'avais été très jalouse, parce que Mamma Mia était un de mes spectacles préférés, et Leah avait pu travailler en coulisses pendant les deux semaines de représentation à New-York.
« Eh bien, poursuivit-elle avec un sourire narquois, Vic vient de m'appeler et m'offre un job dans les coulisses d'un autre show le mois prochain ! »
« Oh ? » Je haussai les sourcils de manière interrogative. « Lequel ? »
« Devine ! » piailla-t-elle, toute à son excitation.
« Je ne sais pas ! » soupirai-je, levant mes mains avec frustration. Mon esprit était déjà complètement embrouillé par ma page blanche, et je ne pouvais penser à rien de créatif.
« T'es pas marrante » Leah se mit à bouder, se jetant en arrière afin d'être allongée sur le lit. « Allez, devine ! »
« Un indice ? » suppliai-je, me mettant face à elle et lui faisant des yeux de chien battu auxquels elle ne pouvait pas résister. « Steuplait ? »
« Oh, d'accord ! » rit-elle, repoussant mon visage. « Hmmm…Eh bien, disons que d'habitude ils sont en tournée pendant l'été mais au lieu de ça, ils donnent deux semaines de représentation à New-York cette année. »
« Ça pourrait toujours être n'importe qui ! » m'exclamai-je, me jetant en arrière à mon tour afin d'être couchée à côté d'elle. « Un autre indice ? » Je tournais légèrement ma tête vers elle, essayant à nouveau le regard de chien battu. Elle leva au ciel ses yeux bleu clair, secouant la tête tandis qu'un sourire surgissait sur son visage.
« Hmmmm… » réfléchit-elle. Elle me fit endurer un silence insupportable pendant cinq bonnes minutes avant d'enfin reparler.
« Tu vas trouver tout de suite si je dis ça, mais bon, rit-elle, j'ai hâte de voir ta réaction. »
« Accouche, femme ! » criai-je
« Okay, » elle sourit narquoisement. « L'amour de ta vie en fait partie. »
J'eus un hoquet. Un hocquet très violent. Mon corps se releva brusquement en position assise tandis que mes yeux s'écarquillaient et que ma mâchoire se mettait à pendre. Leah me rit au nez, satisfaite de ma réaction. Pendant ce temps, je ne pouvais pas répondre. J'étais littéralement sans voix.
« Tu travailles dans les coulisses de Glee ?! » bafouillai-je finalement.
« Oui ! » couina-t-elle en se rendressant.
« Oh mon Dieu, tu as trop de chance ! » m'exclamai-je avant de croiser les bras et de faire la moue. « C'est trop injuste ! »
« A quel point m'aimes-tu ? » me demanda Leah d'un air espiègle, ses yeux bleus pétillant de malice.
« Pourquoi ? » répondis-je prudemment, fronçant les sourcils avec suspicion tandis que je décroisait mes bras.
« A quel point m'aimes-tu ? » répéta-t-elle.
« Leah, tu es la meilleure amie que j'ai au monde, soupirai-je, je suis venue jusqu'à New-York avec toi pour qu'on poursuive nos rêves ensemble. J'ai tout abandonné pour toi, j'ai laissé tout le monde pour venir avec toi : ma maison, ma famille et même mon foutu pays ! Et tu me demandes encore à quel point je t'aime ?! »
Elle se contenta d'acquiescer, avec le même sourire idiot sur son visage. Je tentai de la toiser avec colère, mais il suffit d'un mouvement de ses lèvres pour lancer notre fou rire. Quand nous parvînmes à nous calmer, je lui répondis sérieusement.
« Leah, tu es ma meilleure amie et je t'aime plus que tout » je l'attirai dans un câlin « Enfin, comme une amie, pas comme ça, bien sûr ! »
« Bien sûr, » rit-elle, me retournant mon étreinte. « Et maintenant tu vas m'aimer encore plus ! »
« Pourquoi ? » demandai-je, la relâchant et me redressant.
« Je t'ai trouvé un travail à toi aussi ! » s'écria-t-elle.
Je crois que je suis morte pendant une minute. J'ai littéralement senti mon cœur s'arrêter de battre.
« Si tu te fiches de moi, je te tue ! » la prévins-je.
« Je suis super sérieuse! » insista-t-elle « Sans blague. » Je suppose qu'elle a deviné que je ne la croyais pas totalement, alors elle a continué.
« Je te jure que je ne mens pas ! » Elle me supplia de la croire. « Kaley, dans un mois, toi et moi, on va travailler dans les coulisses de Glee ! »
« Leah, tu réalises ce que ça veut dire?! » m'exclamai-je, la secouant légèrement par les épaules.
« Que je pourrai rencontrer Chris Colfer ? » exulta-t-elle.
« Non, c'est encore mieux que ça ! » m'exclamai-je à nouveau. « Ça veut dire que je vais pouvoir rencontrer Darren Criss ! »
Note de la traductrice : voilà, j'ai fait de mon mieux pour rendre fidèlement le premier chapitre de cette histoire. J'espère qu'il vous aura convaincu de lire la suite et que vous aimerez cette histoire autant que moi, je l'aime.
Je remercie encore Annabelle Graceton de me laisser traduire sa fiction (Thanks Annabelle:)).
Surtout n'hésitez pas à laisser des reviews, je me chargerai de les traduire à l'auteure si vous avez quoi que ce soit à lui demander !
J'essairai de poster des chapitres aussi souvent que possible !
